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. © Light cone
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40 ans de Light Cone
Carte blanche à Emmanuel Lefrant, directeur de Light Cone


Light Cone, qui célèbre en 2022 son 40ème anniversaire, oeuvre depuis ses débuts pour la distribution, la diffusion, la connaissance et la sauvegarde du cinéma expérimental dont elle s’attache à assurer la promotion en France et dans le monde. Le catalogue qui, en quinze ans, s'est considérablement enrichi (passant de 3500 à 6000 titres, devenant ainsi l'une des plus importantes archives de cinéma expérimental au monde), réunit des cinématographies d'origines très diverses, sur les plans géographiques, historiques et formels. Le programme présenté au MuMa se veut l'écho de cette diversité.

Programme :
Patrick Bokanowski, Au bord du lac, 1993
Mike Rollo, Eidolon, 2020
Larry Gottheim, Fog line, 1970
Oswell Blakeston & Francis Bruguière, Light rythms, 1929-1930
Anita Thacher, Loose corner, 1986
Mara Mattuschka, Parasympathica, 1986
Charlotte Pryce, Prima materia, 2015
Takashi Ito, Spacy, 1981
Laszlo Moholy-Nagy, Tönendes ABC – ABC in sound, 1933
Claudio Caldini, Ventana, 1975
. © Félix Dufour-Laperrière
. © Félix Dufour-Laperrière
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Essai documentaire filmé lors d’une traversée de l’océan à bord d’un navire de charge. Un film sur l’immensité, sur la foi, sur les mouvements ininterrompus des flots et leur puissance. Et enfin, peut-être surtout, sur les hommes à bord, témoins et acteurs de cette vie entre deux rives, personnages en huis clos au milieu de l’infini. Transatlantique fait le récit du périple et du quotidien des marins et révèle le navire comme microcosme et métaphore : une île humaine au cœur d’un grand ailleurs.

Programme :
Félix Dufour-Laperrière, Transatlantique, 2014
Affiche Gaston Prunier, Peindre avec Humanité / Un film de Nicolas Eprendre / Scotto Productions
Affiche Gaston Prunier, Peindre avec Humanité / Un film de Nicolas Eprendre / Scotto Productions
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Diffusion du documentaire de Nicolas Éprendre
Peindre avec Humanité, 52'  Produit par Scotto Productions

➤ Au cinéma Le Studio (3, rue Général Sarrail - Le Havre) : 
Lundi 7 février 2022 à 20h30

➤ Sur France 3 Normandie : 
le jeudi 10 février 2022 vers 23 h.

Le réalisateur, Nicolas Éprendre, s’intéresse de longue date à ce peintre, né au Havre en 1863. Prunier, membre fondateur du Cercle de l’art moderne, élève de l’école d’art du Havre, est , de son vivant, un artiste reconnu parmi les suiveurs des impressionnistes et des proches des symbolistes. D’origine modeste, il se tourne très vite vers des sujets industriels ou portuaires, croquant le labeur éprouvant des charbonniers, débardeurs, ou autres ouvriers travaillant dans les cales sèches.
Nicolas Éprendre, suite à ses recherches sur l’œuvre de Prunier, fait la connaissance de Colette Monestier, petite-nièce de l’artiste, vivant dans l’ancien atelier de son grand-oncle à Paris. Grâce à ce travail de redécouverte du fonds d’atelier, le MuMa acquiert en 2020, toute une série d’aquarelles de Prunier. Le documentaire retrace la rencontre avec la petite nièce du peintre, l’exhumation de ces pépites , partagée avec les équipes du musée des Beaux-Arts de Caen et du MuMa. Plusieurs de ces aquarelles ont été exposées au MuMa lors de Nuits électriques en 2020, d’autres  également au sein de l’exposition A l’école de Charles Lhullier.
 
Nicolas Eprendre
Nicolas Eprendre
Nicolas Éprendre, directeur de la photographie et réalisateur confirmé est entre autres l’auteur de deux court-métrages sur « Alexandra David- Néel » en 2017 et 2020 et du documentaire « Élisée Reclus, la passion du monde » en 2012.
Affiche Gaston Prunier, Peindre avec Humanité / Un film de Nicolas Eprendre / Scotto Productions
Affiche Gaston Prunier, Peindre avec Humanité / Un film de Nicolas Eprendre / Scotto Productions
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Diffusion du documentaire de Nicolas Éprendre
Peindre avec Humanité, 52'  Produit par Scotto Productions

➤ Au cinéma Le Studio (3, rue Général Sarrail - Le Havre) : 
Lundi 7 février 2022 à 20h30

➤ Sur France 3 Normandie : 
le jeudi 10 février 2022 vers 23 h.

Le réalisateur, Nicolas Éprendre, s’intéresse de longue date à ce peintre, né au Havre en 1863. Prunier, membre fondateur du Cercle de l’art moderne, élève de l’école d’art du Havre, est , de son vivant, un artiste reconnu parmi les suiveurs des impressionnistes et des proches des symbolistes. D’origine modeste, il se tourne très vite vers des sujets industriels ou portuaires, croquant le labeur éprouvant des charbonniers, débardeurs, ou autres ouvriers travaillant dans les cales sèches.
Nicolas Éprendre, suite à ses recherches sur l’œuvre de Prunier, fait la connaissance de Colette Monestier, petite-nièce de l’artiste, vivant dans l’ancien atelier de son grand-oncle à Paris. Grâce à ce travail de redécouverte du fonds d’atelier, le MuMa acquiert en 2020, toute une série d’aquarelles de Prunier. Le documentaire retrace la rencontre avec la petite nièce du peintre, l’exhumation de ces pépites , partagée avec les équipes du musée des Beaux-Arts de Caen et du MuMa. Plusieurs de ces aquarelles ont été exposées au MuMa lors de Nuits électriques en 2020, d’autres  également au sein de l’exposition A l’école de Charles Lhullier.
 
Nicolas Eprendre
Nicolas Eprendre
Nicolas Éprendre, directeur de la photographie et réalisateur confirmé est entre autres l’auteur de deux court-métrages sur « Alexandra David- Néel » en 2017 et 2020 et du documentaire « Élisée Reclus, la passion du monde » en 2012.
© Klaus Wyborny / LIGHT CONE
© Klaus Wyborny / LIGHT CONE
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Ce film musical expérimental fait référence à l'œuvre philosophique d'Osaald Spengler, Der Untergang des Abendslandes (The Decay of the West, 1918). Wyborny n'a pas entrepris de faire une version cinématographique des théories de Spengler, mais plutôt une réflexion visuelle sur l'ère moderne ; un voyage stroboscopique en cinq parties vers des paysages industriels, naturels et urbains. Il utilise 6 299 plans, montés directement dans une caméra Super8. Chaque note de piano et vibrato de violon évoque une nouvelle image : bâtiments démolis, décombres, destruction et nature, le tout tourné entre 1979 et 2010 dans des lieux tels que New York, la Ruhr, Hambourg, l'Afrique de l'Est et Rimini.

Programme :
Klaus Wyborny
STUDIEN ZUM UNTERGANG DES ABENDLANDS - Études sur Le Déclin de l'Occident
1979-2010 / couleur / sonore / 80' 00
© John Smith / LIGHT CONE
© John Smith / LIGHT CONE
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Dans le cinéma expérimental, on voit souvent des films « faits à la maison », c’est-à-dire avec les moyens du bord, sur le mode DIY (Do It Yourself *).
Ici, l’expression prendra son sens le plus littéral puisque les films ont été créés sans sortir de la maison, par choix ou par nécessité (celle d’un confinement sanitaire par exemple).
 
Programme :
Dan Browne
PALMERSTON BLVD. / 2017 / couleur / silencieux / 14' 10
Arianne Olthaar
INTERIOR (FEAR) / 2019 / couleur / sonore / 2' 30
John Smith
CITADEL / 2020 / couleur / sonore / 16' 05
TWICE / 2020 / couleur / sonore / 2' 32
Mati Diop
IN MY ROOM / 2020 / couleur / sonore / 20’
 
* Fais le toi-même
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Amputée de la presque totalité de ses séances, la saison MuMaBoX 2020-2021 aura subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire. Mais nous ne pouvions pas en rester là ! Le MuMa vous propose donc, sous la forme d’un mini-festival, 5 des 7 séances annulées, pour enfin en profiter !

Couleurs australes
En écho à l’Escale Australienne
 
A travers les recherches de Arthur et Corinne Cantrill sur la séparation des couleurs et le travail de Richard Tuohy sur le traitement artisanal de la pellicule dans le laboratoire qu’il a créé à Melbourne, nous  explorerons l’espace de la couleur dans le cinéma expérimental australien.
 
Programme :
Arthur et Corinne Cantrill
Eikon, 1969, 4’00
City of Chromatic Dissolution, 1999, 17’ 00
The Room of Chromatic Mystery, 2006, 8’00
 
Richard Tuohy
China not China, 2018, 14’10
Tasmanian Splintering, 2010, 14’00
 
https://escaleaustralienne.lehavre.fr/
. © R. Carasco – R. Hébraud
. © R. Carasco – R. Hébraud
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Amputée de la presque totalité de ses séances, la saison MuMaBoX 2020-2021 aura subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire. Mais nous ne pouvions pas en rester là ! Le MuMa vous propose donc, sous la forme d’un mini-festival, 5 des 7 séances annulées, pour enfin en profiter !

Ciguri 98 – La Danse du peyotl
« La cinéaste Raymonde Carasco (1939-2009) entreprend, au milieu des années 1970, une recherche sur la pensée-cinéma, « concept » hérité d'Eisenstein et que l'on retrouve, entre autres, dans les écrits de Gilles Deleuze et les œuvres de Jean-Luc Godard. Le tronc central de sa filmographie est constitué d'une quinzaine de films sur la culture des Indiens Tarahumaras (1978-2003), mise en perspective avec la pensée d’Antonin Artaud. Débutant dans la mouvance du cinéma expérimental, se poursuivant dans le champ du documentaire, voire de la fiction, les films de cette cinéaste singulière relèvent, selon Nicole Brenez, du « poème ethnographique ».
En 1995, Raymonde Carasco retourne chez les Indiens Tarahumaras avec l’intention d’approcher le Ciguri, ce rite initiatique et curatif qui tient une place essentielle dans les textes Tarahumaras d’Artaud. Ciguri 98 – La Danse du peyotl confronte, sur les images du rite actuel du Ciguri, les textes d’Artaud et la parole chamanique. » Raphaël Bassan
 
Programme :
Raymonde Carasco, Ciguri 98 – La Danse du peyotl, 1998, 40’00
. © Light cone
. © Light cone
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Amputée de la presque totalité de ses séances, la saison MuMaBoX 2020-2021 aura subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire. Mais nous ne pouvions pas en rester là ! Le MuMa vous propose donc, sous la forme d’un mini-festival, 5 des 7 séances annulées, pour enfin en profiter !

Divine Horsemen, The Living Gods of Haïti
Le film montre les rites de trois cultes haïtiens : Rada, Petro et Congo, dont l’origine est africaine. Ces rites mettent en scène des sacrifices (poulets, chèvres) et des transes.
Dans la préface de Divine Horsemen, Maya Deren écrit : « Cette disposition des objets liée à mon projet haïtien initial est, pour moi, le tribut le plus éloquent de l’irréfutable réalité et de l’impact de la mythologie Vaudou. J’avais entamé ce projet comme une artiste ; comme quelqu’un qui transformerait les éléments d’une réalité en une oeuvre d’art en regard de mon intégrité créatrice, et je termine par l’enregistrement le plus humble et le plus précis que je puisse faire d’une logique, d’une réalité qui m’a forcée à reconnaître son intégrité et m’a fait abandonner mes manipulations. »
 
Programme :
Maya Deren, Divine Horsemen, 1951-1977, 55’00
. © Peter Miller / Light Cone
. © Peter Miller / Light Cone
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Amputée de la presque totalité de ses séances, la saison MuMaBoX 2020-2021 aura subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire. Mais nous ne pouvions pas en rester là ! Le MuMa vous propose donc, sous la forme d’un mini-festival, 5 des 7 séances annulées, pour enfin en profiter !

Le Soleil dans les yeux
Dans un mouvement en contrepoint à NOCTURAMA, nous sortirons de la nuit électrique pour observer la course de l’astre solaire. De l’aube magique du solstice d’été saisie sur le site de Glastonbury Tor, haut lieu de la mythologie celtique, au crépuscule industriel, cliché du sunset, immortalisé par des millions de touristes et véhiculé par les réseaux sociaux, le Soleil imposera sa lumière sur l’écran de projection.
 
Programme :
Fergus Carmichael, A thin place, 2020, 12’00
Holly Fisher, Glass shadows, 1976, 13' 22
Jérôme Cognet, Le soleil tout entier ne se trouve nulle part, 2020, 12' 36
LIA, Three suns, 2012, 7' 50
Semiconductor, Brilliant Noise, 2006, 5’56
Peter Miller, Set, 2016, 10' 00

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