18 h 00

© Telemach Wiesinger
© Telemach Wiesinger
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Dans le cadre du parcours photographique ARE YOU EXPERIENCING 2023
 


Dans le premier volet consacré au partage de l’écran, nous avons abordé le split screen, où les images sont bien distinctes les unes des autres car séparées par des limites noires dans la surface de projection.
Avec cette seconde partie, nous verrons comment ces limites entre les images peuvent être franchies, les cinéastes manipulant les cadres pour créer toutes sortes de superpositions, chevauchements ou entrelacs. L’écran devient ainsi l’espace de la fusion, de la confusion des images.

Programme détaillé :
Telemach Wiesinger, 1:1, 2021 (16mm / n&b / sonore / 30' 00)
Christophe Guérin, Cross, 2014 (Super 8mm / n&b / sonore / 4' 49)
Tomonari Nishikawa, Shibuya – Tokyo, 2010 (16mm / couleur / sonore / 10' 00)
Siegfried Alexander Fruhauf, Exposed, 2001 (16mm / n&b / sonore / 9' 00)
© Birgit Hein
© Birgit Hein
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Baby I will make you sweat représente une quête personnelle sur la sexualité, la moralité et la féminité, alors que la cinéaste, née en 1941, met en jeu son âge.

Elle souhaite plus particulièrement bousculer les idées reçues sur la sexualité des hommes et des femmes vieillissants. Pour elle, le fait de vieillir ne doit pas nécessairement induire la honte. Ce film a été initialement tourné en vidéo 8 puis transféré en film à partir du refilmage d'une projection, ce qui explique que les images aient perdu leur contraste mais gagné une nature plus picturale

Programme détaillé :
Birgit Hein, Baby I will make you sweat, 1994 (16 mm / couleur / sonore / 63' 00)
© Jacques Perconte
© Jacques Perconte
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En écho à l’exposition Météorologiques, ce programme décline quelques variations autour du « temps qu’il fait ».



Le vent, le brouillard, la pluie ou la neige ne sont plus simplement un facteur parmi d’autres dans la composition de l’image ou le déroulement de l’action, mais agissent comme sujet du film. A l’abri de la salle obscure, ce que le spectateur observe parfois avec distraction sera au cœur de l’attention. Une façon aussi de nous rappeler que nous ne commandons pas les conditions atmosphériques qui s’imposent à nous.

Programme détaillé :
Inger Lise Hansen, TÅKE, 2018 (16mm & 2K & Super 16mm & Super 8mm / coul-n&b / sonore / 14' 57)
Jussi Eerola, Blue Honda civic, 2020 (vidéo / coul / sonore / 10’45)
Jacques Perconte, Or/Aour, Vienna, 2019 (2K / couleur / sonore / 11' 21)
Thomas Köner, Nuuk, 2004 (mini DV / couleur / sonore / 6' 30)
Flatform, Movements of an impossible time, 2011 (HD / couleur / sonore / 8’05)
© Emmanuel Piton
© Emmanuel Piton
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L’invention du split screen (écran divisé) est presque aussi ancienne que le cinéma, mais il ne se donne à voir en tant que tel que plus tardivement (à la fin des années 1960) en agissant comme un principe de montage spatial, combiné au montage temporel.

Les différentes actions d’une séquence sont en co-présence sur l’écran, créant ainsi de nouvelles possibilités d’organisation du récit.
Ce programme témoigne du potentiel expressif de ce procédé, largement exploré dans le cinéma expérimental, en toute liberté.

Programme détaillé :
Noé Grenier, Les images qui vont suivre n’ont jamais existé, 2021-2022 (16mm / coul-n&b / sonore / 7' 12)
Emmanuel Piton, Exposed, 2017 (Super 8mm / coul-n&b / sonore / 6' 38)
Scott Hammen, Framelines, 2013 (16mm / couleur / silencieux / 9' 20)
Victoria Keddie, Camera tension, 2018 (vidéo / couleur / sonore / 3' 35)
Stuart Pond, Drift through mirrors, 2022 (vidéo / n&b teinté / sonore / 4' 56)
Yann Beauvais & Vivian Ostrovsky, Work and progress, 1999 (16mm / coul-n&b / sonore / 12' 00)
Philippe Leonard, Roundtrip, 2014 (16mm / couleur / silencieux / 3' 00)
Siegfried Alexander Fruhauf, Structural filmwaste. Dissolution 1, 2003 (n&b / sonore / 4' 00)
Colectivo Los Ingrávidos, Itzcoatl, 2016 (35mm / couleur / sonore / 5' 02)
Incarnation © Laure Delamotte-Legrand
Incarnation © Laure Delamotte-Legrand

Incarnation

Dans le cadre du Festival Plein Phare, le MuMa accueille de nouveau la chorégraphe et interprète Margot Dorléans avec qui se tisse un dialogue sur plusieurs temps forts.


Elle propose ici son solo Incarnation :
« Incarnation est un dispositif immersif pour une danseuse, une œuvre plastique et une composition sonore où la voix s’incarne, et prend la forme d’un chant intérieur qui transforme le corps et l’espace. Une plongée par la vibration vocale au cœur des espaces corporels symboliques d’une vie interne féminine : l’espace du bassin et celui des cordes vocales, lieu physique de l’expression. Une création comme un chant intérieur d’une identité féminine. »
 
Une pièce qui résonnera particulièrement avec les œuvres présentées à partir du 26 novembre dans le cadre de l’exposition Météorologiques au MuMa.
 

>>> Teaser du Festival Plein Phare <<<

En partenariat avec Le Phare – Centre chorégraphique du Havre Normandie
https://www.lephare-ccn.fr/
 
Conception, chorégraphie et interprétation : Margot Dorléans
En collaboration avec :
Laure Delamotte-Legrand, scénographie
Laurent Durupt, musique
Mael Iger, lumière
Joël Cornet et Romain Renault, construction et régie générale
Jean-Baptiste Veyret-Logerias, accompagnement vocal et regard extérieur
Maxime Guillon-Roi-Sans-Sac, assistanat et regard extérieur
Salina Dumay, costume
Bureau Les Yeux Dans Les Mots, administration de production
 
Production Du Vivant Sous Les Plis
Coproductions Le Volcan - Scène nationale du Havre en partenariat avec Le Théâtre des Bains Douches et Le Phare - CCN du Havre Normandie ; Chorège / CDCN Falaise Normandie
Soutien à la production CCN de Caen en Normandie / direction Alban Richard
Accueil en résidence Les Franciscaines – Deauville ; L’Etincelle – Théâtre(s) de la Ville de Rouen ; La Bazooka au Wine and Beer - Le Havre ; Théâtre des Bains Douches - Le Havre
Le projet est subventionné par la DRAC Normandie, la Région Normandie et le Département de Seine-Maritime.
La compagnie Du Vivant Sous Les Plis est soutenue par la DRAC Normandie, la Région Normandie, le Département de Seine-Maritime, la Ville du Havre et l’ODIA Normandie.
© Jeanne Busato
© Jeanne Busato

Nuit du tourisme

A l’occasion de la Nuit du tourisme, le MuMa s’associe à l’Office de tourisme du Havre et ouvre ses portes exceptionnellement jusqu’à 23h.
Ainsi, il vous sera possible de dîner chez Les Fauves, restaurant du musée. Réservation ici

Au programme, en plus de la visite libre du musée, un atelier "Une oeuvre en soi".
 



Programme détaillé :

Visite libre
Sans réservation, gratuit, rendez-vous à l’accueil du musée
A noter : seules une partie des collections permanentes seront visibles en raison de la préparation de la prochaine exposition temporaire du musée

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Atelier : Une oeuvre en soi
de 19h à 22h
Pour la nuit du tourisme le musée vous propose de devenir peinture vivante.
Alors soyez créatif et venez recréer l’œuvre d’art de votre choix !
 
© LIGHT CONE
© LIGHT CONE
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Poète et « filmeur », Jonas Mekas est aussi journaliste, critique, programmateur et conservateur. Portevoix d'un cinéma alternatif et expérimental, l'un des grands cinéastes qu'a connu l'Amérique, mort à 96 ans, et dont nous célébrons le centenaire en 2022, hommage !

Né en Lituanie, chassé de son pays par les troupes soviétiques, Jonas Mekas est interné plusieurs années, avec son frère Adolfas, dans un camp de travail de l'Allemagne nazie, puis dans des camps de réfugiés au sortir de la guerre, avant de pouvoir rejoindre les États-Unis en 1949. Plongé dans la jungle new-yorkaise, il s'achète une caméra Bolex, qui ne le quittera plus, et commence à tenir un journal filmé. Des instants de vie, la solitude des exilés ou l'effervescence de la contre-culture des années 60, autant d'archives de l'intime, où se croisent Allen Ginsberg, Andy Warhol et le Velvet Underground.

Walden, Reminiscences of a Journey to Lithuania, Lost Lost Lost... Des films qui révolutionnent le monde cinématographique et participent à l'épanouissement du cinéma underground, érigé en parallèle à l'industrie hollywoodienne. 
Cinémathèque française

Programme détaillé :
Jonas Mekas
WALDEN (1ERE BOBINE)
1964-1969 / 16mm / couleur / sonore / 30' 00
NOTES ON THE CIRCUS
1966 / 16mm / couleur / sonore / 12' 00
HAPPY BIRTHDAY TO JOHN
1995 / 16mm / couleur / sonore / 18' 00
© Baptiste Pinteaux
© Baptiste Pinteaux
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Dans le cadre du Mois du film documentaire et en présence du réalisateur, le MuMa vous invite à cette projection MuMaBox !

Dans les yeux de son petit-fils, Manette, belle femme aux longs cheveux blancs, apparaît comme une princesse de conte de fées. Recluse au fond des bois, elle vit en harmonie avec « les choses » (plutôt que « la nature », indique-t-elle), écoutant le bruit du vent dans les tilleuls et des airs d’opéra qu’elle sut chanter jadis. Baptiste lui demande de raconter sa vie, ses amours, ses peines, à toute heure du jour et de la nuit, dans le salon ou sur la terrasse surplombant un pré. Elle évoque des déceptions, le désir et sa dissolution, les rêves illusoires. Baptiste la regarde broder, l’écoute lire de vieux journaux intimes, lit lui-même un conte qu’elle a écrit. Il tord la perspective pour accueillir cette femme dure et majestueuse dans ses cadres, pour faire entrer plus de choses auprès d’elle. L’indéfinition de la photographie DV nimbe d’un voile vaporeux le bric-à-brac domestique, décor baroque qui apparaît tantôt comme un écrin, dans lequel Manette semble confortablement engloutie, tantôt comme un piège qui l’enserre.
Olivia Cooper-Hadjian

Programme :
Baptiste Pinteaux, Nachtlied, 2022 / vidéo / couleur / sonore 
73'00
© LIGHT CONE
© LIGHT CONE
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Ce 19 octobre, le MuMa vous invite à ouvrir une nouvelle saison de MuMaBox avec un film choisi en écho à l’exposition Le vent. « Cela qui ne peut être peint. ». L’exposition est terminée, mais le vent reste bien présent dans nos quotidiens !

Le film a été tourné depuis la petite cabine d’un bateau amarré près de l’embouchure de la rivière Keyhaven. C’est un endroit que je connais bien depuis mon enfance et qui a été le lieu de plusieurs de mes peintures, films et photographies. La caméra est fixe mais suit les mouvements du bateau engendrés par le vent et la marée. Les changements de lumière et de météo, les variations de hauteur liée à la marée et les changements soudains de la direction du vent sont accentués par les intervalles qui séparent les prises. Le son a été enregistré selon le même principe, et a ensuite été "coupé" pour correspondre à l'image. Avec ce dispositif, le film enregistre non seulement les changements de lumière et de temps sur une période de trois semaines, mais aussi, de manière très directe, l'interaction entre les forces des vents et de la marée.
Chris Welsby

Programme :
Chris Welsby, Estuary, 1980, 16mm / couleur / sonore
55'00
© Droits réservés
© Droits réservés

Du 22 au 24 septembre prochains, la Ville du Havre aux côtés du CNRS, du Collège de France et de l’Université Le Havre Normandie vous proposent un nouveau rendez-vous de la connaissance autour des sciences ! 
Durant plus de deux jours de grandes figures scientifiques vous présenteront les démarches et découvertes de manière simple et attractive.

Site officiel de l'événement : SUR LES EPAULES DES GEANTS

Dans ce cadre, le MUMA vous proposera plusieurs rendez-vous.

 
Du vent dans les voiles – Dialogue avec Cédric Château
 
Dans le cadre de l’exposition Le vent. « Cela qui ne peut être peint », nous vous proposons de rencontrer le skipper, directeur du pôle espoirs du Havre et directeur sportif de Normandie Elite Team, Cédric Château.

Lors de la dernière Transat Jacques Vabre, après 22 jours, 11 minutes et 53 secondes, Cédric Château et Jérémie Mion sont arrivés troisièmes de la course en Class40.
Il sera sur la ligne de départ de la route du Rhum en 2022 et de la Transat Jacques Vabre en 2023.

Venez partager un moment unique avec lui, pour mieux comprendre le vent vécu, le vent perçu par ce grand navigateur havrais !


Cédric Château est soutenu par Seafrigo et Sogestran group.

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