VIDÉO

Français
GET CLOSER (Maki Satake, 2008) © courtesy LIGHT CONE
GET CLOSER (Maki Satake, 2008) © courtesy LIGHT CONE
  • -

Dans le cadre du festival de la fabrique de l’image Les Révélations, initié par la Ville du Havre, le MuMa vous propose un rendez-vous pour voir le cinéma… autrement ! Depuis la naissance du cinématographe, les artistes n’ont cessé d’inventer, d’expérimenter. Hors des circuits habituels, certains artistes produisent, dans l’ombre, des films « différents » : moins narratifs, abstraits parfois, picturaux souvent…
Pour plonger dans ce monde singulier du cinéma « expérimental », le MuMa vous propose une projection, le vendredi 5 avril 2024. Elle sera concoctée et menée par Christophe Guérin, le programmateur de MuMaBox, notre rendez-vous mensuel autour de l’image en mouvement qui existe désormais depuis plus de 10 ans !
Et cette année, la projection fera le lien entre cinéma expérimental et photographie – thème du festival.
 
L’instantané qui dure
Le cinéma, comme dispositif de représentation, est héritier de la photographie : à travers la lentille de l’objectif, la lumière vient impressionner une surface sensible ou bien exciter un capteur électronique. Mais, alors que la photographie fige un instant du réel, le cinéma rejoue celui-ci dans la durée d’une succession d’instants, créant ainsi l’illusion du mouvement.
Le programme de cette projection viendra interroger cette double tension - entre instantané et durée, entre fixité et mouvement - en proposant des films où l’image aura des propriétés apparemment opposées. La photo au cinéma devient une image fixe et en mouvement, un instantané qui dure.
 
Programme détaillé de la séance :
Robert Breer, SPARKILL AVE!, 1993 (16mm / couleur / sonore / 5min)
Gary Beydler, PASADENA FREEWAY STILLS, 1974 (16 mm / couleur / silencieux / 6min)
Takashi Ito, SPACY, 1981 (16mm / n&b teinté / sonore / 9min)
Paolo Gioli, IL FINISH DELLE FIGURE (Photofinish Figures), 2009 (16mm / n&b / silencieux / 9min 12)
Philippe Léonard, I WAS HERE, 2012 (16mm / n&b / sonore / 6min)
Robert Cahen, KARINE, 1976 (16 mm / n&b / sonore / 9min)
Maki Satake, GET CLOSER, 2008 (Mini DV / couleur / sonore / 2min)
INAUGURATION OF THE PLEASURE DOME © KENNETH ANGER / 1966 / courtesy CINEDOC
INAUGURATION OF THE PLEASURE DOME © KENNETH ANGER / 1966 / courtesy CINEDOC
  • -

Disparu en mai 2023 à l’âge de 96 ans, figure tutélaire du cinéma underground et de l’esthétique queer, auteur du scandaleux « Hollywood Babylon », Kenneth Anger a réalisé de nombreux court métrages qui explorent l’envers de la magie hollywoodienne, les mondes occultes, les mythes anciens… Ses films, dont la dimension onirique et la splendeur plastique ont influencé des cinéastes comme David Lynch, Dennis Hopper, Rainer Werner Fassbinder ou Alejandro Jodorowsky, ouvrent les portes d’un monde situé au delà de l’écran, derrière le miroir, vers un univers fantastique et merveilleux comme une lanterne magique.
« J'ai choisi le cinéma pour mode d'expression personnel parce que sa puissance dérange : il est le plus sûr moyen d'amener un changement... Comme forme d'art, il dépasse "l'esthétique" et devient l'expérience. Mon cinéma "vit" quand le spectateur oublie qu'il voit une oeuvre d'art! » Kenneth Anger.
 
Programme détaillé de la séance :

EAUX D'ARTIFICE
1953 / 16 mm / couleur / sonore / 13’00

INAUGURATION OF THE PLEASURE DOME
1954-66 / 16 mm / couleur / sonore / 38’00
 

Depuis 2010, le MuMa propose chaque mois une séance de projection de films intitulée MuMaBoX.
A travers ce programme, le public découvre des œuvres de genres variés (cinéma expérimental, documentaire…) signées par des auteurs d’univers différents (pionniers, figures historiques, jeunes artistes…).
Ainsi, et peu à peu, c’est un regard sur l’image en mouvement dans toute sa diversité et sa richesse qui est posé : une façon de s’intéresser d’une manière particulière à ces images qui nous entourent au quotidien, et au travail des artistes.
HARDLY WORKING © TOTAL REFUSAL / 2022
HARDLY WORKING © TOTAL REFUSAL / 2022
  • -

Le machinima est un mot-valise composé de "machine", "animation" et "cinéma". Il s'agit d'une forme de cinéma qui utilise des jeux vidéo ou des moteurs de jeu pour créer des films d'animation. Apparu à la fin des années 1990 et gagnant en popularité au début des années 2000, le machinima a évolué au fil des ans, passant d'un passe-temps à une forme d'art légitime. Utilisé pour des publicités, des clips musicaux, voire des longs métrages et des séries télévisées populaires, le machinima est un mélange fécond entre diverses formes - film, jeu vidéo, performance et marionnettes, entre autres -, dont se sont sont emparé les artistes de l'image en mouvement, univers pluridisciplinaire par nature.
Vladimir Nadein et Dmitry Frolov (69. Internationale Kurzfilmtage Oberhausen)
 
Programme détaillé de la séance :

Phil Solomon
REHEARSALS FOR RETIREMENT In Memoriam (Mark LaPore)
2007 / Jeu vidéo / couleur / sonore / 12' 25

Ip Yuk-Yiu
ANOTHER DAY OF DEPRESSION IN KOWLOON
2012 / Jeu vidéo / couleur / sonore / 15’30

Total refusal
HARDLY WORKING
2022 / Jeu vidéo / couleur / sonore / 20’30
 

Depuis 2010, le MuMa propose chaque mois une séance de projection de films intitulée MuMaBoX.
A travers ce programme, le public découvre des œuvres de genres variés (cinéma expérimental, documentaire…) signées par des auteurs d’univers différents (pionniers, figures historiques, jeunes artistes…).
Ainsi, et peu à peu, c’est un regard sur l’image en mouvement dans toute sa diversité et sa richesse qui est posé : une façon de s’intéresser d’une manière particulière à ces images qui nous entourent au quotidien, et au travail des artistes.
© Sarah Pucill / courtesy Light Cone
© Sarah Pucill / courtesy Light Cone
  • -

Sarah Pucill (née en 1961) vit et travaille à Londres. Elle est photographe, cinéaste et enseigne à l'université de Westminster. La plupart de ses films se déroulent dans les confins de l'espace domestique, où la réalité de la maison elle-même devient un portail vers un royaume psychique complexe. Dans ses explorations de l'animé et de l'inanimé, son travail sonde un voyage entre miroir et surface, dans lequel les questions de représentation sont négociées. Au coeur d'une grande partie de son travail se trouve une préoccupation pour l'image fixe, que ce soit littéralement ou symboliquement. Les relations entre soi et l'autre se transforment en une préoccupation des relations entre femmes, le plus souvent mère ou amante.
 
Programme détaillé de la séance :
YOU BE MOTHER, 1990 (16mm / couleur / sonore / 7' 00)
MILK AND GLASS, 1993 (16mm / couleur / sonore / 10' 00)
BACKCOMB, 1995 (16mm / couleur / sonore / 6' 00)
MIRRORED MEASURE, 1996 (16mm / n&b / sonore / 10' 00)
EYE CUT, 2021 (16mm / couleur / sonore / 20' 00)

 

Depuis 2010, le MuMa propose chaque mois une séance de projection de films intitulée MuMaBoX.
A travers ce programme, le public découvre des œuvres de genres variés (cinéma expérimental, documentaire…) signées par des auteurs d’univers différents (pionniers, figures historiques, jeunes artistes…).
Ainsi, et peu à peu, c’est un regard sur l’image en mouvement dans toute sa diversité et sa richesse qui est posé : une façon de s’intéresser d’une manière particulière à ces images qui nous entourent au quotidien, et au travail des artistes.
© Walter Ruttmann / courtesy Light Cone
© Walter Ruttmann / courtesy Light Cone
  • -

« Animation : Art d’animer l’immobile, de créer le mouvement par juxtaposition d’images, d’objet ou de photographies représentant les phases successives d’un même mouvement. »
(Dictionnaire du Cinéma, Larousse).
A travers un siècle de création, de Walter Ruttmann à Virgile Laguin, des techniques picturales traditionnelles au logiciel de motion design, nous continuons d’explorer le domaine de
l’animation expérimentale avec ce second volet consacré à l’abstraction, en écho à l’exposition du MuMa Itinéraires Abstraits (28 octobre 2023 – 30 mars 2024).
Projection en présence de Virgile Laguin
 
Programme détaillé de la séance :
Oskar Fischinger, RADIO DYNAMICS, 1942 (16 mm / couleur / silencieux / 4' 00)
James & John Whitney, FILM EXERCISE N°4, 1944 (16 mm / couleur / sonore / 6' 40)
Jordan Belson, ALLURES, 1961 (16 mm /couleur / sonore / 7' 00)
Robert Breer, 70, 1970 (16 mm / couleur / silencieux / 4' 35)
Jules Engel, TRAIN LANDSCAPE, 1974-1975 (16 mm /couleur / sonore / 4' 00)
Walter Ruttmann, OPUS III, 1923 (16 mm / couleur / silencieux / 4' 00)
Alexander Stewart, CRUX FILM, 2013 (vidéo / couleur / sonore / 5' 07)
[N:JA], VOID.SEQZ 3, 2005 (vidéo / n&b / sonore / 4' 30)
Billy Roisz, BRRRMMMWHEEE II, 2010 (vidéo / couleur / sonore / 1E / 5' 00)
LIAFLOW, 2006 (vidéo / n&b / sonore / 5' 00)
Virgile LaguinBLIZZARD SUR DUNKERKE (BRIGADE APACHE), 2023 (vidéo / couleur / son / 4’00)
 

Depuis 2010, le MuMa propose chaque mois une séance de projection de films intitulée MuMaBoX.
A travers ce programme, le public découvre des œuvres de genres variés (cinéma expérimental, documentaire…) signées par des auteurs d’univers différents (pionniers, figures historiques, jeunes artistes…).
Ainsi, et peu à peu, c’est un regard sur l’image en mouvement dans toute sa diversité et sa richesse qui est posé : une façon de s’intéresser d’une manière particulière à ces images qui nous entourent au quotidien, et au travail des artistes.
  • -

Dans le prolongement de la séance MuMaBoX du 14 février, consacrée à des films d’animation abstraits, Christophe Guérin proposera aux participants de s’essayer à fabriquer un film collectif, en utilisant les techniques privilégiées par les artistes du cinéma expérimental : grattage, peinture, utilisation de found footage (films récupérés). En intervenant ainsi directement sur la pellicule, vous fabriquerez un film qui sera projeté à l’issue de l’atelier. Pas besoin de savoir dessiner ou peindre, aucun pré-requis n’est nécessaire pour participer à cet atelier !
Avec Christophe Guérin, cinéaste et programmateur de MuMaBoX

Durée : Atelier de 2 x 4h, participation aux deux séances requise

Atelier soutenu par le Festival de cinéma Les Révélations
© Amy Halpern / courtesy Light Cone
© Amy Halpern / courtesy Light Cone
  • -

Amy Halpern (1953-2022) fut l'autrice de près de quarante films courts, presque tous tournés en 16 mm, ainsi que du long-métrage Falling Lessons (1991). Elle est née et a grandi à New York et a vécu et travaillé à Los Angeles durant près de 40 ans.



Les films d'Amy Halpern sont abstraits de par l'intérêt qu'ils portent à la lumière, au mouvement et au médium filmique, mais aussi humains dans ce qu’ils représentent.
L'idée qui persiste à travers l'ensemble de son travail est celle d'émancipation vis-à-vis de contraintes sociales, politiques, psychologiques, perceptives et corporelles.
 
Programme détaillé de la séance :
Amy Halpern
Invocation, 1982 (16mm, couleur, silencieux, 2mn)
Access to the view, 2000 (16mm, couleur, sonore, 2mn)
Ginko yellow, 2022 (16mm, couleur, silencieux, 5mn)
Cheshire Smile, 2012 (16mm, couleur, sonore, 5mn)
Slow fireworks, 2019 (16mm, couleur, silencieux, 2mn)
Hul a, 2022 (16mm, couleur, sonore, 6mn)
Elixir, 2009 (16mm, couleur, silencieux, 7mn)
3-minute hells, 2010 (16mm, couleur, sonore, 14mn)
Verge - for my sisters, 2022 (16mm, couleur, silencieux, 5mn30)

 

Depuis 2010, le MuMa propose chaque mois une séance de projection de films intitulée MuMaBoX.
A travers ce programme, le public découvre des œuvres de genres variés (cinéma expérimental, documentaire…) signées par des auteurs d’univers différents (pionniers, figures historiques, jeunes artistes…).
Ainsi, et peu à peu, c’est un regard sur l’image en mouvement dans toute sa diversité et sa richesse qui est posé : une façon de s’intéresser d’une manière particulière à ces images qui nous entourent au quotidien, et au travail des artistes.
© Stan Vanderbeek / courtesy Light Cone
© Stan Vanderbeek / courtesy Light Cone
  • -

« Animation : Art d’animer l’immobile, de créer le mouvement par juxtaposition d’images, d’objet ou de photographies représentant les phases successives d’un même mouvement. » (Dictionnaire du Cinéma, Larousse).
Cette définition classique est toutefois trop restrictive pour qualifier une approche expérimentale du cinéma d’animation.
Qu’il s’agisse d’utiliser les techniques existantes (dessin, animation d’objets ou de collages, rotoscopie …) ou d’inventer un dispositif (l’écran d’épingle d’Alexeieff et Parker), les cinéastes définissent leurs propres règles, en marge des standards du genre.
 
Ce premier volet dédié à l’animation figurative sera suivi d’un second volet en février 2024 consacré à l’abstraction, en écho à l’exposition du MuMa Itinéraires Abstraits (28 octobre 2023 – 31 mars 2024).
 
Programme détaillé de la séance :
Alexandre Alexeieff et Claire Parker, Une Nuit sur le Mont Chauve, 1933 (35mm, n&b, sonore, 9mn)
Micah Weber, House fire, 2014 (HD, n&b, sonore, 4mn31)
Naoyuki Tsuji, The Place where we were, 2008 (16mm, n&b, sonore, 6mn)
Inger Lise Hansen, Hus, 1998 (16mm, couleur, sonore, 7mn30)
Oskar Fischinger, Muratti gets in the act, 1934 (16mm, couleur, sonore, 3mn)
Stan Vanderbeek, Science Friction, 1959 (couleur, sonore, 10mn)
Martha Colburn, Secrets of Mexuality, 2003 (couleur, sonore, 5mn)
Robert Breer, Swiss army knife with rats and pigeons, 1980 (16mm, couleur, sonore, 7mn)
Jeff Scher, Milk of amnesia, 1992 (couleur, sonore, 6mn)

 

Depuis 2010, le MuMa propose chaque mois une séance de projection de films intitulée MuMaBoX.
A travers ce programme, le public découvre des œuvres de genres variés (cinéma expérimental, documentaire…) signées par des auteurs d’univers différents (pionniers, figures historiques, jeunes artistes…).
Ainsi, et peu à peu, c’est un regard sur l’image en mouvement dans toute sa diversité et sa richesse qui est posé : une façon de s’intéresser d’une manière particulière à ces images qui nous entourent au quotidien, et au travail des artistes.
© Gala Hernández López
© Gala Hernández López
  • -

En 2018, un incel (soit un célibataire involontaire) publie une lettre de suicide sur la plateforme Reddit avec pour titre « L’Amérique est responsable de ma mort ». La Mécanique des fluides est une tentative de trouver des réponses à ses mots.
Une dérive virtuelle sur Internet à la recherche de ses traces numériques qui finit par être un voyage intérieur entre deux solitudes connectées.
 
Gala Hernández López
, La mécanique des fluides, 2022 (video, couleur, sonore, 38mn)

 

Depuis 2010, le MuMa propose chaque mois une séance de projection de films intitulée MuMaBoX.
A travers ce programme, le public découvre des œuvres de genres variés (cinéma expérimental, documentaire…) signées par des auteurs d’univers différents (pionniers, figures historiques, jeunes artistes…).
Ainsi, et peu à peu, c’est un regard sur l’image en mouvement dans toute sa diversité et sa richesse qui est posé : une façon de s’intéresser d’une manière particulière à ces images qui nous entourent au quotidien, et au travail des artistes.
© Mika Taanila / courtesy Light Cone
© Mika Taanila / courtesy Light Cone
  • -

Dans le cadre du festival Pour Les Oiseaux
Sur la pellicule, le son est transcrit par des variations de la transparence d’une piste sonore située en marge du film.

Des travaux sur la synthèse optique des pionniers tel Oskar Fischinger aux expérimentations des cinéastes contemporains, ce programme témoigne de la diversité des recherches portant sur la spécificité matérielle du son optique au cinéma.
 
Programme détaillé de la séance :
Oskar Fischinger, Ornament sound, 1932 (16 mm, n&b, sonore, 7mn)
Oskar Fischinger, Allegretto, 1936-1943 (16 mm, couleur, sonore, 2mn30)
Guy Sherwin, Sound shapes, 1972 (16mm, couleur, sonore, 3mn)
Guy Sherwin, Musical Stairs, 1977 (16mm, n&b, sonore, 10mn)
Lis Rhodes, Dresden dynamo, 1971 (16mm, couleur, sonore, 5mn)
Norman Mc Laren, Blinkity Blank, 1955 (35 mm, sonore, 5mn15)
Mika Taanila, Patent NR. 314805, 2020 (4K, n&b, sonore, 2mn16)
Stefano Canapa, The sound drifts, 2019 (35 mm, n&b, sonore, 8mn20)
Elke Groen et Christian Neubacher, Optical sound, 2014 (35 mm, couleur, sonore, 12mn)

 

Depuis 2010, le MuMa propose chaque mois une séance de projection de films intitulée MuMaBoX.
A travers ce programme, le public découvre des œuvres de genres variés (cinéma expérimental, documentaire…) signées par des auteurs d’univers différents (pionniers, figures historiques, jeunes artistes…).
Ainsi, et peu à peu, c’est un regard sur l’image en mouvement dans toute sa diversité et sa richesse qui est posé : une façon de s’intéresser d’une manière particulière à ces images qui nous entourent au quotidien, et au travail des artistes.

Pages