VIDÉO

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© Marie Voignier / Capricci Films / L' Âge d’or / L' Espace croisé
© Marie Voignier / Capricci Films / L' Âge d’or / L' Espace croisé
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Au sud-est du Cameroun, un homme arpente la jungle et les berges boueuses des rivières depuis plusieurs années à la recherche d’un animal inconnu de la zoologie : le Mokélé-Mbembé. Les pygmées que l’explorateur rencontre au cours de ses expéditions décrivent cet animal comme une sorte de rhinocéros à queue de crocodile et à tête de serpent.
Certains affirment l’avoir déjà rencontré près de la rivière. Animal mythologique ou animal réel ? L’explorateur est depuis longtemps convaincu de l’existence de cette bête. Il nous entraîne dans une quête acharnée pour trouver des traces de l’animal ou des témoignages de son existence dans un univers où le vraisemblable se mêle au légendaire, nous ramenant aux sources de la croyance et de la fiction.


Programme détaillé :

L'Hypothèse du Mokélé-Mbembé de Marie Voignier
France • 2011 • 78 minutes • HDV • Couleur
 
Avec Michel Ballot
Et Jean-Claude Bembo, Etienne Bembo, Patrice Lumumba, Lucien Abagui Iya, Lucien Betti, Janvier, Rémy Boudou, Roger Assamoni, François De Sarre, Gislain Adoumadjeli, Anourou Ousman, Traore, Anatole, Clément Banga.
Réalisation, image, montage : Marie Voignier
Son, montage son, mixage : Thomas Fourel
Assistante réalisation : Stefanie Baumann
Etalonnage : Julien Bisschop
Production : Capricci Films, L’Âge d’or et L’Espace Croisé
MANHATTA (Charles Sheeler & Paul Strand, 1921) © DR
MANHATTA (Charles Sheeler & Paul Strand, 1921) © DR
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La ville, espace de flux, de rencontres, lieu de tous les possibles, expression de la modernité, a toujours inspiré les cinéastes de toutes tendances. New York, paradigme de la métropole moderne dont le pouvoir de fascination extrême continue d’attirer toutes les avant-gardes artistiques, a été la ville où le cinéma underground - loin des studios d’Hollywood - a acquis droit de cité sous l’impulsion de Jonas Mekas.
C’est à New York que ce sont tournés certains films parmi les plus radicaux de l’histoire du cinéma, tel Empire d’Andy Warhol, monument filmique (8 heures de plan fixe) à propos d’un monument urbain (l’Empire State Building).
Entre documentaire et expérimental, ce programme regroupe six films, six visions de New-York sur plus d’un siècle.

En présence de la réalisatrice Viktoria Schmid.

En écho à la programmation de Marie-Pierre Bonniol "La Ville" les 4 et 5 avril au Volcan


Programme détaillé :

Charles Sheeler & Paul Strand, MANHATTA
1921 / 16mm / n&b / silencieux / 9' 00

Marie MENKEN, GO GO GO
1962-1964 / 16 mm /couleur / silencieux / 11' 30

Viktoria Schmid, NYC RGB
2023 / 16mm / couleur / sonore / 7' 11

Francis Thompson, N.Y., N.Y.
1957 / 16 mm numérisé / couleur / sonore / 15’

Robert Cahen, LE DEUXIÈME JOUR
1988 / vidéo / couleur / sonore / 08’00

Raphaël Maze, TO BETSY FROM BETSY (WHO TURNS TOMORROW 65 -T STILL ALIVE)
2008 / vidéo / n&b / sonore / 8' 00
JARDIN D'ÉTÉ (Philippe Cote, 2012) / courtesy Light Cone
JARDIN D'ÉTÉ (Philippe Cote, 2012) / courtesy Light Cone
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Le jardin, espace réel de la vie végétale, plus ou moins organisé, pour le plaisir de nos sens. Morceau de nature où l’on observe les variations de la lumière et des saisons… Espace de création cher aux artistes, source d’inspiration jamais tarie, qui nous fait percevoir la beauté, la puissance et la fragilité du vivant.
Le film comme jardin, c’est l’expérience de la lumière qui chatoie à travers les fleurs, les feuilles, qui fait scintiller les grains d’argent de la pellicule. C’est la combinaison des images, comme des essences. C’est le témoignage précieux de la vie qui bat près de nous.

« J'ai voulu voir si je pouvais faire un film qui était en soi un jardin : un film qui, comme le monde des plantes, se déploierait et s’étendrait lorsque la lumière approche. » Nathaniel Dorsky
 
En écho à la programmation de Marie-Pierre Bonniol "Le Jardin" les 7 et 8 mars au Volcan


Programme détaillé :

Philippe Cote, JARDIN D'ÉTÉ
2012 / Super 8mm numérisé / coul-n&b / sonore / 17' 30

Helena Gouveia Monteiro, PURKYNE'S DUSK
2020-2021 / Super 8mm numérisé / coul-n&b / silencieux / 9' 09

Nathaniel Dorsky, SPRING
2013 / 16mm / couleur / silencieux / 23' 00

Rose Lowder, BOUQUETS 31-40
2014-2022 / 16mm / couleur / silencieux / 10' 34
La vache qui rumine © Georges Rey, 1969 / courtesy Light Cone
La vache qui rumine © Georges Rey, 1969 / courtesy Light Cone
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Ce que raconte toute l'histoire de l’animal au cinéma, c’est bien sûr celle du regard que portent sur lui ceux qui l’ont filmé. Or ce regard, et celui de la société humaine sur les bêtes, sauvages ou domestiquées, a évolué depuis les débuts du cinéma et même avant - avec les travaux de Marey et Muybridge sur le mouvement des animaux…

Dans ce second bestiaire de la saison, l’accent sera mis sur l’observation de l’animal dans son milieu naturel : l’oiseau migrateur dans le ciel, la grenouille dans la mare, la vache dans le pré, l’humain en société… Mais aussi sous l’œil du microscope, quand la caméra est dotée d’un objectif qui magnifie le petit, le minuscule, c’est le mystère de la présence animale qui envahit tout l’écran, nous renvoyant dans la nuit des temps de nos origines.
 
Programme détaillé :
Daniel BURKHARDT, MIGRANTS, 2021 / 4K / couleur / sonore / 5' 30
Julia Parks, ALL FLESH IS GRASS, 2023 / 16mm / couleur / sonore / 9435
Florian Fischer & Johannes Krell, STILL LIFE, 2014 / HD / couleur / sonore / 12' 11
Giuseppe Boccassini, LA NOTTE SALVA, 2019 / Mini DV / coul-n&b / sonore / 11' 53
Amy Halpern, FIRE BELLY, 2021 / 16mm / couleur / silencieux / 3' 00
Rose Lowder, HABITAT BATRACIEN, 2006 / 16mm / couleur / silencieux / 8' 31
Cécile Fontaine, LION LIGHT, 1996 / 16mm / n&b / silencieux / 2' 30
Georges Rey, LA VACHE QUI RUMINE, 1969 / 16mm / n&b / silencieux / 3' 00
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Berlin, die Sinfonie der Grosstadt de Walter Ruttmann est sans doute le film le plus représentatif du courant de la Nouvelle Objectivité, qui domine les années 20 en Allemagne et se caractérise par sa volonté de représenter le réel sans fard. Avec les moyens de la caméra documentaire et du montage, ce film symphonie de 1927 présente la vie et le rythme de la nouvelle métropole de Berlin, de l'aube à la nuit. L'esthétique de la modernité, imposée par le mouvement Dada, se prolonge dans cet hymne à la vitalité de la capitale alors en plein essor. Influencé par le cinéma soviétique, mais aussi par son expérience du "film absolu" ou abstrait, Walter Ruttmann explore un nouvel environnement urbain, récemment industrialisé, où rapidité, communication, machinisme, simultanéité et mouvements de foule sont les nouveaux mots d'ordre…
 
Programme détaillé :
Ruttmann BERLIN, SYMPHONIE D’UNE GRANDE VILLE 1927 / 35 mm / n&b / silencieux / 77’00
Last Lost (Eve Heller 1996), courtesy Light Cone
Last Lost (Eve Heller 1996), courtesy Light Cone
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Ce que raconte toute histoire de l’animal au cinéma, c’est bien sûr celle du regard que portent sur lui ceux qui l’ont filmé. Or ce regard, et celui de la société humaine sur les bêtes, sauvages ou domestiquées, a évolué depuis les débuts du cinéma et même avant - avec les travaux de Marey et Muybridge sur le mouvement des animaux - en particulier sous la pression des défenseurs de la cause animale.

Dans ce premier des deux bestiaires cinématographiques de la saison, l’accent sera mis sur l’interaction entre l’homme et l’animal, celui-ci étant soumis au projet humain : acteur involontaire de vidéos partagées sur les réseaux (le dressage des chiens) ou d’un home-movie revisité (le singe de foire), de fictions hollywoodiennes ou politiques (la révolte des rats), l’animal « crève l’écran » et parfois crève à l’écran.
 
Programme détaillé :
Neozoon GOOD BOY - BAD BOY 2011 / Vidéo / couleur / sonore / 3' 10
Christoph Girardet & Matthias Müller NO ANIMAL 2022 / 2K / coul-n&b / sonore / 21' 03
Eve Heller LAST LOST 1996 / 16mm / couleur / sonore / 13' 00
Joyce Wieland RAT LIFE AND DIET IN NORTH AMERICA 1969 / 16mm / couleur / sonore / 16' 01
Guillaume Mazloum PREMIERE FRACTION 2015 / 16mm / n&b / sonore / 5' 00
Stan Brakhage CRICKET REQUIEM 1999 / 16mm / couleur / silencieux / 3' 00
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Film programmé dans le cadre du festival Du grain à démoudre
Le cercle des poètes disparus
De Peter Weir, États-unis, fiction, 1989, 2h08
Todd Anderson, un garçon plutôt timide, est envoyé dans la prestigieuse académie de Welton, réputée pour être l'une des plus fermées et austères des États-Unis, là où son frère avait connu de brillantes études.
C'est dans cette université qu'il va faire la rencontre d'un professeur de lettres anglaises plutôt étrange, Mr Keating, qui les encourage à toujours refuser l'ordre établi. Les cours de Mr Keating vont bouleverser la vie de l'étudiant réservé et de ses amis…
Une ode à la vie, à la liberté de penser, de réaliser ses rêves, loin du conformisme dans lequel règne la société toute entière. “Oh captain, my captain !”, venez (re)partager ce grand classique avec nous !
Teaser : https://www.youtube.com/watch?v=G0XmQQi0fw0
 
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Nicolas Bailleul 2024 / vidéo / couleur / sonore / 55’00

Dans un lieu isolé, Léo et Nicolas créent « Vivarium », un jeu vidéo où l’on observe le pourrissement d’une maison qui rappelle étrangement la leur. Face à l’ampleur de la tâche, la cohabitation se complique et le duo est mis à rude épreuve.

À travers la réalisation de films documentaires, d’installations et de performances, le travail de Nicolas Bailleul se définit par l’usage, le détournement, la collecte et l’exploration des plateformes, des mondes virtuels, des espaces connectés et des infrastructures du web aux logiques et géographies incertaines. En essayant de montrer concrètement ce qui se joue dans des lieux prétendument irréels, invisibilisés et inaccessibles, il cherche à faire émerger des problématiques contemporaines qui touchent à des questions de création, de sociologie, d’économie et d’écologie. 

Dans le cadre du Mois du film documentaire
En présence du réalisateur

 

Depuis 2010, le MuMa propose chaque mois une séance de projection de films intitulée MuMaBoX.
A travers ce programme, le public découvre des œuvres de genres variés (cinéma expérimental, documentaire…) signées par des auteurs d’univers différents (pionniers, figures historiques, jeunes artistes…).
Ainsi, et peu à peu, c’est un regard sur l’image en mouvement dans toute sa diversité et sa richesse qui est posé : une façon de s’intéresser d’une manière particulière à ces images qui nous entourent au quotidien, et au travail des artistes.
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Maurice Lemaître 1968 / 16mm / couleur / sonore / 41' 00 

PELLICULE est une œuvre supertemporelle, un film en perpétuel devenir « susceptible d’être modifié par quiconque le voudra », comme le précise son auteur Maurice Lemaître, figure majeure du mouvement lettriste. Pour cette nouvelle collaboration avec le festival Pour Les Oiseaux, c’est donc une séance un peu particulière que vous propose MuMaBoX pour l’ouverture de la saison : la projection du film sera accompagnée par le public, invité à s’approprier la table de création sonore imaginée par PiedNu et installée pour l’occasion au MuMa. Chaque spectateur pourra ainsi devenir acteur de cette performance collective et unique, version inédite de PELLICULE.

Dans le cadre du festival PLO
 

Depuis 2010, le MuMa propose chaque mois une séance de projection de films intitulée MuMaBoX.
A travers ce programme, le public découvre des œuvres de genres variés (cinéma expérimental, documentaire…) signées par des auteurs d’univers différents (pionniers, figures historiques, jeunes artistes…).
Ainsi, et peu à peu, c’est un regard sur l’image en mouvement dans toute sa diversité et sa richesse qui est posé : une façon de s’intéresser d’une manière particulière à ces images qui nous entourent au quotidien, et au travail des artistes.
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LE PROGRAMME
 
  • Visite Libre
A l’occasion de la Nuit des musées 2024, venez parcourir les collections permanentes du MuMa en visite libre.
A noter : En raison du montage de la prochaine exposition temporaire proposée par le musée, seul l’étage sera accessible au public.

 
  • Restitution
© Patrice Balvay
© Patrice Balvay
En janvier dernier, Patrice Balvay a proposé au MuMa quatre expériences de dessins en public, au cours desquelles il a proposé quatre performances, où le modèle était alternativement l’outil et le support du dessin.
Jean-Christophe Leforestier a filmé ces moments.
Dans le cadre de la nuit des musées, le film sera projeté, accompagné des dessins produits.

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