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MANHATTA (Charles Sheeler & Paul Strand, 1921) © DR
MANHATTA (Charles Sheeler & Paul Strand, 1921) © DR
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La ville, espace de flux, de rencontres, lieu de tous les possibles, expression de la modernité, a toujours inspiré les cinéastes de toutes tendances. New York, paradigme de la métropole moderne dont le pouvoir de fascination extrême continue d’attirer toutes les avant-gardes artistiques, a été la ville où le cinéma underground - loin des studios d’Hollywood - a acquis droit de cité sous l’impulsion de Jonas Mekas.
C’est à New York que ce sont tournés certains films parmi les plus radicaux de l’histoire du cinéma, tel Empire d’Andy Warhol, monument filmique (8 heures de plan fixe) à propos d’un monument urbain (l’Empire State Building).
Entre documentaire et expérimental, ce programme regroupe six films, six visions de New-York sur plus d’un siècle.

En présence de la réalisatrice Viktoria Schmid.

En écho à la programmation de Marie-Pierre Bonniol "La Ville" les 4 et 5 avril au Volcan


Programme détaillé :

Charles Sheeler & Paul Strand, MANHATTA
1921 / 16mm / n&b / silencieux / 9' 00

Marie MENKEN, GO GO GO
1962-1964 / 16 mm /couleur / silencieux / 11' 30

Viktoria Schmid, NYC RGB
2023 / 16mm / couleur / sonore / 7' 11

Francis Thompson, N.Y., N.Y.
1957 / 16 mm numérisé / couleur / sonore / 15’

Robert Cahen, LE DEUXIÈME JOUR
1988 / vidéo / couleur / sonore / 08’00

Raphaël Maze, TO BETSY FROM BETSY (WHO TURNS TOMORROW 65 -T STILL ALIVE)
2008 / vidéo / n&b / sonore / 8' 00
JARDIN D'ÉTÉ (Philippe Cote, 2012) / courtesy Light Cone
JARDIN D'ÉTÉ (Philippe Cote, 2012) / courtesy Light Cone
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Le jardin, espace réel de la vie végétale, plus ou moins organisé, pour le plaisir de nos sens. Morceau de nature où l’on observe les variations de la lumière et des saisons… Espace de création cher aux artistes, source d’inspiration jamais tarie, qui nous fait percevoir la beauté, la puissance et la fragilité du vivant.
Le film comme jardin, c’est l’expérience de la lumière qui chatoie à travers les fleurs, les feuilles, qui fait scintiller les grains d’argent de la pellicule. C’est la combinaison des images, comme des essences. C’est le témoignage précieux de la vie qui bat près de nous.

« J'ai voulu voir si je pouvais faire un film qui était en soi un jardin : un film qui, comme le monde des plantes, se déploierait et s’étendrait lorsque la lumière approche. » Nathaniel Dorsky
 
En écho à la programmation de Marie-Pierre Bonniol "Le Jardin" les 7 et 8 mars au Volcan


Programme détaillé :

Philippe Cote, JARDIN D'ÉTÉ
2012 / Super 8mm numérisé / coul-n&b / sonore / 17' 30

Helena Gouveia Monteiro, PURKYNE'S DUSK
2020-2021 / Super 8mm numérisé / coul-n&b / silencieux / 9' 09

Nathaniel Dorsky, SPRING
2013 / 16mm / couleur / silencieux / 23' 00

Rose Lowder, BOUQUETS 31-40
2014-2022 / 16mm / couleur / silencieux / 10' 34

RENCONTRE avec Marie Bazire et Clémence Simon
"Les nuanciers des peintres"

La Galerne - Vendredi 24 janv. à 18h

Autrice d'ouvrages et de podcasts sur l'histoire de l'art, Clémence Simon présentera le livre "La boîte à couleurs des impressionnistes". Conçu comme un nuancier, ce livre initie les jeunes lecteurs à la palette des plus célèbres des impressionnistes - de Monet à Pissarro en passant par Berthe Morisot, Cézanne, Degas ou encore Renoir.
Fruit d'un dialogue étroit avec Fanette Mellier, cette « boîte à couleurs », par des jeux de détails subtils et un ingénieux système de dépliants, invite les enfants à s'immerger dans les tableaux pour explorer les teintes les plus poétiques qui composent les chefs-d'œuvre du musée d’Orsay.

Marie Bazire, responsable du service des publics au MuMa, évoquera pour sa part les nuanciers des impressionnistes, faisant écho à l’exposition "Les Senn, collectionneurs et mécènes" visible au MuMa en ce moment.
La vache qui rumine © Georges Rey, 1969 / courtesy Light Cone
La vache qui rumine © Georges Rey, 1969 / courtesy Light Cone
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Ce que raconte toute l'histoire de l’animal au cinéma, c’est bien sûr celle du regard que portent sur lui ceux qui l’ont filmé. Or ce regard, et celui de la société humaine sur les bêtes, sauvages ou domestiquées, a évolué depuis les débuts du cinéma et même avant - avec les travaux de Marey et Muybridge sur le mouvement des animaux…

Dans ce second bestiaire de la saison, l’accent sera mis sur l’observation de l’animal dans son milieu naturel : l’oiseau migrateur dans le ciel, la grenouille dans la mare, la vache dans le pré, l’humain en société… Mais aussi sous l’œil du microscope, quand la caméra est dotée d’un objectif qui magnifie le petit, le minuscule, c’est le mystère de la présence animale qui envahit tout l’écran, nous renvoyant dans la nuit des temps de nos origines.
 
Programme détaillé :
Daniel BURKHARDT, MIGRANTS, 2021 / 4K / couleur / sonore / 5' 30
Julia Parks, ALL FLESH IS GRASS, 2023 / 16mm / couleur / sonore / 9435
Florian Fischer & Johannes Krell, STILL LIFE, 2014 / HD / couleur / sonore / 12' 11
Giuseppe Boccassini, LA NOTTE SALVA, 2019 / Mini DV / coul-n&b / sonore / 11' 53
Amy Halpern, FIRE BELLY, 2021 / 16mm / couleur / silencieux / 3' 00
Rose Lowder, HABITAT BATRACIEN, 2006 / 16mm / couleur / silencieux / 8' 31
Cécile Fontaine, LION LIGHT, 1996 / 16mm / n&b / silencieux / 2' 30
Georges Rey, LA VACHE QUI RUMINE, 1969 / 16mm / n&b / silencieux / 3' 00

Venez vivre une expérience inédite dans la grande nef du MuMa !

Quatre séances qui ne sont pas des cours de dessin mais des « expériences dessinées » d’après modèles vivants en compagnie de l’artiste Patrice Balvay.
Une façon de dessiner le corps et le mouvement autrement.



Chaque proposition est unique et sera rythmée par des performances de Patrice Balvay où le modèle devient alternativement l’outil et le support du dessin.

A noter : n’hésitez pas à participer à plusieurs séances, chacune ayant son propre programme et étant complémentaire des autres ! 

Venez vivre une expérience inédite dans la grande nef du MuMa !

Quatre séances qui ne sont pas des cours de dessin mais des « expériences dessinées » d’après modèles vivants en compagnie de l’artiste Patrice Balvay.
Une façon de dessiner le corps et le mouvement autrement.



Chaque proposition est unique et sera rythmée par des performances de Patrice Balvay où le modèle devient alternativement l’outil et le support du dessin.

A noter : n’hésitez pas à participer à plusieurs séances, chacune ayant son propre programme et étant complémentaire des autres ! 

Venez vivre une expérience inédite dans la grande nef du MuMa !

Quatre séances qui ne sont pas des cours de dessin mais des « expériences dessinées » d’après modèles vivants en compagnie de l’artiste Patrice Balvay.
Une façon de dessiner le corps et le mouvement autrement.



Chaque proposition est unique et sera rythmée par des performances de Patrice Balvay où le modèle devient alternativement l’outil et le support du dessin.

A noter : n’hésitez pas à participer à plusieurs séances, chacune ayant son propre programme et étant complémentaire des autres ! 

Venez vivre une expérience inédite dans la grande nef du MuMa !

Quatre séances qui ne sont pas des cours de dessin mais des « expériences dessinées » d’après modèles vivants en compagnie de l’artiste Patrice Balvay.
Une façon de dessiner le corps et le mouvement autrement.



Chaque proposition est unique et sera rythmée par des performances de Patrice Balvay où le modèle devient alternativement l’outil et le support du dessin.

A noter : n’hésitez pas à participer à plusieurs séances, chacune ayant son propre programme et étant complémentaire des autres ! 
Georges-Frédéric RÖTIG (1873-1961), Études du chien appartenant au président Félix Faure, 1895, aquarelle et crayon sur papier, 32,4 x 50 cm. Le Havre - Musée d'art moderne André Malraux
Georges-Frédéric RÖTIG (1873-1961), Études du chien appartenant au président Félix Faure, 1895, aquarelle et crayon sur papier, 32,4 x 50 cm. Le Havre - Musée d'art moderne André Malraux

Présentation du premier ouvrage sur l'oeuvre du peintre Georges-Frédéric Rötig
> Bibliothèque du MuMa - Samedi 7 déc. à 11h30


Rencontre - Signature avec Nadine Berthelier, conservatrice en chef du patrimoine, autrice du premier ouvrage consacré à la vie et l'oeuvre du peintre animalier Georges-Frédéric Rötig, présent dans nos collections.

En présence de membres de la famille du peintre natif du havre et de Géraldine Lefebvre, directrice du musée.
 

Georges-Frédéric Rötig

« J’avais toujours eu l’idée fixe de faire de la peinture, et il faut croire que, tout jeune, j’avais déjà un faible pour les animaux, car rien ne m’a tant amusé que ces ménageries d’animaux en bois sculpté, quand j’étais enfant. » 

Georges Frédéric naît le 1er octobre 1873 au Havre. Fort de son intérêt pour la peinture, le jeune Rötig suit les cours de Charles Lhullier à l’école municipale des Beaux-Arts du Havre, avant d’être admis à l’École des beaux-arts de Paris, au début de l’année 1891.
Auteur d’une oeuvre abondante, Rötig se spécialise très tôt dans la peinture animalière. Âgé d’à peine vingt ans, il expose dès 1893 au Salon des artistes français un dessin au fusain, Bassets vendéens ; griffons. Trois ans plus tard, il réalise le frontispice d'un ouvrage de Gustave Lennier, directeur du Muséum d’histoire naturelle et d’ethnographie du Havre. Il se fait également illustrateur de nombreux magazines de chasse.
Son talent d’artiste animalier s’ancre dans une observation fidèle de la nature.
Il figure au demeurant dans la liste des artistes admis à travailler au laboratoire du Muséum national d’histoire naturelle en 1926.
La critique reconnaît rapidement les mérites de Rötig, qui est de ces peintres pouvant prétendre vivre de leur art.
Nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1958, il décède trois ans plus tard à Paris, le 20 août 1961.

Extraits du Catalogue À l'école de Charles Lhullier (1824-1898) par Michaël Debris, attaché de conservation au MuMa

En savoir plus
Grand salon de l’appartement d’Olivier Senn, 10 avenue d’Iéna à Paris, après 1931 (détail).
Grand salon de l’appartement d’Olivier Senn, 10 avenue d’Iéna à Paris, après 1931 (détail).

Par Danièle Gutmann, historienne de l'art

Collectionner des choses remarquables est une pratique universellement partagée : elle appartient à tous les âges, à toutes les époques, à tous les continents.
Alors que de nombreuses collections sont consacrées aux œuvres d’art, il arrive en retour que les artistes se soient intéressés aux collections, que ce soit pour en constituer eux-mêmes, pour se former, pour les représenter, ou pour les prendre comme modèle de leur création.
Un survol historique de la typologie des collections en Europe, permettra de présenter quelques pratiques artistiques qui s'en sont inspirées.

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