Amis et relations havrais

Appartenant à la génération qui suit Eugène Boudin et Claude Monet, Raoul Dufy fait partie d’un groupe d’artistes havrais qui émerge à la fin du 19e et au début du 20e siècle, parmi lesquels on trouve Othon Friesz et Georges Braque. Le Bordelais Albert Marquet, rencontré à Paris, fait avec Dufy de nombreux séjours en Normandie et au Havre, dont certains à des moments clef de leur carrière artistique.

Raoul Dufy et Othon Friesz

Othon Friesz est un des plus vieux amis havrais de Raoul Dufy. Ils se rencontrent en 1892 à l’École municipale des beaux-arts du Havre où ils suivent les cours de Charles Lhullier. Othon Friesz se souvient que le vieux professeur s’adressait à lui ainsi : « Tu feras d’abord de la bosse, des têtes en plâtre. Quand tu sauras faire la tête, tu feras le corps entier. Puis, dans deux ans, tu feras du modèle vivant. Quant à la peinture, nous en parlerons plus tard.»1 Cela ne l’a pas empêché, quand les plâtres l’ennuyaient trop, d’aller sur la côte pour peindre la mer et des rochers ou de se réfugier avec Dufy dans une petite chambre sous les toits qu’ils avaient aménagée en atelier pour peindre. Un modeste portrait au crayon de Dufy assis, signé et daté au dos de 1895, montre que les cours de dessin du « Père Lhullier » n’ont pas été vains2. Dufy, encore admiratif confiait à la fin de sa vie : « Oh, il était extraordinaire, Friesz ! Prodigieux ! Il était peintre sans rien apprendre ! Moi, j’ai eu beaucoup de mal, une difficulté terrible à dessiner ! »3 Ce ne semble pas avoir été l’avis de Charles Lhullier car, le 5 août 1893, Le Courrier du Havre qui relate la distribution des prix de l’École municipale des beaux-arts rapporte que Dufy y obtient le deuxième prix pour le cours élémentaire de dessin de figures alors que Friesz n’obtient que le sixième.
 
Encouragé par la municipalité havraise qui lui accorde une bourse pour aller poursuivre son apprentissage à Paris, Dufy retrouve Friesz dans l’atelier de Léon Bonnat en 1899 à l’École nationale des beaux-arts. À Paris, Friesz joue le rôle de chef de file en peignant dans un style impressionniste qui ne pouvait que déplaire aux gens de l’École des beaux-arts. « Friesz et Dufy, qui se quittaient peu, travaillaient alors chez Bonnat. Attirés par les impressionnistes, ils suivaient le chemin des Guillaumin, des Pissarro, des Monet, qui étaient leurs dieux » évoque Fernande Olivier, la compagne de Picasso4. Dans une lettre à son meilleur ami, Friesz fait un plan de l’atelier qu’ils vont partager au 9, rue Campagne-Première, à Montparnasse, ainsi qu’un croquis de Dufy. Une photographie datant de 1900 montre les deux artistes dans l’atelier. En 1901, ils se retrouvent au 12, rue Cortot, à Montmartre, où Friesz commence à partager sa vie avec Lilette Olivier, la sœur de Fernande5. En 1903, Friesz termine ses études à l’École des beaux-arts et commence son service militaire. « J’ai alors cédé mes trois petites pièces [au 12, rue Cortot] à Dufy, et j’ai été m’installer place Dauphine, car j’étais soldat à Paris, au 28e, et je pouvais peindre en sortant de la caserne.»6
 
Le style pictural des deux amis va peu à peu diverger quand, bouleversé par la découverte du tableau Luxe, calme et volupté que Matisse présente au Salon des Indépendants en 1905, Dufy a la révélation de « la nouvelle mécanique picturale ». Ses premiers essais fauves de libération de la couleur datent de cette année-là comme Paysage aux maisons à Falaise qu’il a peut-être peint lors d’un séjour avec Friesz, qui a installé un atelier dans ce village pittoresque de Normandie7. Avec ce tableau, Dufy rompt avec l’impressionnisme, ce que Friesz n’est pas encore prêt à faire.
 
En 1906, est fondée l’association du Cercle de l’art moderne dont la finalité est de favoriser l’art contemporain au Havre. Braque, Dufy et Friesz en forment le comité de peinture. La première exposition est organisée du 26 mai au 30 juin de cette même année.
 
En 1907 les deux Havrais se croisent dans le Sud de la France, Dufy peignant à Marseille, Martigues et à La Ciotat « J’étais pressé pour arriver ici [Marseille] […] Friesz rentre à Paris, tant pis ! Il reviendra dans deux mois, moi je travaille ici.8 » . Friesz, va avec Braque à l’Estaque. L’année suivante, leur travail témoigne d’une forte influence du cézannisme. Dufy adopte la touche directionnelle du maître et la parenté formelle avec les œuvres cubistes de Braque est indiscutable. Friesz reste en marge du mouvement.
 
En 1909, Dufy et Friesz voyagent en Allemagne où ils passent quatre mois à Munich. Entraînés par leur passion commune pour la musique, les deux amis assistent à des concerts, comme en témoignent des croquis de musiciens et de chanteuses qui figurent dans le carnet de dessins utilisé par Dufy pendant le séjour.
Si la musique de Mozart, Beethoven et Wagner les enchante, la peinture allemande semble moins les intéresser9. Ils produisent peu d’œuvres lors de ce séjour.
 
Raoul Dufy épouse Eugénie Brisson le 9 octobre 1911 à la mairie du 18e arrondissement de Paris en présence de ses témoins, son frère Léon et son ami de jeunesse Othon Friesz. Le couple revient au Havre durant les étés 1912 et 1914 où Dufy retrouve Friesz, qui s’est engagé. Dufy s’engage volontairement le 8 mars 191510.
 
En 1936, Dufy et Friesz sont retenus pour réaliser le décor du bar du fumoir du nouveau théâtre de Chaillot. Ils partagent le même thème, La Seine : le premier représente le fleuve de sa source à Paris ; le second, de Paris à l’estuaire. La toile, démontée à une date non déterminée, passe des années enroulée dans une réserve avant d’être de nouveau visible, montée sur un châssis et accrochée sur un mur plat, au palais de Chaillot11.
 
Affaibli par la polyarthrite rhumatismale, Dufy se réfugie à Céret puis à Perpignan en 1940. En 1950, à la veille de son départ pour les États-Unis, où il part essayer un nouveau traitement pour sa maladie, il revient au Havre pour assister, de sa voiture, à la cérémonie organisée en mémoire d’Othon Friesz, décédé l’année précédente. Puis il visite, ému, l’exposition consacrée à son ami à la galerie Hamon en compagnie de la veuve de Friesz. « Si émouvant qu’ait été le rendez-vous par-delà les décades [sic] de la rue de Mexico, il y eut samedi un instant plus émouvant, celui où Raoul Dufy, entouré de ses amis et dans une atmosphère véritablement inspirée, rencontra la peinture du camarade d’enfance et reconnut certaines toiles qu’il n’avait pas revues depuis trente ou quarante ans et eut enfin, à cœur ouvert, avec Othon Friesz le dialogue de l’ami et du cœur contre quoi la mort même ne peut rien. Oui, le fil subtil de l’homme en son destin était renoué pour quelques témoins bouleversés d’émotion, par les mots qui s’échappaient des lèvres de Dufy. »12

Raoul Dufy et Albert Marquet

Raoul Dufy fait la connaissance d’Albert Marquet à Paris, au Salon des artistes français de 1901. Les deux peintres se lient d’amitié. En 1904, ils passent le printemps et l’été ensemble en Normandie, peignent à Fécamp. L’influence de Marquet se lit sur la palette de Dufy et il  se peut que Marquet lui ait transmit également le goût des silhouettes à peine ébauchées qui habitent ses tableaux.
 
Marquet expose en 1905 au Salon d’Automne, dans la salle VII,  aux côtés de Matisse, Camoin, Derain, Manguin, Vlaminck, aussitôt  affublés du sobriquet de « fauves » par le critique Louis Vauxcelles. Friesz, qui participe lui aussi à cette manifestation, est présenté dans une autre salle. C’est l’année suivante, qu’avec Braque et Friesz, Dufy rejoint les Fauves historiques.
 
En 1906, Marquet retrouve Dufy au Havre quelques jours avant la fermeture de la première exposition du Cercle de l’art moderne. Marquet y présente deux toiles (représentant le Quai des Grands Augustins à Paris), tout comme ses amis havrais qui comptent parmi les fondateurs de l’association. Marquet et Dufy s’installent dans un hôtel au cœur de la vieille ville, tout proche des bassins du Commerce et du Roy, et commencent à peindre côte à côte. Une photographie d’un de leurs amis, Georges Besson, immortalise cette complicité : chevalet contre chevalet, du haut du balcon du Café du Nord, au 32 rue des Drapiers, ils peignent les rues pavoisées à l’occasion du 14 juillet et de la Grande Semaine maritime. Ils arpentent la ville en liesse, les quais le long des bassins, jusqu’à la plage. En août, ils se rendent à Honfleur, Trouville, Fécamp et Dieppe.
 
À l’inverse de son ami Dufy, singulièrement absent des grandes collections havraises, Marquet est très apprécié des amateurs d’art havrais, comme Olivier Senn qui posséda jusqu’à 15 peintures de lui et de nombreux dessins. Si le MuMa conserve aujourd’hui 36 œuvres de l’artiste (13 toiles et 23 dessins), il le doit essentiellement à cet amateur ainsi qu’à Charles-Auguste Marande, qui légua en 1936 trois belles peintures fauves. Pour autant, Alphonse Lamotte, alors conservateur du musée, ne partagea pas l’enthousiasme des collectionneurs. Alors que l’Etat avait acheté à Marquet une toile peinte à Fécamp cet été 1906 et l’avait déposée, à la demande de l’artiste, au musée du Havre, le conservateur exigea d’en être débarrassé, ce qui fut fait en 1913. Le Port de Fécamp fut alors déposé au musée de Quimper où il se trouve toujours.
 
Marquet expose encore au Havre, aux trois expositions suivantes du Cercle de l’art moderne (1907 à 1909). Il revient au Havre en avril 1911, puis à Rouen en 1912 et 1913. Il expose enfin une dernière fois au Havre en 1914 à la Société Historique des Amis des Arts.
 
Voyageur passionné, Marquet, qu’on a parfois qualifié de « peintre portuaire » tant le motif portuaire est omniprésent dans son œuvre, sillonne l’Europe du nord au sud et jusqu’à la côte d’Afrique du nord. Il posera ainsi son chevalet à Boulogne, La Rochelle, Les Sables d’Olonne, Marseille, Sète, mais aussi Alger, Tunis, Hambourg, Naples, Venise, Stockholm… Dans les années 1920-1940, il voyage beaucoup entre Paris et Alger, depuis qu’il a épousé, en 1923, Marcelle Martinet, originaire d’Algérie.
 
La Seine reste un sujet de prédilection. « [La Seine] était pour lui le seul fleuve français, elle avait des bateaux. Je l'ai vu s'ennuyer sur les bords de la Loire, parce qu'il ne passait rien sur l'eau, une pauvre petite barque de pêcheur de temps en temps, pas de quoi animer un paysage immense et mélancolique »13 disait sa femme. Marquet revient une nouvelle fois au Havre pour peindre en 1934, au retour d’un voyage en URSS. Il s’installe sur le Grand Quai, là où trente ans plus tôt Camille Pissarro avait peint sa série du Havre, depuis l’hôtel Continental. Il y exécute sept toiles. L’année suivante, l’une d’elles est achetée par Alphonse Saladin pour le compte du musée, cependant qu’une œuvre très similaire entre dans les collections du musée de Strasbourg.
 
En 1940, les Marquet partent en juin pour le Sud de la France. Ils retrouvent des connaissances à Céret et croisent ensuite à Collioure d’autres artistes, dont Dufy. Marquet passe ensuite la Seconde Guerre mondiale et les dernières années de sa vie à Alger puis rentre à Paris et dans sa maison de La Frette, au-dessus de la Seine qu'il aimait tant, où il décède en 1947.

Raoul Dufy et Georges Braque

Georges Braque a 8 ans lorsque sa famille décide de s’installer au Havre. Son père, Charles Braque, a une entreprise de peinture en bâtiment et peint également en amateur. Le jeune Braque grandit dans un environnement ouvert à l’art. Plutôt autodidacte, il suit néanmoins, comme Dufy et Friesz, les cours du soir de l’École des Beaux-Arts du Havre qu’il quitte très rapidement. Braque préfère entrer comme apprenti chez son père. Il commence son éducation musicale, qui sera à l’origine d’une vraie passion, et à apprendre à jouer de la flûte auprès du frère de Dufy, Gaston.

En 1905, Braque retrouve Friesz et Dufy à l’Ecole nationale des Beaux-Arts, dans l’atelier de Léon Bonnat mais en part au bout de quelques semaines, rebelle à toute forme d’académisme. Cette même année il passe l’été à Honfleur où il peint l’une des rares toiles conservées de ces années de jeunesse et qui appartient aujourd’hui au MuMa (La Côte-de-Grâce à Honfleur14). Braque en effet se cherche, « obstiné à se dégager de l’hérédité impressionniste » comme ses amis havrais, et il n’hésite pas à détruire ses premières œuvres de facture encore impressionniste.
La découverte des peintres fauves au Salon d’Automne de 1905 est, pour lui aussi, déterminante. « C’était une peinture très enthousiaste et elle convenait à mon âge ». Braque adopte leurs manières de peindre l’année suivante, en 1906, lors d’un voyage entrepris l’été à Anvers, aux côtés de Friesz. Avant son départ, il avait participé, tout comme son père et ses amis Dufy et Friesz, à la création du Cercle de l’art moderne et exposé à leurs côtés deux œuvres (Charles Braque, une).

Sur les traces de Cézanne, qui meurt à Aix-en-Provence le 23 octobre, Braque passe l’automne 1906 à l’Estaque et de nouveau en 1907, rejoint par Friesz. Braque s’éloigne du fauvisme : « J’ai compris que le paroxysme qu’il y avait en elle [la peinture fauve] ne pouvait durer. ». La découverte fin novembre-début décembre des Demoiselles d’Avignon dans l’atelier de Picasso au Bateau Lavoir achève de le détourner définitivement du fauvisme. Braque commence à peindre des paysages aux volumes simples, articulés par plans et sans référence anecdotique. En 1908, il se rend à L’Estaque, rejoint par Dufy. « Ce travail en symbiose avec Braque permet à Dufy de réaliser une suite de peintures, dessins et aquarelles qui marquent l’apogée de l’influence de Cézanne dans son œuvre. Dufy assimile et approfondit le procédé cézannien des passages entre les plans colorés qui contribuent à unifier l’espace. Le sujet est moins le motif que les lignes et les volumes qui le composent. »15 La parenté formelle entre les œuvres « cézanno-cubistes » de Dufy et les premiers tableaux cubistes de Braque les rattache à l’histoire de ce mouvement d’avant-garde.
Si Braque, Dufy et Friesz exposent encore ensemble au Havre au Cercle de l’art moderne jusqu’en 1909, les trois artistes s’orientent désormais dans des directions nouvelles et s’éloignent progressivement les uns des autres. Alors que Dufy exécute en 1910 des bois gravés pour le Bestiaire d’Apollinaire qu’il expose à Rouen, Braque et Friesz évoluent vers une plus grande structuration des formes. Braque expérimente aux côtés de Picasso ses natures mortes cubistes tandis que Friesz, tournant le dos au cubisme, développe un style personnel.
 
En août 1914, Dufy rejoint Le Havre et retrouve Friesz qui s’est engagé, et Braque qui attend son affectation. Friesz et Braque sortiront du premier conflit mondial blessés et la longue convalescence de Braque le tiendra même éloigné quelque temps de la scène artistique.
 
Braque revient en Normandie et séjourne régulièrement sur la côte d’Albâtre, à Varengeville, à partir de l’automne 1924. En 1930, il y achète avec sa femme un terrain et confie la construction de leur maison et de son atelier à l’américain Paul Nelson. Ce retour dans la région de son enfance se traduit par un retour au paysage pour Braque. Il contemple longuement la mer, se promène tous les jours à pied ou à vélo, transportant avec lui des petites toiles et s’arrêtant au pied des falaises pour peindre des cabines de plage, la grève, des barques abandonnées. Ses tableaux sont la trace de la communion de l’artiste avec l’immensité des lieux.
 
Dufy vit à Paris mais revient, lui aussi, fréquemment en Normandie, au Havre qui continue de lui fournir le cadre de  nouvelles expérimentations. Si les deux artistes  tirent tous deux leur inspiration du paysage maritime, ils ne se côtoieront plus. D’autres amis viendront retrouver Braque à Varengeville : le sculpteur américain Calder (1937), le catalan Joan Miró, et plus tard les poètes René Char ou Prévert
 
Après-guerre, tandis que Dufy, malade, s’est installé dans le midi de la France, Braque continue de vivre à Varengeville. Il entreprend une ultime série de petits paysages de format quasi panoramique, des marines mais aussi des paysages plus « terriens » inspirés des vastes étendues cultivées du pays de Caux. Ses œuvres sont exécutées dans une matière travaillée au couteau, épaisse et crouteuse. Ces petits paysages épurés, purgés de tout caractère anecdotique, tendent vers des représentations synthétiques et universelles.
Au même moment, à Perpignan, Dufy commence sa série des Cargos noirs et reprend le motif du cargo quittant ou entrant dans le port du Havre. Mais ce sujet récurent, voire obsédant, n’est plus qu’un prétexte à ses dernières recherches sur la lumière et la couleur.
 
Dufy meurt en 1953, dix ans avant son ami. Braque aurait pu assister à l’inauguration du musée-maison de la Culture du Havre en 1961 et même à celle de l’exposition des œuvres léguées par la veuve de Dufy en 1963. Il disparaît lui-même le 31 août 1963.
Notes

1 M. Gauthier, Othon Friesz, Genève, Pierre Cailler, 1957, p.14
2 David Butcher, « Othon Friesz, 1879-1949, Sa vie et son œuvre », dans Othon Friesz, le fauve baroque, 1879-1949, cat. exp. Roubaix, Céret, Le Havre, 17 février 2007-27 janvier 2008, Gallimard, 2007, p. 22
3 Paul Guth, « Entretien avec Raoul Dufy », Le Figaro littéraire, 11 août 1951
4 Fernande Olivier, Picasso et ses amis, Paris, Librairie Stock, 1973, p. 4-5
5 David Butcher, op. cit., p. 25
6 A. Warnod (1947), Ceux de la Butte, Paris, Librairie René Julliard, 1947, p. 200
7 David Butcher, op. cit., p. 33
8 Dufy, cité dans B. Weill (1933), p. 143-144
9 David Butcher, op. cit., p. 76
10 Michaël Debris, « Raoul Dufy et Le Havre. Éléments d’une biographie », dans Raoul Dufy au Havre, cat. exp. MuMa, Le Havre, 18 mai–3 novembre 2019, Mare & Martin, 2019, page 202
11 David Butcher, op. cit., p. 96
12 « Étreints par une indicible émotion, Mme Othon Friesz, Raoul Dufy, les artistes parisiens et havrais ont assisté à l’hommage à Othon Friesz », Le Havre libre, 11 avril 1950
13 Michèle Paret, « Chronologie Albert Marquet et la Seine », dans Albert Marquet : Les bords de Seine, de Paris à la côte normande, cat. exp. Musée Tavet-Delacour, Pontoise, 13 octobre 2013-16 février 2014, Somogy éditions d'art, 2013, p. 17-28
14 Le Havre, MuMa, A512
15 Nadia Chalbi, « Déconstruire, simplifier, construire. Le cézannisme de Raoul Dufy », dans cat exp. Dufy au Havre, op. cit., p. 126