Formation au Havre

« Le Havre ? Je dois à ce pays unique toute ma formation artistique. Là-bas, j’ai travaillé avec Lhullier, qui fut un excellent maître. Mais aussi, employé à dix-sept ans par une compagnie d’importation 1, j’ai commandé à des dockers. J’ai passé ma vie sur le pont des navires : c’est une formation idéale pour un peintre. Je respirais tous les parfums qui sortaient des cales. À l’odeur, je savais si un bateau venait du Texas, des Indes ou des Açores et cela exaltait mon imagination. J’étais transporté par le miracle de cette lumière des estuaires seulement comparable à celle que j’ai trouvée à Syracuse. Jusque vers le 20 août, elle est radieuse, ensuite elle prend des tons de plus en plus argentés 2. »

Évoquer la formation de Dufy au Havre, ce serait donc évoquer non seulement la figure bonhomme de Charles Lhullier, mais également l’environnement constitué par sa ville natale : le port et son activité grouillante, la lumière changeante de l’estuaire de la Seine… On serait tenté d’y ajouter la musique dans laquelle baigne la famille Dufy.

C’est à partir de 1893 que Dufy bénéficie de l’enseignement gratuit de cette école d’art dirigée par Charles Lhullier. Le vieux maître y assure également le cours élémentaire de figures d’après la bosse, le cours supérieur d’après l’antique et le modèle vivant. L’école, initialement fondée en 1800 3, connaît à la fin du xixe siècle une nette croissance de ses effectifs et compte en 1894 deux cent dix-sept élèves, dont trente-cinq au cours élémentaire de figures et sept au cours supérieur. L’essentiel des effectifs de l’école se concentre alors sur les cours de dessin linéaire industriel (137 élèves), destinés à répondre aux besoins de l’industrie locale. L’enseignement du dessin industriel contribue alors au développement des industries d’art en France et il n’est guère étonnant qu’une ville comme Le Havre, plus volontiers tournée vers le commerce et l’industrie que vers les arts, ait le souci de favoriser cette discipline 4. Quittant les bureaux de la maison Luthy et Hauser, situés 130, boulevard de Strasbourg, après son travail, Dufy n’a de cesse de parcourir les quelques centaines de mètres qui le séparent de l’école municipale des beaux-arts, installée dans un ancien temple maçonnique, au 44 de la rue Jules-Lecesne. Si l’on considère habituellement qu’il y suit les cours du soir, il semble désormais qu’il fréquente également l'école le matin. Les ateliers ouvrant dès six heures, Dufy peut profiter des conseils de son maître avant d’aller au travail, même si c’est quelquefois le chemin de l’école buissonnière qu’il préfère emprunter avec son condisciple Othon Friesz, avec lequel il se lie rapidement d’amitié 5.

La figure bonhomme du « père Lhullier »

Charles Lhullier naît à Granville en 1824 d’un père marin, mais c’est bien au Havre qu’il grandit et qu’il embrasse la profession de peintre en bâtiment. Il devient l’élève du peintre Jacques François Ochard 6 – lui-même ancien élève de David – à l’école municipale de dessin. Malgré l’échec en 1851 de sa demande de bourse municipale d’études – la ville préférant soutenir Eugène Boudin –, Lhullier s’installe à Paris, où il devient l’élève de François-Édouard Picot et où il se lie, en 1859, à Claude Monet, qu’il portraiturera à deux reprises 7. Lhullier collabore plusieurs années avec Isidore Pils, spécialiste de scènes militaires et orientalistes, qui affirme volontiers qu’il ne connaît pas d’artiste sachant mieux peindre que lui. Durant plusieurs années, Lhullier expose régulièrement au Salon : en 1863, 1864, 1866, 1867, 1870 et 1877, puis au Salon des artistes français en 1881 et 1884.
Mettant de côté sa carrière artistique, Lhullier se consacre à sa mission d’enseignement 8 quand il est nommé en 1871 directeur de l’école municipale de dessin du Havre 9. Il succède alors à son ancien maître Ochard. Lhullier voue une admiration sans bornes aux maîtres du XVIIIème siècle, au premier rang desquels il classe Chardin. Son ancien élève Jules Ausset dit de lui : « Le Charles Lhullier que nous aimions par-dessus tout, c’était l’artiste qui avait l’âme, le dessin et la couleur de notre beau XVIII 10» Pour le XIXème siècle, ses préférences vont à Géricault, Delacroix et Corot, mais il est également l’ami de Jongkind, avec lequel il peint régulièrement.

La bonhomie du maître lui vaut le surnom de « père Lhullier ». Le peintre Forest le décrit comme « grand, un peu voûté. […] Le nez tirant un peu sur le rouge carmin était presque une preuve qu’il n’avait pas de goût prononcé pour le liquide qui coule des fontaines. La pipe au bec, même éteinte, il paraissait flâner dans la vie, seul, en dehors de la cohue en train de jouer la comédie sur la scène du monde 11 ». Si ses qualités de peintre ne lui apportent pas la consécration, ses qualités pédagogiques sont en revanche reconnues. Friesz rapporte ainsi : « Il cherchait sans trêve à faire se dégager la personnalité de ses élèves, seule manière, estimait-il, d’apprendre la peinture 12. » Il joue un rôle déterminant auprès de nombre de ses élèves 13 et les marque profondément par ses qualités humaines. Dufy ne fait pas exception et témoignera des années après : « Tous », dit le peintre, « nous communions dans un même enthousiasme juvénile pour l’art et la peinture, et dans une même admiration pour notre vieux maître 14. »
 

Le primat du dessin

Si le « père Lhullier » respecte le tempérament de ses élèves, il se montre en revanche ferme sur un certain nombre de principes et insiste sur l’impérieuse nécessité de maîtriser le dessin avant toute chose, ainsi qu’il ressort des témoignages de ses anciens élèves patiemment collectés par Bernard Esdras-Gosse, journaliste havrais auteur d’un long article sur le maître de Dufy 15. Lhullier lui-même dessine fort bien. Jules Ausset se souvient qu’« il avait un dessin incisif, d’une vie et d’une exactitude impressionnantes 16 ». Friesz rapporte quant à lui que « Lhullier avait l’horreur du dessin bâclé, des modelés mous. Quand il dessinait, il usait d’un tortillon comme un peintre de son pinceau. Il nous apprenait à écarter le détail inutile, à rechercher les traits essentiels, ceux qui forment la synthèse de l’objet à reproduire. Par la parole et par l’exemple, il était un merveilleux professeur de dessin. Par contre, la peinture, il se refusait à nous l’enseigner. Mais, par son attitude négative, sans doute nous la faisait-il mieux comprendre. Il se bornait à quelques principes, d’ailleurs excellents, par exemple sur la nécessité d’éliminer les mauvaises couleurs, sur celle de préparer les dessous 17. »

Dufy, qui, tout enfant, couvrait de dessins le verso des gravures d’un livre illustré par Gustave Doré trouvé dans la maison paternelle, apprend sous la houlette de Lhullier le dessin d’après des moulages d’antiques 18 ou d’après le modèle vivant 19. Le maître surveille et n’hésite pas à reprendre de sa main ce qui doit l’être. Dans un rapport de l’inspection d’académie de 1892, l’enseignement de Lhullier pour le dessin d’imitation est jugé assez sèchement « correct ». L’inspecteur précise par ailleurs : « On peut cependant reprocher aux dessins de ses élèves un faire trop uniforme 20. » Deux ans plus tard, le rapport d’inspection souligne de façon plus positive : « Les dessins soumis à l’inspecteur par M. Lhullier (modèle vivant, antique et bosse) ont de très bonnes qualités de mise en place et d’exécution. Les modèles sont bien choisis et bien éclairés. L’ensemble des résultats de l’enseignement de ce professeur est des plus satisfaisants 21. »

Si Dufy reconnaît volontiers qu’il était étourdi et paresseux à l’externat Saint-Joseph, où il était scolarisé, il commence à s’appliquer à l’école des beaux-arts du Havre. Il confie un jour : « Oh, il était extraordinaire, Friesz ! Prodigieux ! Il était peintre sans rien apprendre ! Moi, j’ai eu beaucoup de mal, une difficulté terrible à dessiner 22 ! » Pourtant, le 5 août 1893, Le Courrier du Havre relate la distribution des prix de l’école municipale des beaux-arts : Dufy y obtient le deuxième prix pour le cours élémentaire de dessin de figures quand Friesz obtient le sixième prix.

La fréquentation des maîtres

Mais le développement de la pratique d’un artiste serait incomplet sans exercer son oeil. Aussi Lhullier encourage-t-il ses élèves à fréquenter les musées et à se frotter aux maîtres. « Regardez les maîtres, nous répétait-il, c’est tout ce que je peux vous dire 23. » Au soir de sa vie, Dufy confiera qu’il n’avait « pas visité beaucoup de musées… Heureusement ! La culture, c’est bien quand c’est dirigé… On n’apprend que ce qu’on sait 24 ». Dufy a pourtant visité, jeune homme, le musée du Havre. Fondé en 1845 en l’absence de véritable collection, celui-ci mêle, dans un accrochage à touche-touche, des oeuvres d’inégale qualité issues d’envois de l’État, dons, achats, voire même dépôts d’artistes ou d’amateurs. Charles Lhullier ajoute dès 1884 à ses fonctions de directeur de l’école d’art le poste de conservateur du musée. Un musée qu’il entend réorganiser et dont il publie le catalogue des collections en 1887. Le musée du Havre s’ouvre lentement à l’art de son temps : une huile de Courbet figure à l’inventaire depuis 1884 25 et des tableaux de Boudin sont entrés dans les collections dès 1853-1854 26, avant le formidable don de Louis Boudin en 1900 de deux cent quarante oeuvres de son frère. En 1901, c’est au tour de Maufra 27 puis en 1902 de Friesz 28 d’entrer dans les collections.

Dufy se promène dans ce musée. Son goût n’est pas encore complètement formé et il « admire sans restriction des petits tableaux bien anodins ; il veut peindre aussi bien que Renouf 29 ! Rentré au logis, il aperçoit ses soeurs cousant ou lisant ; bien vite, il les groupe dans une attitude qui ressemble à celle des tableaux qu’il vient d’étudier ; il les peint avec exactitude et raideur. Il y a au musée du Havre une fine peinture de Dubourg extraordinairement lumineuse annonçant les Jongkind et les Boudin, pleine de vie, d’humour et d’intensité colorée… Dufy admire ce tableau plus que tout autre, car il éveille en lui des correspondances secrètes 30. » En 1895, c’est le choc de la rencontre avec Delacroix quand Dufy découvre, au cours d’une visite du musée de Rouen, La Justice de Trajan, qui constitue pour le jeune peintre à la fois une révélation et une impression violente. Plus tard, il n’ose pas aller au Louvre : « Tout cela m’effrayait. J’y sentais une grandeur, mais qui me demeurait étrangère 31. »

La fidélité au maître

Peu avant sa mort, diminué par la maladie, Lhullier demande à l’un de ses élèves, Édouard Courché, de le remplacer auprès de ses condisciples. L’admiration de ces derniers pour leur maître ne décroît pourtant pas. Raymond Lecourt se rappelle ainsi : « Sur la fin de ses jours, notre pauvre patron avait délégué le plus vieux d’entre nous, Courché, pour faire marcher son cours, et nous allions ensemble à sa chambre de malade pour lui montrer nos études de la semaine. Nous aimions passionnément sa science, sa maîtrise dans la figure, qui le plaçaient avec les maîtres de la peinture 32. » Le vieux professeur meurt le 20 septembre 1898. Julien Guillemard rapporte : « Il mourut […], et ses principaux élèves du moment, Lecourt et les deux Saint-Delis, en furent si peinés qu’ils continuèrent à venir à l’école sans maître, apportant du charbon, parfois chapardé sur le quai, pour se chauffer et pouvoir continuer à travailler dans l’esprit du disparu 33. » Par fidélité pour « les saines traditions artistiques de notre vénéré maître », nombre de ses anciens élèves se mobilisent pour demander à ce que Courché prenne la succession de Lhullier comme professeur de dessin et organisent une pétition en ce sens. Raoul Dufy y joint sa signature 34, aux côtés de Friesz notamment.
Le 8 octobre 1898, Dufy sollicite son inscription à l’École nationale des beaux-arts, à Paris. Au concours d’entrée, il est reçu neuvième sur 480 candidats 35. Son père, proche de la famille Rispal 36, fait jouer ses relations pour lui obtenir une bourse municipale d’études. Après quelques mois sous les drapeaux, Dufy quitte Le Havre pour Paris et intègre, le 24 novembre 1899, l’atelier de Léon Bonnat, où il retrouve son ami Friesz.

Dessinateur fulgurant et prolifique, Dufy est-il redevable à Lhullier ? Faut-il laisser le mot de la fin à Maurice Lesieutre, son condisciple de l’école municipale des beaux-arts, qui, d’un ton féroce, juge ainsi les principes énoncés par le vieux maître : « Dessiner, beaucoup dessiner (au fusain, et surtout d’après l’antique) ; modeler sans charbonner (c’est-à-dire sans rechercher l’effet) ; étudier les maîtres, et par conséquent visiter les musées ; le nu ? Oui, mais après plusieurs années de plâtres. […] Que d’aussi banales directives aient engendré le moindre talent, est-ce possible ? Je vous fais juge. Heureusement, Friesz était un peintre-né. Heureusement, la main gauche de Dufy (il était gaucher) était venue au monde dessinatrice 37. » Rappelons plutôt les mots de Dufy, qui jugeait : « Nous avions pour notre maître un grand respect mêlé d’admiration, car c’était un véritable artiste, grand dessinateur classique. » Recourant à toutes sortes de techniques au cours de son existence (fusain, mine de plomb, crayon gras, encre de Chine, gouache), Dufy multiplie les croquis autant que nécessaire pour s’exercer, suivant les principes inculqués par Lhullier. Maître de la couleur, Dufy se révèle également un maître du dessin.
 
Par Michaël Debris, MuMa Le Havre

Notes

 

1 Chez Luthy et Hauser, maison d’importation de café brésilien.
2 René Barotte, « Avec Raoul Dufy de retour à Paris », Comoedia, 5 février 1944.
3 Cette première école municipale gratuite de dessin, fondée par Antoine Marie Lemaître, ne survit guère au décès de son fondateur et ferme ses portes en 1811. Une nouvelle école municipale de dessin ouvre en 1826 sous la direction de M. Dubois, élève de David.
4 Au demeurant, la répartition des élèves par profession, retrouvée pour l’année 1891, révèle que les élèves de dessin industriel exercent les métiers de menuisier, ajusteur, mécanicien pour l’essentiel, quand les élèves de dessin artistique et de sculpture sont peintres en bâtiment ou en décor, employés de commerce, menuisiers, tapissiers… Seuls cinq sont indiqués comme sculpteurs, deux dessinateurs, un lithographe et deux photographes. Les élèves se destinant à une carrière artistique ne constituent donc qu’une infime minorité, y compris au sein de cette dernière section.
5 « J’ai revu la maison de la rue Mexico, sous les fenêtres de laquelle j’ai sifflé tant de fois, à six heures le matin, l’air connu entre Othon et moi, la “Walkyrie”, pour lui donner le signal de l’école buissonnière, avec la boîte à peinture » : A. D., « Quelques interviews rapides en marge de la manifestation Othon Friesz », Le Havre libre, 12 avril 1950.
6 Premier maître de Claude Monet au collège municipal du Havre.
7 Charles Lhullier, Portrait-charge d’Oscar Monet, vers 1859-1861, fusain sur papier avec rehauts de craie blanche, 51 × 40 cm, Paris, musée Marmottan Monet et Portrait de Monet en uniforme, 1861-1862, huile sur toile, 37 × 24 cm, Paris, musée Marmottan Monet.
8 À partir de 1884, il cumulera toutefois ses fonctions avec celles de conservateur du musée du Havre.
9 L’école deviendra par la suite école municipale des beaux-arts.
10 Othon Friesz, « Un peintre granvillais, Charles Lhullier », Le Pays de Granville, 1937, p. 157.
11 Bernard Esdras-Gosse, « De Raoul Dufy à Jean Dubuffet ou la descendance du “père” Lhullier », Études normandes, no 59, 1955, p. 25.
12 Othon Friesz, « Un peintre granvillais… », art. cit., p. 167.
13 « Othon Friesz et Dufy ont toujours proclamé qu’ils devaient beaucoup plus au père Lhullier, de l’école des beauxarts du Havre, qu’à M. Bonnat » : Pierre du Colombier, « Beaux-Arts, école ou
atelier ? », Comoedia, 1er mai 1943, p. 3.
14 Marcelle Berr de Turique, Raoul Dufy, Librairie Floury, 1930, p. 63
15 Bernard Esdras-Gosse, « De Raoul Dufy… », art. cit., 1955.
16 Courrier de Jules Ausset à Bernard Esdras-Gosse, 1er février 1955, dans Bernard Esdras-Gosse, Témoignages, Le Havre, bibliothèque municipale, t. 23A, p. 47.
17 O. Friesz, « Un peintre granvillais… », art.cit., p. 166.
18 Lhullier s’applique tout au long de son mandat à la tête de l’école à augmenter et à renouveler les copies en plâtre d’oeuvres destinées à l’enseignement.
19 Le modèle vivant est introduit dans l’école en 1880 à la demande de Lhullier : cf. courrier de Charles Lhullier au premier adjoint au maire du Havre, 29 mai 1880, Le Havre, archives municipales, FC-R1C14, liasse 7.
20 Courrier adressé au maire du Havre, 1er juin 1892, Le Havre, archives municipales, FC-R1C14, liasse 7.
21 Courrier adressé au maire du Havre, 12 mai 1894, Le Havre, archives municipales, FC-R1C14, liasse 6.
22 Paul Guth, « Entretien avec Raoul Dufy », Le Figaro littéraire, 11 août 1951.
23 O. Friesz, « Un peintre granvillais… », art. cit., p. 166.
24 P. Guth, « Entretien avec… », art. cit.
25 Remise de chevreuils, inv. 131.
26 Deux copies de peintres hollandais sont offertes par Boudin en contrepartie de la bourse municipale. Puis Le Pardon de Sainte-Anne-la-Palud au fond de la baie de Douarnenez est acquis en 1860. Le Bassin de Deauville (1887), La Tour François-Ier au Havre et L’Hôtel de ville et la tour François-Ier, Le Havre entrent par don en 1893.
27 Lever de lune en Bretagne, inv. A482 bis.
28 Vallée de la Creuse, Crozant, inv. A455, don de l’artiste au musée.
29 D’Émile Renouf, le musée conserve alors plusieurs oeuvres : La Brèche du mur, Guernesey (non localisé), entré dans les collections en 1885, Les Falaises d’Oudalle en 1889, Le Pont de Brooklyn à New York en 1891.
30 M. Berr de Turique, Raoul Dufy, op. cit., p. 64.
31 Pierre Courthion, Raoul Dufy, Genève, Pierre Cailler, 1951, p. 55.
32 Julien Guillemard, « Un oublié, Charles Lhullier », Le Petit Havre, 4 avril 1944.
33 Ibid.
34 Courrier adressé au maire du Havre, 27 septembre 1898, Le Havre, archives municipales, FC-R1C14, liasse 10.
35 « À propos d’une exposition, quelques souvenirs de Raoul Dufy », L’Intransigeant, 25 juin 1929.
36 Auguste Rispal (1836-1932), adjoint au maire du Havre, est également député de la Seine-Inférieure de 1897 à 1902 puis sénateur.
37 Cité dans B. Esdras-Gosse, « De Raoul Dufy… », art. cit., p. 27. Lesieutre est cofondateur du Cercle de l’art moderne aux côtés de Dufy et de Friesz.