45 minutes environ

Comme chaque année, le MuMa accueille le festival PiedNu du jeudi 23 au dimanche 26 mars 2017. Différents concerts auront lieu dans les espaces d’exposition du musée à cette occasion.
Laurent Matheron, saxophone
« Saxophoniste, il étend son instrumentarium en créant des sculptures sonores. Interprète, la musique contemporaine et la création sont ses terrains de jeu favoris. Il joue également le répertoire germanique de l'Entre-deux-guerres. Sa pratique de l'improvisation s'enrichit des univers sonores des compositeurs qu'il interprète, et il intéresse ces derniers aux sons inouïs de ses sculptures. François Rossé, Damien Charron, Philippe Laval, Bruno Giner ont écrit pour ses instruments. Il a étudié avec Alain Bouhey à l’École Normale de Musique de Paris (Diplôme Supérieur de Concertiste) et Yochk'o Seffer (l'initiateur du concept de sculptures sonores) et a été fortement marqué par leur recherche scriptorale. Membre de l'Ensemble de Saxophones Français, du Septuor de Saxophones, il est membre fondateur des ensembles Inscape et Hinterland. Il enseigne au conservatoire de Corbeil-Essonnes (91). La pédagogie de Robert Pichaureau est à la base de son enseignement. »
« Sans doute le solo permet-il de rassembler ce qui nous semble essentiel.
On emporte avec soi des saxophones, de vieux tubes, des partitions, deux ou trois textes, afin que quelques instants de musique nous traversent.
La musique de François Rossé, dont l'univers ne cesse de s'élargir à mesure qu'on le pratique, dialoguera avec les fantômes de Joseph Conrad ou de Varlam Chalamov. Mais peut-être le compositeur, à travers d'autres voix, aura-t-il le dernier mot... »
Laurent Matheron, saxophone
« Saxophoniste, il étend son instrumentarium en créant des sculptures sonores. Interprète, la musique contemporaine et la création sont ses terrains de jeu favoris. Il joue également le répertoire germanique de l'Entre-deux-guerres. Sa pratique de l'improvisation s'enrichit des univers sonores des compositeurs qu'il interprète, et il intéresse ces derniers aux sons inouïs de ses sculptures. François Rossé, Damien Charron, Philippe Laval, Bruno Giner ont écrit pour ses instruments. Il a étudié avec Alain Bouhey à l’École Normale de Musique de Paris (Diplôme Supérieur de Concertiste) et Yochk'o Seffer (l'initiateur du concept de sculptures sonores) et a été fortement marqué par leur recherche scriptorale. Membre de l'Ensemble de Saxophones Français, du Septuor de Saxophones, il est membre fondateur des ensembles Inscape et Hinterland. Il enseigne au conservatoire de Corbeil-Essonnes (91). La pédagogie de Robert Pichaureau est à la base de son enseignement. »
« Sans doute le solo permet-il de rassembler ce qui nous semble essentiel.
On emporte avec soi des saxophones, de vieux tubes, des partitions, deux ou trois textes, afin que quelques instants de musique nous traversent.
La musique de François Rossé, dont l'univers ne cesse de s'élargir à mesure qu'on le pratique, dialoguera avec les fantômes de Joseph Conrad ou de Varlam Chalamov. Mais peut-être le compositeur, à travers d'autres voix, aura-t-il le dernier mot... »
Date(s)
- 23 mars 2017
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Guillaume Romain FOUACE (1837-1895), À la cuisine Nature morte , 1894, huile sur toile, 181 x 128 cm. Le Havre, musée d’art moderne André Malraux. © MuMa Le Havre / Charles Maslard
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Date(s)
- 02 mars 2017
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Abraham van DIEPENBEECK (1596-1675) (attribué à), Les Miracles de saint François-de-Paule , huile sur cuivre, 68 x 55 cm. MuMa Le Havre. © 2015 MuMa Le Havre / Charles Maslard
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Eugène Boudin, né en 1824, a vu naître le musée du Havre. Partons à la recherche des œuvres qu’il aurait fréquentées et qui seraient toujours présentes dans les fonds du MuMa.
Date(s)
- 26 janvier 2017
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Duo Les Discordantes. © Droits réservés
"L’un dansait, l’autre soufflait ; ensemble, Pierre Doussaint et Steve Lacy avaient expérimenté. A la mémoire de ces artistes généreux, Mer d’adieux raconte une ultime rencontre, imaginaire, hommage au lien éternel entre danse et musique. Partition composée pour Safia Azzoug - saxophone soprano - et Amélie Grould - percussions, Mer d’adieux suite tente de répondre à la demande des interprètes de sons nouveaux, d’expérimentations originales, de transgression des frontières. Au risque de les décevoir, je pars de certains usages contemporains connus des instruments, pour mieux me focaliser sur une relation imbriquée de l’écrit et de l’improvisé, misant sur un enrichissement mutuel. Pour cela, je m’appuie sur les expériences en cours des interprètes, leur grande compétence en écrit contemporain et leur avidité à s’engager dans l’improvisation libre, en leur conférant ainsi le rôle d’interprètes-compositeurs. Comme à l’accoutumée, la partition comprend un minimum de signes pour laisser la place au partage des imaginaires. De surcroît, noté n’est pas sacré; toute indication sera modifiable par les interprètes, à la condition que - pour éviter le hors-sujet - ce soit une véritable décision, prise après avoir essayé la proposition originale et en avoir compris l’intention. Mer d’adieux suite explore cinq paysages, leurs contrastes, leurs définitions, leurs profondeurs de champ, leurs couleurs. Cinq formes de notation, de l’académique à la graphique, jusqu’à l’absence totale de signes pour le temps d’improvisation libre où seul l’état des musiciens au moment choisi importera, escompte d’un aboutissement des sons joués au préalable. L’intention de ce double hommage s’inscrit dans la recherche conjointe, sereine et paisible d’une harmonie, dans le bonheur exemplaire et sans cesse renouvelé de la construction de soi et du partage de l’acte créatif. Mais l’indécence des possédants, le cynisme politique, l’obscurantisme religieux produisent encore et toujours de la barbarie. A mes yeux, toute proposition esthétique prétendant dépasser le simple stade de la spéculation intellectuelle n’a de sens qu’ancrée dans la société censée la recevoir; le bruit et la fureur ne seront donc pas toujours contenus au cours de ce voyage sonore."
Jean-Paul Buisson
En partenariat avec l'AMH
Jean-Paul Buisson
En partenariat avec l'AMH
Date(s)
- 19 janvier 2017
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.