17 h 00

Dessin original de Gaël Dezothez
Dessin original de Gaël Dezothez
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S’inspirant des toiles de Dufy, lui-même grand voyageur, une conteuse et un musicien proposent aux enfants et à leurs parents de partir en mer depuis la plage de Sainte Adresse…
Après quelques détours contés par la cité océane d’hier et  d’aujourd'hui, embarquez à bord du fameux Cargo noir, pour quelques voyages aux destinations mystérieuses comme l’île des N'ont qu’un œil et autres récits insolites…
Oreilles emportées par le vent des contes, n’oubliez pas de les réclamer en partant…
 
Contes : Muriel Bloch
Musiques : João Mota
 
En partenariat avec les Rencontres d’été – théâtre et lecture en Normandie
 
Biographies
Muriel Bloch est conteuse et auteure de nombreux recueils de contes. Elle a publié une trentaine de livres (Gallimard, Seuil, Syros, Naïve, Magnard, Thierry Magnier) et participe au renouveau du conte en France dès 1979. Elle raconte seule ou en musique, pour petits et grands, des contes du monde entier, mêlant des contes d’origine populaire et des contes littéraires, comme ceux du Cabinet des fées, ou des récits empruntés à la littérature. Elle anime des ateliers dans les théâtres, médiathèques, écoles… et travaille pour la radio, la télévision et des festivals en tant que programmatrice.
 
João Mota est né à Gabu, en République de Guinée-Bissau d’une mère peule et d’un père portugais. Après avoir été membre du célèbre Orquestra Super Mama Djombo, puis de l’Orchestra Produçao N’Kassa Cobra, il est contraint de quitter son pays en 1985. Il poursuit sa carrière au Portugal où il accompagne le grand chanteur Bana, puis en France auprès du Cabo Verdi Show, de Cesaria Evora, de Sam Mangwana, Manu Di Bango, les Touré Kounda, Fred Laser, Salif Keita, Sally Nyolo, les Gars de Kaliman, Angélique Kidjo...
Elfie Bonnardel . © Opéra de Rouen Normandie
Elfie Bonnardel . © Opéra de Rouen Normandie
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Les compositeurs de musique dite « savante » ne dédaignent pas les formes populaires ou folkloriques. Elles deviennent même parfois de remarquables sources d’inspiration.
 
Malcolm Arnold, cela ne vous dit rien ? Mais si, bien sûr ! C’est lui qui a composé la musique du Pont de la rivière Kwai pour laquelle il reçut un Oscar. Moins connus mais tout aussi séduisants, ses Three Shanties puisent leurs racines dans les chants marins populaires, dans une partition burlesque et plaisante. A l’origine pour violon et piano, la pièce en forme d’Habanera de Maurice Ravel, réarrangé par Clarke Kessler, revisite cette œuvre aux impressions hispaniques, en une version pour quintette à vents. C’est à l’Amérique du Sud que nous évoque la suite Belle époque de Julio Medaglia, traversée par un tango, une valse et un « chorinho ». Retour en Europe avec Ferenc Farkas qui s’inspire de danses hongroises du XVIIe siècle pour tenter de « recréer un style baroque hongrois « provincial » ». Un tour du monde des instruments à vents !
 
Au programme :
Three Shanties de Malcolm Arnold                        
Pièce en forme d’Habanera de Maurice Ravel                 
Danses hongroises du XVIIe siècle de Ferenc Farkas                        
Suite « Belle époque in Sud America » de Julio Medaglia                    
 
Avec :
Kouchyar Shahroudi à la flûte                           
Fabrice Rousson au hautbois                    
Naoko Yoshimura à la clarinette                   
Elfie Bonnardel au basson                       
Eric Lemardeley au cor                            
 
En partenariat avec l’Opéra de Rouen Normandie
Festina Lente. © David Flores Rubio
Festina Lente. © David Flores Rubio

Une Installation chorégraphique interactive… Qui est spectateur ? Qui est interprète ? Une performance où les frontières oscillent… Le public donne des impulsions aux danseurs et les met en mouvement. Ce qui apparait au début comme un simple jeu, révèle, au fur et à mesure que la pièce se déroule et que le temps et l’espace se matérialisent, différentes manières de faire face aux attentes… Avec une joyeuse facilité, Festina Lente génère sa dynamique dans l’instant.
 
Dans cette recréation de Festina Lente avec les élèves du Conservatoire Arthur Honegger, les chorégraphes Malgven Gerbes & David Brandstätter, en collaboration avec les élèves, intègreront des aspects des peintures de l’artiste Raoul Dufy pour une correspondance visuelle entre les gestes et l’exposition qui aura lieu.

Processus :
« En Corée, alors que nous étions professeurs invités par la Korean National University of arts, nous nous sommes retrouvés lors d’une pause en compagnie de notre ami et collègue Makoto Matshushima. Celui-ci évolue depuis toujours entre danse, théâtre et arts visuels. Il nous introduit alors à un jeu de compte : dans un groupe, une personne annonce un numéro à la fois ; si 2 personnes énoncent un nombre en même temps, le jeu repart à zéro, et le décompte recommence avec le chiffre 1, l’objectif étant d’arriver à 100. Ce jeu est régulièrement utilisé pour échauffer la qualité d’écoute et la clarté des interventions entre acteurs. Nous avons immédiatement été séduits par la qualité d’attention résultant de cet exercice, et quelques mois plus tard, à la fabrik Potsdam, avec 10 danseurs et amis, nous avons utilisé ce décompte pour construire des trames de jeux, entre compositions et improvisations. Suite à une présentation informelle, nous avons décidé que ce serait finalement le public qui devrait compter et ainsi faire intégralement partie de la pièce ; Festina Lente - Se hâter lentement est née. » Malgven Gerbes & David Brandstätter

Presse :
« La danse peut être subversive de façon subtile: le croisement de regards entre le public et les danseurs dans la pièce Festina Lente - se hâter lentement crée une communauté temporaire qui doit être toujours renégociée (...). » Tanz Raum Berlin
« Festina Lente, est une pièce chorégraphique magique qui laisse le choix au spectateur de s’écouter, d’écouter les autres et de se laisser porter par le rythme de la danse (…) Pour le public, c’est comme une nouvelle histoire qui recommence à chaque fois. » La Dépêche, Normandie

En partenariat avec Le Phare et le Conservatoire Arthur Honegger
 






Projet, chorégraphie : Malgven Gerbes et David Brandstätter, shifts - art en movement
Musique : Ruth Wiesenfeld
Suivi de production : Alix Pellet
 
Avec les élèves : Chloé Lopez, Ilona Pauvreau, Audrey Delamare, Zélie Dos Santos, Juliette Lallemant, Juliette Leblond, Isaé Lecarpentier, Quentin Pons et Anna Wozniak
Collaboration pédagogique : Tania Croquet et Céline Quédeville, Conservatoire Arthur Honegger
 
Coordination : Laëtitia Passard , Le Phare Ccn du Havre Normandie
 
Festina Lente - Dufy est une re-création à partie d’une PRODUCTION shifts – art in movement
réalisée dans le cadre de l’association d’artistes 2019-2021 avec Le Phare, Ccn du Havre Normandie
. © MuMa Le Havre / Juliette Houliere
. © MuMa Le Havre / Juliette Houliere

Depuis 2013, le MuMa propose de façon systématique pour chacune de ses expositions temporaires, des visites commentées traduites en Langue des Signes Française. Une médiatrice du MuMa, accompagnée d’une interprète LSF, vous accompagne à cette occasion, à la découverte des œuvres présentées, dans un esprit d’échange et de dialogue
. © MuMa Le Havre / Claire Palué
. © MuMa Le Havre / Claire Palué

Découvrez l'exposition Raoul Dufy au Havre présentée au MuMa du 18 mai au 03 novembre 2019, en compagnie d'une médiatrice du musée.
© Laurent Bréard / Ville du Havre
© Laurent Bréard / Ville du Havre
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Retrouvez au MuMa ce concert dessiné né de la résidence d’Agnès Maupré dans les Cyclades dans le cadre du programme de La Bande des Havrais, et créé à l’occasion du festival littéraire Le Goût des Autres en janvier 2019.
Avec le groupe Esprit Chien (Agnès Maupré, Philippe d’Albret et Jean-Philippe Le Saint) et le dessinateur Singeon

Extrait du programme du Goût des Autres :
« Férue de mythologie grecque depuis fort longtemps, la créatrice de bande dessinée Agnès Maupré rêvait depuis longtemps d’une grande fresque voyageuse émaillée de rencontres avec des monstres mélancoliques. La Bande des Havrais a donné corps à ses envies à travers une résidence d’écriture dans les Cyclades et un accompagnement par le Studio Honolulu. Il est ressorti de cette résidence un projet hybride de bande dessinée musicale, accompagné de chansons du groupe Esprit chien. Le livre et les chansons retracent l’histoire de deux jeunes filles en quête de leur identité et du père qu’elles n’ont jamais rencontré, le grand Zeus. Mais les dieux sont fuyants, surtout pour leurs enfants, et on ne les rencontre pas sur simple demande. Heureusement, d’autres bâtards traînent leurs égarements sur les routes poussiéreuses et pourront peut-être les aider à savoir qui elles sont, à défaut de savoir d’où elles viennent… Le concert dessiné au Goût des Autres, accompagné de l’auteur de bande dessinée Singeon et de sa plume voluptueuse est une première restitution de ce périple initiatique mythologique et musical. »

Extraits du dossier de présentation :
« Zeus est un dieu, c’est même le roi des dieux. Or ni les rois ni les dieux ne font les meilleurs pères. Ce qu’ils savent faire surtout, c’est semer des bâtards. Et que deviennent-ils, ces bâtards, ces enfants abandonnés, ces grains de poussière sous la semelle divine, quand ils sont en âge de se dresser et de lever le poing? Ils tournent en rond, ils boxent le vide, cherchent qui ils sont, parfois se trouvent, parfois se perdent. Ils sont comme vous et moi, tout simplement humains…
 
Le projet « Bâtards » est un projet hybride mêlant musique, écriture et dessin. Né d’une résidence en Grèce soutenue par La Bande des Havrais, il se décline sous plusieurs formes:
- Une bande dessinée, scénario et dessin d’Agnès Maupré, accompagnée de chansons dʼEsprit Chien, à paraître aux éditions Dupuis
- Un concert dessiné avec des images de Singeon sur des musiques dʼEsprit Chien
 
Un esprit chien dans un corps chien!
Esprit Chien est un groupe d’électro-pop-canine à textes formé en 2015 entre Marseille et le Havre. Au départ formé de Philippe d'Albret, Agnès Maupré et Sharmila Naudou, il a troqué Marseille pour Toulouse et Sharmila pour JP le Saint. Mais il est toujours question d’aboyer le nez au vent. Certaines choses ne changent pas…
Le groupe s'est produit en concert à Marseille et au Havre où il a, entre autres, participé à l’édition 2017 du festival WE LOVE LH. La résidence « la Bande des Havrais » lui a donné un nouveau souffle en lui permettant de transporter son goût de la magie et de la métamorphose dans la poussière des Cyclades et de jouer avec leur panthéon de déités foutraques, composant un récit hybride fait de bande dessinée et de chanson. Le studio Honolulu, au Havre, a contribué à mettre tout ça en forme et une première représentation du concert dessiné a eu lieu au festival littéraire Le Goût des Autres sous le titre Les Fils cachés de Zeus. 
(…)
Singeon naît en 1982 à Fort de France, sur l'île de la Martinique, et y passe son enfance à rêver de bande dessinée. Après un bac littéraire, il s'installe à Paris en 1999 pour y étudier la communication visuelle et le graphisme. Il intègre ensuite l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts où il réalise un titanesque livre collectif en sérigraphie : Constance. Il se lance dans divers blogs, œuvre pour des fanzines, tel Dopututto, dessine des story-boards pour le cinéma d'animation, notamment La Mécanique du Coeur de Mathias Malzieu, et participe à la revue Lapin... Ses travaux, étranges et virtuoses, témoignent de son goût pour les artistes anglo-saxons, de Jim Woodring à Joe Daly en passant par Will Sweeney. Sauvetages, paru en 2011 chez Cornélius, en propose un recueil peuplé de singes et de princesses. Sa rencontre avec Marguerite Abouet lui donne l'occasion de mettre ses talents au service d'un long récit en bande dessinée. Bienvenue, aux éditions Gallimard, est son premier livre. Une première collaboration, Tristan et Yseult (Gallimard, 2017), le lie à Agnès Maupré. Les « Bâtards » leur donnent l’occasion de se retrouver… »
© Seijiro Murayama
© Seijiro Murayama

« S'il en est un dont on ne risque pas d'imaginer ce qu'il va pouvoir nous inventer, c'est bien le percussionniste Seijiro Murayama ! Déjà, le terme de percussions demeure en lui-même sujet à caution puisqu'il use désormais autant de sa voix haut-perchée que de cette caisse-claire sur laquelle il peut asséner les plus cinglantes frappes. Un type improbable, aussi imprévisible que généreux, qui tint la batterie dans Ruins, le gang proto-punk de Yamatsuka Eye, ou Fushitsusha, le trio apocalyptique de Keiji Haino, mais affirmait encore, en 2012, qu'on ne peut plus s'offrir le luxe du minimalisme après le désastre de Fukushima… Un personnage absolu, en quelque sorte ! »
Joël Pagier
 
En partenariat avec le Festival PiedNu
Retrouvez toute la programmation du festival sur piednu.fr
. © MuMa Le Havre / Juliette Houliere
. © MuMa Le Havre / Juliette Houliere

Depuis 2013, le MuMa propose de façon systématique pour chacune de ses expositions temporaires, des visites commentées traduites en Langue des Signes Française. Une médiatrice du MuMa, accompagnée d’une interprète LSF, vous accompagne à cette occasion, à la découverte des œuvres présentées, dans un esprit d’échange et de dialogue
. © MuMa Le Havre / Claire Palué
. © MuMa Le Havre / Claire Palué

A l’occasion de l’exposition temporaire Retour du vaste monde, l’équipe du MuMa a souhaité mettre en lien les pièces qui y seront présentées avec des œuvres de ses collections permanentes - une façon d’apporter un éclairage sur les liens qui unissent ces artistes de la Bande des havrais au musée et aux œuvres qu’il conserve.
Chaque visite sera donc l’occasion d’un parcours dans les collections permanentes, parcours qui se terminera par la présentation d’une œuvre ou installation présente dans l’exposition temporaire Retour du vaste monde. Ce parcours et cette œuvre seront différents d’un dimanche à l’autre, construits et choisis au gré des opportunités et des envies.
 
Programme détaillé des parcours :
  • 3 mars : collections permanentes avec un focus sur Antipodes, une installation de La Bazooka
  • 10 mars : collections permanentes avec un focus sur The Passenger, une proposition filmique de Christophe Guérin
  • 31 mars : collections permanentes avec un focus sur Vasterival de Laure Delamotte-Legrand
  • 14 avril : collections permanentes avec un focus sur les deux œuvres de Sébastien Jolivet
. © MuMa Le Havre / Laura Guichard
. © MuMa Le Havre / Laura Guichard

Découvrez les collections permanentes en compagnie d'une médiatrice du musée.
 

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