12 h 15

Anonyme, Adam et Ève, huile sur bois, 58 x 47,5 cm. © MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
Anonyme, Adam et Ève, huile sur bois, 58 x 47,5 cm. © MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn


Catherine Brisset a reçu une double formation de musique classique et ancienne et de danse contemporaine. En 1990, elle rencontre F. et B. Baschet et découvre le cristal. Depuis, elle mène une recherche en tant qu’interprète et improvisatrice pour créer :
- une technique propre à cet instrument et ses spécificités
- un répertoire original et de transcription et pratique l’improvisation.

Elle a développé avec de nombreux compositeurs un répertoire pour cristal solo, cristal et différents instruments, cristal et dispositifs électroniques. Elle a également participé à des créations théâtrales, chorégraphiques, à des projets liés à l’image et le multimédia.

En partenariat avec le Festival PiedNu.
Raoul DUFY (1877-1953), Le Violon rouge, 1949, huile sur toile, 22,5 x 27,5 cm. © MuMa Le Havre / David Fogel — © ADAGP, Paris, 2013
Raoul DUFY (1877-1953), Le Violon rouge, 1949, huile sur toile, 22,5 x 27,5 cm. © MuMa Le Havre / David Fogel — © ADAGP, Paris, 2013

Comprendre l’intelligence colorée de Raoul Dufy à travers deux œuvres de maturité : L’hommage à Debussy et Le Violon rouge.
 
Eugène Boudin, Ciel strié gris, ca. 1848-1853. © MuMa Le Havre
Eugène Boudin, Ciel strié gris, ca. 1848-1853. © MuMa Le Havre
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« Entrons dans le musée sur la pointe des pieds, sans chaussures pour ne pas faire de bruit… Soyons légers, nous allons partir en voyage, en nous laissant guider par les nuages d'Eugène Boudin !
Une expérience à vivre pour plonger dans l'œuvre de l’artiste peintre, accompagnés par une artiste du mouvement : une manière sensible, singulière et originale d'entrer en relation avec les tableaux. »
 
En partenariat avec le Phare - CCN Le Havre - Haute Normandie, dans le cadre du Festival Pharenheit.
Marion Buisset. © Droits réservés
Marion Buisset. © Droits réservés

Marion Buisset commence l’accordéon dans le milieu des musiques traditionnelles de sa région, le Nord-Pas-de-Calais. Cherchant à s’ouvrir toujours plus au répertoire des musiques traditionnelles du monde, elle explore plus particulièrement le répertoire Klezmer et les musiques des Balkans et plus récemment les musiques du Moyen-Orient au travers de résidences d’artistes et de stages.
Elle obtient son prix d’accordéon au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris en 2013 puis entre au Pôle d’Enseignement Supérieur de la Musique de Seine-Saint-Denis où elle finit actuellement ses études dans la classe de Frédéric Guérouet.
En tant d’interprète, elle a eu l’opportunité de travailler avec l’IRCAM sur le répertoire des musiques mixtes. En 2015, elle joue au sein de l’ensemble de musique contemporaine 2e2m pour une série de réprésentations du mélodrame les 100 miniatures de Philippe Minyana et Bruno Gillet.
Passionnée de musique de chambre, elle travaille actuellement en duo avec l’accordéoniste Dian Zhang.
Titulaire du Diplôme d’Etat de professeur d’accordéon, elle enseigne au conservatoire de Champlan et à l’école de Paris Accordéon.
(D'après) Pierre BRUEGHEL le jeune (1564/1565-1637/1638), Intérieur d'une cuisine de ferme, huile sur bois, 42 x 56,5 cm. © MuMa Le Havre / Charles Maslard
(D'après) Pierre BRUEGHEL le jeune (1564/1565-1637/1638), Intérieur d'une cuisine de ferme, huile sur bois, 42 x 56,5 cm. © MuMa Le Havre / Charles Maslard

Peindre en série au 17e siècle
Olivier Gosse. © Droits réservés
Olivier Gosse. © Droits réservés

Le Havre en chansons et poésies, par Olivier Gosse

Olivier Gosse aime les mots et les chansons. Il aime surtout raconter l’histoire et la mémoire des gens, des lieux et des voyages. Pour ce « musique à la carte », il vous propose une balade en compagnie de poètes et de chanteurs connus ou anonymes, qui ont en commun l’amour du voyage, des ports et des histoires de vie.
 
« Toujours la même chose…
Toujours la même histoire…
Toujours la même eau qui coule au moulin…
Le même fil qui se déroule de la bobine… (…)
Un clou chasse l’autre…
Une ancienne s’en va… Une nouvelle la remplace…
On en reprend d’autres et on recommence…
Et on recommence encore la même chose…
Toujours la même chose… Toujours pareil…»
(Extrait de Un nœud à la mémoire, 2012)

En partenariat avec L’Invitation au voyage (programme « j’ai deux amours ») et Art-Scène
Duo Les Discordantes. © Droits réservés
Duo Les Discordantes. © Droits réservés

De Jean-Paul Buisson avec Safia Azzoug (saxophone) et Amélie Grould (percussions)
En partenariat avec l’AMH

« L’un dansait, l’autre soufflait ; ensemble, Pierre Doussaint et Steve Lacy avaient expérimenté. A la mémoire de ces artistes généreux, Mer d’adieux raconte une ultime rencontre, imaginaire, hommage au lien éternel entre danse et musique.
Partition composée pour Safia Azzoug - saxophone soprano - et Amélie Grould - percussions, Mer d’adieux suite tente de répondre à la demande des interprètes de sons nouveaux, d’expérimentations originales, de transgression des frontières. Au risque de les décevoir, je pars de certains usages contemporains connus des instruments, pour mieux me focaliser sur une relation imbriquée de l’écrit et de l’improvisé, misant sur un enrichissement mutuel. Pour cela, je m’appuie sur les expériences en cours des interprètes, leur grande compétence en écrit contemporain et leur avidité à s’engager dans l’improvisation libre, en leur conférant ainsi le rôle d’interprètes-compositeurs. Comme à l’accoutumée, la partition comprend un minimum de signes pour laisser la place au partage des imaginaires. De surcroît, noté n’est pas sacré ; toute indication sera modifiable par les interprètes, à la condition que - pour éviter le hors-sujet - ce soit une véritable décision, prise après avoir essayé la proposition originale et en avoir compris l’intention.
Mer d’adieux suite explore cinq paysages, leurs contrastes, leurs définitions, leurs profondeurs de champ, leurs couleurs. Cinq formes de notation, de l’académique à la graphique, jusqu’à l’absence totale de signes pour le temps d’improvisation libre où seul l’état des musiciens au moment choisi importera, escompte d’un aboutissement des sons joués au préalable. L’intention de ce double hommage s’inscrit dans la recherche conjointe, sereine et paisible d’une harmonie, dans le bonheur exemplaire et sans cesse renouvelé de la construction de soi et du partage de l’acte créatif. Mais l’indécence des possédants, le cynisme politique, l’obscurantisme religieux produisent encore et toujours de la barbarie.
A mes yeux, toute proposition esthétique prétendant dépasser le simple stade de la spéculation intellectuelle n’a de sens qu’ancrée dans la société censée la recevoir ; le bruit et la fureur ne seront donc pas toujours contenus au cours de ce voyage sonore. »
Jean-Paul Buisson
Pierre-Auguste RENOIR (1841-1919), Pins à Cagnes, ca. 1919, huile sur toile marouflée sur carton bouilli, 31,5 x 38,7 cm. © MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
Pierre-Auguste RENOIR (1841-1919), Pins à Cagnes, ca. 1919, huile sur toile marouflée sur carton bouilli, 31,5 x 38,7 cm. © MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn

Le MuMa abrite plusieurs œuvres exécutées dans un ultime élan créatif par des artistes majeurs : mise en lumière de quatre paysages quasi testamentaires de Boudin, Pissarro, Renoir et Staël.
Jean-Victor SCHNETZ (1787-1870) ou Théodore GÉRICAULT (1791-1824), La Vieille Italienne, huile sur toile, 62,3 x 50 cm. © MuMa Le Havre / David Fogel
Jean-Victor SCHNETZ (1787-1870) ou Théodore GÉRICAULT (1791-1824), La Vieille Italienne, huile sur toile, 62,3 x 50 cm. © MuMa Le Havre / David Fogel

Le MuMa vous invite à un face à face avec l’intrigant regard de La Vieille italienne… Le tableau sort de sa réserve, pour l’occasion !

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