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Albert MARQUET (1875-1947), Le Quai du Havre, 1934, huile sur toile, 65 x 81 cm. Liège - Musée des Beaux-Arts/La Boverie. © Musée des Beaux-Arts de Liège/La Boverie
Albert MARQUET (1875-1947), Le Quai du Havre, 1934, huile sur toile, 65 x 81 cm. Liège - Musée des Beaux-Arts/La Boverie. © Musée des Beaux-Arts de Liège/La Boverie

Venez découvrir l’exposition Marquet en Normandie en compagnie d’une médiatrice culturelle du musée.

à noter : Pour le dernier jour d'ouverture de l'exposition, le dimanche 24 septembre 2023, deux créneaux de visites ont été ajoutés à 11h30 et 13h. 
Sur réservation ici (en sélectionnant l'horaire retenu)
Albert MARQUET (1875-1947), Le Quai du Havre, 1934, huile sur toile, 65 x 81 cm. Liège - Musée des Beaux-Arts/La Boverie. © Musée des Beaux-Arts de Liège/La Boverie
Albert MARQUET (1875-1947), Le Quai du Havre, 1934, huile sur toile, 65 x 81 cm. Liège - Musée des Beaux-Arts/La Boverie. © Musée des Beaux-Arts de Liège/La Boverie

Venez découvrir l’exposition Marquet en Normandie en compagnie d’une médiatrice culturelle du musée
©Jean-Baptiste Née
©Jean-Baptiste Née

« Etablir un contact avec les nuages, les roches, les arbres ou la mer… Se concentrer sur les éléments, et les formes de la nature... Se laisser guider par les imprévus météorologiques… Voir la beauté et tirer parti des aléas climatiques… »
 



Ces mots sont ceux de l’artistes Jean-Baptiste Née, présent dans l’exposition Météorologiques, et que nous avons invité à imaginer un atelier pour vous.

Le temps de deux après-midis, il se propose de vous « embarquer » à la rencontre d’un paysage, sans doute familier pour beaucoup : celui du « bout du monde » à Sainte-Adresse, entre falaise, mer et ciel. L’idée, s’imprégner des formes de la nature environnante pour produire un travail en peinture, selon les modalités qui font la singularité du travail de Jean-Baptiste Née : spontanéité du geste, variations des formats, adaptation au climat…

A noter :
Cet atelier se déroulera donc principalement en extérieur. Il conviendra notamment de prévoir une tenue adaptée. Les inscrits seront contactés en amont pour plus de précisions.
En cas de très mauvais temps, l’atelier sera maintenu et adapté pour se dérouler au musée.
Cet atelier ne nécessite aucun prérequis en terme de technique de dessin ou de peinture.
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En écho à l’exposition temporaire du MuMa, le Studio programme un certain nombre de films dans lesquels les « météores » jouent un rôle important, jusqu’à devenir des personnages à part entière.

Au programme de fin Février - début Mars :
Une histoire de vent de Joris Ivens
Lorsqu'il tourne Une histoire de vent, Joris Ivens a 90 ans. Il choisit la Chine pour réaliser son dernier documentaire.

Le vieux cinéaste se met en scène alors qu'il cherche à filmer le vent au milieu du désert. Joris Ivens, asthmatique, s'interroge sur le souffle qui lui manque. Le vent se révèle à la fois paradoxal, insaisissable, contraignant, mais aussi poétique, puissant… un météore parfois difficile à vivre et à maîtriser pour les cinéastes, mais qui leur permet aussi d’insuffler une richesse symbolique immense à leurs images.

Documentaire, 1989, 80minutes
 

A noter :
Le mercredi 1er mars à 20h30, le Studio accueillera le chercheur Benjamin Thomas pour une présentation du film. Spécialiste en études cinématographiques, et enseignant à l’Université de Strasbourg, Benjamin Thomas a récemment collaboré avec le MuMa à l’occasion de l’exposition « Le Vent. Cela qui ne peut être peint », dont « Météorologiques » est une suite. Le chercheur est notamment l’auteur de L’Attrait du vent (Editions Yellow Now, 2016), ouvrage dans lequel il consacre notamment une réflexion au film de Joris Ivens.


Les séances au Cinéma Le Studio :
Mercredi 22 février à 20h30
Samedi 25 février à 18h30
Dimanche 26 février à 14h30
Mercredi 1er mars à 20h30 / Présentation par Benjamin Thomas
Samedi 4 mars à 18h30
Dimanche 5 mars à 14h30

Programme du Studio : Février et début Mars 2023
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En écho à l’exposition temporaire du MuMa, le Studio programme un certain nombre de films dans lesquels les « météores » jouent un rôle important, jusqu’à devenir des personnages à part entière.

Au programme de Février :
Le vent nous emportera de Abbas Kiarostami
Dans ce film de l’iranien Abbas Kiarostami, il est question d’un groupe de journalistes de Téhéran arrivant à Siah Dareh.
Dans ce village kurde, ils souhaitent documenter les rituels de deuil, s’intéressant notamment au sort d’une vieille femme en fin de vie, mais cachant l’objet de leur venue aux habitants. Le trésor qu’ils leur disent chercher n’est-il pas finalement aussi simple et fragile que le souffle d’un vent venant agiter les feuilles d’un arbre perché en haut d’une colline ? Comme souvent chez Kiarostami, la nature, les éléments s’invitent dans le scénario…
 
Fiction, 1999, 115 minutes


A noter :
Le jeudi 16 février à 20h30, la séance sera assortie d’une présentation du film en relation avec l’exposition « Météorologiques », présentation proposée par Marie Bazire, responsable du Service des publics du MuMa.


Les séances au Cinéma Le Studio :
Mercredi 8 février à 20h30
Jeudi 9 février à 16h30
Samedi 11 février à 18h30
Dimanche 12 février à 14h30
Lundi 13 février à 20h30
Mardi 14 février à 16h30
Mercredi 15 février à 18h30
Jeudi 16 février à 20h30 / Présentation par Marie Bazire
Vendredi 17 février à 16h30
Samedi 18 février à 18h30
Dimanche 19 février à 14h30
Lundi 20 février à 20h30
Mardi 21 février à 18h30


Programme du Studio : Février 2023

Dans la grande nef du MuMa, Patrice Balvay propose quatre ateliers où l’on pourra expérimenter plusieurs modes de dessin – du dessin d’observation au dessin expérimental – à partir d’un corps immobile, en mouvement, dansant.

Patrice Balvay pratique le dessin de manière performative. Son corps est son principal outil, dans son énergie, son tremblement, son épuisement.
 
A noter : n’hésitez pas à participer à plusieurs séances, chacune ayant son propre programme et étant complémentaire des autres ! 

Dans la grande nef du MuMa, Patrice Balvay propose quatre ateliers où l’on pourra expérimenter plusieurs modes de dessin – du dessin d’observation au dessin expérimental – à partir d’un corps immobile, en mouvement, dansant.

Patrice Balvay pratique le dessin de manière performative. Son corps est son principal outil, dans son énergie, son tremblement, son épuisement.
 
A noter : n’hésitez pas à participer à plusieurs séances, chacune ayant son propre programme et étant complémentaire des autres ! 

Dans la grande nef du MuMa, Patrice Balvay propose quatre ateliers où l’on pourra expérimenter plusieurs modes de dessin – du dessin d’observation au dessin expérimental – à partir d’un corps immobile, en mouvement, dansant.

Patrice Balvay pratique le dessin de manière performative. Son corps est son principal outil, dans son énergie, son tremblement, son épuisement.
 
A noter : n’hésitez pas à participer à plusieurs séances, chacune ayant son propre programme et étant complémentaire des autres ! 
© Bernard Plossu
© Bernard Plossu

Venez découvrir l’exposition Météorologiques en compagnie d’une médiatrice culturelle du musée.
Attendez-moi © Etienne Cuppens
Attendez-moi © Etienne Cuppens

Attendez-moi !
Solo pour Zouzou


Pendant le second confinement, le MuMa décidait de laisser ses espaces à disposition d’artistes pour continuer de faire vivre le musée.


C’est dans ce contexte que nous avons accueilli la BaZooKa pour un moment de travail complètement libre. Dans l’instant, nous ne savions pas que cette résidence aboutirait à un spectacle. Mais c’est bien ce qui arrive aujourd’hui. De cette période compliquée pour un lieu public, parce que vidé de ses visiteurs, est née une performance, que nous sommes heureux de vous présenter, là d’où elle a émergé !


Extraits de différents dossiers de présentation du spectacle :
 
Attendez-moi © Alban Van Wassenhove
Attendez-moi © Alban Van Wassenhove
1-
« Zouzou, elle au moins, elle serait juste ! Parce qu’elle serait détachée de tout jugement, elle ferait ce qu’elle sent, elle en aurait rien à foutre du public, de... qui regarde, ce que les autres pensent. Elle ne chercherait pas à impressionner, elle s’en foutrait qu’on la respecte, elle ferait sa vie. Oui, Zouzou, ce serait vraiment l’interprète parfaite, l’être le plus abandonné et le plus incarné en même temps. »
 
Est-ce que revivre ses souvenirs d’enfance peut créer une danse ?
Raviver des sensations solaires comme autant de pages d’un journal intime. Laisser remonter à la surface une danse enfouie dans les profondeurs d’une nappe phréatique qui ne demandait qu’à être réveillée.
Une danse légère qu’on pourrait avoir dans les jambes, comme ça, sans force, jusqu’à la fin de sa vie…
 

 
Attendez-moi © Etienne Cuppens
Attendez-moi © Etienne Cuppens
2-
Attendez-moi

Tout a commencé au MuMa alors que le musée est fermé au public pendant le deuxième confinement.
L’expo temporaire est accrochée, aucun visiteur pour en profiter et lui répondre.
Seule la lumière qui trace sa course, transforme les volumes du musée, augmente ou réduit les ombres dans un déplacement invisible et implacable.
Pas vraiment de silence tant la soufflerie du musée est bruyante, mais un calme vraiment particulier.
L’espace vierge.
Un appel à la transgression.
Glisser dans cet espace sur des rollers est la première idée qui vient. Fendre l’air, nue. S’emparer d’une liberté bridée par les contraintes de la pandémie. Reprendre son souffle comme après une apnée prolongée.

Le nom de l’exposition « Voyage d’Hiver » a immédiatement ravivé le souvenir de ma confrontation à la neige, la montagne, le ski… une horreur. J’avais 5 ans.
Je suis partie de cet épisode puis j’ai remonté le fil vers des souvenirs plus anciens. J’y ai trouvé l’insouciance, la nature, les promenades avec les animaux, des champs immenses pour une petite fille qui passait ses journées à faire des expériences physiques simples et captivantes, les sens ouverts. La liberté.
Il s’est dégagé de ce cheminement un langage tout nouveau pour moi, un corps libre, alerte, détendu, solaire, plein.
Paradoxalement, ce langage qui m’apparaît comme nouveau semble en réalité être mon premier langage, le plus profondément ancré, ma nappe phréatique.
Une danse première que j’espère danser encore longtemps.

 
Conception et réalisation : La BaZooKa, Sarah Crépin & Etienne Cuppens
Interprétation : Sarah Crépin
Musiques :  Paisaje Cubano Con Rumba (Leo Brouwer), Elf dance (Moondog), Für Fritz (Moondog), Tout l’Amour (A. Salvet/B. Botkin/G. Garfield/G. Bertret/P. Murtagh).
Production et diffusion : Emilie Podevin
Administration : Diane Ribouillard
Communication : Louise Lorieux
Production : La BaZooKa
Résidences : MuMa, Musée d’art Moderne du Havre
Remerciements :  Le Phare, Centre Chorégraphique National du Havre-Normandie (dir. Emmanuelle Vo-Dinh) / Kiddam Riidim Collectif 1.6
La BaZooKa est conventionnée pour l’ensemble de son projet artistique par la Ville du Havre, la Région Normandie & le Ministère de la Culture (DRAC Normandie).

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