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Le Musée dans les nuages. © MuMa Le Havre
Le Musée dans les nuages. © MuMa Le Havre

Découvrez les collections permanentes en compagnie d'une médiatrice du musée.
Ensemble Alternance © Collin
Ensemble Alternance © Collin

En écho aux manifestations liées au 40ème anniversaire de la création du Centre Georges Pompidou, l'Ensemble Alternance, associé au MuMa pour ce rendez-vous, présente « Polyphonies des formes », un programme musical qui interroge les liens multiséculaires entre musique et architecture.

Au programme, deux œuvres  de deux compositeurs majeurs de la musique du XX° siècle, Pierre Boulez et Iannis Xenakis. Le premier avec Frank Gehry ou Renzo Piano, le second avec Le Corbusier, ont chacun à leur manière apporté une contribution originale à cette réflexion sur la question de la forme, commune à ces deux disciplines.  Enfin, la pièce Gaïa-Sun, création de Philippe Schoeller dont la partie électronique sera réalisée en interaction avec le public via des smartphones*,  donnera un regard résolument contemporain et singulier sur un sujet d'une acuité d'autant plus grande qu'il s'inscrit dans le fil de l'histoire récente d'une Ville, Le Havre, dont la renaissance des décombres de la Seconde Guerre Mondiale puise sa force dans le flamboyant et refondateur geste architectural d'Auguste Perret.
 
* Soyez co-acteurs de la partie électronique de cette création avec l’application SunGaïa ! Téléchargez les fichiers sons électroniques sur votre smartphone depuis l'application. Le jour du concert suivez les indications du compositeur et interagissez avec les musiciens eux-mêmes.

Programme :
Pierre Boulez, Anthèmes II (violon et électronique)
Iannis Xenakis, Psappha (percussion, électronique)
Philippe Schoeller, Gaïa-Sun (flûte, violon, alto, violoncelle, électronique via smartphones) – création
 
Avec :
Ensemble Alternance
Frédéric Baldassare, violoncelle
Daniel Ciampolini, percussion
Jeanne-Marie Conquer, violon
Jean-Luc Menet, flûte et direction artistique
Claire Merlet, alto
Et Christophe Mazzella, réalisateur en informatique musicale, Christophe Lebreton, développement des applications smartphones (Grame-Cncm)*
 
Avec le concours technique du GRAME, Centre National de Création Musicale de Lyon et de NEWZIK pour la lecture digitale
Avec le soutien de la SACEM (copie privée) et de la SPEDIDAM
Peter Delpeut, Lyrisch Nitraat, 1990, dist. Light Cone
Peter Delpeut, Lyrisch Nitraat, 1990, dist. Light Cone
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Une fois par mois, d'octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l'image en mouvement (cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire...) avec MuMaBoX.

Lyrisch Nitraat est une évocation de l’histoire du cinéma, plus émotionnelle que didactique, faite de mélodrames, de romances et de lyrisme. Deux lignes thématiques s’y dessinent: l’obsession du regard et de la mort, la matérialité éphémère de la pellicule. Plus qu’une œuvre nostalgique,
Lyrisch Nitraat est une invitation à voir ce matériel filmique ancien et à en faire un usage nouveau. La décomposition chimique du nitrate a laissé des traces irréversibles, mais la maîtrise du cadrage, de la mise en scène, de la couleur, de la lumière, du jeu des acteurs, dont font montre ces pionniers du cinéma, est source de plaisir.
Les fragments de films utilisés dans Lyrisch Nitraat proviennent tous de la collection de Jean Desmet (1875-1956), un des premiers distributeurs de films hollandais, qui comprend des films, fictions ou documentaires, européens et américains. À la mort de Desmet, sa collection a été léguée au Nederlands Filmmuseum.
 
Programme :
Peter Delpeut, Lyrisch Nitraat, 1990, 50’
Maki Satake, Vestige of life, 2008-2009, dist. Light Cone
Maki Satake, Vestige of life, 2008-2009, dist. Light Cone
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Une fois par mois, d'octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l'image en mouvement (cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire...) avec MuMaBoX.

Ce programme sera consacré à la mémoire, telle qu’elle peut être convoquée au vu des objets, des images, des vestiges de la vie vécue dans lesquels le temps enfuit semble capturé.
Jonas Mekas revisite le Williamsburg de sa jeunesse, celui de ses premiers pas de cinéaste ; Maki Satake revient dans la maison désertée de ses grands-parents, qui semblent pourtant présents grâce aux archives de l’artiste. Le film devient alors l’espace de la jointure entre passé et présent mais aussi celui de la mémoire des lieux et des êtres. John Smith évoque ainsi son père dans un registre volontiers ironique alors que Barbara Meter réanime avec lyrisme ses photographies de famille. Enfin, à partir de found footage, Jay Rosenblatt nous propose un récit universel que nous partageons au-delà de nos singularités : celui du temps de la vie qui s’écoule de la naissance à la mort.
 
Programme :
Jonas Mekas, Williamsburg, Brooklyn, 2003, 15’
Barbara Meter, Appearances, 2000, 18’
Maki Satake, Vestige of life, 2008-2009, 12’
John Smith, Dad’s Stick, 2012, 4’ 53
Jay Rosenblatt, The D Train, 2010-2011, 4’ 45
Leïla Férault-Levy, Luce, à propos de Jean Vigo, 2016, dist. La Huit
Leïla Férault-Levy, Luce, à propos de Jean Vigo, 2016, dist. La Huit
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Une fois par mois, d'octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l'image en mouvement (cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire...) avec MuMaBoX.

« Le temps d’une journée, Luce Vigo ouvre pour la première fois à son fils la malle aux archives de ses parents, morts quand elle était enfant. Les mots de Luce retracent la vie de cinéma de Jean Vigo et de ceux qui l’accompagnaient : Stork, Kaufman, Dulac ou Painlevé. De cet héritage, Luce n’en comprit le poids terrible qu’à l’âge de 14 ans. Et elle qui devint ensuite mère et enseignante réussit à en tirer – par la force – une seconde vie de cinéma : la sienne. Une vie passée à défendre les films, à les montrer. »  Vincent Poli, Catalogue FID 2017
« Luce me présente son fils, je lui parle du projet de film, d’ouvrir la malle et là, j’ai vu ses yeux briller et il m’a dit : « Ah oui, la malle va s’ouvrir… » Quelle chance ! » Leïla Férault-Lévy
 
Programme :
Leïla Férault-Levy, Luce, à propos de Jean Vigo, 2016, 67’
En présence de la réalisatrice

Dans le cadre du Mois du film documentaire en partenariat avec Lire au Havre, la bibliothèque et le service culturel de l’université du Havre, le festival Du Grain à démoudre, l’association Cannibale Peluche et le Pôle Image Haute- Normandie
Ado Arrietta, Les Intrigues de Sylvia Couski, 1974, dist. Capricci
Ado Arrietta, Les Intrigues de Sylvia Couski, 1974, dist. Capricci
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Une fois par mois, d'octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l'image en mouvement (cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire...) avec MuMaBoX.

Dans le sillage de Mai 68, Adolpho Arrietta devient le premier cinéaste underground. Son univers de conte de fées se peuple de nouveaux anges : ses amis travestis, les Gazolines dont Marie France, seront les héroïnes des Intrigues de Sylvia Couski. Les thèmes du cinéma d’Arrietta se précisent : des artistes rêvent de devenir à leur tour des œuvres d’art, le corps est envisagé comme le site d’une nouvelle création, l’identité est inventée de toutes pièces.
« Avec Les Intrigues de Sylvia Couski, c’est un Arrietta transfiguré qui surgit de son cocon. Le Paris artiste, à mi-chemin de Hollywood-Babylone et des naïades de tous sexes de la Factory warholienne, y célèbre ses rites, se déguise, se grime, et laisse poindre de-ci de-là, lorsqu’un rimmel coule sur un visage ou qu’une star déambule seule dans un parc, des effluves d’angoisse. Jamais Paris n’avait été ainsi filmé, jamais un tel luxe de paillettes, de strass n’illumina la morosité de ses façades. » Raphaël Bassan

Programme :
Ado Arrietta, Les intrigues de Sylvia Couski, 1974, 71’
. © MuMa Le Havre / Claire Palué
. © MuMa Le Havre / Claire Palué

Découvrez les collections permanentes du MuMa en compagnie d'une médiatrice du musée.
. © MuMa Le Havre - Laura Guichard
. © MuMa Le Havre - Laura Guichard

Découvrez les collections permanentes du MuMa en compagnie d'une médiatrice du musée.
. © Georges Strens
. © Georges Strens

Découvrez l'exposition Pierre et Gilles. Clair-obscur présentée au MuMa du 27 mai au 20 août 2017, en compagnie d'une médiatrice du musée.
Visite en LSF. © MuMa Le Havre / Claire Palué
Visite en LSF. © MuMa Le Havre / Claire Palué

Depuis 2013, le MuMa propose de façon systématique pour chacune de ses expositions temporaires, des visites commentées traduites en Langue des Signes Française. Une médiatrice du MuMa, accompagnée d’une interprète LSF, vous accompagne à cette occasion, à la découverte des œuvres présentées, dans un esprit d’échange et de dialogue.

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