17 h 00

© Terrain / Boris Charmatz
© Terrain / Boris Charmatz

Ce programme est annulé en raison d’une blessure
Il est remplacé par 10000 gestes, extraits.

« Déjà un quart de siècle… En 1993, c'est d'un grand coup d'épaule dans la porte, que deux danseurs de moins de vingt ans signalaient leur entrée tonitruante dans le cercle des chorégraphes déterminés à bousculer les usages installés de la danse. Boris Charmatz et Dimitri Chamblas se jetaient dans À bras-le-corps.

Agrippés, batailleurs, sans rien enjoliver de l'effort ou la sueur, ils se flanquaient au sol, dans le risque et sans crainte, explosés au ras des spectateurs, dont les rangs les cernaient sur quatre côtés. Sans échappatoire. Et sans esquive. Si Dimitri Chamblas bifurqua ensuite, Boris Charmatz n'a plus cessé de réinventer l'art chorégraphique, en résonance majeure dans son temps, par exemple en concevant l'étonnant Musée de la danse au CCN de Rennes.

Or les deux s'étaient juré de ne jamais abandonner leur À bras-le-corps. Ayant par ailleurs accepté de le transmettre à deux étoiles du Ballet de l'Opéra de Paris – consécration s'il en est – ça n'est pas rien de retrouver ces deux quadragénaires confirmés, toujours éperdus dans la rage savante d'un duo qui fut révolutionnaire. Hors théâtre, le cadre du Musée André Malraux leur fournira une aire exacte. » Gérard Mayen
 
chorégraphie et interprétation : Dimitri Chamblas, Boris Charmatz
lumières : Yves Godin
régie lumière : Iannis Japiot
matériaux sonores : Paganini Caprices, n°1, 10 et 16 Itzhak Perlman (violon) ; Emi Classics CDC 7 471 71 2

À BRAS-LE-CORPS de Boris Charmatz et Dimitri Chamblas
production et diffusion terrain 
une production edna (1993)
coproduction Villa Gillet-Lyon
remerciements Renaud Lapperousaz, Madjid Hakimi
Terrain est soutenu par le Ministère de la Culture – Direction Générale de la Création Artistique, et la Région Hauts-de-France.
Dans le cadre de son implantation en Hauts-de-France, Terrain est associé à l’Opéra de Lille, au phénix scène nationale de Valenciennes, et à la Maison de la Culture d’Amiens.
Boris Charmatz est également artiste accompagné par Charleroi danse (Belgique) durant trois années, de 2018 à 2021.

 
Dans le cadre du festival Pharenheit
 
. © MuMa Le Havre / Juliette Houliere
. © MuMa Le Havre / Juliette Houliere

Depuis 2013, le MuMa propose de façon systématique pour chacune de ses expositions temporaires, des visites commentées traduites en Langue des Signes Française. Une médiatrice du MuMa, accompagnée d’une interprète LSF, vous accompagne à cette occasion, à la découverte des œuvres présentées, dans un esprit d’échange et de dialogue
Exposition Reynold Arnould. © MuMa Le Havre / Claire Palué
Exposition Reynold Arnould. © MuMa Le Havre / Claire Palué

Découvrez l'exposition Reynold Arnould et le nouveau musée du Havre (1952-1965) présentée au MuMa du 07 décembre 2019 au 16 février 2020, en compagnie d'une médiatrice culturelle du musée.
. © MuMa Le Havre - Laura Guichard
. © MuMa Le Havre - Laura Guichard

Découvrez les exceptionnelles collections permanentes du MuMa en compagnie d'une médiatrice culturelle.
 
Rencontres d’été théâtre & lecture en Normandie 2019. www.vifdesign.fr
Rencontres d’été théâtre & lecture en Normandie 2019. www.vifdesign.fr

Causerie littéraire par Sonia Anton et la Compagnie PMVV le grain de sable
 
Comme chaque année depuis quelques temps déjà, le MuMa vous propose, en partenariat avec les Rencontres d’été – théâtre et lecture en Normandie, une rencontre qui fera le lien entre l’exposition en cours au musée, Dufy au Havre, et la thématique développée par le festival littéraire normand qui a choisi de s’intéresser cette année à la notion d’ « héritages ». Il sera donc question de mémoire, de transmission, de patrimoine...
 
« Si la ville du Havre est connue pour avoir inspiré de nombreux peintres, on connaît généralement moins les représentations littéraires qui lui ont aussi été consacrées. Des chercheurs de l'université normande ont consacré ces dernières années de nombreuses études à cette question, qui ont permis de redonner à la cité océane la place qu'elle méritait dans notre patrimoine littéraire. Sonia Anton ne retracera pas précisément cette histoire savante, et préfèrera faire librement dialoguer les toiles de Dufy et les textes havrais qu'elle affectionne, au gré de rêveries littéraires où s'entremêlent les auteurs, les époques et les lieux... » extrait du programme des Rencontres d’été
 
Biographies
Sonia Anton est maître de conférences à l'Université du Havre et dirige la collection Le Havre : territoires d’écriture (Presses universitaires de Rouen et du Havre).
Avec la Compagnie PMVV le grain de sable pour la lecture : Philippe Müller et Vincent Vernillat
 
En partenariat avec les Rencontres d’été – théâtre et lecture en Normandie
Dessin original de Gaël Dezothez
Dessin original de Gaël Dezothez
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S’inspirant des toiles de Dufy, lui-même grand voyageur, une conteuse et un musicien proposent aux enfants et à leurs parents de partir en mer depuis la plage de Sainte Adresse…
Après quelques détours contés par la cité océane d’hier et  d’aujourd'hui, embarquez à bord du fameux Cargo noir, pour quelques voyages aux destinations mystérieuses comme l’île des N'ont qu’un œil et autres récits insolites…
Oreilles emportées par le vent des contes, n’oubliez pas de les réclamer en partant…
 
Contes : Muriel Bloch
Musiques : João Mota
 
En partenariat avec les Rencontres d’été – théâtre et lecture en Normandie
 
Biographies
Muriel Bloch est conteuse et auteure de nombreux recueils de contes. Elle a publié une trentaine de livres (Gallimard, Seuil, Syros, Naïve, Magnard, Thierry Magnier) et participe au renouveau du conte en France dès 1979. Elle raconte seule ou en musique, pour petits et grands, des contes du monde entier, mêlant des contes d’origine populaire et des contes littéraires, comme ceux du Cabinet des fées, ou des récits empruntés à la littérature. Elle anime des ateliers dans les théâtres, médiathèques, écoles… et travaille pour la radio, la télévision et des festivals en tant que programmatrice.
 
João Mota est né à Gabu, en République de Guinée-Bissau d’une mère peule et d’un père portugais. Après avoir été membre du célèbre Orquestra Super Mama Djombo, puis de l’Orchestra Produçao N’Kassa Cobra, il est contraint de quitter son pays en 1985. Il poursuit sa carrière au Portugal où il accompagne le grand chanteur Bana, puis en France auprès du Cabo Verdi Show, de Cesaria Evora, de Sam Mangwana, Manu Di Bango, les Touré Kounda, Fred Laser, Salif Keita, Sally Nyolo, les Gars de Kaliman, Angélique Kidjo...
Elfie Bonnardel . © Opéra de Rouen Normandie
Elfie Bonnardel . © Opéra de Rouen Normandie
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Les compositeurs de musique dite « savante » ne dédaignent pas les formes populaires ou folkloriques. Elles deviennent même parfois de remarquables sources d’inspiration.
 
Malcolm Arnold, cela ne vous dit rien ? Mais si, bien sûr ! C’est lui qui a composé la musique du Pont de la rivière Kwai pour laquelle il reçut un Oscar. Moins connus mais tout aussi séduisants, ses Three Shanties puisent leurs racines dans les chants marins populaires, dans une partition burlesque et plaisante. A l’origine pour violon et piano, la pièce en forme d’Habanera de Maurice Ravel, réarrangé par Clarke Kessler, revisite cette œuvre aux impressions hispaniques, en une version pour quintette à vents. C’est à l’Amérique du Sud que nous évoque la suite Belle époque de Julio Medaglia, traversée par un tango, une valse et un « chorinho ». Retour en Europe avec Ferenc Farkas qui s’inspire de danses hongroises du XVIIe siècle pour tenter de « recréer un style baroque hongrois « provincial » ». Un tour du monde des instruments à vents !
 
Au programme :
Three Shanties de Malcolm Arnold                        
Pièce en forme d’Habanera de Maurice Ravel                 
Danses hongroises du XVIIe siècle de Ferenc Farkas                        
Suite « Belle époque in Sud America » de Julio Medaglia                    
 
Avec :
Kouchyar Shahroudi à la flûte                           
Fabrice Rousson au hautbois                    
Naoko Yoshimura à la clarinette                   
Elfie Bonnardel au basson                       
Eric Lemardeley au cor                            
 
En partenariat avec l’Opéra de Rouen Normandie
Festina Lente. © David Flores Rubio
Festina Lente. © David Flores Rubio

Une Installation chorégraphique interactive… Qui est spectateur ? Qui est interprète ? Une performance où les frontières oscillent… Le public donne des impulsions aux danseurs et les met en mouvement. Ce qui apparait au début comme un simple jeu, révèle, au fur et à mesure que la pièce se déroule et que le temps et l’espace se matérialisent, différentes manières de faire face aux attentes… Avec une joyeuse facilité, Festina Lente génère sa dynamique dans l’instant.
 
Dans cette recréation de Festina Lente avec les élèves du Conservatoire Arthur Honegger, les chorégraphes Malgven Gerbes & David Brandstätter, en collaboration avec les élèves, intègreront des aspects des peintures de l’artiste Raoul Dufy pour une correspondance visuelle entre les gestes et l’exposition qui aura lieu.

Processus :
« En Corée, alors que nous étions professeurs invités par la Korean National University of arts, nous nous sommes retrouvés lors d’une pause en compagnie de notre ami et collègue Makoto Matshushima. Celui-ci évolue depuis toujours entre danse, théâtre et arts visuels. Il nous introduit alors à un jeu de compte : dans un groupe, une personne annonce un numéro à la fois ; si 2 personnes énoncent un nombre en même temps, le jeu repart à zéro, et le décompte recommence avec le chiffre 1, l’objectif étant d’arriver à 100. Ce jeu est régulièrement utilisé pour échauffer la qualité d’écoute et la clarté des interventions entre acteurs. Nous avons immédiatement été séduits par la qualité d’attention résultant de cet exercice, et quelques mois plus tard, à la fabrik Potsdam, avec 10 danseurs et amis, nous avons utilisé ce décompte pour construire des trames de jeux, entre compositions et improvisations. Suite à une présentation informelle, nous avons décidé que ce serait finalement le public qui devrait compter et ainsi faire intégralement partie de la pièce ; Festina Lente - Se hâter lentement est née. » Malgven Gerbes & David Brandstätter

Presse :
« La danse peut être subversive de façon subtile: le croisement de regards entre le public et les danseurs dans la pièce Festina Lente - se hâter lentement crée une communauté temporaire qui doit être toujours renégociée (...). » Tanz Raum Berlin
« Festina Lente, est une pièce chorégraphique magique qui laisse le choix au spectateur de s’écouter, d’écouter les autres et de se laisser porter par le rythme de la danse (…) Pour le public, c’est comme une nouvelle histoire qui recommence à chaque fois. » La Dépêche, Normandie

En partenariat avec Le Phare et le Conservatoire Arthur Honegger
 






Projet, chorégraphie : Malgven Gerbes et David Brandstätter, shifts - art en movement
Musique : Ruth Wiesenfeld
Suivi de production : Alix Pellet
 
Avec les élèves : Chloé Lopez, Ilona Pauvreau, Audrey Delamare, Zélie Dos Santos, Juliette Lallemant, Juliette Leblond, Isaé Lecarpentier, Quentin Pons et Anna Wozniak
Collaboration pédagogique : Tania Croquet et Céline Quédeville, Conservatoire Arthur Honegger
 
Coordination : Laëtitia Passard , Le Phare Ccn du Havre Normandie
 
Festina Lente - Dufy est une re-création à partie d’une PRODUCTION shifts – art in movement
réalisée dans le cadre de l’association d’artistes 2019-2021 avec Le Phare, Ccn du Havre Normandie
. © MuMa Le Havre / Juliette Houliere
. © MuMa Le Havre / Juliette Houliere

Depuis 2013, le MuMa propose de façon systématique pour chacune de ses expositions temporaires, des visites commentées traduites en Langue des Signes Française. Une médiatrice du MuMa, accompagnée d’une interprète LSF, vous accompagne à cette occasion, à la découverte des œuvres présentées, dans un esprit d’échange et de dialogue
. © MuMa Le Havre / Claire Palué
. © MuMa Le Havre / Claire Palué

Découvrez l'exposition Raoul Dufy au Havre présentée au MuMa du 18 mai au 03 novembre 2019, en compagnie d'une médiatrice du musée.

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