VIDÉO

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© John Smith / LIGHT CONE
© John Smith / LIGHT CONE
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Dans le cinéma expérimental, on voit souvent des films « faits à la maison », c’est-à-dire avec les moyens du bord, sur le mode DIY (Do It Yourself *).
Ici, l’expression prendra son sens le plus littéral puisque les films ont été créés sans sortir de la maison, par choix ou par nécessité (celle d’un confinement sanitaire par exemple).
 
Programme :
Dan Browne
PALMERSTON BLVD. / 2017 / couleur / silencieux / 14' 10
Arianne Olthaar
INTERIOR (FEAR) / 2019 / couleur / sonore / 2' 30
John Smith
CITADEL / 2020 / couleur / sonore / 16' 05
TWICE / 2020 / couleur / sonore / 2' 32
Mati Diop
IN MY ROOM / 2020 / couleur / sonore / 20’
 
* Fais le toi-même
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Amputée de la presque totalité de ses séances, la saison MuMaBoX 2020-2021 aura subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire. Mais nous ne pouvions pas en rester là ! Le MuMa vous propose donc, sous la forme d’un mini-festival, 5 des 7 séances annulées, pour enfin en profiter !

Couleurs australes
En écho à l’Escale Australienne
 
A travers les recherches de Arthur et Corinne Cantrill sur la séparation des couleurs et le travail de Richard Tuohy sur le traitement artisanal de la pellicule dans le laboratoire qu’il a créé à Melbourne, nous  explorerons l’espace de la couleur dans le cinéma expérimental australien.
 
Programme :
Arthur et Corinne Cantrill
Eikon, 1969, 4’00
City of Chromatic Dissolution, 1999, 17’ 00
The Room of Chromatic Mystery, 2006, 8’00
 
Richard Tuohy
China not China, 2018, 14’10
Tasmanian Splintering, 2010, 14’00
 
https://escaleaustralienne.lehavre.fr/
. © R. Carasco – R. Hébraud
. © R. Carasco – R. Hébraud
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Amputée de la presque totalité de ses séances, la saison MuMaBoX 2020-2021 aura subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire. Mais nous ne pouvions pas en rester là ! Le MuMa vous propose donc, sous la forme d’un mini-festival, 5 des 7 séances annulées, pour enfin en profiter !

Ciguri 98 – La Danse du peyotl
« La cinéaste Raymonde Carasco (1939-2009) entreprend, au milieu des années 1970, une recherche sur la pensée-cinéma, « concept » hérité d'Eisenstein et que l'on retrouve, entre autres, dans les écrits de Gilles Deleuze et les œuvres de Jean-Luc Godard. Le tronc central de sa filmographie est constitué d'une quinzaine de films sur la culture des Indiens Tarahumaras (1978-2003), mise en perspective avec la pensée d’Antonin Artaud. Débutant dans la mouvance du cinéma expérimental, se poursuivant dans le champ du documentaire, voire de la fiction, les films de cette cinéaste singulière relèvent, selon Nicole Brenez, du « poème ethnographique ».
En 1995, Raymonde Carasco retourne chez les Indiens Tarahumaras avec l’intention d’approcher le Ciguri, ce rite initiatique et curatif qui tient une place essentielle dans les textes Tarahumaras d’Artaud. Ciguri 98 – La Danse du peyotl confronte, sur les images du rite actuel du Ciguri, les textes d’Artaud et la parole chamanique. » Raphaël Bassan
 
Programme :
Raymonde Carasco, Ciguri 98 – La Danse du peyotl, 1998, 40’00
. © Light cone
. © Light cone
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Amputée de la presque totalité de ses séances, la saison MuMaBoX 2020-2021 aura subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire. Mais nous ne pouvions pas en rester là ! Le MuMa vous propose donc, sous la forme d’un mini-festival, 5 des 7 séances annulées, pour enfin en profiter !

Divine Horsemen, The Living Gods of Haïti
Le film montre les rites de trois cultes haïtiens : Rada, Petro et Congo, dont l’origine est africaine. Ces rites mettent en scène des sacrifices (poulets, chèvres) et des transes.
Dans la préface de Divine Horsemen, Maya Deren écrit : « Cette disposition des objets liée à mon projet haïtien initial est, pour moi, le tribut le plus éloquent de l’irréfutable réalité et de l’impact de la mythologie Vaudou. J’avais entamé ce projet comme une artiste ; comme quelqu’un qui transformerait les éléments d’une réalité en une oeuvre d’art en regard de mon intégrité créatrice, et je termine par l’enregistrement le plus humble et le plus précis que je puisse faire d’une logique, d’une réalité qui m’a forcée à reconnaître son intégrité et m’a fait abandonner mes manipulations. »
 
Programme :
Maya Deren, Divine Horsemen, 1951-1977, 55’00
. © Peter Miller / Light Cone
. © Peter Miller / Light Cone
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Amputée de la presque totalité de ses séances, la saison MuMaBoX 2020-2021 aura subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire. Mais nous ne pouvions pas en rester là ! Le MuMa vous propose donc, sous la forme d’un mini-festival, 5 des 7 séances annulées, pour enfin en profiter !

Le Soleil dans les yeux
Dans un mouvement en contrepoint à NOCTURAMA, nous sortirons de la nuit électrique pour observer la course de l’astre solaire. De l’aube magique du solstice d’été saisie sur le site de Glastonbury Tor, haut lieu de la mythologie celtique, au crépuscule industriel, cliché du sunset, immortalisé par des millions de touristes et véhiculé par les réseaux sociaux, le Soleil imposera sa lumière sur l’écran de projection.
 
Programme :
Fergus Carmichael, A thin place, 2020, 12’00
Holly Fisher, Glass shadows, 1976, 13' 22
Jérôme Cognet, Le soleil tout entier ne se trouve nulle part, 2020, 12' 36
LIA, Three suns, 2012, 7' 50
Semiconductor, Brilliant Noise, 2006, 5’56
Peter Miller, Set, 2016, 10' 00
. © Arianne Olthaar
. © Arianne Olthaar
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Amputée de la presque totalité de ses séances, la saison MuMaBoX 2020-2021 aura subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire. Mais nous ne pouvions pas en rester là ! Le MuMa vous propose donc, sous la forme d’un mini-festival, 5 des 7 séances annulées, pour enfin en profiter !

Nocturama
En écho à l’exposition Nuits électriques s’étant tenue au MuMa du 3 juillet au 1er novembre 2020
 
Des Nuits électriques de Berlin, Londres et Prague, filmées en 1928 par Eugène Deslaw à l’aube glauque des sinistres banlieues saisies par Thomas Köner, Nocturama se déroule comme autant de visions de la nuit urbaine.
Usines de la zone industrielle de Montréal, train suspendu – celui d’Alice dans les Villes, enseignes lumineuses de Tokyo ou de San Francisco, rues désertes de l’East End londonien participent à ce spectacle nocturne où les lumières électriques recomposent l’espace urbain : la ville se métamorphose, se faisant tour à tour stimulante, inquiétante, inspirante.
 
Programme :
Emilie Serri, À l’est des vents, 2009, 6’06
Richard Tuohy, Ginza strip, 2014, 9’00
Paul Clipson, Chorus, 2009, 7’00
Eugène Deslaw, Nuits électriques, 1928, 13’00
Arianne Olthaar, Schwebebahn, 2016, 3’38
Théodora Barat, Or anything at all except the dark pavement, 2011, 5’00
Emily Richardson, Nocturne, 2002, 5’00
Thomas Köner, Suburbs of the void, 2004, 13’00
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Pour les vacances de printemps, le MuMa propose aux enfants et aux plus grands un atelier dessin « à distance » diffusé chaque jour du 20 au 23 avril à 10 heures sur YouTube et Facebook.

Accessibles à tous !
Pour le matériel, prends ce que tu as à portée de main, un bout de papier et un crayon gris peuvent suffire ! Mais n’hésite pas, si tu as, à sortir feutres, crayons de couleurs et autres outils…

Ouvre grand tes oreilles
Ecoute et imagine
Des tableaux sans les voir…
A tes crayons !










Remerciements :
Simon Le Cieux, artiste dessinateur illustrateur
Choix du tableau et interprétation orale : Karine, médiatrice culturelle
Toute l’équipe du service des publics du MuMa
Images & Montage : Service numérique du MuMa Le Havre
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Pour les vacances de printemps, le MuMa a proposé aux enfants et aux plus grands un atelier danse « à distance » diffusé chaque jour sur YouTube et Facebook.

A faire et refaire quand vous voudrez !
Accessibles à tous, et rassurez-vous, le tutu n’est pas obligatoire !

Sans crayon mais avec tes jambes,
Sans pinceau mais avec tes bras,
Sans atelier mais dans ta chambre ou ton salon,
Suis le mouvement pour faire danser les tableaux !










Remerciements :
La danseuse et chorégraphe Solenne Pitou
La Compagnie Sac de Nœuds
Choix du tableau et interprétation orale : Marie, responsable des publics
Toute l’équipe du service des publics du MuMa
Images & Montage : Service numérique du MuMa Le Havre
. © Arianne Olthaar
. © Arianne Olthaar
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En écho à l’exposition Nuits électriques qui s'est tenu cet été au MuMa.

Des Nuits électriques de Berlin, Londres et Prague, filmées en 1928 par Eugène Deslaw à l’aube glauque des sinistres banlieues saisies par Thomas Köner, Nocturama se déroule comme autant de visions de la nuit urbaine.
Usines de la zone industrielle de Montréal, train suspendu – celui d’Alice dans les Villes, enseignes lumineuses de Tokyo ou de San Francisco, rues désertes de l’East End londonien participent à ce spectacle nocturne où les lumières électriques recomposent l’espace urbain : la ville se métamorphose, se faisant tour à tour stimulante, inquiétante, inspirante.

Programme :
Emilie Serri, À l’est des vents, 2009, 6’06
Richard Tuohy, Ginza strip, 2014, 9’00
Paul Clipson, Chorus, 2009, 7’00
Eugène Deslaw, Nuits électriques, 1928, 13’00
Arianne Olthaar, Schwebebahn, 2016, 3’38
Théodora Barat, Or anything at all except the dark pavement, 2011, 5’00
Emily Richardson, Nocturne, 2002, 5’00
Thomas Köner, Suburbs of the void, 2004, 13’00
 
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX.
Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des oeuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.
Au fil des années, la programmation s’est nourrie d’événements réguliers : la saison ouvre avec la rencontre d’un artiste et se clôt avec celle d’un chercheur. Entre les deux, se succèdent projections consacrées au film documentaire, séances thématiques ou monographiques qui peuvent faire écho aux expositions du musée.

Pour cette 11e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…

Programmation : Christophe Guérin
Pour recevoir la lettre d’information électronique : mumabox@laposte.net
. © Christophe Guérin
. © Christophe Guérin
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10 ans. 10 ans déjà que MuMaBoX nous régale d’images en tout genre. Pour le plaisir, oui. Mais pas uniquement. 
À bien y regarder de près, le programme s’est imposé, saison après saison, comme le cœur d’une réflexion aux multiples facettes. Il s’est agi de faire découvrir, posant des jalons historiques et conceptuels, la diversité de « l’image en mouvement ». Il s’est agi de donner corps, proposant des projections de tous ordres, à la matérialité et à la technicité de ce champ. Il s’est agi enfin de donner la parole – donner la parole à des artistes de tous horizons à travers leurs films, donner la parole à des réalisateurs à propos de leur travail, donner la parole, aussi, aux spectateurs de MuMaBoX, pour soulever des interrogations, exprimer un étonnement, proposer un point de vue… 
Pour le MuMa, ces cycles de projection sont devenus l’un des pivots essentiels de son ouverture aux publics et aux créateurs.
Alors, pas peu fier de ce programme – car il faut dire aussi son caractère unique : qui peut s’enorgueillir en France aujourd’hui de proposer des projections de films rares dans leur format d’origine et gratuitement, excepté dans certaines salles parisiennes ? – et pour marquer le début de cette 11e saison, nous vous proposons une sélection très (très) subjective de films ayant jalonnés ces dix années. Un point, non pas final, mais virgule, posé là pour tout à la fois clore un chapitre de l’histoire de MuMaBoX et en entamer un autre, que nous espérons aussi réjouissant, ouvert, exigeant, curieux et généreux… que le premier.
 
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX.
Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des oeuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.
Au fil des années, la programmation s’est nourrie d’événements réguliers : la saison ouvre avec la rencontre d’un artiste et se clôt avec celle d’un chercheur. Entre les deux, se succèdent projections consacrées au film documentaire, séances thématiques ou monographiques qui peuvent faire écho aux expositions du musée.

Pour cette 11e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…

Programmation : Christophe Guérin
Pour recevoir la lettre d’information électronique : mumabox@laposte.net

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