DANSE

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. ©Micheline Lelièvre
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Pour entamer le dense week-end des Journées du Patrimoine, le MuMa a le plaisir de proposer la performance Clair de Nuit du collectif Pignon sur rue.

« Clair de nuit est une performance construite en résonance avec l'exposition Nuits électriques. C'est un voyage entre la nuit, les lumières, les perceptions et imaginaires auxquels cela renvoie. Du mystère aux moments festifs, de la mer à la ville en passant par la campagne, Clair de nuit est conçu pour créer une profondeur de champ poétique à quelques œuvres sélectionnées parmi celles exposées. »

chorégraphie Micheline Lelièvre
musique Alexandre Roure
danse  Célia Abitabile, Violette Angé, Micheline Lelièvre
10000 Gestes - MIF / © Tristram Kenton - MIF, 2017
10000 Gestes - MIF / © Tristram Kenton - MIF, 2017

Ce programme fait suite à l’annulation de
À bras-le-corps en raison d’une blessure.

En prologue à la représentation du 4 février à l’Opéra de Rouen Normandie, Boris Charmatz et terrain proposent des extraits en solo et trio de 10000 gestes, interprétés par Dimitri Chamblas, Tatiana Julien et Solène Wachter.

Pour ce spectacle j’imagine une forêt chorégraphique dans laquelle aucun geste n’est jamais répété par aucun des danseurs en présence. 10000 gestes qui ne seront visibles qu’une seule fois, disparus aussitôt que tracés, comme une ode à l’impermanence de l’art de la danse. Cette pluie de mouvements, qui pourrait être un data-projet généré par des listes de paramètres numérisés seront au contraire générés artisanalement, à même le corps des interprètes, de manière absolument subjective. À l’hypnose visuelle de la boulimie de  mouvement correspondra un versant méditatif, voire mélancolique : le « don » de mouvements condamnés à la disparition symbolique. — Boris Charmatz
 

Chorégraphie : Boris Charmatz
Interprétation : Dimitri Chamblas, Tatiana Julien et Solène Wachter
Régie : Iannis Japiot
Matériaux sonores : Requiem en ré mineur K.626 de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), interprété par l’Orchestre Philharmonique de Vienne, direction Herbert von Karajan,
enregistré au Musikverein (Vienne) en 1986 (1987 Polydor International GmbH, Hambourg ; enregistrements de terrain par Mathieu Morel à Mayfield Depot, Manchester
Production et diffusion : terrain

terrain est soutenu par le Ministère de la Culture – Direction Générale de la Création Artistique, et la Région Hauts-de-France. Dans le cadre de son implantation en Hauts-de-France, terrain est associé à l’Opéra de Lille, au phénix scène nationale de Valenciennes, et à la Maison de la Culture d’Amiens.

Boris Charmatz est également artiste accompagné par Charleroi danse (Belgique) durant trois années, de 2018 à 2021.

Danseur, chorégraphe et directeur artistique de terrain, Boris Charmatz soumet la danse à des contraintes formelles qui redéfinissent le champ de ses possibilités.
De 2009 à 2018, Boris Charmatz dirige le Musée de la danse - Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne, puis lance terrain, structure implantée dans la région Hauts-de-France en janvier 2019.
D’Aatt enen tionon (1996) à infini (2019), il signe un série de pièces qui ont fait date, en parallèle de ses activités d’interprète et d’improvisateur (notamment avec Médéric Collignon, Anne Teresa De Keersmaeker et Tino Sehgal).
Artiste associé de l’édition 2011 du Festival d’Avignon, il ycréé enfant, pièce pour 26 enfants et 9 danseurs.
Invité au MoMA (New York) en 2013, à la Tate Modern (Londres) en 2012 et 2015, à l’Opéra de Paris en 2015, il y présente des versions inédites et in situ des projets chorégraphiques À bras-le-corps, Levée des conflits,
manger, Roman Photo, expo zéro et 20 danseurs pour le XXe siècle.
Il signe également le projet Fous de danse, une invitation à vivre la danse sous toutes ses formes de midi à minuit dans l’espace public, qui connaîtra trois éditions à Rennes (2015, 2016 et 2018) et d’autres à Brest, Berlin et Paris (en 2017).
Boris Charmatz a été artiste associé de la Volksbühne durant la saison 2017-2018.

 
Dans le cadre du festival Pharenheit

Le projet du Phare est porté par une équipe artistique, administrative et technique permanente et intermittente, qui oeuvre à la réalisation du festival Pharenheit. Nous remercions l’équipe du MuMa pour son engagement.
 
10000 Gestes - MIF / © Tristram Kenton - MIF, 2017
10000 Gestes - MIF / © Tristram Kenton - MIF, 2017

Ce programme fait suite à l’annulation de
À bras-le-corps en raison d’une blessure.

En prologue à la représentation du 4 février à l’Opéra de Rouen Normandie, Boris Charmatz et terrain proposent des extraits en solo et trio de 10000 gestes, interprétés par Dimitri Chamblas, Tatiana Julien et Solène Wachter.

Pour ce spectacle j’imagine une forêt chorégraphique dans laquelle aucun geste n’est jamais répété par aucun des danseurs en présence. 10000 gestes qui ne seront visibles qu’une seule fois, disparus aussitôt que tracés, comme une ode à l’impermanence de l’art de la danse. Cette pluie de mouvements, qui pourrait être un data-projet généré par des listes de paramètres numérisés seront au contraire générés artisanalement, à même le corps des interprètes, de manière absolument subjective. À l’hypnose visuelle de la boulimie de  mouvement correspondra un versant méditatif, voire mélancolique : le « don » de mouvements condamnés à la disparition symbolique. — Boris Charmatz
 

Chorégraphie : Boris Charmatz
Interprétation : Dimitri Chamblas, Tatiana Julien et Solène Wachter
Régie : Iannis Japiot
Matériaux sonores : Requiem en ré mineur K.626 de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), interprété par l’Orchestre Philharmonique de Vienne, direction Herbert von Karajan,
enregistré au Musikverein (Vienne) en 1986 (1987 Polydor International GmbH, Hambourg ; enregistrements de terrain par Mathieu Morel à Mayfield Depot, Manchester
Production et diffusion : terrain

terrain est soutenu par le Ministère de la Culture – Direction Générale de la Création Artistique, et la Région Hauts-de-France. Dans le cadre de son implantation en Hauts-de-France, terrain est associé à l’Opéra de Lille, au phénix scène nationale de Valenciennes, et à la Maison de la Culture d’Amiens.

Boris Charmatz est également artiste accompagné par Charleroi danse (Belgique) durant trois années, de 2018 à 2021.

Danseur, chorégraphe et directeur artistique de terrain, Boris Charmatz soumet la danse à des contraintes formelles qui redéfinissent le champ de ses possibilités.
De 2009 à 2018, Boris Charmatz dirige le Musée de la danse - Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne, puis lance terrain, structure implantée dans la région Hauts-de-France en janvier 2019.
D’Aatt enen tionon (1996) à infini (2019), il signe un série de pièces qui ont fait date, en parallèle de ses activités d’interprète et d’improvisateur (notamment avec Médéric Collignon, Anne Teresa De Keersmaeker et Tino Sehgal).
Artiste associé de l’édition 2011 du Festival d’Avignon, il ycréé enfant, pièce pour 26 enfants et 9 danseurs.
Invité au MoMA (New York) en 2013, à la Tate Modern (Londres) en 2012 et 2015, à l’Opéra de Paris en 2015, il y présente des versions inédites et in situ des projets chorégraphiques À bras-le-corps, Levée des conflits,
manger, Roman Photo, expo zéro et 20 danseurs pour le XXe siècle.
Il signe également le projet Fous de danse, une invitation à vivre la danse sous toutes ses formes de midi à minuit dans l’espace public, qui connaîtra trois éditions à Rennes (2015, 2016 et 2018) et d’autres à Brest, Berlin et Paris (en 2017).
Boris Charmatz a été artiste associé de la Volksbühne durant la saison 2017-2018.

 
Dans le cadre du festival Pharenheit

Le projet du Phare est porté par une équipe artistique, administrative et technique permanente et intermittente, qui oeuvre à la réalisation du festival Pharenheit. Nous remercions l’équipe du MuMa pour son engagement.
 
© Terrain / Boris Charmatz
© Terrain / Boris Charmatz

Ce programme est annulé en raison d’une blessure
Il est remplacé par 10000 gestes, extraits.

« Déjà un quart de siècle… En 1993, c'est d'un grand coup d'épaule dans la porte, que deux danseurs de moins de vingt ans signalaient leur entrée tonitruante dans le cercle des chorégraphes déterminés à bousculer les usages installés de la danse. Boris Charmatz et Dimitri Chamblas se jetaient dans À bras-le-corps.

Agrippés, batailleurs, sans rien enjoliver de l'effort ou la sueur, ils se flanquaient au sol, dans le risque et sans crainte, explosés au ras des spectateurs, dont les rangs les cernaient sur quatre côtés. Sans échappatoire. Et sans esquive. Si Dimitri Chamblas bifurqua ensuite, Boris Charmatz n'a plus cessé de réinventer l'art chorégraphique, en résonance majeure dans son temps, par exemple en concevant l'étonnant Musée de la danse au CCN de Rennes.

Or les deux s'étaient juré de ne jamais abandonner leur À bras-le-corps. Ayant par ailleurs accepté de le transmettre à deux étoiles du Ballet de l'Opéra de Paris – consécration s'il en est – ça n'est pas rien de retrouver ces deux quadragénaires confirmés, toujours éperdus dans la rage savante d'un duo qui fut révolutionnaire. Hors théâtre, le cadre du Musée André Malraux leur fournira une aire exacte. » Gérard Mayen
 
chorégraphie et interprétation : Dimitri Chamblas, Boris Charmatz
lumières : Yves Godin
régie lumière : Iannis Japiot
matériaux sonores : Paganini Caprices, n°1, 10 et 16 Itzhak Perlman (violon) ; Emi Classics CDC 7 471 71 2

À BRAS-LE-CORPS de Boris Charmatz et Dimitri Chamblas
production et diffusion terrain 
une production edna (1993)
coproduction Villa Gillet-Lyon
remerciements Renaud Lapperousaz, Madjid Hakimi
Terrain est soutenu par le Ministère de la Culture – Direction Générale de la Création Artistique, et la Région Hauts-de-France.
Dans le cadre de son implantation en Hauts-de-France, Terrain est associé à l’Opéra de Lille, au phénix scène nationale de Valenciennes, et à la Maison de la Culture d’Amiens.
Boris Charmatz est également artiste accompagné par Charleroi danse (Belgique) durant trois années, de 2018 à 2021.

 
Dans le cadre du festival Pharenheit
 
© Terrain / Boris Charmatz
© Terrain / Boris Charmatz

Ce programme est annulé en raison d’une blessure
Il est remplacé par 10000 gestes, extraits.

« Déjà un quart de siècle… En 1993, c'est d'un grand coup d'épaule dans la porte, que deux danseurs de moins de vingt ans signalaient leur entrée tonitruante dans le cercle des chorégraphes déterminés à bousculer les usages installés de la danse. Boris Charmatz et Dimitri Chamblas se jetaient dans À bras-le-corps.

Agrippés, batailleurs, sans rien enjoliver de l'effort ou la sueur, ils se flanquaient au sol, dans le risque et sans crainte, explosés au ras des spectateurs, dont les rangs les cernaient sur quatre côtés. Sans échappatoire. Et sans esquive. Si Dimitri Chamblas bifurqua ensuite, Boris Charmatz n'a plus cessé de réinventer l'art chorégraphique, en résonance majeure dans son temps, par exemple en concevant l'étonnant Musée de la danse au CCN de Rennes.

Or les deux s'étaient juré de ne jamais abandonner leur À bras-le-corps. Ayant par ailleurs accepté de le transmettre à deux étoiles du Ballet de l'Opéra de Paris – consécration s'il en est – ça n'est pas rien de retrouver ces deux quadragénaires confirmés, toujours éperdus dans la rage savante d'un duo qui fut révolutionnaire. Hors théâtre, le cadre du Musée André Malraux leur fournira une aire exacte. » Gérard Mayen
 
chorégraphie et interprétation : Dimitri Chamblas, Boris Charmatz
lumières : Yves Godin
régie lumière : Iannis Japiot
matériaux sonores : Paganini Caprices, n°1, 10 et 16 Itzhak Perlman (violon) ; Emi Classics CDC 7 471 71 2

À BRAS-LE-CORPS de Boris Charmatz et Dimitri Chamblas
production et diffusion terrain 
une production edna (1993)
coproduction Villa Gillet-Lyon
remerciements Renaud Lapperousaz, Madjid Hakimi
Terrain est soutenu par le Ministère de la Culture – Direction Générale de la Création Artistique, et la Région Hauts-de-France.
Dans le cadre de son implantation en Hauts-de-France, Terrain est associé à l’Opéra de Lille, au phénix scène nationale de Valenciennes, et à la Maison de la Culture d’Amiens.
Boris Charmatz est également artiste accompagné par Charleroi danse (Belgique) durant trois années, de 2018 à 2021.

 
Dans le cadre du festival Pharenheit
 
Festina Lente. © David Flores Rubio
Festina Lente. © David Flores Rubio

Une Installation chorégraphique interactive… Qui est spectateur ? Qui est interprète ? Une performance où les frontières oscillent… Le public donne des impulsions aux danseurs et les met en mouvement. Ce qui apparait au début comme un simple jeu, révèle, au fur et à mesure que la pièce se déroule et que le temps et l’espace se matérialisent, différentes manières de faire face aux attentes… Avec une joyeuse facilité, Festina Lente génère sa dynamique dans l’instant.
 
Dans cette recréation de Festina Lente avec les élèves du Conservatoire Arthur Honegger, les chorégraphes Malgven Gerbes & David Brandstätter, en collaboration avec les élèves, intègreront des aspects des peintures de l’artiste Raoul Dufy pour une correspondance visuelle entre les gestes et l’exposition qui aura lieu.

Processus :
« En Corée, alors que nous étions professeurs invités par la Korean National University of arts, nous nous sommes retrouvés lors d’une pause en compagnie de notre ami et collègue Makoto Matshushima. Celui-ci évolue depuis toujours entre danse, théâtre et arts visuels. Il nous introduit alors à un jeu de compte : dans un groupe, une personne annonce un numéro à la fois ; si 2 personnes énoncent un nombre en même temps, le jeu repart à zéro, et le décompte recommence avec le chiffre 1, l’objectif étant d’arriver à 100. Ce jeu est régulièrement utilisé pour échauffer la qualité d’écoute et la clarté des interventions entre acteurs. Nous avons immédiatement été séduits par la qualité d’attention résultant de cet exercice, et quelques mois plus tard, à la fabrik Potsdam, avec 10 danseurs et amis, nous avons utilisé ce décompte pour construire des trames de jeux, entre compositions et improvisations. Suite à une présentation informelle, nous avons décidé que ce serait finalement le public qui devrait compter et ainsi faire intégralement partie de la pièce ; Festina Lente - Se hâter lentement est née. » Malgven Gerbes & David Brandstätter

Presse :
« La danse peut être subversive de façon subtile: le croisement de regards entre le public et les danseurs dans la pièce Festina Lente - se hâter lentement crée une communauté temporaire qui doit être toujours renégociée (...). » Tanz Raum Berlin
« Festina Lente, est une pièce chorégraphique magique qui laisse le choix au spectateur de s’écouter, d’écouter les autres et de se laisser porter par le rythme de la danse (…) Pour le public, c’est comme une nouvelle histoire qui recommence à chaque fois. » La Dépêche, Normandie

En partenariat avec Le Phare et le Conservatoire Arthur Honegger
 






Projet, chorégraphie : Malgven Gerbes et David Brandstätter, shifts - art en movement
Musique : Ruth Wiesenfeld
Suivi de production : Alix Pellet
 
Avec les élèves : Chloé Lopez, Ilona Pauvreau, Audrey Delamare, Zélie Dos Santos, Juliette Lallemant, Juliette Leblond, Isaé Lecarpentier, Quentin Pons et Anna Wozniak
Collaboration pédagogique : Tania Croquet et Céline Quédeville, Conservatoire Arthur Honegger
 
Coordination : Laëtitia Passard , Le Phare Ccn du Havre Normandie
 
Festina Lente - Dufy est une re-création à partie d’une PRODUCTION shifts – art in movement
réalisée dans le cadre de l’association d’artistes 2019-2021 avec Le Phare, Ccn du Havre Normandie
Festina Lente. © David Flores Rubio
Festina Lente. © David Flores Rubio

Une Installation chorégraphique interactive… Qui est spectateur ? Qui est interprète ? Une performance où les frontières oscillent… Le public donne des impulsions aux danseurs et les met en mouvement. Ce qui apparait au début comme un simple jeu, révèle, au fur et à mesure que la pièce se déroule et que le temps et l’espace se matérialisent, différentes manières de faire face aux attentes… Avec une joyeuse facilité, Festina Lente génère sa dynamique dans l’instant.
 
Dans cette recréation de Festina Lente avec les élèves du Conservatoire Arthur Honegger, les chorégraphes Malgven Gerbes & David Brandstätter, en collaboration avec les élèves, intègreront des aspects des peintures de l’artiste Raoul Dufy pour une correspondance visuelle entre les gestes et l’exposition qui aura lieu.

Processus :
« En Corée, alors que nous étions professeurs invités par la Korean National University of arts, nous nous sommes retrouvés lors d’une pause en compagnie de notre ami et collègue Makoto Matshushima. Celui-ci évolue depuis toujours entre danse, théâtre et arts visuels. Il nous introduit alors à un jeu de compte : dans un groupe, une personne annonce un numéro à la fois ; si 2 personnes énoncent un nombre en même temps, le jeu repart à zéro, et le décompte recommence avec le chiffre 1, l’objectif étant d’arriver à 100. Ce jeu est régulièrement utilisé pour échauffer la qualité d’écoute et la clarté des interventions entre acteurs. Nous avons immédiatement été séduits par la qualité d’attention résultant de cet exercice, et quelques mois plus tard, à la fabrik Potsdam, avec 10 danseurs et amis, nous avons utilisé ce décompte pour construire des trames de jeux, entre compositions et improvisations. Suite à une présentation informelle, nous avons décidé que ce serait finalement le public qui devrait compter et ainsi faire intégralement partie de la pièce ; Festina Lente - Se hâter lentement est née. » Malgven Gerbes & David Brandstätter

Presse :
« La danse peut être subversive de façon subtile: le croisement de regards entre le public et les danseurs dans la pièce Festina Lente - se hâter lentement crée une communauté temporaire qui doit être toujours renégociée (...). » Tanz Raum Berlin
« Festina Lente, est une pièce chorégraphique magique qui laisse le choix au spectateur de s’écouter, d’écouter les autres et de se laisser porter par le rythme de la danse (…) Pour le public, c’est comme une nouvelle histoire qui recommence à chaque fois. » La Dépêche, Normandie

En partenariat avec Le Phare et le Conservatoire Arthur Honegger
 






Projet, chorégraphie : Malgven Gerbes et David Brandstätter, shifts - art en movement
Musique : Ruth Wiesenfeld
Suivi de production : Alix Pellet
 
Avec les élèves : Chloé Lopez, Ilona Pauvreau, Audrey Delamare, Zélie Dos Santos, Juliette Lallemant, Juliette Leblond, Isaé Lecarpentier, Quentin Pons et Anna Wozniak
Collaboration pédagogique : Tania Croquet et Céline Quédeville, Conservatoire Arthur Honegger
 
Coordination : Laëtitia Passard , Le Phare Ccn du Havre Normandie
 
Festina Lente - Dufy est une re-création à partie d’une PRODUCTION shifts – art in movement
réalisée dans le cadre de l’association d’artistes 2019-2021 avec Le Phare, Ccn du Havre Normandie
Edgar DEGAS (1834-1917), Étude de bras et étude de tête , vers 1860-1862, graphite sur papier vélin,  23.5 x 32.2 cm. Collection Olivier Senn. Donation Hélène Senn-Foulds, 2004. © 2005 MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
Edgar DEGAS (1834-1917), Étude de bras et étude de tête , vers 1860-1862, graphite sur papier vélin,  23.5 x 32.2 cm. Collection Olivier Senn. Donation Hélène Senn-Foulds, 2004. © 2005 MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
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« tel Degas : il reprend indéfiniment son dessin, l’approfondit, le serre, l’enveloppe, de feuille en feuille, de calque en calque. »
Paul Valéry, Degas Danse Dessin
 
Le plasticien Patrice Balvay et la danseuse-chorégraphe Margot Dorléans se sont rencontrés à travers une expérience commune du Japon. Etude constitue leur troisième collaboration, où ils font résonner les liens et les écarts entre la danse et le dessin.
 
Partir des dessins de Degas du MuMa, de ces études qui peuvent se voir comme un même corps en mouvement. La ligne fuit, se perd, surgit.
Danser en suivant les lignes internes et externes du corps, dessiner avec ce corps animé.
La proposition de Patrice Balvay et de Margot Dorléans est une performance où se construit in-situ un espace de papier, de geste et de son.
© Maroussia Vossen
© Maroussia Vossen
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A l’occasion de la présentation de « Still », exposition consacrée à l’œuvre photographique de Trine Søndergaard, le MuMa convie la danseuse Maroussia Vossen à explorer les espaces du musée pour dialoguer avec les photographies de la jeune artiste danoise.

Maroussia Vossen, un parcours
« Après avoir découvert la danse à l’âge de 5 ans, comprenant dès lors que c’est dans le mouvement plutôt que dans la parole que résiderait son langage, Maroussia Vossen est formée à la technique classique auprès de Lucien Legrand de l’Opéra de Paris, puis dans le cadre de l’association « Danse et culture » créée par Jean Dorcy, mais elle s’imprègne également d’autres techniques avec des personnalités aussi diverses que Ginette Bastien, Linda Diamond, Trudy Kressel ou Herns Duplan. (…)
Le travail et le parcours de Maroussia Vossen sont surtout marqués par son dialogue ininterrompu avec des artistes extérieurs à la danse.
Habituée sans doute dès son enfance, durant laquelle elle côtoie les nombreux créateurs, écrivains et intellectuels qui entourent sa mère, à tisser des liens entre son imaginaire personnel et d’autres univers poétiques, la danseuse tout au long de sa carrière nourrit des fidélités remarquables tant avec des musiciens qu’avec des plasticiens, écrivains ou des cinéastes souvent très réputés dans leurs domaines respectifs.
C’est ainsi que Maroussia Vossen, depuis près de 40 ans, au fil de ses rencontres artistiques, improvise des danses en solo à l’invitation d’autres créateurs et interprètes, dans les lieux les plus divers. Elle vient offrir – souvent dans des espaces atypiques, jardins, places ou cloîtres, galeries et musées -, ses correspondances, au sens baudelairien : gestes, pas, regards, sons et couleurs grâce à elle se répondent, « comme de longs échos qui de loin se confondent ».
(…)
Invitée par les plasticiens – Nicole Nicolas, Patrick Lefèvre, Tony Soulié, Jill Galliéni ou Michelle Knoblauch, par exemple –, Maroussia Vossen chaque fois sait finement souligner leur geste plastique ou les formes créées par la peinture ou la sculpture, et livrer en échange sa chorégraphie improvisée qui, dans un jeu subtil entre proximité et distance avec les œuvres exposées, en propose au public une perception unique et privilégiée.
Enfin, on ne peut omettre de mentionner le cinéaste et photographe Chris Marker qui fut jusqu’à sa récente disparition une figure marquante de la vie de Maroussia Vossen et a souvent capté sa danse de son œil aiguisé.
« Danser toujours », se promettait la petite fille. Même pour soi seule. Même en silence. Même sans effet. De fait, la danse pour Maroussia Vossen est moins une action qu’un mode : sa manière d’être au monde, en noir, en rouge ou vêtue d’une robe dessinée par Sonia Delaunay, et d’y traverser le temps. « Poésie de l’instant – dit-elle – , elle est l’intention, la magie. L’instant ne s’apprend pas, il est vie pure. C’est un jeu éphémère, une naissance, le partage du moment présent. » Une naissance jamais totalement accomplie et donc toujours à revivre ou à susciter de nouveau. Comme la marche toujours s’impose, conduisant sans cesse ailleurs cette « danseuse piétonne », libre de tout encombrement et même, pourrait-on croire, de tout passé. » Laurent Sebillotte, janvier 2013
 
© Maroussia Vossen
© Maroussia Vossen
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A l’occasion de la présentation de « Still », exposition consacrée à l’œuvre photographique de Trine Søndergaard, le MuMa convie la danseuse Maroussia Vossen à explorer les espaces du musée pour dialoguer avec les photographies de la jeune artiste danoise.

Maroussia Vossen, un parcours
« Après avoir découvert la danse à l’âge de 5 ans, comprenant dès lors que c’est dans le mouvement plutôt que dans la parole que résiderait son langage, Maroussia Vossen est formée à la technique classique auprès de Lucien Legrand de l’Opéra de Paris, puis dans le cadre de l’association « Danse et culture » créée par Jean Dorcy, mais elle s’imprègne également d’autres techniques avec des personnalités aussi diverses que Ginette Bastien, Linda Diamond, Trudy Kressel ou Herns Duplan. (…)
Le travail et le parcours de Maroussia Vossen sont surtout marqués par son dialogue ininterrompu avec des artistes extérieurs à la danse.
Habituée sans doute dès son enfance, durant laquelle elle côtoie les nombreux créateurs, écrivains et intellectuels qui entourent sa mère, à tisser des liens entre son imaginaire personnel et d’autres univers poétiques, la danseuse tout au long de sa carrière nourrit des fidélités remarquables tant avec des musiciens qu’avec des plasticiens, écrivains ou des cinéastes souvent très réputés dans leurs domaines respectifs.
C’est ainsi que Maroussia Vossen, depuis près de 40 ans, au fil de ses rencontres artistiques, improvise des danses en solo à l’invitation d’autres créateurs et interprètes, dans les lieux les plus divers. Elle vient offrir – souvent dans des espaces atypiques, jardins, places ou cloîtres, galeries et musées -, ses correspondances, au sens baudelairien : gestes, pas, regards, sons et couleurs grâce à elle se répondent, « comme de longs échos qui de loin se confondent ».
(…)
Invitée par les plasticiens – Nicole Nicolas, Patrick Lefèvre, Tony Soulié, Jill Galliéni ou Michelle Knoblauch, par exemple –, Maroussia Vossen chaque fois sait finement souligner leur geste plastique ou les formes créées par la peinture ou la sculpture, et livrer en échange sa chorégraphie improvisée qui, dans un jeu subtil entre proximité et distance avec les œuvres exposées, en propose au public une perception unique et privilégiée.
Enfin, on ne peut omettre de mentionner le cinéaste et photographe Chris Marker qui fut jusqu’à sa récente disparition une figure marquante de la vie de Maroussia Vossen et a souvent capté sa danse de son œil aiguisé.
« Danser toujours », se promettait la petite fille. Même pour soi seule. Même en silence. Même sans effet. De fait, la danse pour Maroussia Vossen est moins une action qu’un mode : sa manière d’être au monde, en noir, en rouge ou vêtue d’une robe dessinée par Sonia Delaunay, et d’y traverser le temps. « Poésie de l’instant – dit-elle – , elle est l’intention, la magie. L’instant ne s’apprend pas, il est vie pure. C’est un jeu éphémère, une naissance, le partage du moment présent. » Une naissance jamais totalement accomplie et donc toujours à revivre ou à susciter de nouveau. Comme la marche toujours s’impose, conduisant sans cesse ailleurs cette « danseuse piétonne », libre de tout encombrement et même, pourrait-on croire, de tout passé. » Laurent Sebillotte, janvier 2013
 

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