Bernard Plossu. Le voyage Mexicain
du 19 octobre 2013 au 05 janvier 2014
En partenariat avec le musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon
Bernard Plossu est l'invité d'honneur du Parcours photographique 2013 organisé par « Are you experiencing ? » au Havre. Après le musée des beaux-arts de Besançon, le MuMa – musée d'art moderne André Malraux présente 220 photographies du voyage mexicain (1965-1966) de l'artiste.
L'exposition « Voyage mexicain de Bernard Plossu » présentée au MuMa s'organise en deux sections :
La première section présente près de deux cents photographies du premier séjour de Bernard Plossu au Mexique en 1965-1966. Ce voyage a changé la vie du photographe. Fraîchement débarqué à Mexico pour y rejoindre ses grands-parents maternels, il s'installe en colocation avec de jeunes étudiants américains dont il partage l'existence et qu'il photographie pendant quelques mois. Ensuite, durant deux années, il immortalise la route, le voyage, l'errance, la recherche des autres, les sensations de liberté. Il participe entres autres à l'expédition d'exploration Zashen Maax dans le Chiapas, à la frontière du Guatemala. Il ne découvrira pas de temple perdu, mais sa rencontre avec les Indiens Lacandons le marquera profondément.
Plusieurs thématiques émergent des images. Elles sont rassemblées en cinq séries.
La deuxième partie de l'exposition présente une sélection de 37 photographies en couleur tirée du voyage mexicain de 1965-1966. Ces images ont été colorisées selon le procédé Fresson. Le tirage Fresson est un procédé de tirage photographique au charbon, inaltérable inventé en 1855 par Alphonse Louis Poitevin. Théodore Henri Fresson perfectionna cette technique, encore monochrome, à la fin du XIXe siècle. Nombreux furent les photographes pictorialistes au siècle dernier à s'enthousiasmer pour ce procédé. En 1952 Pierre Fresson, l'un des fils de Théodore Henri Fresson, applique ce procédé à la couleur. Les tirages au charbon ont une très grande résistance à l'épreuve du temps, car ils ne sont pas composés d'une couche métallique, qui peut être oxydée, mais d'un pigment : poudre de charbon à l'origine, gouache ou aquarelle aujourd'hui.
« Avec Fresson, pas de couleurs agressives et chaque tirage est unique, il y a presque du relief. On effleure les saisons, les arbres vibrent, le vent murmure... En un mot, Michel Fresson est mon traducteur », précise Bernard Plossu.
L'exposition « Voyage mexicain de Bernard Plossu » présentée au MuMa s'organise en deux sections :
La première section présente près de deux cents photographies du premier séjour de Bernard Plossu au Mexique en 1965-1966. Ce voyage a changé la vie du photographe. Fraîchement débarqué à Mexico pour y rejoindre ses grands-parents maternels, il s'installe en colocation avec de jeunes étudiants américains dont il partage l'existence et qu'il photographie pendant quelques mois. Ensuite, durant deux années, il immortalise la route, le voyage, l'errance, la recherche des autres, les sensations de liberté. Il participe entres autres à l'expédition d'exploration Zashen Maax dans le Chiapas, à la frontière du Guatemala. Il ne découvrira pas de temple perdu, mais sa rencontre avec les Indiens Lacandons le marquera profondément.
Plusieurs thématiques émergent des images. Elles sont rassemblées en cinq séries.
- La série « Les nuits mexicaines » montre les soirées festives des jeunes et étudiants américains. Bernard Plossu photographie la fête, la marijuana, la joie de vivre qui rythme le quotidien de ces jeunes hippies.
- La série « On the road » présente les routes, le voyage, l'auto-stop dans les paysages désertiques du Mexique.
- La série « Le Mexique des marchés » fait découvrir le marché aux puces de La Lagunilla, grouillant de vie et d'objets traditionnels, en 1965.
- La série « Campagnes mexicaines » montre les paysages ruraux d'un pays traditionnel, hors du temps.
- La série « Mexico ville moderne » dévoile une mégalopole d'Amérique du Sud en pleine modernisation.
La deuxième partie de l'exposition présente une sélection de 37 photographies en couleur tirée du voyage mexicain de 1965-1966. Ces images ont été colorisées selon le procédé Fresson. Le tirage Fresson est un procédé de tirage photographique au charbon, inaltérable inventé en 1855 par Alphonse Louis Poitevin. Théodore Henri Fresson perfectionna cette technique, encore monochrome, à la fin du XIXe siècle. Nombreux furent les photographes pictorialistes au siècle dernier à s'enthousiasmer pour ce procédé. En 1952 Pierre Fresson, l'un des fils de Théodore Henri Fresson, applique ce procédé à la couleur. Les tirages au charbon ont une très grande résistance à l'épreuve du temps, car ils ne sont pas composés d'une couche métallique, qui peut être oxydée, mais d'un pigment : poudre de charbon à l'origine, gouache ou aquarelle aujourd'hui.
« Avec Fresson, pas de couleurs agressives et chaque tirage est unique, il y a presque du relief. On effleure les saisons, les arbres vibrent, le vent murmure... En un mot, Michel Fresson est mon traducteur », précise Bernard Plossu.
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