1 heure environ

. © Droits réservés
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Une guitare entre les mains, deux autres posées à ses pieds, quelques ressorts, résonateurs, couteaux, archets ou jouets divers pour que vibrent les cordes et sympathisent les résonnances, Greg Malcolm use d'un matériel changeant et d'une grande variété de timbres pour aboutir à  une forme hypnotique fondée sur la réitération de mélodies impalpables auréolées de drones acoustiques. Ce musicien, qui nous vient de Nouvelle-Zélande, aime à  penser que chaque son obéit à  un mouvement précis et dépend également de l'outil choisi dans l'instant. Quelque part entre blues, musique répétitive et approche cagienne de l'instrument préparé, son univers évoque à la fois l'infinitude du désert et les cahots de la piste.
 
Avec :
Greg Malcolm, guitares
 
A savoir : au moment du concert, le montage de la nouvelle exposition du MuMa battra son plein. Le concert pourrait de ce fait être programmé en salle de conférence en fonction des conditions d’avancement du montage.

Dans le cadre du festival PiedNu
. © Droits réservés
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Entre cuivres, pierres et peaux, bruissements de fougères et souffle incandescent, percussions et saxophones puisent l'organicité de leur chant à la source d'une nature en pleine vibration. Du vent dans les arbres à l'eau ruisselant sur les roches, leur imaginaire se nourrit de paysages et dissipe dans l'instant la fulgurance poétique de résonnances immédiates aussi furtives qu'essentielles.
 
Avec :
Mathieu Bec et Guy-Frank Pellerin Saxa Petra : percussions, saxophone
 
A savoir : au moment du concert, le montage de la nouvelle exposition du MuMa battra son plein. Le concert pourrait de ce fait être programmé en salle de conférence en fonction des conditions d’avancement du montage.

Dans le cadre du festival PiedNu
. © Droits réservés
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Benjamin Bondonneau est un musicien plasticien qui pétrit les matières sonores ou picturales avec la même puissance qu'il construit sa maison ou retourne sa terre de Dordogne. Improvisateur militant, il inscrit sa clarinette dans les contextes les plus divers, du solo intégral au Grand Ensemble… Un artiste en phase avec le réel qui apprécie plus que tout l'intimité du soliloque et la complicité d'un public à l'écoute.
 
Avec :
Benjamin Bondonneau, clarinette
 
A savoir : au moment du concert, le montage de la nouvelle exposition du MuMa battra son plein. Le concert pourrait de ce fait être programmé en salle de conférence en fonction des conditions d’avancement du montage.

Dans le cadre du festival PiedNu
Projection MuMaBoX
Projection MuMaBoX
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10 ans. 10 ans déjà que MuMaBoX nous régale d’images en tout genre. Pour le plaisir, oui. Mais pas uniquement. A bien y regarder de près, le programme s’est imposé, saison après saison, comme le cœur d’une réflexion aux multiples facettes. Il s’est agi de faire découvrir, en posant des jalons historiques et conceptuels, la diversité de « l’image en mouvement ». Il s’est agi de donner corps, en proposant des projections de tous ordres, à la matérialité et à la technicité de ce champ. Il s’est agi enfin de donner la parole : donner la parole à des artistes de tous horizons à travers leurs films, donner la parole à des réalisateurs à propos de leur travail, donner la parole, aussi, aux spectateurs de MuMaBoX, pour soulever des interrogations, exprimer un étonnement, proposer un point de vue… Pour le MuMa, ces cycles de projection sont devenus l’un des pivots essentiels de son ouverture aux publics et aux créateurs.
Alors, pas peu fiers de ce programme – car il faut dire aussi son caractère unique : qui peut s’enorgueillir en France aujourd’hui de proposer des projections de films rares dans leur format d’origine et gratuitement, excepté dans certaines salles parisiennes ? – et pour marquer la fin de cette dixième saison, nous vous proposons donc une sélection très (très) subjective de films ayant jalonné ces dix années. Un point, non pas final, mais virgule, posé là pour, tout à la fois, clore un chapitre de l’histoire de MuMaBoX et en entamer un autre, que nous espérons aussi réjouissant, ouvert, exigeant, curieux et généreux… que le premier.

Programme détaillé à venir
 
10e SAISON DE MUMABOX !
 
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX. Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des œuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.

* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…
 
MuMaBoX. © Photo : Vincent Sorrel © Design : Octopus/Benoît Eliot
MuMaBoX. © Photo : Vincent Sorrel © Design : Octopus/Benoît Eliot
Au fil des années, la programmation s’est nourrie d’événements réguliers : la saison ouvre avec la rencontre d’un artiste et se clôt avec celle d’un chercheur. Entre les deux, se succèdent projections consacrées au film documentaire, séances thématiques ou monographiques qui peuvent faire écho aux expositions du musée.

Pour cette 10e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
Programmation : Christophe Guérin
. © A & C Cantrill / Arsenal Berlin
. © A & C Cantrill / Arsenal Berlin
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Amputée de la presque totalité de ses séances, la saison MuMaBoX 2020-2021 aura subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire.

Mais nous ne pouvions pas en rester là !

Le MuMa vous propose donc, sous la forme d’un mini-festival, 5 des 7 séances annulées, pour enfin en profiter !
 
Au programme :

▪ Mercredi 8 septembre
17h : Nocturama
18h30 : Le soleil dans les yeux
 
▪ Jeudi 9 septembre
17h : Divine Horsemen, The Living Gods of Haïti
18h30 : Ciguri 98 – La Danse du peyotl
 
▪ Vendredi 10 septembre
18h : Couleurs australes (Escale australienne)
Grass
Grass
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Ciné-concert avec David Chiesa
en prologue au Festival PiedNu

 
Film mythique réalisé par les réalisateurs du fameux King-Kong (1930), Grass suit les Bakhtiari, peuple d'éleveurs nomades qui chaque année, s'en vont migrer vers les pâturages plus verts de la Perse. 200 000 têtes - hommes, femmes, enfants et animaux confondus - marchent sans relâche pendant des semaines, gravissent pieds nus, des montagnes enneigées à 4500 mètres, traversent à la nage des rivières en crue... Des images époustouflantes.
 
Avec David Chiesa à la contrebasse
Depuis 20 ans, David Chiesa trimballe sa contrebasse à travers le monde : de l'Egypte au Japon, de la Russie au Sénégal. Improvisateur hors pair, il met régulièrement sa musique à l'écoute de la danse ou du cinéma avec le souci permanent de vivre et faire vivre une expérience à fleur de peau.

Programme :
Grass, a nation's battle for life
Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack (1926 - Etats-Unis – 62 min.)
 
10e SAISON DE MUMABOX !
 
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX. Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des œuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.

* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…
 
MuMaBoX. © Photo : Vincent Sorrel © Design : Octopus/Benoît Eliot
MuMaBoX. © Photo : Vincent Sorrel © Design : Octopus/Benoît Eliot
Au fil des années, la programmation s’est nourrie d’événements réguliers : la saison ouvre avec la rencontre d’un artiste et se clôt avec celle d’un chercheur. Entre les deux, se succèdent projections consacrées au film documentaire, séances thématiques ou monographiques qui peuvent faire écho aux expositions du musée.

Pour cette 10e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
Programmation : Christophe Guérin
© Fabrice Bertran
© Fabrice Bertran
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Dans le prolongement de L'Artiste comme modèle, ce programme développe quelques variations sur Le film de soi où le cinéaste, à la fois sujet filmant et objet filmé, génère sa propre image. Dans la diversité des intentions et des dispositifs - du simple autoportrait à l'action performative, une constante : l'économie de moyens et l'attitude DIY*, caractéristiques du cinéma expérimental, qui se fait souvent seul.
Et l'image de l'artiste par lui-même révèlera bien peu de sa nature tant elle est dissimulée, brouillée, fragmentée par les multiples opérations qui rendront impossible tout face à face avec le spectateur.

*Do It Yourself (Fais-le toi-même)

Programme :
Chris Kennedy, Tape Film, 2007, 5mn
Gary Beydler, Glass Face, 1975, 3mn et Ojos, los, 1974, 1mn30
Jun'ichi Okuyama, La face et le dos en même temps, 1990, 6mn
Olivier Fouchard, N°5, 1998, 3mn10
Patrice Kirchhofer, Chromacité II, 1978, 7mn
Paolo Gioli, SECONDO IL MIO OCCHIO DI VETRO, 1972, 10mn09
Anja Czioska, Me shower, San Francisco Filmscribbles, 1994, 3mn
Fabrice Bertran, THE NIGHT BEFORE YESTERDAY, 1994, 2mn
Christophe Guérin, Vestiges, 2009, 3mn08
Pierrick Sorin, Pierrick et Jean-Loup, 1994, 10mn
 
10e SAISON DE MUMABOX !
 
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX. Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des œuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.

* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…
 
MuMaBoX. © Photo : Vincent Sorrel © Design : Octopus/Benoît Eliot
MuMaBoX. © Photo : Vincent Sorrel © Design : Octopus/Benoît Eliot
Au fil des années, la programmation s’est nourrie d’événements réguliers : la saison ouvre avec la rencontre d’un artiste et se clôt avec celle d’un chercheur. Entre les deux, se succèdent projections consacrées au film documentaire, séances thématiques ou monographiques qui peuvent faire écho aux expositions du musée.

Pour cette 10e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
Programmation : Christophe Guérin
 Le Chant du styrène d'Alain Resnais (1957). © Droits réservés
Le Chant du styrène d'Alain Resnais (1957). © Droits réservés
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Autour de l’exposition Reynold Arnould, et avec le concours et la participation de Gwenaële Rot et François Vatin, spécialistes du peintre, le MuMa vous propose un ensemble de trois événements qui viendront donner un aperçu de l’œuvre d’Arnould et du contexte dans lequel sa peinture trouve sa plus juste expression : la modernité de l’après-seconde guerre mondiale.

Formidable écho à l’œuvre de Reynold Arnould que ce court métrage d’Alain Resnais ! Le MuMa vous propose de le découvrir en intégralité – une manière originale de s’immerger dans l’œuvre et le parcours du peintre à l’honneur sur ses cimaises.
 
Le Chant du Styrène, documentaire d’Alain Resnais (1957 – Couleur – Durée 13 minutes)
Production : Les Films de la Pléiade
Musique de Georges Delerue et Pierre Barbaud
Texte par Raymond Queneau, lu par Pierre Dux
 
A propos du film d’Alain Resnais :
« Une visite des usines Péchiney guidée par un commentaire de Raymond Queneau en forme de poème pastiche en alexandrins. Le fabricant de polystyrène avait commandé ce film qui devait être à la gloire de ce « noble matériau entièrement créé par l’homme ». Alain Resnais, qui sentait confusément qu’il existait un rapport entre l’Alexandrin et le Cinémascope, propose un film totalement surréaliste sur une musique de Pierre Barbaud, l’inventeur de la musique algorithmique. Le chant du styrène est un objet esthétique d’une impressionnante perfection, mais aussi un objet très paradoxal, où l’accumulation des contraintes engendre de surprenantes solutions. » fiche des Films du jeudi
 
« Si le court métrage n’existait pas, Alain Resnais l'aurais sûrement inventé. (...)
 Jamais, je crois, depuis ceux d'Eisenstein, un film n'a été aussi scientifiquement médité que Le Chant du Styrène.
Le Chant du styrène, c'est quatorze mois de travail pour un film de quatorze minutes sur les matières plastiques. C'est aussi un texte de Raymond Queneau qui rend chaque image tashlinesque en y introduisant le fameux décalage cher à Renoir. Et le résultat est là, en cinémascope colorié: des plans si profondément rivés les uns aux autres malgré l'absence de tout personnage vivant, dont en se privant de la facilité des raccords sur un effet dramatique, une centaine de plans, dis-je, si harmonieusement soudés entre eux qu'ils donnent la fantastique sensation de n'être qu'un seul long plan-séquence, un seul et jupitérien travelling dont le phrasé prodigieux n'est pas sans évoquer les grandes cantates de Jean-Sébastien Bach. » Jean-Luc Godard
. © MuMa Le Havre - Laura Guichard
. © MuMa Le Havre - Laura Guichard

Découvrez les exceptionnelles collections permanentes du MuMa en compagnie d'une médiatrice culturelle.
 
. © MuMa Le Havre - Laura Guichard
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Découvrez les exceptionnelles collections permanentes du MuMa en compagnie d'une médiatrice culturelle.
 

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