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Dans le cadre du nouveau festival de la fabrique de l’image Les Révélations, le MuMa vous propose deux rendez-vous pour voir et faire du cinéma… mais sans caméra !
Depuis la naissance du cinématographe, les artistes ont expérimenté, et certains se sont passé d’appareil de prise de vue pour fabriquer des films.

Pour cette plongée dans ce monde singulier du cinéma « expérimental », une projection, le samedi 10 juin à 11h. Et un atelier le même jour à 14h.
Le tout sera concocté et mené par Christophe Guérin, le programmateur de MuMaBox, notre rendez-vous mensuel autour de l’image en mouvement qui fête sa 100ème cette année.
 
La projection : Samedi 10 juin à 11h

Infos ici
 
L'atelier : Samedi 10 juin à 14h
Dans le prolongement de la projection consacrée aux artistes produisant des films sans caméra, Christophe Guérin proposera aux participants de s’essayer à fabriquer un film collectif, en utilisant les techniques privilégiées par ces mêmes artistes : grattage, peinture, utilisation de found footage (films récupérés).
En intervenant ainsi directement sur la pellicule, vous fabriquerez un film qui sera projeté à l’issue de l’atelier.
Pas besoin de savoir dessiner ou peindre, aucun pré-requis n’est nécessaire pour participer à cet atelier !

Il sera demandé à chaque participant d’amener un sèche-cheveux.
 
Lovesong (Stan Brakhage, 2001, pellicule peinte)
Lovesong (Stan Brakhage, 2001, pellicule peinte)
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Dans le cadre du nouveau festival de la fabrique de l’image Les Révélations, le MuMa vous propose deux rendez-vous pour voir et faire du cinéma… mais sans caméra !
Depuis la naissance du cinématographe, les artistes ont expérimenté, et certains se sont passé d’appareil de prise de vue pour fabriquer des films.

Pour cette plongée dans ce monde singulier du cinéma « expérimental », une projection, le samedi 10 juin à 11h. Et un atelier le même jour à 14h.
Le tout sera concocté et mené par Christophe Guérin, le programmateur de MuMaBox, notre rendez-vous mensuel autour de l’image en mouvement qui fête sa 100ème cette année.
 
La projection : Samedi 10 juin à 11h

Fabriquer un film sans caméra ? C’est possible, et certains artistes s’y sont essayés ! Ce programme vous permettra de découvrir un aspect du cinéma expérimental à travers une sélection de 9 films courts, tous projetés dans leur format d’origine en 16mm. Et pour vous accompagner dans cette découverte, la projection sera précédée d’une présentation et suivie d’un échange pendant lequel toutes les questions seront les bienvenues !
 
Dans la diversité du cinéma dit expérimental, on distingue de multiples pratiques. Pellicule peinte, grattée, recyclage de films récupérés (found footage), tirage « à plat » sont autant d’approches du matériau filmique que ce programme réunit, en conservant une caractéristique commune : ces films sont réalisés sans le recours de la caméra.
Il s’agit bien de cinéma comme dispositif, considéré non comme simple outil de reproduction d’une réalité visible, mais comme art de la production d’un espace lumineux, sonore, temporel. Le cinéaste s’exprime en toute liberté et dans l’exploration du matériau de son œuvre, repousse volontiers les limites du médium. Le choix de créer de l’image en mouvement en se défaisant de l’étape de l’enregistrement optique est à ce titre représentatif de la démarche expérimentale commune à tous ces cinéastes.

Programme détaillé :
Free radicals, Len LYE, 16mm, n&b, son
Particles in space, Len LYE, n&b, son
Color cry, Len LYE, couleur, son
Overall, Emmanuel LEFRANT, couleur, son
Naughts, Stan BRAKHAGE, couleur, silencieux
The garden of earthly delights, Stan BRAKHAGE, couleur, silencieux
Not (a) part, Vicky SMITH, couleur et n&b, son
Papillon, Olivier FOUCHARD, couleur et n&b, son
Cruises, Cécile FONTAINE, 16mm, couleur, son
 
L'atelier : Samedi 10 juin à 14h
Infos & Inscription ici
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En écho à l’exposition temporaire du MuMa, le Studio programme un certain nombre de films dans lesquels les « météores » jouent un rôle important, jusqu’à devenir des personnages à part entière.

Au programme de fin Février - début Mars :
Une histoire de vent de Joris Ivens
Lorsqu'il tourne Une histoire de vent, Joris Ivens a 90 ans. Il choisit la Chine pour réaliser son dernier documentaire.

Le vieux cinéaste se met en scène alors qu'il cherche à filmer le vent au milieu du désert. Joris Ivens, asthmatique, s'interroge sur le souffle qui lui manque. Le vent se révèle à la fois paradoxal, insaisissable, contraignant, mais aussi poétique, puissant… un météore parfois difficile à vivre et à maîtriser pour les cinéastes, mais qui leur permet aussi d’insuffler une richesse symbolique immense à leurs images.

Documentaire, 1989, 80minutes
 

A noter :
Le mercredi 1er mars à 20h30, le Studio accueillera le chercheur Benjamin Thomas pour une présentation du film. Spécialiste en études cinématographiques, et enseignant à l’Université de Strasbourg, Benjamin Thomas a récemment collaboré avec le MuMa à l’occasion de l’exposition « Le Vent. Cela qui ne peut être peint », dont « Météorologiques » est une suite. Le chercheur est notamment l’auteur de L’Attrait du vent (Editions Yellow Now, 2016), ouvrage dans lequel il consacre notamment une réflexion au film de Joris Ivens.


Les séances au Cinéma Le Studio :
Mercredi 22 février à 20h30
Samedi 25 février à 18h30
Dimanche 26 février à 14h30
Mercredi 1er mars à 20h30 / Présentation par Benjamin Thomas
Samedi 4 mars à 18h30
Dimanche 5 mars à 14h30

Programme du Studio : Février et début Mars 2023
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En écho à l’exposition temporaire du MuMa, le Studio programme un certain nombre de films dans lesquels les « météores » jouent un rôle important, jusqu’à devenir des personnages à part entière.

Au programme de Février :
Le vent nous emportera de Abbas Kiarostami
Dans ce film de l’iranien Abbas Kiarostami, il est question d’un groupe de journalistes de Téhéran arrivant à Siah Dareh.
Dans ce village kurde, ils souhaitent documenter les rituels de deuil, s’intéressant notamment au sort d’une vieille femme en fin de vie, mais cachant l’objet de leur venue aux habitants. Le trésor qu’ils leur disent chercher n’est-il pas finalement aussi simple et fragile que le souffle d’un vent venant agiter les feuilles d’un arbre perché en haut d’une colline ? Comme souvent chez Kiarostami, la nature, les éléments s’invitent dans le scénario…
 
Fiction, 1999, 115 minutes


A noter :
Le jeudi 16 février à 20h30, la séance sera assortie d’une présentation du film en relation avec l’exposition « Météorologiques », présentation proposée par Marie Bazire, responsable du Service des publics du MuMa.


Les séances au Cinéma Le Studio :
Mercredi 8 février à 20h30
Jeudi 9 février à 16h30
Samedi 11 février à 18h30
Dimanche 12 février à 14h30
Lundi 13 février à 20h30
Mardi 14 février à 16h30
Mercredi 15 février à 18h30
Jeudi 16 février à 20h30 / Présentation par Marie Bazire
Vendredi 17 février à 16h30
Samedi 18 février à 18h30
Dimanche 19 février à 14h30
Lundi 20 février à 20h30
Mardi 21 février à 18h30


Programme du Studio : Février 2023
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En écho à l’exposition temporaire du MuMa, le Studio programme un certain nombre de films dans lesquels les « météores » jouent un rôle important, jusqu’à devenir des personnages à part entière.

Au programme de Décembre :
La Lettre Inachevée de Mikhail Kalatozov
Dans ce film de 1960, les protagonistes doivent lutter contre le vent, entre autres, pour arriver au bout de leur quête :

Quatre géologues partent en expédition au coeur des forêts de Sibérie, à la recherche d’un gisement de diamants. Le petit groupe explore sans relâche terres et rivières. L’automne arrive et les vivres commencent à manquer ; il leur faut rentrer. Mais au moment du retour, les éléments se déchaînent et ils doivent affronter les pires difficultés. 
Tourné dans des conditions extrêmes en Sibérie, un film d’une puissance visuelle rare !

URSS 1960 - 1h36

Les séances au Cinéma Le Studio :
Mercredi 30 novembre à 16h30
Jeudi 1er décembre à 18h30
Vendredi 2 décembre à 20h30
Samedi 3 décembre à 16h30
Dimanche 4 décembre à 18h30
Lundi 5 décembre à 16h30
Mardi 6 déc. à 20h30 - Séance présentée par Jean-Christophe Leforestier, cinéaste
Vendredi 9 décembre à 16h
Samedi 10 décembre à 20h30
Dimanche 11 décembre à 16h45
Lundi 12 ou Mardi 13 décembre à 18h30

>>> Programme du Studio - Décembre 2022 <<<
© Gaëlle Rouard
© Gaëlle Rouard
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En présence de la cinéaste
Pour sa 100ème, MuMaBoX invite Gaëlle Rouard, fidèle du programme et surtout créatrice unique.

Filmé et projeté en 16mm, le dernier opus de Gaëlle Rouard se déroule en deux actes.
D’abord « Prélude », où l’intrigue s’ancre dans un paysage en ombres chinoises, irisées, pleines de sensations. Foisonnement d’herbes hirsutes, et parmi elles la touche rose d’un chardon se détache et se goûte comme un bonbon acidulé, tel le papillon qui le butine. Chaque plan se contemple comme un tableau vivant, clair-obscur, rembrandtesque. La vie s’incarne dans l’émulsion tel un commencement. Pourtant ce sont les ténèbres et la mort qui invitent à la méditation, comme nous l’indique « Oraison », le titre du deuxième acte. Le prisme du celluloïd révèle les perceptions, il donne à voir la poésie et la force narrative de l’abstraction. Une belle métaphore du cinéma argentique que Gaëlle Rouard élabore dans son propre laboratoire. Elle y expérimente depuis de longues années des techniques particulières qui rendent son travail unique.

Programme détaillé :
Gaëlle Rouard, Darkness, darkness burning bright, 2021 (16mm / couleur / sonore / 69'00)
 

MuMaBoX fête sa 100ème !
Depuis 2010, ce sont 100 séances qui ont été proposées par le MuMa, 100 projections consacrées à un cinéma « différent », un cinéma que l’on ne peut voir dans les circuits commerciaux traditionnels.
 
A l’origine du projet, un constat : le cinéma et l’art vidéo sont devenus, au fil du 20ème siècle, des arts majeurs, reconnus comme formes artistiques essentielles de l’art contemporain. Le MuMa a souhaité les rendre plus visibles, en les intégrant à ses expositions temporaires (Nuages, Images sur commande…). Mais il s’agit ensuite de multiplier et diversifier l’offre des films montrés : naît MuMaBoX, un programme innovant, sans équivalent en province. D’octobre à mai, un mercredi par mois, la salle de conférence du MuMa est transformée en boîte noire pour accueillir une projection.
Au programme : art vidéo et cinéma, en argentique ou numérique. Expérimental ou documentaire. Séances monographiques ou thématiques. Courts ou longs métrages. Films « historiques » ou nouvellement sortis. Artistes confirmés et nouvelle génération…

Le champ des œuvres exploré se caractérise par une grande diversité ! Variété qui se retrouve dans les supports – car autre particularité du programme : les films, dans la mesure du possible, sont diffusés dans leur format d’origine. Pour ce faire, c’est le projecteur 16 mm qui prend le relais du vidéoprojecteur.
Ainsi, c’est une exploration du riche et vaste champ de l’image « en mouvement » qui est proposée, un territoire composé de formes multiples, issues de pratiques variées, et dans le respect des œuvres.
 
Depuis plus de 10 ans, la programmation de MuMaBoX a été confiée à Christophe Guérin. Cinéaste, il a réalisé une vingtaine de films qui circulent dans le circuit des festivals internationaux et des espaces d’exposition. Très impliqué dans la mouvance du cinéma expérimental, il est par ailleurs trésorier de Light Cone, un des plus importants distributeurs européens de cinéma expérimental, et fait profiter le public de MuMaBoX de son large réseau composé d’artistes, programmateurs, universitaires, distributeurs…

Un souvenir, par Christophe Guérin
« La première, en octobre 2010.  J’avais choisi de montrer des vidéos de Bill Viola, un nom connu pour lancer le projet. Ce fut un succès immédiat (plus de 80 personnes !) qui nous a donné confiance pour la suite. Cela s’est consolidé avec le temps : MuMaBoX est devenu cet espace de partage où le public, curieux et exigeant, fidèle et sans cesse renouvelé est pour beaucoup dans la réussite et la belle longévité de ce projet.
Et puis toutes les projections en compagnie des artistes, en particulier les grandes cinéastes du cinéma argentique que sont Cécile Fontaine, Helga Fanderl, Rose Lowder et bien sûr Gaëlle Rouard, qui nous fait le plaisir de revenir au MuMa avec son dernier film. C’est associé à la douce musique du projecteur, à la beauté sans pareille de l’image argentique.

Enfin, les séances en présence de Jacques Perconte, qui a beaucoup tourné dans notre région et dont les films émerveillent le public. Il est venu trois fois à MuMaBoX. »
© Telemach Wiesinger
© Telemach Wiesinger
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Dans le cadre du parcours photographique ARE YOU EXPERIENCING 2023
 


Dans le premier volet consacré au partage de l’écran, nous avons abordé le split screen, où les images sont bien distinctes les unes des autres car séparées par des limites noires dans la surface de projection.
Avec cette seconde partie, nous verrons comment ces limites entre les images peuvent être franchies, les cinéastes manipulant les cadres pour créer toutes sortes de superpositions, chevauchements ou entrelacs. L’écran devient ainsi l’espace de la fusion, de la confusion des images.

Programme détaillé :
Telemach Wiesinger, 1:1, 2021 (16mm / n&b / sonore / 30' 00)
Christophe Guérin, Cross, 2014 (Super 8mm / n&b / sonore / 4' 49)
Tomonari Nishikawa, Shibuya – Tokyo, 2010 (16mm / couleur / sonore / 10' 00)
Siegfried Alexander Fruhauf, Exposed, 2001 (16mm / n&b / sonore / 9' 00)
© Birgit Hein
© Birgit Hein
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Baby I will make you sweat représente une quête personnelle sur la sexualité, la moralité et la féminité, alors que la cinéaste, née en 1941, met en jeu son âge.

Elle souhaite plus particulièrement bousculer les idées reçues sur la sexualité des hommes et des femmes vieillissants. Pour elle, le fait de vieillir ne doit pas nécessairement induire la honte. Ce film a été initialement tourné en vidéo 8 puis transféré en film à partir du refilmage d'une projection, ce qui explique que les images aient perdu leur contraste mais gagné une nature plus picturale

Programme détaillé :
Birgit Hein, Baby I will make you sweat, 1994 (16 mm / couleur / sonore / 63' 00)
© Jacques Perconte
© Jacques Perconte
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En écho à l’exposition Météorologiques, ce programme décline quelques variations autour du « temps qu’il fait ».



Le vent, le brouillard, la pluie ou la neige ne sont plus simplement un facteur parmi d’autres dans la composition de l’image ou le déroulement de l’action, mais agissent comme sujet du film. A l’abri de la salle obscure, ce que le spectateur observe parfois avec distraction sera au cœur de l’attention. Une façon aussi de nous rappeler que nous ne commandons pas les conditions atmosphériques qui s’imposent à nous.

Programme détaillé :
Inger Lise Hansen, TÅKE, 2018 (16mm & 2K & Super 16mm & Super 8mm / coul-n&b / sonore / 14' 57)
Jussi Eerola, Blue Honda civic, 2020 (vidéo / coul / sonore / 10’45)
Jacques Perconte, Or/Aour, Vienna, 2019 (2K / couleur / sonore / 11' 21)
Thomas Köner, Nuuk, 2004 (mini DV / couleur / sonore / 6' 30)
Flatform, Movements of an impossible time, 2011 (HD / couleur / sonore / 8’05)
© Emmanuel Piton
© Emmanuel Piton
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L’invention du split screen (écran divisé) est presque aussi ancienne que le cinéma, mais il ne se donne à voir en tant que tel que plus tardivement (à la fin des années 1960) en agissant comme un principe de montage spatial, combiné au montage temporel.

Les différentes actions d’une séquence sont en co-présence sur l’écran, créant ainsi de nouvelles possibilités d’organisation du récit.
Ce programme témoigne du potentiel expressif de ce procédé, largement exploré dans le cinéma expérimental, en toute liberté.

Programme détaillé :
Noé Grenier, Les images qui vont suivre n’ont jamais existé, 2021-2022 (16mm / coul-n&b / sonore / 7' 12)
Emmanuel Piton, Exposed, 2017 (Super 8mm / coul-n&b / sonore / 6' 38)
Scott Hammen, Framelines, 2013 (16mm / couleur / silencieux / 9' 20)
Victoria Keddie, Camera tension, 2018 (vidéo / couleur / sonore / 3' 35)
Stuart Pond, Drift through mirrors, 2022 (vidéo / n&b teinté / sonore / 4' 56)
Yann Beauvais & Vivian Ostrovsky, Work and progress, 1999 (16mm / coul-n&b / sonore / 12' 00)
Philippe Leonard, Roundtrip, 2014 (16mm / couleur / silencieux / 3' 00)
Siegfried Alexander Fruhauf, Structural filmwaste. Dissolution 1, 2003 (n&b / sonore / 4' 00)
Colectivo Los Ingrávidos, Itzcoatl, 2016 (35mm / couleur / sonore / 5' 02)

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