17 h 00
© Laurent Bréard / Ville du Havre
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Retrouvez au MuMa ce concert dessiné né de la résidence d’Agnès Maupré dans les Cyclades dans le cadre du programme de La Bande des Havrais, et créé à l’occasion du festival littéraire Le Goût des Autres en janvier 2019.
Avec le groupe Esprit Chien (Agnès Maupré, Philippe d’Albret et Jean-Philippe Le Saint) et le dessinateur Singeon
Extrait du programme du Goût des Autres :
« Férue de mythologie grecque depuis fort longtemps, la créatrice de bande dessinée Agnès Maupré rêvait depuis longtemps d’une grande fresque voyageuse émaillée de rencontres avec des monstres mélancoliques. La Bande des Havrais a donné corps à ses envies à travers une résidence d’écriture dans les Cyclades et un accompagnement par le Studio Honolulu. Il est ressorti de cette résidence un projet hybride de bande dessinée musicale, accompagné de chansons du groupe Esprit chien. Le livre et les chansons retracent l’histoire de deux jeunes filles en quête de leur identité et du père qu’elles n’ont jamais rencontré, le grand Zeus. Mais les dieux sont fuyants, surtout pour leurs enfants, et on ne les rencontre pas sur simple demande. Heureusement, d’autres bâtards traînent leurs égarements sur les routes poussiéreuses et pourront peut-être les aider à savoir qui elles sont, à défaut de savoir d’où elles viennent… Le concert dessiné au Goût des Autres, accompagné de l’auteur de bande dessinée Singeon et de sa plume voluptueuse est une première restitution de ce périple initiatique mythologique et musical. »
Extraits du dossier de présentation :
« Zeus est un dieu, c’est même le roi des dieux. Or ni les rois ni les dieux ne font les meilleurs pères. Ce qu’ils savent faire surtout, c’est semer des bâtards. Et que deviennent-ils, ces bâtards, ces enfants abandonnés, ces grains de poussière sous la semelle divine, quand ils sont en âge de se dresser et de lever le poing? Ils tournent en rond, ils boxent le vide, cherchent qui ils sont, parfois se trouvent, parfois se perdent. Ils sont comme vous et moi, tout simplement humains…
Le projet « Bâtards » est un projet hybride mêlant musique, écriture et dessin. Né d’une résidence en Grèce soutenue par La Bande des Havrais, il se décline sous plusieurs formes:
- Une bande dessinée, scénario et dessin d’Agnès Maupré, accompagnée de chansons dʼEsprit Chien, à paraître aux éditions Dupuis
- Un concert dessiné avec des images de Singeon sur des musiques dʼEsprit Chien
Un esprit chien dans un corps chien!
Esprit Chien est un groupe d’électro-pop-canine à textes formé en 2015 entre Marseille et le Havre. Au départ formé de Philippe d'Albret, Agnès Maupré et Sharmila Naudou, il a troqué Marseille pour Toulouse et Sharmila pour JP le Saint. Mais il est toujours question d’aboyer le nez au vent. Certaines choses ne changent pas…
Le groupe s'est produit en concert à Marseille et au Havre où il a, entre autres, participé à l’édition 2017 du festival WE LOVE LH. La résidence « la Bande des Havrais » lui a donné un nouveau souffle en lui permettant de transporter son goût de la magie et de la métamorphose dans la poussière des Cyclades et de jouer avec leur panthéon de déités foutraques, composant un récit hybride fait de bande dessinée et de chanson. Le studio Honolulu, au Havre, a contribué à mettre tout ça en forme et une première représentation du concert dessiné a eu lieu au festival littéraire Le Goût des Autres sous le titre Les Fils cachés de Zeus.
(…)
Singeon naît en 1982 à Fort de France, sur l'île de la Martinique, et y passe son enfance à rêver de bande dessinée. Après un bac littéraire, il s'installe à Paris en 1999 pour y étudier la communication visuelle et le graphisme. Il intègre ensuite l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts où il réalise un titanesque livre collectif en sérigraphie : Constance. Il se lance dans divers blogs, œuvre pour des fanzines, tel Dopututto, dessine des story-boards pour le cinéma d'animation, notamment La Mécanique du Coeur de Mathias Malzieu, et participe à la revue Lapin... Ses travaux, étranges et virtuoses, témoignent de son goût pour les artistes anglo-saxons, de Jim Woodring à Joe Daly en passant par Will Sweeney. Sauvetages, paru en 2011 chez Cornélius, en propose un recueil peuplé de singes et de princesses. Sa rencontre avec Marguerite Abouet lui donne l'occasion de mettre ses talents au service d'un long récit en bande dessinée. Bienvenue, aux éditions Gallimard, est son premier livre. Une première collaboration, Tristan et Yseult (Gallimard, 2017), le lie à Agnès Maupré. Les « Bâtards » leur donnent l’occasion de se retrouver… »
Avec le groupe Esprit Chien (Agnès Maupré, Philippe d’Albret et Jean-Philippe Le Saint) et le dessinateur Singeon
Extrait du programme du Goût des Autres :
« Férue de mythologie grecque depuis fort longtemps, la créatrice de bande dessinée Agnès Maupré rêvait depuis longtemps d’une grande fresque voyageuse émaillée de rencontres avec des monstres mélancoliques. La Bande des Havrais a donné corps à ses envies à travers une résidence d’écriture dans les Cyclades et un accompagnement par le Studio Honolulu. Il est ressorti de cette résidence un projet hybride de bande dessinée musicale, accompagné de chansons du groupe Esprit chien. Le livre et les chansons retracent l’histoire de deux jeunes filles en quête de leur identité et du père qu’elles n’ont jamais rencontré, le grand Zeus. Mais les dieux sont fuyants, surtout pour leurs enfants, et on ne les rencontre pas sur simple demande. Heureusement, d’autres bâtards traînent leurs égarements sur les routes poussiéreuses et pourront peut-être les aider à savoir qui elles sont, à défaut de savoir d’où elles viennent… Le concert dessiné au Goût des Autres, accompagné de l’auteur de bande dessinée Singeon et de sa plume voluptueuse est une première restitution de ce périple initiatique mythologique et musical. »
Extraits du dossier de présentation :
« Zeus est un dieu, c’est même le roi des dieux. Or ni les rois ni les dieux ne font les meilleurs pères. Ce qu’ils savent faire surtout, c’est semer des bâtards. Et que deviennent-ils, ces bâtards, ces enfants abandonnés, ces grains de poussière sous la semelle divine, quand ils sont en âge de se dresser et de lever le poing? Ils tournent en rond, ils boxent le vide, cherchent qui ils sont, parfois se trouvent, parfois se perdent. Ils sont comme vous et moi, tout simplement humains…
Le projet « Bâtards » est un projet hybride mêlant musique, écriture et dessin. Né d’une résidence en Grèce soutenue par La Bande des Havrais, il se décline sous plusieurs formes:
- Une bande dessinée, scénario et dessin d’Agnès Maupré, accompagnée de chansons dʼEsprit Chien, à paraître aux éditions Dupuis
- Un concert dessiné avec des images de Singeon sur des musiques dʼEsprit Chien
Un esprit chien dans un corps chien!
Esprit Chien est un groupe d’électro-pop-canine à textes formé en 2015 entre Marseille et le Havre. Au départ formé de Philippe d'Albret, Agnès Maupré et Sharmila Naudou, il a troqué Marseille pour Toulouse et Sharmila pour JP le Saint. Mais il est toujours question d’aboyer le nez au vent. Certaines choses ne changent pas…
Le groupe s'est produit en concert à Marseille et au Havre où il a, entre autres, participé à l’édition 2017 du festival WE LOVE LH. La résidence « la Bande des Havrais » lui a donné un nouveau souffle en lui permettant de transporter son goût de la magie et de la métamorphose dans la poussière des Cyclades et de jouer avec leur panthéon de déités foutraques, composant un récit hybride fait de bande dessinée et de chanson. Le studio Honolulu, au Havre, a contribué à mettre tout ça en forme et une première représentation du concert dessiné a eu lieu au festival littéraire Le Goût des Autres sous le titre Les Fils cachés de Zeus.
(…)
Singeon naît en 1982 à Fort de France, sur l'île de la Martinique, et y passe son enfance à rêver de bande dessinée. Après un bac littéraire, il s'installe à Paris en 1999 pour y étudier la communication visuelle et le graphisme. Il intègre ensuite l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts où il réalise un titanesque livre collectif en sérigraphie : Constance. Il se lance dans divers blogs, œuvre pour des fanzines, tel Dopututto, dessine des story-boards pour le cinéma d'animation, notamment La Mécanique du Coeur de Mathias Malzieu, et participe à la revue Lapin... Ses travaux, étranges et virtuoses, témoignent de son goût pour les artistes anglo-saxons, de Jim Woodring à Joe Daly en passant par Will Sweeney. Sauvetages, paru en 2011 chez Cornélius, en propose un recueil peuplé de singes et de princesses. Sa rencontre avec Marguerite Abouet lui donne l'occasion de mettre ses talents au service d'un long récit en bande dessinée. Bienvenue, aux éditions Gallimard, est son premier livre. Une première collaboration, Tristan et Yseult (Gallimard, 2017), le lie à Agnès Maupré. Les « Bâtards » leur donnent l’occasion de se retrouver… »
Date(s)
- 24 février 2019
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
© Seijiro Murayama
« S'il en est un dont on ne risque pas d'imaginer ce qu'il va pouvoir nous inventer, c'est bien le percussionniste Seijiro Murayama ! Déjà, le terme de percussions demeure en lui-même sujet à caution puisqu'il use désormais autant de sa voix haut-perchée que de cette caisse-claire sur laquelle il peut asséner les plus cinglantes frappes. Un type improbable, aussi imprévisible que généreux, qui tint la batterie dans Ruins, le gang proto-punk de Yamatsuka Eye, ou Fushitsusha, le trio apocalyptique de Keiji Haino, mais affirmait encore, en 2012, qu'on ne peut plus s'offrir le luxe du minimalisme après le désastre de Fukushima… Un personnage absolu, en quelque sorte ! »
Joël Pagier
En partenariat avec le Festival PiedNu
Retrouvez toute la programmation du festival sur piednu.fr
Joël Pagier
En partenariat avec le Festival PiedNu
Retrouvez toute la programmation du festival sur piednu.fr
Date(s)
- 23 mars 2019
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
. © MuMa Le Havre / Juliette Houliere
Depuis 2013, le MuMa propose de façon systématique pour chacune de ses expositions temporaires, des visites commentées traduites en Langue des Signes Française. Une médiatrice du MuMa, accompagnée d’une interprète LSF, vous accompagne à cette occasion, à la découverte des œuvres présentées, dans un esprit d’échange et de dialogue
Date(s)
- 26 mars 2019
Tarif(s)
Gratuit
Rendez-vous à l’accueil du musée
. © MuMa Le Havre / Claire Palué
A l’occasion de l’exposition temporaire Retour du vaste monde, l’équipe du MuMa a souhaité mettre en lien les pièces qui y seront présentées avec des œuvres de ses collections permanentes - une façon d’apporter un éclairage sur les liens qui unissent ces artistes de la Bande des havrais au musée et aux œuvres qu’il conserve.
Chaque visite sera donc l’occasion d’un parcours dans les collections permanentes, parcours qui se terminera par la présentation d’une œuvre ou installation présente dans l’exposition temporaire Retour du vaste monde. Ce parcours et cette œuvre seront différents d’un dimanche à l’autre, construits et choisis au gré des opportunités et des envies.
Programme détaillé des parcours :
Chaque visite sera donc l’occasion d’un parcours dans les collections permanentes, parcours qui se terminera par la présentation d’une œuvre ou installation présente dans l’exposition temporaire Retour du vaste monde. Ce parcours et cette œuvre seront différents d’un dimanche à l’autre, construits et choisis au gré des opportunités et des envies.
Programme détaillé des parcours :
- 3 mars : collections permanentes avec un focus sur Antipodes, une installation de La Bazooka
- 10 mars : collections permanentes avec un focus sur The Passenger, une proposition filmique de Christophe Guérin
- 31 mars : collections permanentes avec un focus sur Vasterival de Laure Delamotte-Legrand
- 14 avril : collections permanentes avec un focus sur les deux œuvres de Sébastien Jolivet
Date(s)
- dimanche 03 mars 2019
- dimanche 10 mars 2019
- dimanche 31 mars 2019
- dimanche 14 avril 2019
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Rendez-vous à l’accueil du musée. Sur présentation du billet d’entrée
Attention : pas de visite les 24 février, 24 mars et 7 avril
Attention : pas de visite les 24 février, 24 mars et 7 avril
. © MuMa Le Havre / Laura Guichard
Découvrez les collections permanentes en compagnie d'une médiatrice du musée.
Date(s)
- dimanche 03 février 2019
- dimanche 10 février 2019
- dimanche 17 février 2019
- dimanche 21 avril 2019
- dimanche 28 avril 2019
- dimanche 05 mai 2019
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Rendez-vous à l’accueil du musée
Sur présentation du billet d’entrée
Sur présentation du billet d’entrée
© Maroussia Vossen
- -
A l’occasion de la présentation de « Still », exposition consacrée à l’œuvre photographique de Trine Søndergaard, le MuMa convie la danseuse Maroussia Vossen à explorer les espaces du musée pour dialoguer avec les photographies de la jeune artiste danoise.
Maroussia Vossen, un parcours
« Après avoir découvert la danse à l’âge de 5 ans, comprenant dès lors que c’est dans le mouvement plutôt que dans la parole que résiderait son langage, Maroussia Vossen est formée à la technique classique auprès de Lucien Legrand de l’Opéra de Paris, puis dans le cadre de l’association « Danse et culture » créée par Jean Dorcy, mais elle s’imprègne également d’autres techniques avec des personnalités aussi diverses que Ginette Bastien, Linda Diamond, Trudy Kressel ou Herns Duplan. (…)
Le travail et le parcours de Maroussia Vossen sont surtout marqués par son dialogue ininterrompu avec des artistes extérieurs à la danse.
Habituée sans doute dès son enfance, durant laquelle elle côtoie les nombreux créateurs, écrivains et intellectuels qui entourent sa mère, à tisser des liens entre son imaginaire personnel et d’autres univers poétiques, la danseuse tout au long de sa carrière nourrit des fidélités remarquables tant avec des musiciens qu’avec des plasticiens, écrivains ou des cinéastes souvent très réputés dans leurs domaines respectifs.
C’est ainsi que Maroussia Vossen, depuis près de 40 ans, au fil de ses rencontres artistiques, improvise des danses en solo à l’invitation d’autres créateurs et interprètes, dans les lieux les plus divers. Elle vient offrir – souvent dans des espaces atypiques, jardins, places ou cloîtres, galeries et musées -, ses correspondances, au sens baudelairien : gestes, pas, regards, sons et couleurs grâce à elle se répondent, « comme de longs échos qui de loin se confondent ».
(…)
Invitée par les plasticiens – Nicole Nicolas, Patrick Lefèvre, Tony Soulié, Jill Galliéni ou Michelle Knoblauch, par exemple –, Maroussia Vossen chaque fois sait finement souligner leur geste plastique ou les formes créées par la peinture ou la sculpture, et livrer en échange sa chorégraphie improvisée qui, dans un jeu subtil entre proximité et distance avec les œuvres exposées, en propose au public une perception unique et privilégiée.
Enfin, on ne peut omettre de mentionner le cinéaste et photographe Chris Marker qui fut jusqu’à sa récente disparition une figure marquante de la vie de Maroussia Vossen et a souvent capté sa danse de son œil aiguisé.
« Danser toujours », se promettait la petite fille. Même pour soi seule. Même en silence. Même sans effet. De fait, la danse pour Maroussia Vossen est moins une action qu’un mode : sa manière d’être au monde, en noir, en rouge ou vêtue d’une robe dessinée par Sonia Delaunay, et d’y traverser le temps. « Poésie de l’instant – dit-elle – , elle est l’intention, la magie. L’instant ne s’apprend pas, il est vie pure. C’est un jeu éphémère, une naissance, le partage du moment présent. » Une naissance jamais totalement accomplie et donc toujours à revivre ou à susciter de nouveau. Comme la marche toujours s’impose, conduisant sans cesse ailleurs cette « danseuse piétonne », libre de tout encombrement et même, pourrait-on croire, de tout passé. » Laurent Sebillotte, janvier 2013
Maroussia Vossen, un parcours
« Après avoir découvert la danse à l’âge de 5 ans, comprenant dès lors que c’est dans le mouvement plutôt que dans la parole que résiderait son langage, Maroussia Vossen est formée à la technique classique auprès de Lucien Legrand de l’Opéra de Paris, puis dans le cadre de l’association « Danse et culture » créée par Jean Dorcy, mais elle s’imprègne également d’autres techniques avec des personnalités aussi diverses que Ginette Bastien, Linda Diamond, Trudy Kressel ou Herns Duplan. (…)
Le travail et le parcours de Maroussia Vossen sont surtout marqués par son dialogue ininterrompu avec des artistes extérieurs à la danse.
Habituée sans doute dès son enfance, durant laquelle elle côtoie les nombreux créateurs, écrivains et intellectuels qui entourent sa mère, à tisser des liens entre son imaginaire personnel et d’autres univers poétiques, la danseuse tout au long de sa carrière nourrit des fidélités remarquables tant avec des musiciens qu’avec des plasticiens, écrivains ou des cinéastes souvent très réputés dans leurs domaines respectifs.
C’est ainsi que Maroussia Vossen, depuis près de 40 ans, au fil de ses rencontres artistiques, improvise des danses en solo à l’invitation d’autres créateurs et interprètes, dans les lieux les plus divers. Elle vient offrir – souvent dans des espaces atypiques, jardins, places ou cloîtres, galeries et musées -, ses correspondances, au sens baudelairien : gestes, pas, regards, sons et couleurs grâce à elle se répondent, « comme de longs échos qui de loin se confondent ».
(…)
Invitée par les plasticiens – Nicole Nicolas, Patrick Lefèvre, Tony Soulié, Jill Galliéni ou Michelle Knoblauch, par exemple –, Maroussia Vossen chaque fois sait finement souligner leur geste plastique ou les formes créées par la peinture ou la sculpture, et livrer en échange sa chorégraphie improvisée qui, dans un jeu subtil entre proximité et distance avec les œuvres exposées, en propose au public une perception unique et privilégiée.
Enfin, on ne peut omettre de mentionner le cinéaste et photographe Chris Marker qui fut jusqu’à sa récente disparition une figure marquante de la vie de Maroussia Vossen et a souvent capté sa danse de son œil aiguisé.
« Danser toujours », se promettait la petite fille. Même pour soi seule. Même en silence. Même sans effet. De fait, la danse pour Maroussia Vossen est moins une action qu’un mode : sa manière d’être au monde, en noir, en rouge ou vêtue d’une robe dessinée par Sonia Delaunay, et d’y traverser le temps. « Poésie de l’instant – dit-elle – , elle est l’intention, la magie. L’instant ne s’apprend pas, il est vie pure. C’est un jeu éphémère, une naissance, le partage du moment présent. » Une naissance jamais totalement accomplie et donc toujours à revivre ou à susciter de nouveau. Comme la marche toujours s’impose, conduisant sans cesse ailleurs cette « danseuse piétonne », libre de tout encombrement et même, pourrait-on croire, de tout passé. » Laurent Sebillotte, janvier 2013
Date(s)
- 19 janvier 2019
Tarif(s)
Gratuit
Réservation obligatoire, aux heures d'ouverture du musée, à l'accueil et par téléphone au 02 35 19 62 72
Raoul DUFY (1877-1953), Le Violon rouge, 1949, huile sur toile, 22,5 x 27,5 cm. © MuMa Le Havre / David Fogel — © ADAGP, Paris, 2013
Cette dernère visite de l'année sera un peu différente des visites habituellement proposées. Pour terminer l’année en beauté, elles mettront à l’honneur les liens entre peinture et musique. Les horaires restent inchangés, et les conditions d’accès les mêmes.
« Regarder, écouter. Entendre, voir. De la Musique et des sons autour d’œuvres des collections du musée pour aussi mieux savourer le silence des photographies de Trine Sondergaard ! ».
« Regarder, écouter. Entendre, voir. De la Musique et des sons autour d’œuvres des collections du musée pour aussi mieux savourer le silence des photographies de Trine Sondergaard ! ».
Date(s)
- 30 décembre 2018
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Rendez-vous à l’accueil du musée. Sur présentation du billet d’entrée
Feeding Back © Julia Thurnau
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« Ils sont artistes associés au Phare pour les saisons 2019-2021 et le festival est l’occasion d’accueillir la première en France de Feeding Back, une pièce pour cinq à sept interprètes, un intervenant invité et un public ! Ce projet est pensé comme un dialogue au sujet des résistances sociales, une chorégraphie engagée vis-à-vis de la société qui nous entoure. Quelle forme de résistance devons-nous développer aujourd’hui pour rester des êtres autonomes ? La danse recèle toujours quelque chose de politique dans ce qu’elle déploie individuellement et collectivement. Ici, les découvertes créatives soulevées par la pièce sont débattues et reformulées par un intervenant invité, artiste ou théoricien, en dialogue avec le public. La pièce est vue au Phare et débattue, le lendemain, au MuMa. Bien loin des traditionnels « retours » sur le spectacle, cet espace-temps fait partie de la création elle-même, transforme la pièce et vous invite à une autre forme chorégraphique ! » (extrait du programme du Festival Pharenheit)
Conception, chorégraphes : Malgven Gerbes, David Brandstätter
Interprètes et collaboration : Malgven Gerbes, Raphael Hillebrand, Hyoung Min Kim, Sebastian Kurth, Aline Landreau,
Invités, en cours de proposition : Dominique Boivin, Emmanuelle Vo-Dinh, Adrienne Goehler, Alexandros Mistriotis, Jeffrey Gormly
Consulting et dramaturgie : Heike Albrecht
Textes : Uwe Goessel, Marc Luppiner
Composition sonore : Brendan Dougherty
Création lumière : Ruth Waldeyer
Administration, production, diffusion : Clara Debour, Ann-Christin Görtz, Alix Pellet
Graphisme : Yoann Bertrandy
Vidéo : Christoph Lemmen
Production : shifts - art in movement
Coproduction : Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie, direction Emmanuelle Vo-Dinh ; le Centre Chorégraphique National - Ballet de Lorraine, direction Peter Jacobsson ; fabrik Potsdam : artistes en résidence
Avec le soutien du Ministère de la Culture - DRAC de Normandie, de la Région Normandie, du Hauptstadtkulturfonds
En partenariat avec Le Phare – CCN du Havre
Retrouvez toute la programmation du festival Pharenheit 2019 sur : www.lephare-ccn.fr
Conception, chorégraphes : Malgven Gerbes, David Brandstätter
Interprètes et collaboration : Malgven Gerbes, Raphael Hillebrand, Hyoung Min Kim, Sebastian Kurth, Aline Landreau,
Invités, en cours de proposition : Dominique Boivin, Emmanuelle Vo-Dinh, Adrienne Goehler, Alexandros Mistriotis, Jeffrey Gormly
Consulting et dramaturgie : Heike Albrecht
Textes : Uwe Goessel, Marc Luppiner
Composition sonore : Brendan Dougherty
Création lumière : Ruth Waldeyer
Administration, production, diffusion : Clara Debour, Ann-Christin Görtz, Alix Pellet
Graphisme : Yoann Bertrandy
Vidéo : Christoph Lemmen
Production : shifts - art in movement
Coproduction : Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie, direction Emmanuelle Vo-Dinh ; le Centre Chorégraphique National - Ballet de Lorraine, direction Peter Jacobsson ; fabrik Potsdam : artistes en résidence
Avec le soutien du Ministère de la Culture - DRAC de Normandie, de la Région Normandie, du Hauptstadtkulturfonds
En partenariat avec Le Phare – CCN du Havre
Retrouvez toute la programmation du festival Pharenheit 2019 sur : www.lephare-ccn.fr
Date(s)
- 02 février 2019
Tarif(s)
Gratuit
Réservation obligatoire, aux heures d'ouverture du musée, à l'accueil et par téléphone au 02 35 19 62 72
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Patrick Galais © Catherine Merdy
Le MuMa vous propose, en toute intimité, de partager avec Patrick Galais, alias Pat Batrix, auteur-photographe, le regard qu’il porte sur les images de Trine Søndergaard. L'exposition temporaire du musée, Trine Søndergaard - Still, met en effet le travail de cette dernière à l’honneur. Patrick Galais questionnera donc cette œuvre photographique, en nourrissant son approche toute personnelle de références multiples qui apporteront un éclairage inédit aux photographies.
Date(s)
- 08 décembre 2018
Tarif(s)
Gratuit
Réservation obligatoire, aux heures d'ouverture du musée, à l'accueil et par téléphone au 02 35 19 62 72
LIEN EXTERNE
Exposition Trine Sondergaard - Still. © Simon Saint-Jal
Découvrez l'exposition Trine Søndergaard - Still présentée au MuMa du 13 octobre 2018 au 27 janvier 2019, en compagnie d'une médiatrice du musée.
Date(s)
- dimanche 28 octobre 2018
- dimanche 04 novembre 2018
- dimanche 25 novembre 2018
- dimanche 02 décembre 2018
- dimanche 16 décembre 2018
- dimanche 13 janvier 2019
- dimanche 20 janvier 2019
- dimanche 27 janvier 2019
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Rendez-vous à l’accueil du musée. Sur présentation du billet d’entrée