Adultes / Adolescents

Français
© Zoé Ducournau
© Zoé Ducournau
  • -

En partenariat avec Le Volcan, scène nationale du Havre, le MuMa reçoit Arianna Smith, altiste, du Quatuor Mona pour une découverte en musique et en déambulation des collections permanentes du musée.
 


« Une visite comme un pas de côté, pour un dialogue des arts sensible et enjoué : En compagnie d’une musicienne du quatuor Mona et d’une médiatrice du musée, venez découvrir les œuvres contemporaines de Debussy dans les collections du MuMa. Que racontent-elles de la Belle Époque ? Comment l’esprit du temps se retrouve-t-il, dans la peinture et dans la musique ? Et qu’est-ce qui inspire un artiste ? » (extrait du programme du Volcan)
 
Le Quatuor se produira au Volcan le lendemain 10 février :
Quatuor Mona - Debussy et Montalbetti | | Le Volcan, Scène nationale du Havre
  • -

En écho à l’exposition temporaire du MuMa, le Studio programme un certain nombre de films dans lesquels les « météores » jouent un rôle important, jusqu’à devenir des personnages à part entière.

Au programme de Décembre :
La Lettre Inachevée de Mikhail Kalatozov
Dans ce film de 1960, les protagonistes doivent lutter contre le vent, entre autres, pour arriver au bout de leur quête :

Quatre géologues partent en expédition au coeur des forêts de Sibérie, à la recherche d’un gisement de diamants. Le petit groupe explore sans relâche terres et rivières. L’automne arrive et les vivres commencent à manquer ; il leur faut rentrer. Mais au moment du retour, les éléments se déchaînent et ils doivent affronter les pires difficultés. 
Tourné dans des conditions extrêmes en Sibérie, un film d’une puissance visuelle rare !

URSS 1960 - 1h36

Les séances au Cinéma Le Studio :
Mercredi 30 novembre à 16h30
Jeudi 1er décembre à 18h30
Vendredi 2 décembre à 20h30
Samedi 3 décembre à 16h30
Dimanche 4 décembre à 18h30
Lundi 5 décembre à 16h30
Mardi 6 déc. à 20h30 - Séance présentée par Jean-Christophe Leforestier, cinéaste
Vendredi 9 décembre à 16h
Samedi 10 décembre à 20h30
Dimanche 11 décembre à 16h45
Lundi 12 ou Mardi 13 décembre à 18h30

>>> Programme du Studio - Décembre 2022 <<<

Dans la grande nef du MuMa, Patrice Balvay propose quatre ateliers où l’on pourra expérimenter plusieurs modes de dessin – du dessin d’observation au dessin expérimental – à partir d’un corps immobile, en mouvement, dansant.

Patrice Balvay pratique le dessin de manière performative. Son corps est son principal outil, dans son énergie, son tremblement, son épuisement.
 
A noter : n’hésitez pas à participer à plusieurs séances, chacune ayant son propre programme et étant complémentaire des autres ! 
© Gaëlle Rouard
© Gaëlle Rouard
  • -

En présence de la cinéaste
Pour sa 100ème, MuMaBoX invite Gaëlle Rouard, fidèle du programme et surtout créatrice unique.

Filmé et projeté en 16mm, le dernier opus de Gaëlle Rouard se déroule en deux actes.
D’abord « Prélude », où l’intrigue s’ancre dans un paysage en ombres chinoises, irisées, pleines de sensations. Foisonnement d’herbes hirsutes, et parmi elles la touche rose d’un chardon se détache et se goûte comme un bonbon acidulé, tel le papillon qui le butine. Chaque plan se contemple comme un tableau vivant, clair-obscur, rembrandtesque. La vie s’incarne dans l’émulsion tel un commencement. Pourtant ce sont les ténèbres et la mort qui invitent à la méditation, comme nous l’indique « Oraison », le titre du deuxième acte. Le prisme du celluloïd révèle les perceptions, il donne à voir la poésie et la force narrative de l’abstraction. Une belle métaphore du cinéma argentique que Gaëlle Rouard élabore dans son propre laboratoire. Elle y expérimente depuis de longues années des techniques particulières qui rendent son travail unique.

Programme détaillé :
Gaëlle Rouard, Darkness, darkness burning bright, 2021 (16mm / couleur / sonore / 69'00)
 

MuMaBoX fête sa 100ème !
Depuis 2010, ce sont 100 séances qui ont été proposées par le MuMa, 100 projections consacrées à un cinéma « différent », un cinéma que l’on ne peut voir dans les circuits commerciaux traditionnels.
 
A l’origine du projet, un constat : le cinéma et l’art vidéo sont devenus, au fil du 20ème siècle, des arts majeurs, reconnus comme formes artistiques essentielles de l’art contemporain. Le MuMa a souhaité les rendre plus visibles, en les intégrant à ses expositions temporaires (Nuages, Images sur commande…). Mais il s’agit ensuite de multiplier et diversifier l’offre des films montrés : naît MuMaBoX, un programme innovant, sans équivalent en province. D’octobre à mai, un mercredi par mois, la salle de conférence du MuMa est transformée en boîte noire pour accueillir une projection.
Au programme : art vidéo et cinéma, en argentique ou numérique. Expérimental ou documentaire. Séances monographiques ou thématiques. Courts ou longs métrages. Films « historiques » ou nouvellement sortis. Artistes confirmés et nouvelle génération…

Le champ des œuvres exploré se caractérise par une grande diversité ! Variété qui se retrouve dans les supports – car autre particularité du programme : les films, dans la mesure du possible, sont diffusés dans leur format d’origine. Pour ce faire, c’est le projecteur 16 mm qui prend le relais du vidéoprojecteur.
Ainsi, c’est une exploration du riche et vaste champ de l’image « en mouvement » qui est proposée, un territoire composé de formes multiples, issues de pratiques variées, et dans le respect des œuvres.
 
Depuis plus de 10 ans, la programmation de MuMaBoX a été confiée à Christophe Guérin. Cinéaste, il a réalisé une vingtaine de films qui circulent dans le circuit des festivals internationaux et des espaces d’exposition. Très impliqué dans la mouvance du cinéma expérimental, il est par ailleurs trésorier de Light Cone, un des plus importants distributeurs européens de cinéma expérimental, et fait profiter le public de MuMaBoX de son large réseau composé d’artistes, programmateurs, universitaires, distributeurs…

Un souvenir, par Christophe Guérin
« La première, en octobre 2010.  J’avais choisi de montrer des vidéos de Bill Viola, un nom connu pour lancer le projet. Ce fut un succès immédiat (plus de 80 personnes !) qui nous a donné confiance pour la suite. Cela s’est consolidé avec le temps : MuMaBoX est devenu cet espace de partage où le public, curieux et exigeant, fidèle et sans cesse renouvelé est pour beaucoup dans la réussite et la belle longévité de ce projet.
Et puis toutes les projections en compagnie des artistes, en particulier les grandes cinéastes du cinéma argentique que sont Cécile Fontaine, Helga Fanderl, Rose Lowder et bien sûr Gaëlle Rouard, qui nous fait le plaisir de revenir au MuMa avec son dernier film. C’est associé à la douce musique du projecteur, à la beauté sans pareille de l’image argentique.

Enfin, les séances en présence de Jacques Perconte, qui a beaucoup tourné dans notre région et dont les films émerveillent le public. Il est venu trois fois à MuMaBoX. »
© Telemach Wiesinger
© Telemach Wiesinger
  • -

Dans le cadre du parcours photographique ARE YOU EXPERIENCING 2023
 


Dans le premier volet consacré au partage de l’écran, nous avons abordé le split screen, où les images sont bien distinctes les unes des autres car séparées par des limites noires dans la surface de projection.
Avec cette seconde partie, nous verrons comment ces limites entre les images peuvent être franchies, les cinéastes manipulant les cadres pour créer toutes sortes de superpositions, chevauchements ou entrelacs. L’écran devient ainsi l’espace de la fusion, de la confusion des images.

Programme détaillé :
Telemach Wiesinger, 1:1, 2021 (16mm / n&b / sonore / 30' 00)
Christophe Guérin, Cross, 2014 (Super 8mm / n&b / sonore / 4' 49)
Tomonari Nishikawa, Shibuya – Tokyo, 2010 (16mm / couleur / sonore / 10' 00)
Siegfried Alexander Fruhauf, Exposed, 2001 (16mm / n&b / sonore / 9' 00)
© Birgit Hein
© Birgit Hein
  • -

Baby I will make you sweat représente une quête personnelle sur la sexualité, la moralité et la féminité, alors que la cinéaste, née en 1941, met en jeu son âge.

Elle souhaite plus particulièrement bousculer les idées reçues sur la sexualité des hommes et des femmes vieillissants. Pour elle, le fait de vieillir ne doit pas nécessairement induire la honte. Ce film a été initialement tourné en vidéo 8 puis transféré en film à partir du refilmage d'une projection, ce qui explique que les images aient perdu leur contraste mais gagné une nature plus picturale

Programme détaillé :
Birgit Hein, Baby I will make you sweat, 1994 (16 mm / couleur / sonore / 63' 00)
© Jacques Perconte
© Jacques Perconte
  • -

En écho à l’exposition Météorologiques, ce programme décline quelques variations autour du « temps qu’il fait ».



Le vent, le brouillard, la pluie ou la neige ne sont plus simplement un facteur parmi d’autres dans la composition de l’image ou le déroulement de l’action, mais agissent comme sujet du film. A l’abri de la salle obscure, ce que le spectateur observe parfois avec distraction sera au cœur de l’attention. Une façon aussi de nous rappeler que nous ne commandons pas les conditions atmosphériques qui s’imposent à nous.

Programme détaillé :
Inger Lise Hansen, TÅKE, 2018 (16mm & 2K & Super 16mm & Super 8mm / coul-n&b / sonore / 14' 57)
Jussi Eerola, Blue Honda civic, 2020 (vidéo / coul / sonore / 10’45)
Jacques Perconte, Or/Aour, Vienna, 2019 (2K / couleur / sonore / 11' 21)
Thomas Köner, Nuuk, 2004 (mini DV / couleur / sonore / 6' 30)
Flatform, Movements of an impossible time, 2011 (HD / couleur / sonore / 8’05)
© Emmanuel Piton
© Emmanuel Piton
  • -

L’invention du split screen (écran divisé) est presque aussi ancienne que le cinéma, mais il ne se donne à voir en tant que tel que plus tardivement (à la fin des années 1960) en agissant comme un principe de montage spatial, combiné au montage temporel.

Les différentes actions d’une séquence sont en co-présence sur l’écran, créant ainsi de nouvelles possibilités d’organisation du récit.
Ce programme témoigne du potentiel expressif de ce procédé, largement exploré dans le cinéma expérimental, en toute liberté.

Programme détaillé :
Noé Grenier, Les images qui vont suivre n’ont jamais existé, 2021-2022 (16mm / coul-n&b / sonore / 7' 12)
Emmanuel Piton, Exposed, 2017 (Super 8mm / coul-n&b / sonore / 6' 38)
Scott Hammen, Framelines, 2013 (16mm / couleur / silencieux / 9' 20)
Victoria Keddie, Camera tension, 2018 (vidéo / couleur / sonore / 3' 35)
Stuart Pond, Drift through mirrors, 2022 (vidéo / n&b teinté / sonore / 4' 56)
Yann Beauvais & Vivian Ostrovsky, Work and progress, 1999 (16mm / coul-n&b / sonore / 12' 00)
Philippe Leonard, Roundtrip, 2014 (16mm / couleur / silencieux / 3' 00)
Siegfried Alexander Fruhauf, Structural filmwaste. Dissolution 1, 2003 (n&b / sonore / 4' 00)
Colectivo Los Ingrávidos, Itzcoatl, 2016 (35mm / couleur / sonore / 5' 02)
© Christophe Urbain
© Christophe Urbain

En chemin Klezmer

Un voyage lumineux sur les routes de la musique juive, de Ravel à aujourd’hui. Lâchez prise, cette sensation de liberté ne vous quittera pas !

Fermez les yeux et suivez le son de cette clarinette qui vous guide dans un chemin de traverse, celui du territoire yiddish.

Vous voilà plongés dans l’incroyable vivacité de cette musique d’Europe de l’Est qui ne cesse de se renouveler. Au détour d’un chemin, c’est Ravel qui fait miroiter ses effets de couleurs dans Kaddish, une prière pour les morts. Puis vous rencontrez l’argentin Golijov qui met en musique Les rêves et les prières d’Isaac l’aveugle, animé par l’incandescence de son quintette. Voyez comme la musique klezmer avive la flamme de la création contemporaine !
La pérégrination se termine dans les accents tziganes et le panache d’une grande fête orchestrée par le compositeur russo-canadien Ichmouratov. Qui a dit que cette journée allait être ordinaire ?
 
En partenariat avec l’Opéra de Rouen Normandie
 
Avec :

Naaman Sluchin, Elena Pease, violons
Patrick Dussart, alto
Hélène Latour, violoncelle
Lucas Dietsch, clarinette
 
Au programme :        

Airat Ichmouratov, One Day Almost Ordinary Life pour clarinette et quatuor à cordes
Osvaldo Golijov, Quintette pour clarinette et cordes
Maurice Ravel, Kaddish, arrangement pour quatuor à cordes
Essaimer © Laure Delamotte-Legrand
Essaimer © Laure Delamotte-Legrand

Essaimer

Nous poursuivons nos échanges avec la chorégraphe et interprète Margot Dorléans, toujours dans le cadre du Festival Plein Phare.


Ce samedi 3 décembre, elle nous présentera, avec son équipe, une étape de travail* autour d’une pièce en cours de création, Essaimer dont le projet résonne lui aussi avec les œuvres accueillies au MuMa cette année, et plus largement, avec celles de ses collections permanentes, fortement imprégnées des questions liées au paysage et à ses éléments.
 
« Ce projet est le fruit d’une démarche qui cherche à se rapprocher d’un paysage et à y inscrire le corps en mouvement.
Comment nous servir du corps pour rencontrer le paysage, l’habiter, le faire entrer en nous pour en célébrer la nature ?
En rassemblant une équipe pluridisciplinaire il s’agit d’œuvrer à construire ensemble un univers sensible autour de la matérialité du roseau comme une invitation à ressentir et à vivre le territoire pour mieux repenser nos manières de l’habiter. Cette recherche aboutira à la création d’une vidéo-danse in-situ et à une performance ex-situ conçue comme une installation immersive où les différents matériaux (sonores, vidéo, plastiques et chorégraphiques) dialoguent ensemble pour donner à vivre le paysage autrement. »

 
*Création prévue à l’automne 2023
 
>>> Teaser du Festival Plein Phare <<<


En partenariat avec Le Phare – Centre chorégraphique du Havre Normandie
https://www.lephare-ccn.fr/
 
Conception, Chorégraphie et Interprétation Margot Dorléans
En collaboration avec (distribution en cours) :
Flora Pilet et Véronique Weil, danseuses,
Clément Edouard, musicien,
Laure Delamotte-Legrand, photographe / vidéaste et plasticienne,
David Baptista, architecte (Association Rozeau),
Bureau Les Yeux Dans Les Mots, administration de production
 
Production Du Vivant Sous Les Plis
Avec le soutien du CCN de Caen en Normandie, La Réserve Naturelle de l’Estuaire de la Seine, Cie Arkanso et Le Trident Scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin (Festival Regards Dansants), L’Étincelle, Théâtre(s) de la Ville de Rouen, Territoires Pionniers I Maison de l’architecture - Normandie
La compagnie Du Vivant Sous Les Plis est soutenue par la DRAC Normandie, la Région Normandie, le Département de Seine-Maritime, la Ville du Havre et l’ODIA Normandie

Pages