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Venez vivre une expérience inédite dans la grande nef du MuMa !

Quatre séances qui ne sont pas des cours de dessin mais des « expériences dessinées » d’après modèles vivants en compagnie de l’artiste Patrice Balvay.
Une façon de dessiner le corps et le mouvement autrement.



Chaque proposition est unique et sera rythmée par des performances de Patrice Balvay où le modèle devient alternativement l’outil et le support du dessin.

A noter : n’hésitez pas à participer à plusieurs séances, chacune ayant son propre programme et étant complémentaire des autres ! 
Georges-Frédéric RÖTIG (1873-1961), Études du chien appartenant au président Félix Faure, 1895, aquarelle et crayon sur papier, 32,4 x 50 cm. Le Havre - Musée d'art moderne André Malraux
Georges-Frédéric RÖTIG (1873-1961), Études du chien appartenant au président Félix Faure, 1895, aquarelle et crayon sur papier, 32,4 x 50 cm. Le Havre - Musée d'art moderne André Malraux

Présentation du premier ouvrage sur l'oeuvre du peintre Georges-Frédéric Rötig
> Bibliothèque du MuMa - Samedi 7 déc. à 11h30


Rencontre - Signature avec Nadine Berthelier, conservatrice en chef du patrimoine, autrice du premier ouvrage consacré à la vie et l'oeuvre du peintre animalier Georges-Frédéric Rötig, présent dans nos collections.

En présence de membres de la famille du peintre natif du havre et de Géraldine Lefebvre, directrice du musée.
 

Georges-Frédéric Rötig

« J’avais toujours eu l’idée fixe de faire de la peinture, et il faut croire que, tout jeune, j’avais déjà un faible pour les animaux, car rien ne m’a tant amusé que ces ménageries d’animaux en bois sculpté, quand j’étais enfant. » 

Georges Frédéric naît le 1er octobre 1873 au Havre. Fort de son intérêt pour la peinture, le jeune Rötig suit les cours de Charles Lhullier à l’école municipale des Beaux-Arts du Havre, avant d’être admis à l’École des beaux-arts de Paris, au début de l’année 1891.
Auteur d’une oeuvre abondante, Rötig se spécialise très tôt dans la peinture animalière. Âgé d’à peine vingt ans, il expose dès 1893 au Salon des artistes français un dessin au fusain, Bassets vendéens ; griffons. Trois ans plus tard, il réalise le frontispice d'un ouvrage de Gustave Lennier, directeur du Muséum d’histoire naturelle et d’ethnographie du Havre. Il se fait également illustrateur de nombreux magazines de chasse.
Son talent d’artiste animalier s’ancre dans une observation fidèle de la nature.
Il figure au demeurant dans la liste des artistes admis à travailler au laboratoire du Muséum national d’histoire naturelle en 1926.
La critique reconnaît rapidement les mérites de Rötig, qui est de ces peintres pouvant prétendre vivre de leur art.
Nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1958, il décède trois ans plus tard à Paris, le 20 août 1961.

Extraits du Catalogue À l'école de Charles Lhullier (1824-1898) par Michaël Debris, attaché de conservation au MuMa

En savoir plus
Grand salon de l’appartement d’Olivier Senn, 10 avenue d’Iéna à Paris, après 1931 (détail).
Grand salon de l’appartement d’Olivier Senn, 10 avenue d’Iéna à Paris, après 1931 (détail).

Par Danièle Gutmann, historienne de l'art

Collectionner des choses remarquables est une pratique universellement partagée : elle appartient à tous les âges, à toutes les époques, à tous les continents.
Alors que de nombreuses collections sont consacrées aux œuvres d’art, il arrive en retour que les artistes se soient intéressés aux collections, que ce soit pour en constituer eux-mêmes, pour se former, pour les représenter, ou pour les prendre comme modèle de leur création.
Un survol historique de la typologie des collections en Europe, permettra de présenter quelques pratiques artistiques qui s'en sont inspirées.
Portrait d'Olivier Senn
Portrait d'Olivier Senn

Par Géraldine Lefebvre, directrice du MuMa, co-commissaire de l’exposition
Cette conférence révèle les personnalités singulières de ces grands collectionneurs havrais, négociants en café et coton qui ont fondé le Cercle de l’Art Moderne du Havre en 1906. Olivier Senn, mais aussi Georges Dussueil, Charles-Auguste Marande, Pieter van der Velde ou Edouard Choupay, ont réunis de remarquable collections d’art. La conférence invite à pénétrer l’univers intime de ces collectionneurs, qui au-delà de leur intérêt privé, ont souhaité s’associer pour promouvoir l’art moderne.

Conférence de présentation
Par Géraldine Lefebvre, directrice du MuMa, co-commissaire de l’exposition



L’exposition « Les Senn, collectionneurs et mécènes » propose un regard renouvelé sur la collection d’Olivier Senn qui comprenait initialement plus de 500 œuvres. Lors de cette conférence, la commissaire présente un état des lieux de la recherche sur cette importante collection impressionniste et sur le parcours de cette famille de collectionneurs, donateurs des musées français.

RENCONTRE avec Géraldine Lefèbvre et Michaël Debris
"Les Senn, collectionneurs et Mécènes"

La Galerne - Mercredi 27 nov. à 18h

Géraldine Lefebvre, directrice du MuMa Le Havre, et Michaël Debris, historien de l'art et coordinateur de l'exposition, présenteront la nouvelle exposition "Les Senn, collectionneurs et mécènes", visible jusqu'au 16 février 2025.


Par cette exposition, le MuMa entend célébrer le 20e anniversaire de la donation par Hélène Senn-Foulds de 205 œuvres impressionnistes et fauves héritées de son grand-père, Olivier Senn. Parmi celles-ci, des œuvres de Courbet, Delacroix, Monet, Sisley, Pissarro, Renoir, Degas, Sérusier, Vallotton, Marquet ou Cross. Le don, en 2014, de 17 œuvres provenant de la même collection par Pierre-Maurice Mathey, petit-fils par alliance du collectionneur, complétait l’ensemble.
Cette exposition permettra, grâce aux prêts provenant de collections publiques (Centre Pompidou, musée d’Orsay ou de Giverny notamment) et particulières, de donner un aperçu de la collection originale d’Olivier Senn, bien plus large et diversifiée que celle connue aujourd’hui, avec de nombreux artistes aujourd’hui absents des collections du MuMa.
Ce sera aussi l’occasion de mettre en avant l’insigne générosité d’Hélène Senn-Foulds qui donne en 2009 la collection de son père Edouard Senn (avec notamment Paysage d’Antibes de Nicolas de Staël) et d’évoquer la propre collection d’art contemporain constituée par cette femme d’exception, soulignant l’intérêt porté par trois générations successives de collectionneurs pour l’art de leur temps.
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Berlin, die Sinfonie der Grosstadt de Walter Ruttmann est sans doute le film le plus représentatif du courant de la Nouvelle Objectivité, qui domine les années 20 en Allemagne et se caractérise par sa volonté de représenter le réel sans fard. Avec les moyens de la caméra documentaire et du montage, ce film symphonie de 1927 présente la vie et le rythme de la nouvelle métropole de Berlin, de l'aube à la nuit. L'esthétique de la modernité, imposée par le mouvement Dada, se prolonge dans cet hymne à la vitalité de la capitale alors en plein essor. Influencé par le cinéma soviétique, mais aussi par son expérience du "film absolu" ou abstrait, Walter Ruttmann explore un nouvel environnement urbain, récemment industrialisé, où rapidité, communication, machinisme, simultanéité et mouvements de foule sont les nouveaux mots d'ordre…
 
Programme détaillé :
Ruttmann BERLIN, SYMPHONIE D’UNE GRANDE VILLE 1927 / 35 mm / n&b / silencieux / 77’00
Last Lost (Eve Heller 1996), courtesy Light Cone
Last Lost (Eve Heller 1996), courtesy Light Cone
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Ce que raconte toute histoire de l’animal au cinéma, c’est bien sûr celle du regard que portent sur lui ceux qui l’ont filmé. Or ce regard, et celui de la société humaine sur les bêtes, sauvages ou domestiquées, a évolué depuis les débuts du cinéma et même avant - avec les travaux de Marey et Muybridge sur le mouvement des animaux - en particulier sous la pression des défenseurs de la cause animale.

Dans ce premier des deux bestiaires cinématographiques de la saison, l’accent sera mis sur l’interaction entre l’homme et l’animal, celui-ci étant soumis au projet humain : acteur involontaire de vidéos partagées sur les réseaux (le dressage des chiens) ou d’un home-movie revisité (le singe de foire), de fictions hollywoodiennes ou politiques (la révolte des rats), l’animal « crève l’écran » et parfois crève à l’écran.
 
Programme détaillé :
Neozoon GOOD BOY - BAD BOY 2011 / Vidéo / couleur / sonore / 3' 10
Christoph Girardet & Matthias Müller NO ANIMAL 2022 / 2K / coul-n&b / sonore / 21' 03
Eve Heller LAST LOST 1996 / 16mm / couleur / sonore / 13' 00
Joyce Wieland RAT LIFE AND DIET IN NORTH AMERICA 1969 / 16mm / couleur / sonore / 16' 01
Guillaume Mazloum PREMIERE FRACTION 2015 / 16mm / n&b / sonore / 5' 00
Stan Brakhage CRICKET REQUIEM 1999 / 16mm / couleur / silencieux / 3' 00

Des histoires de peinture en BD
Sur proposition du MuMa en écho à son exposition temporaire du moment, Abdel de Bruxelles évoquera le travail mené autour de la figure du peintre Henri Matisse pour le roman graphique « Tanger sous la pluie ». Ce sera l’occasion pour chacun de prendre le crayon, et de se laisser guider par l’illustrateur pour partir à la découverte d’oeuvres emblématiques de notre musée. Et les mettre en récit.



Quand peinture et bande dessinée se rencontrent, de belles histoires se racontent en dessin et en couleurs…
Cet atelier ne nécessite pas de prérequis en dessin, les débutants seront les bienvenus !
Avec l'illustrateur Abdel de Bruxelles
Instagram : @abdeldebruxelles

Atelier sur 2 jours : Sam. 30 nov. + Dim. 1er Dec. de 14h à 18h
Participation aux deux séances obligatoires.

 
Un atelier programmé dans le cadre du Festival Un Automne à buller – Une saison BD-Manga au Havre

Danse ou peinture ? Le temps d’une visite, plus besoin de choisir : on danse au musée !
Fouad Boussouf aime investir des lieux divers et variés. Pour cette troisième édition de PLEIN PHARE IN, le chorégraphe invite trois jeunes interprètes-chorégraphes à s’emparer du MuMa, en s’inspirant des œuvres de l’exposition De Géricault à de Chirico pour une visite déambulatoire. De l’effervescence picturale du XIXe siècle à la créativité chorégraphique d’aujourd’hui : place à la nouvelle vague.

Une performance programmée dans le cadre du Festival Plein Phare.

Direction artistique : Fouad Boussouf
Artistes invité.es : Charlène Pons, Valentin Mériot et Elie Tremblay

Collaboration entre le MuMa et le Phare

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