Biographie

« Et surtout, il ne faudra jamais oublier Le Havre… » Telle est la promesse que Dufy demande à sa femme Émilienne au cours d’une permission dont il bénéficie pendant la Première Guerre mondiale. Assurément, l’artiste n’a jamais oublié la ville qui l’a vu naître et à laquelle il a conservé, sa vie durant, un attachement sincère.
N’est-il pas symptomatique que Dufy emporte dans tous ses déplacements, outre ses tubes de temperas et des feuilles de papier, une de ses peintures représentant Notre-Dame-des-Flots 1 ? Notre-Dame-des-Flots, que viennent implorer dans la chapelle éponyme les familles de marins afin d’éloigner ces derniers des dangers de la mer. Cette petite chapelle, édifiée au XIXe siècle sur les hauteurs de Sainte-Adresse, constitue un de ces marqueurs du littoral havrais que Dufy se plaît à convoquer tout au long de sa carrière, avec le clocher de l’église Saint-Vincent, le casino Marie-Christine, son estacade, la baie de Sainte-Adresse. La ville devient pour lui un paysage mental qui ne quitte jamais son univers intérieur.

« Havrais, Raoul Dufy l’était toujours. Ni la gloire, ni les honneurs n’avaient pu détacher Dufy de sa ville natale. Né havrais, havrais il était resté et il ne manquait jamais une occasion de le manifester 2  »

Des origines normandes

C’est au domicile familial du 46, rue des Pincettes au Havre que naît Raoul Ernest Joseph Dufy le 3 juin 1877 3. Une légende tenace lui prête des origines écossaises. Il est vrai que son teint clair, ses cheveux blonds et ses yeux couleur de ciel ne sont pas sans évoquer la possible figure d’ancêtres anglo-saxons. Son ami Fernand Fleuret affirme même qu’« il sait par tradition qu’il ne s’appelle pas Dufy, mais Macduff, nom du noble écossais qui rentre en brandissant la tête de Macbeth, à la fin du drame shakespearien. À coup sûr descend-il d’un des treize cents montagnards d’Écosse débarqués à Dieppe le 29 septembre 1589 pour aider le Béarnais dans sa campagne ». Cette légende faisait les délices d’Élémir Bourges 4, qui prenait un malin plaisir à parer en pensée le peintre d’un kilt 5.

La famille Dufy trouve pourtant ses origines non dans la rude lande écossaise mais dans le vert bocage normand. Les premières mentions du patronyme Dufy, alors orthographié « Dufils », sont ainsi recensées à Frênes et à Tinchebray, dans l’Orne, au XVIIe siècle. Mais c’est à Vire, dans le département voisin du Calvados, que naît le grand-père de Raoul Dufy, Désiré. Ce charron s’installe au 18, rue de la Mailleraye au Havre et y fonde un foyer en épousant, à vingt-trois ans, Clémence Capelle, repasseuse originaire de Bolbec, en 1840. Le couple donne naissance cinq ans plus tard à Léon Marius, père de Raoul.

Les origines maternelles sont à rechercher de l’autre côté de l’estuaire de la Seine. Les grands-parents maternels de Raoul Dufy sont ainsi établis rue du Puits à Honfleur comme tailleurs d’habit. Marie Eugénie Ida Lemonnier, mère de l’artiste, y naît en 1850. Elle épousera Léon Marius Dufy le 25 avril 1874.

Un père passionné de musique

Léon Marius Dufy vient au monde au Havre le 22 octobre 1845. À dix ans, il est admis à titre gratuit à l’école primaire supérieure au regard de la modicité des revenus de son père, alors employé d’octroi 6. Il exerce par la suite au sein de l’entreprise Rispal, maison de négoce en métaux, plusieurs fonctions dont celle de caissier-comptable puis de fondé de pouvoir. La famille Dufy vit modestement du salaire de Léon Marius Dufy, rémunéré à hauteur de 450 francs mensuels 7.

Les liens unissant ce dernier à la famille Rispal sont semble-t-il placés sous le signe d’une grande confiance, sinon d’une certaine proximité : les témoins de l’union entre Léon-Marius Dufy et Marie Ida Lemonnier sont, entre autres, Hugues Rispal, négociant, et Auguste Jean Rispal, négociant. De même, les Rispal apparaissent sur plusieurs déclarations de naissance des enfants du couple Dufy 8. Doté d’un dynamisme certain, Léon Marius rejoint la Société mutuelle de prévoyance des employés de commerce en 1870 avant d’en intégrer le conseil d’administration et d’en devenir le vice-président en 18889. Il est également membre fondateur de la Société des anciens élèves des frères et écoles libres du Havre. Léon Marius Dufy témoigne d’une véritable passion pour la musique. Il est ainsi membre fondateur de l’orphéon La Lyre havraise et est titulaire des petites et grandes orgues du Havre ainsi que maître de chapelle de l’église Saint-Joseph. Il décède le 20 novembre 1925.
À l’occasion de ses funérailles, célébrées le 23 novembre suivant à l’église Sainte-Anne, un article paru dans Le Petit Havre se fait l’écho de la présence d’Henri Woollett, compositeur, et de nombreux représentants de sociétés musicales havraises. Plusieurs personnalités locales, parmi lesquelles P. Murer, directeur technique du Petit Havre, et Chopart, directeur du journal Havre-Éclair, participent également à la célébration.

Une nombreuse fratrie

De l’union de Léon Marius et de Marie Eugénie Ida naissent onze enfants : Léon, Raoul, Gaston, Jeanne 10, Suzanne11, Madeleine 12, Jean, Germaine 13, Jeanne 14, Henriette 15 et Alice 16. La fratrie est dominée par la figure des garçons quand celle des filles reste plus volontiers dans leur ombre – deux d’entre elles meurent en bas âge.

Puîné, Raoul Dufy naît en 1877, deux ans après son frère Gaston, et est baptisé dans l’église Saint-Vincent. Il grandit au sein d’un foyer aimant et s’en fait volontiers l’écho quand il déclare, déjà jeune adulte, à ses parents : « Je vous aime, mes Parents chéris, je vous aime. Tous vos soins, toute votre tendresse, je m’en souviens, j’y pense tous les jours et je cherche ce que je pourrais vous donner pour vous en remercier 17. » Ses parents lui inculquent une éducation bourgeoise et religieuse, mais également une éducation artistique, même si davantage tournée vers la musique que vers la peinture : « Je suis né dans une famille de musiciens, mon frère aîné était un très bon pianiste, et la maison de haut en bas résonnait des sonates de Beethoven et de Mozart 18. » Raoul suit sa scolarité à l’externat Saint-Joseph, où il commence le latin en huitième et le grec en sixième. Dufy évoquera cette époque par ces mots : « J’étais étourdi, paresseux. J’ai tout oublié 19 ! » Pour subvenir aux besoins de la nombreuse famille, il est placé, à partir de 1891, chez un importateur de café du Brésil, Luthy et Hauser, où il exerce différentes tâches : caisse, réception et vérification des cargaisons à l’arrivage. Il y reste cinq ans.
Il entre en 1893 à l’école municipale des beaux-arts avant d’intégrer l’École supérieure des beaux-arts de Paris en 1899. Son père ne s’oppose pas à cette vocation.

De fréquents retours au Havre

Si Dufy quitte sa ville natale pour gagner Paris, il n’en reste pas moins profondément lié au Havre. Ses retours ne sont évidemment pas tous documentés, mais on sait qu’il y revient régulièrement, pour y peindre et pour y visiter sa famille (son père meurt en 1925 et sa mère en 1931). Plusieurs de ses frères et soeurs y sont installés. C’est au Havre qu’il rencontre sa future femme, Eugénie Brisson, vendeuse de mode, qu’il épouse le 9 octobre 1911 à la mairie du 18e arrondissement de Paris en présence de ses témoins, son frère Léon et son ami Othon Friesz.

En février 1915, dans l’attente de sa mobilisation, Raoul Dufy fonde au Havre une petite entreprise, Imagerie Raoul Dufy, destinée à la diffusion de gravures patriotiques. Il dessine par ailleurs un mouchoir en soie imprimé, La Pochette des alliés, qui rencontre rapidement le succès 20. Si Dufy puise aux sources de l’imagerie populaire d’Épinal, il tire également profit du spectacle offert par les rues du Havre où se côtoient, pendant la Première Guerre mondiale, de nombreux contingents étrangers. Le Havre est alors une des premières bases britanniques en France, quand Sainte-Adresse accueille le gouvernement belge en exil. Dufy écrit à Apollinaire : « Au Havre, la vie est très animée, nous voyons toujours arriver des quantités considérables de troupes anglaises, et pendant que j’écris vient de passer sous mes fenêtres un splendide régiment écossais, cornemuses en tête 21. »

Jeune, Dufy louait souvent une barque pour aller en mer et en rapporter nombre de croquis 22 qu’il reprenait dans sa chambre d’enfant. Plus tard, il revient de longues périodes au Havre et à Sainte- Adresse pour y peindre. Il y occupe plusieurs ateliers. Ainsi, les deux vues du port du Havre (1906) des collections du musée des Beaux-arts de Nantes et du Von der Heydt-Museum de Wuppertal ont vraisemblablement été peintes des fenêtres d’une chambre d’hôtel du Grand Quai, quand certaines des rues pavoisées l’ont été de la terrasse du café du Nord, 32, rue des Drapiers, comme l’atteste une photographie saisissant Marquet et Dufy peignant côte à côte. Par ailleurs, un courrier adressé à Andry-Farcy indique l’adresse du 150, boulevard Albert-Ier. Cet atelier, situé face à la mer, à la limite de l’octroi de Sainte-Adresse, offre un spectacle maritime que l’artiste projette de synthétiser 23. Est-ce l’atelier qu’évoque André Warnod en 1922 par ces mots : « Un atelier donnant non plus sur le port, mais directement sur la mer, à Sainte-Adresse 24 » ?

En 1928, Dufy emmène Marcelle Berr de Turique sur les traces de son enfance havraise 25. Il y revient en 1931, au décès de sa mère 26, ou en 1936, à l’occasion de la remise de la rosette de l’Instruction publique à son frère Léon 27. En avril 1950, à la veille de son départ pour les États-Unis, où il doit soigner sa polyarthrite, il revient au Havre. La ville rend un hommage public à Othon Friesz, disparu l’année précédente. Une plaque est alors posée sur la maison natale de son ami, rue de Mexico 28. Dufy, diminué par la maladie, ne peut assister à cet hommage que de sa voiture, avant de se rendre, ému, au vernissage de l’exposition consacrée à son compagnon des jeunes années, à la galerie Jacques Hamon.
« Si émouvant qu’ait été le rendez-vous par-delà les décades [sic] de la rue de Mexico, il y eut samedi un instant plus émouvant, celui où Raoul Dufy, entouré de ses amis et dans une atmosphère véritablement inspirée, rencontra la peinture du camarade d’enfance et reconnut certaines toiles qu’il n’avait pas revues depuis trente ou quarante ans et eut enfin, à coeur ouvert, avec Othon Friesz le dialogue de l’ami et du coeur contre quoi la mort même ne peut rien. Oui, le fil subtil de l’homme en son destin était renoué pour quelques témoins bouleversés d’émotion, par les mots qui s’échappaient des lèvres de Dufy 29. »
C’est à l’occasion de son retour des États-Unis que Dufy fait ses adieux au Havre. À peine débarqué, il emprunte une voiture pour monter au phare de la Hève pour contempler le ciel, les eaux et la Côte de Grâce. « Il confia qu’il s’y était beaucoup ennuyé [aux États-Unis] et que, s’il avait réalisé quelques toiles et aquarelles de Boston, c’était surtout des tableaux du Havre dont il gardait la nostalgie et dans la tête le souvenir très précis 30. »

Faut-il voir dans les souvenirs d’enfance les rails de toute une vie ? On sait que Raoul Dufy a grandi dans un univers bercé par la musique et sa peinture s’en fait souvent l’aimable reflet. De même, Fernand Fleuret attribue l’attrait exercé par le textile sur le peintre à des réminiscences d’enfance. « Dirai-je encore que le goût des étoffes lui vient d’avoir vu tailler et coudre par les cinq demoiselles Dufy, blondes come un corps de ballet d’Albion, les cotonnades et les soieries, les unes à fleurettes ou à ramages, les autres écossaises, ou bien à pois ou à carreaux 31 ? » Faut-il également considérer les décors qu’il brosse pour la pièce de théâtre Poil de carotte, qu’il joue avec ses frères et soeurs, comme la préfiguration de ceux créés, des années plus tard, pour Le Boeuf sur le toit ou Les Fiancés du Havre ? Assurément, l’enfance havraise de Dufy, les souvenirs qu’il s’y crée, le vocabulaire figuratif qu’il y invente et dont il ordonne à loisir les éléments constituent la matrice de son oeuvre.

« Raoul Dufy est né au Havre. Osera-t-on me reprocher une lapalissade si je déclare que c’est là le point le plus important de sa biographie ? Il est né au Havre le 3 juin 1877 et y a passé son enfance. Là est la clé qui ouvre la compréhension de son oeuvre tout entier. Que l’on suppose Raoul Dufy originaire du centre de la France, qu’on l’imagine né à Toulouse ou à Paris, et l’on se trouve en présence d’énigmes sans solutions. Mais Le Havre, avec sa campagne verdoyante et féconde, Le Havre avec sa plage, ses cabines, les baigneurs des jours chauds, Le Havre avec ses docks, dont les senteurs font surgir la vision des régions tropicales, avec son port où de quotidiens départs ou arrivées emmènent l’imagination vagabonde dans les régions les plus diverses, Le Havre qui borde de ses richesses l’infini de la mer, Le Havre apporte la synthèse de l’oeuvre de Raoul Dufy 32. »
Biographie établie par Michaël Debris, MuMa Le Havre

Notes

 

1 Pierre Courthion, « Causeries avec le peintre », in Raoul Dufy, Genève, Pierre Cailler, 1951, p. 44.
2 Paris-Normandie, 24 mars 1953
3 « Dufy me dit qu’il est né au Havre dans une maison située un peu à l’écart, où il y avait un petit jardin de curé (plus tard, ses parents déménagèrent pour s’installer dans le centre de la ville) » : P. Courthion, Raoul Dufy, op. cit., p. 75. La rue est rebaptisée rue Voltaire en 1894.
4 Romancier symboliste (1852-1925), auteur notamment du Crépuscule des dieux, à qui Guillaume Apollinaire avait dédié le Bestiaire ou Cortège d’Orphée, illustré de bois gravés de Dufy.
5 Témoignage de Fernand Fleuret rapporté dans Jacques Lassaigne, Dufy, étude biographique et critique, Genève/Paris/New York, Skira, 1954, p. 13.
6 Le Havre, archives municipales, registre des délibérations du conseil municipal, 8 septembre 1855, D1-16.
7 Le Havre, archives municipales, procès verbal du conseil municipal du 4 octobre 1899.
8 Naissance de Jeanne en 1881, de Suzanne en 1882, de Madeleine en 1886 puis de Jean en 1888.
9 Le Petit Havre, 22 novembre 1925.
10 Jeanne, née le 24 juin 1881, décédée quelques mois plus tard, le 17 janvier 1882.
11 Suzanne (Le Havre, 17 novembre 1882-Meudon, 24 juillet 1946), restée célibataire, exerce comme professeure de couture et se consacre aux soins de ses parents, puis de son frère Léon après qu’il a été accidenté. Elle est encore domiciliée dans la dernière maison de ses parents, au 10, rue Maréchal-Joffre (ancienne rue de Normandie), quand elle décède en 1946.
12 Madeleine (Le Havre, 11 mars 1886-id., 30 novembre 1970) tenait dans le quartier du Rond-Point le magasin de lingerie bonneterie Paris-Caprice, au 176, rue de Normandie. Elle épouse le 18 juillet 1924 Marcel Vaussard, négociant, d’où postérité.
13 Germaine, née au Havre le 5 septembre 1889, décédée le 1er février 1981.
14 Jeanne Yvonne (Le Havre, 6 novembre 1890-Chartres, 16 mars 1951) épouse le 12 septembre 1918 Maurice Morin en présence de son frère Léon, qu’elle a choisi comme témoin. Elle est alors indiquée comme caissière. Elle quitte Le Havre pour Béthune pour suivre son mari, nommé chef du personnel de la Boule d’Or.
15 Henriette (Le Havre, 30 janvier 1892-7 juillet 1961) épouse le 3 octobre 1919 au Havre un ingénieur belge, Robert Dumont, en présence de sa mère et de son frère Léon, qu’elle a retenus comme témoins. Elle exerce comme professeur de piano jusqu’à son mariage. De cette union naît une fille, Colette Dumont, épouse Van Leer, d’où postérité.
16 Alice, née au Havre le 21 octobre 1893, décédée au Havre le 5 octobre 1895.
17 Lettre datée du Nouvel An 1896, citée dans Dora Perez-Tibi, Dufy, Paris, Flammarion, 1989, p. 310.
18 Luc Berimont, « Hommage à Raoul Dufy », La parole est à la nuit, émission radio, 7 avril 1956, archives INA.
19 Paul Guth, Le Figaro littéraire, 11 août 1951.
20 Il en vend ainsi quatre cents exemplaires en une semaine : cf. lettre de Raoul Dufy à Fernand Fleuret, 26 février 1915, Los Angeles, Getty Institute.
21 Courrier du 27 février 1915 adressé du 10, rue de Normandie, dans Guillaume Apollinaire, Correspondance avec les artistes, 1903-1918, édition établie et annotée par Laurence Campa et Peter Read, Paris, Gallimard, 2009, p. 345.
22 Marcelle Oury, « Souvenirs de Germaine », dans Lettre à mon peintre, Raoul Dufy, Paris, Perrin, 1965, p. 31-32.
23 Lettre de Raoul Dufy à Andry-Farcy, s.d., vente hôtel Drouot, Paris, 17 mars 2017, lot no 6 [fig. 30]. Le texte et le dessin qui l’accompagne permettent toutefois d’estimer sa rédaction vers 1923-1924. Je remercie Fanny Guillon-Laffaille pour cette précision.
24 André Warnod, « Raoul Dufy ouvre ses fenêtres sur la mer », Comoedia, 18 novembre 1922.
25 M. Oury, « Souvenirs de Marcelle Berr de Turique », Lettre à mon peintre…, op. cit., p. 112-113.
26 C’est lui qui déclare le décès à la mairie.
27 « À la salle Lord Kitchener, le punch en l’honneur de M. Léon Dufy, officier de l’Instruction publique », Le Petit Havre, 22 mai 1936.
28 Actuelle rue Lord-Kitchener.
29 « Étreints par une indicible émotion, Mme Othon Friesz, Raoul Dufy, les artistes parisiens et havrais ont assisté à l’hommage à Othon Friesz », Le Havre libre, 11 avril 1950.
30 Roger Fleury, « Gloire et illustration du peintre havrais Raoul Dufy pour le centenaire de sa naissance (III). Les adieux au Havre avant la mort », Le Havre libre, 8 avril 1977.
31 Fernand Fleuret, La Boîte à perruque, Paris, Les Écrivains associés, 1935, p. 84. Voir à cet égard l’aquarelle de jeunesse de Dufy, Frère et soeurs du peintre, 1898, catalogue raisonné des aquarelles, gouaches et pastels, no 1.
32 René-Jean, Raoul Dufy, Paris, G. Crès et Cie, coll. Les Artistes nouveaux, 1931, p. 5-6.