11 h 30

. © Droits réservés
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Benjamin Bondonneau est un musicien plasticien qui pétrit les matières sonores ou picturales avec la même puissance qu'il construit sa maison ou retourne sa terre de Dordogne. Improvisateur militant, il inscrit sa clarinette dans les contextes les plus divers, du solo intégral au Grand Ensemble… Un artiste en phase avec le réel qui apprécie plus que tout l'intimité du soliloque et la complicité d'un public à l'écoute.
 
Avec :
Benjamin Bondonneau, clarinette
 
A savoir : au moment du concert, le montage de la nouvelle exposition du MuMa battra son plein. Le concert pourrait de ce fait être programmé en salle de conférence en fonction des conditions d’avancement du montage.

Dans le cadre du festival PiedNu
 Le Chant du styrène d'Alain Resnais (1957). © Droits réservés
Le Chant du styrène d'Alain Resnais (1957). © Droits réservés
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Autour de l’exposition Reynold Arnould, et avec le concours et la participation de Gwenaële Rot et François Vatin, spécialistes du peintre, le MuMa vous propose un ensemble de trois événements qui viendront donner un aperçu de l’œuvre d’Arnould et du contexte dans lequel sa peinture trouve sa plus juste expression : la modernité de l’après-seconde guerre mondiale.

Formidable écho à l’œuvre de Reynold Arnould que ce court métrage d’Alain Resnais ! Le MuMa vous propose de le découvrir en intégralité – une manière originale de s’immerger dans l’œuvre et le parcours du peintre à l’honneur sur ses cimaises.
 
Le Chant du Styrène, documentaire d’Alain Resnais (1957 – Couleur – Durée 13 minutes)
Production : Les Films de la Pléiade
Musique de Georges Delerue et Pierre Barbaud
Texte par Raymond Queneau, lu par Pierre Dux
 
A propos du film d’Alain Resnais :
« Une visite des usines Péchiney guidée par un commentaire de Raymond Queneau en forme de poème pastiche en alexandrins. Le fabricant de polystyrène avait commandé ce film qui devait être à la gloire de ce « noble matériau entièrement créé par l’homme ». Alain Resnais, qui sentait confusément qu’il existait un rapport entre l’Alexandrin et le Cinémascope, propose un film totalement surréaliste sur une musique de Pierre Barbaud, l’inventeur de la musique algorithmique. Le chant du styrène est un objet esthétique d’une impressionnante perfection, mais aussi un objet très paradoxal, où l’accumulation des contraintes engendre de surprenantes solutions. » fiche des Films du jeudi
 
« Si le court métrage n’existait pas, Alain Resnais l'aurais sûrement inventé. (...)
 Jamais, je crois, depuis ceux d'Eisenstein, un film n'a été aussi scientifiquement médité que Le Chant du Styrène.
Le Chant du styrène, c'est quatorze mois de travail pour un film de quatorze minutes sur les matières plastiques. C'est aussi un texte de Raymond Queneau qui rend chaque image tashlinesque en y introduisant le fameux décalage cher à Renoir. Et le résultat est là, en cinémascope colorié: des plans si profondément rivés les uns aux autres malgré l'absence de tout personnage vivant, dont en se privant de la facilité des raccords sur un effet dramatique, une centaine de plans, dis-je, si harmonieusement soudés entre eux qu'ils donnent la fantastique sensation de n'être qu'un seul long plan-séquence, un seul et jupitérien travelling dont le phrasé prodigieux n'est pas sans évoquer les grandes cantates de Jean-Sébastien Bach. » Jean-Luc Godard
. © MuMa Le Havre / Juliette Houliere
. © MuMa Le Havre / Juliette Houliere

Depuis 2013, le MuMa propose de façon systématique pour chacune de ses expositions temporaires, des visites commentées traduites en Langue des Signes Française. Une médiatrice du MuMa, accompagnée d’une interprète LSF, vous accompagne à cette occasion, à la découverte des œuvres présentées, dans un esprit d’échange et de dialogue
. © MuMa Le Havre / Juliette Houliere
. © MuMa Le Havre / Juliette Houliere

Depuis 2013, le MuMa propose de façon systématique pour chacune de ses expositions temporaires, des visites commentées traduites en Langue des Signes Française. Une médiatrice du MuMa, accompagnée d’une interprète LSF, vous accompagne à cette occasion, à la découverte des œuvres présentées, dans un esprit d’échange et de dialogue
. © MuMa Le Havre / Claire Palué
. © MuMa Le Havre / Claire Palué

Découvrez l'exposition Raoul Dufy au Havre présentée au MuMa du 18 mai au 03 novembre 2019, en compagnie d'une médiatrice du musée.
. © MuMa Le Havre / Juliette Houliere
. © MuMa Le Havre / Juliette Houliere

Depuis 2013, le MuMa propose de façon systématique pour chacune de ses expositions temporaires, des visites commentées traduites en Langue des Signes Française. Une médiatrice du MuMa, accompagnée d’une interprète LSF, vous accompagne à cette occasion, à la découverte des œuvres présentées, dans un esprit d’échange et de dialogue
Patrick Galais © Catherine Merdy
Patrick Galais © Catherine Merdy

Le MuMa vous propose, en toute intimité, de partager avec Patrick Galais, alias Pat Batrix, auteur-photographe, le regard qu’il porte sur les images de Trine Søndergaard. L'exposition temporaire du musée, Trine Søndergaard - Still, met en effet le travail de cette dernière à l’honneur. Patrick Galais questionnera donc cette œuvre photographique, en nourrissant son approche toute personnelle de références multiples qui apporteront un éclairage inédit aux photographies.
Claude Monet, La Seine à Vétheuil (détail flouté), Collection Olivier Senn. Donation Hélène Senn-Foulds, 2004. Le Havre, musée d’art moderne André Malraux
Claude Monet, La Seine à Vétheuil (détail flouté), Collection Olivier Senn. Donation Hélène Senn-Foulds, 2004. Le Havre, musée d’art moderne André Malraux
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Le Festival Normandie Impressionniste prépare sa 4ème édition, qui se tiendra du 3 avril au 6 septembre 2020. Ses précédentes éditions, en 2010, 2013 et 2016, ont réuni chaque fois plus d’un million de visiteurs autour de centaines de propositions pluridisciplinaires dans toute la Normandie. Une nouvelle fois, la Normandie se prépare à célébrer la création artistique de l’impressionnisme à nos jours…
En attendant, le Festival propose un week-end d’avant-première. Des événements à l’image de la diversité de sa programmation sont proposés dans quatre grands musées normands : le musée des Beaux-Arts de Rouen, le musée des Beaux-Arts de Caen, le musée des impressionnismes Giverny et le MuMa au Havre.
 
Visites insolites, conférences, cinéma et ateliers viennent ponctuer ces deux jours et vous donner un aperçu de ce que sera le prochain Festival !

Au programme au MuMa :
11h30 : projection du film Ceux de chez nous de Sacha Guitry
14h : projection d’Une partie de campagne de Jean Renoir
15h : Visites à deux voix Aimer les impressionnistes... ou pas !
16h : projection de Le Bonheur d’Agnès Varda
17h : Visites à deux voix Aimer les impressionnistes... ou pas !
 
En détail :
Ceux de chez nous
Un film de et avec Sacha Guitry (1915/1952)
En 1915, en réponse aux attaques des intellectuels allemands, Sacha Guitry filme quelques  grandes figures culturelles françaises. Il dit vouloir les montrer « dans leurs attitudes les plus familières, c'est-à-dire au travail, chaque fois que cela fut possible ». Ces prises de vues, muettes, sont rassemblées en 1952 par Frédéric Rossif qui filme par ailleurs Guitry introduisant et commentant ces images.
Rodin, Saint-Saëns, Degas, Sarah Bernhardt, maître Henri Robert ou Anatole France figurent parmi les quelques grands noms qui passent devant sa caméra. On y voit Edmond Rostand écrivant le sonnet à la cathédrale de Reims mutilée par les Allemands, ou bien encore le peintre Claude Monet dans son jardin de Giverny puis devant une toile.
 
Une partie de campagne
Un film de Jean Renoir (1936/1946)
Cette adaptation de la nouvelle de Guy de Maupassant met en scène, à l’été 1860, M. Dufour, un commerçant parisien, qui vient passer une « journée à la campagne ». En famille, pour la fête de son épouse, avec sa belle-mère, sa fille Henriette et son commis et futur gendre Anatole, il s'arrête à l'auberge du père Poulain près de Bezons, pour déjeuner sur l'herbe au bord de l'eau. Rodolphe et Henri, deux canotiers, entreprennent de séduire Mme Dufour et Henriette... Le film, tourné en 1936, ne sera finalement diffusé que dix ans plus tard, en 1946.
 
Visites à deux voix : Aimer les impressionnistes... ou pas !
Laissez-vous accompagner par un comédien et une médiatrice, et par ce qu’ils vous raconteront de l’impressionnisme.
Si aujourd’hui la peinture impressionniste fait assez largement l’unanimité, il est intéressant de se rappeler que les artistes de ce mouvement n’ont pas toujours joui d’un tel engouement, notamment à leurs débuts. Grâce à ces visites, replongeons-nous dans la critique d’art de la fin du XIXe siècle, entre plumes acerbes et discours élogieux.
Par Vincent Fouquet et Bénédicte Marin
 
Le Bonheur
Un film d’Agnès Varda (1965)
« Un menuisier aime sa femme, ses enfants et la nature. Ensuite il rencontre une autre femme, une postière, qui ajoute du bonheur à son bonheur. Toujours très amoureux de sa femme, il ne veut pas se priver, ni se cacher, ni mentir. »

Programmation complète : www.normandie-impressionniste.fr/week-end-avant-première
. © MuMa Le Havre / Juliette Houliere
. © MuMa Le Havre / Juliette Houliere

Depuis 2013, le MuMa propose de façon systématique pour chacune de ses expositions temporaires, des visites commentées traduites en Langue des Signes Française. Une médiatrice du MuMa, accompagnée d’une interprète LSF, vous accompagne à cette occasion, à la découverte des œuvres présentées, dans un esprit d’échange et de dialogue
Couverture de la partition Claude DEBUSSY (1862-1918), La Mer
Couverture de la partition Claude DEBUSSY (1862-1918), La Mer

Le MuMa invite Emmanuel Reibel à évoquer la façon dont la perception de la mer a pu influencer les compositeurs au fil du temps. La fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle ont cristallisé l'intérêt de musiciens comme Debussy pour cet « énorme sphinx bleu », selon les mots mêmes de celui qui écrivit notamment La Mer, vaste fresque symphonique en trois tableaux. En replaçant Debussy et ses contemporains dans leur contexte, on verra combien la mer fascine et paralyse tout à la fois, en inspirant bien des partitions, tant instrumentales que vocales. Plus qu'un sujet de représentation (la musique le peut-elle seulement ?), la mer devient non seulement un sujet de rêverie et un objet de fantasme, mais un précieux modèle formel remettant en cause les cadres de la composition musicale. Emmanuel Reibel fera entendre et commentera plusieurs de ces musiques qui entreront directement en résonance avec les oeuvres présentées dans l’exposition « Né(e)s de l’écume et des rêves ».
 

Emmanuel Reibel est professeur de musicologie à l'Université Lumière Lyon 2 et membre de l'Institut universitaire de France. Il a notamment écrit Nature et musique aux éditions Fayard/Mirare.
 

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