Enfances

Maki Satake, Remains, 2010, dist. Light Cone
Maki Satake, Remains, 2010, dist. Light Cone
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MuMaBoX

L’enfant : un sujet comme un autre, dans la vie comme au cinéma.

Mais lorsque l’enfant paraît à l’écran, le spectateur adulte voit ce qu’il a été et ne sera plus jamais : un être au début de sa vie.
Ce terrible et banal constat de la fuite du temps s’accompagne d’un travail de mémoire : à l’image projetée se superpose celle de sa propre enfance. Et pour chacun, en fonction de sa propre histoire, émergeront réminiscences pleines d’une tendre nostalgie ou souvenirs précis de moments douloureux.
Du nouveau-né (Le corps humain d’Alexandre Larose) à l’adolescent (Dressage de Julika Rudelius), ces portraits d’enfants viendront compléter l’abondante galerie qui s’est constituée depuis les origines du cinéma.

Et cette projection n’est pas déconseillée au public qui approuve la sentence prêtée à l’illustre W.C. Fields : « Quelqu’un qui déteste les chiens et les enfants ne peut pas être complètement mauvais. » !

Programme :
  • Masha Godovannaya, The first round dance, 2001, 3’
  • Alexandre Larose, Le corps humain, 2006, 3’50
  • Gunvor Nelson, My name is Oona, 1969, 10’
  • Robert Cahen, Karine, 1976, 9’
  • Maki Satake, Remains, 2010, 6’
  • Valérie Mréjen, Cadavre exquis, 2013, 5’
  • Joël Bartoloméo, Famille a., 3’12 / D’où vient la neige ?, avril 1994, 1’12 / D’où viennent les nuages ?, avril 1994, 1’37 / Le chat qui dort, juin 1992, 3’35 / Le jeudi de l’Ascension, juin 1992, 1’52
  • Julika Rudelius, Dressage, 2009, 9’
Animé par : Christophe Guérin