CINÉMA
  
 Français
  
          Robert Kramer Route One/USA 1989 © Les Films d’Ici        
          
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        NOT HOME BUT BACK…*
En 1987, le cinéaste américain Robert Kramer revient aux Etats Unis pour réaliser Route One/USA, un film documentaire le long de la route numéro un qui traverse la côte Est du nord au sud. Un parcours à la fois arbitraire et symbolique. Arbitraire parce que, comme le lui souffle Walt Whitman : « le long chemin brun devant moi me mène où je veux » et symbolique parce que Kramer part à la recherche des origines, de la route des « vieilles colonies », de lui-même, il va sans dire. La géographie des lieux déplie un livre d’histoire(s), la série de portraits dessine son rapport aux autres et au monde. C’est en étranger qu’il revient car c’est en étranger qu’il a fait tous ses films, dans l’inconfort de la rencontre et de la création. La mise en mouvement déclenche chez lui, dans une tension constante, la clarté du récit et le trouble de l’expérience. On s’interrogera sur la forme cinématographique issue de ce voyage et sur la forme de voyage immobile que le film propose au spectateur.
*Pas à la maison mais de retour…
   
Programme :
Dominique Dureau nous proposera sa vision du cinéma de Robert Kramer. Dominique Dureau est Professeur agrégé d’arts plastiques. Enseignant d’histoire de l’art et de cinéma à l’IUT du Havre.
  En 1987, le cinéaste américain Robert Kramer revient aux Etats Unis pour réaliser Route One/USA, un film documentaire le long de la route numéro un qui traverse la côte Est du nord au sud. Un parcours à la fois arbitraire et symbolique. Arbitraire parce que, comme le lui souffle Walt Whitman : « le long chemin brun devant moi me mène où je veux » et symbolique parce que Kramer part à la recherche des origines, de la route des « vieilles colonies », de lui-même, il va sans dire. La géographie des lieux déplie un livre d’histoire(s), la série de portraits dessine son rapport aux autres et au monde. C’est en étranger qu’il revient car c’est en étranger qu’il a fait tous ses films, dans l’inconfort de la rencontre et de la création. La mise en mouvement déclenche chez lui, dans une tension constante, la clarté du récit et le trouble de l’expérience. On s’interrogera sur la forme cinématographique issue de ce voyage et sur la forme de voyage immobile que le film propose au spectateur.
*Pas à la maison mais de retour…
Programme :
Dominique Dureau nous proposera sa vision du cinéma de Robert Kramer. Dominique Dureau est Professeur agrégé d’arts plastiques. Enseignant d’histoire de l’art et de cinéma à l’IUT du Havre.
Date(s)
- 15 mai 2019
 
Tarif(s)
          
            
            
            
              Gratuit
        Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
            
            
    
          Amanda Dawn Christie, Fallen Flags, 2007. dist. Light Cone        
          
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        L’analogie entre chemin de fer et cinéma, ces deux grandes inventions de la vie moderne, est évidente : tout rapproche ces deux machines de voyage et de vision nées au XIXe s. Le train est un moyen de transport qui offre à ses voyageurs passifs le spectacle, bien cadré par la fenêtre du compartiment, d’un paysage défilant à grande vitesse. Le compartiment est la salle de projection, la locomotive est une machine, comme la caméra ou le projecteur, la fenêtre du wagon et l’écran sont le cadre dans lequel défilent paysage et image filmique. La voie ferrée aussi rappelle le ruban de celluloïd… Mais c’est également sur le plan de l’expérience visuelle qu’on peut rapprocher les deux dispositifs : la perception de l’espace n’est plus unique et continue, mais est fragmentée et discontinue, caractéristiques particulièrement mises en évidence par le cinéma expérimental.
   
Programme :
Al Razutis, Lumière’s train / visual essays n°1, 1979, 7’30
Ken Jacobs, The Georgetown loop, 1997, 11’
D.A. Pennebaker, Daybreak express, 1953, 5’
Robert Breer, Fuji, 1973, 9’
Amanda Dawn Christie, Fallen Flags, 2007, 8’
Guy Sherwin, Night train, 1979, 2’
Pablo Mazzolo, NN, 2014-2017, 2’30
John Smith, Song for Europe, 2017, 3’50
Jacques Perconte, Après le feu, 2010, 7’08
  Programme :
Al Razutis, Lumière’s train / visual essays n°1, 1979, 7’30
Ken Jacobs, The Georgetown loop, 1997, 11’
D.A. Pennebaker, Daybreak express, 1953, 5’
Robert Breer, Fuji, 1973, 9’
Amanda Dawn Christie, Fallen Flags, 2007, 8’
Guy Sherwin, Night train, 1979, 2’
Pablo Mazzolo, NN, 2014-2017, 2’30
John Smith, Song for Europe, 2017, 3’50
Jacques Perconte, Après le feu, 2010, 7’08
Date(s)
- 24 avril 2019
 
Tarif(s)
          
            
            
            
              Gratuit
        Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
            
            
    
          Beverly & Tony Conrad, Straight and narrow, 1970. dist. Arsenal        
          
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        Tony Conrad (1940-2016), cinéaste, musicien, enseignant, artiste et performer, figure séminale de l’avant garde new yorkaise des années 60, fut l’un des pères de la musique minimaliste, ayant notamment collaboré avec La Monte Young et John Cale au sein de The Dream Syndicate ainsi qu’avec le groupe allemand Faust. Comme cinéaste, ses recherches ont porté sur les effets de clignotement de l’image et son nom reste attaché au film stroboscopique THE FLICKER (1966). Ce programme réunit deux films de Conrad ainsi qu’un film de Paul Sharits, qui a enseigné aux côtés de Conrad et s’est engagé également dans la voie de la stimulation rétinienne par clignotement. Enfin, parmi les nombreux artistes ayant travaillé avec Conrad, on retrouvera Charlemagne Palestine dans le film de Pip Chodorov.
   
Programme :
Tony Conrad, The Eye of Count Flickerstein, 1966-75, 11’
Beverly & Tony Conrad, Straight and narrow, 1970, 10’
Paul Sharits, T,O,U,C,H,I,N,G, 1968, 12’
Pip Chodorov, Charlemagne 2 : Piltzer, 2002, 22’
   
Dans le cadre du Festival PiedNu
   
A voir aussi :
Tony Conrad : Completely in the Present, documentaire de Tyler Hubby (2016/1h42/VOSTF) présenté au Studio le jeudi 14 mars à 20h30.
  Programme :
Tony Conrad, The Eye of Count Flickerstein, 1966-75, 11’
Beverly & Tony Conrad, Straight and narrow, 1970, 10’
Paul Sharits, T,O,U,C,H,I,N,G, 1968, 12’
Pip Chodorov, Charlemagne 2 : Piltzer, 2002, 22’
Dans le cadre du Festival PiedNu
A voir aussi :
Tony Conrad : Completely in the Present, documentaire de Tyler Hubby (2016/1h42/VOSTF) présenté au Studio le jeudi 14 mars à 20h30.
Date(s)
- 20 mars 2019
 
Tarif(s)
          
            
            
            
              Gratuit
        Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
            
            
    
          Warren Sonbert, Carriage Trade, 1972. dist. Light Cone        
          
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        Warren Sonbert (1947-1995) fut l’une des figures les plus originales et influentes du cinéma expérimental américain. Dès ses débuts en 1966 alors qu’il est encore étudiant à l’université de New York, et avant ses vingt ans, sa première rétrospective est un succès public et critique. « CARRIAGE TRADE: les déplacements, les voyages, les goûts de Warren Sonbert sont arrangés musicalement dans des compositions cadrées avec brio et des mouvements de caméra tourbillonnants. Les monuments les plus familiers – la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, le Sphinx – sont placés entre les guillemets des jump cuts. Une heure d’expérimentation fascinante qui repose sur l’idée d’utiliser les images comme des notes de musique. Cela a été fait auparavant, mais rarement avec un tel talent et un tel esprit. » Andrew Sarris, Village Voice, Oct 1973
   
Programme :
Warren Sonbert, Carriage Trade, 1972, 61’
   
Une programmation en écho à l’exposition Retour du vaste monde présentée au MuMa du 23 février au 14 avril 2019.
  Programme :
Warren Sonbert, Carriage Trade, 1972, 61’
Une programmation en écho à l’exposition Retour du vaste monde présentée au MuMa du 23 février au 14 avril 2019.
Date(s)
- 27 février 2019
 
Tarif(s)
          
            
            
            
              Gratuit
        Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
            
            
    
          Claude Monet, La Seine à Vétheuil (détail flouté), Collection Olivier Senn. Donation Hélène Senn-Foulds, 2004. Le Havre, musée d’art moderne André Malraux        
          
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        Le Festival Normandie Impressionniste prépare sa 4ème édition, qui se tiendra du 3 avril au 6 septembre 2020. Ses précédentes éditions, en 2010, 2013 et 2016, ont réuni chaque fois plus d’un million de visiteurs autour de centaines de propositions pluridisciplinaires dans toute la Normandie. Une nouvelle fois, la Normandie se prépare à célébrer la création artistique de l’impressionnisme à nos jours…
En attendant, le Festival propose un week-end d’avant-première. Des événements à l’image de la diversité de sa programmation sont proposés dans quatre grands musées normands : le musée des Beaux-Arts de Rouen, le musée des Beaux-Arts de Caen, le musée des impressionnismes Giverny et le MuMa au Havre.
   
Visites insolites, conférences, cinéma et ateliers viennent ponctuer ces deux jours et vous donner un aperçu de ce que sera le prochain Festival !
  
Au programme au MuMa :
11h30 : projection du film Ceux de chez nous de Sacha Guitry
14h : projection d’Une partie de campagne de Jean Renoir
15h : Visites à deux voix Aimer les impressionnistes... ou pas !
16h : projection de Le Bonheur d’Agnès Varda
17h : Visites à deux voix Aimer les impressionnistes... ou pas !
   
En détail :
Ceux de chez nous
Un film de et avec Sacha Guitry (1915/1952)
En 1915, en réponse aux attaques des intellectuels allemands, Sacha Guitry filme quelques grandes figures culturelles françaises. Il dit vouloir les montrer « dans leurs attitudes les plus familières, c'est-à-dire au travail, chaque fois que cela fut possible ». Ces prises de vues, muettes, sont rassemblées en 1952 par Frédéric Rossif qui filme par ailleurs Guitry introduisant et commentant ces images.
Rodin, Saint-Saëns, Degas, Sarah Bernhardt, maître Henri Robert ou Anatole France figurent parmi les quelques grands noms qui passent devant sa caméra. On y voit Edmond Rostand écrivant le sonnet à la cathédrale de Reims mutilée par les Allemands, ou bien encore le peintre Claude Monet dans son jardin de Giverny puis devant une toile.
   
Une partie de campagne
Un film de Jean Renoir (1936/1946)
Cette adaptation de la nouvelle de Guy de Maupassant met en scène, à l’été 1860, M. Dufour, un commerçant parisien, qui vient passer une « journée à la campagne ». En famille, pour la fête de son épouse, avec sa belle-mère, sa fille Henriette et son commis et futur gendre Anatole, il s'arrête à l'auberge du père Poulain près de Bezons, pour déjeuner sur l'herbe au bord de l'eau. Rodolphe et Henri, deux canotiers, entreprennent de séduire Mme Dufour et Henriette... Le film, tourné en 1936, ne sera finalement diffusé que dix ans plus tard, en 1946.
   
Visites à deux voix : Aimer les impressionnistes... ou pas !
Laissez-vous accompagner par un comédien et une médiatrice, et par ce qu’ils vous raconteront de l’impressionnisme.
Si aujourd’hui la peinture impressionniste fait assez largement l’unanimité, il est intéressant de se rappeler que les artistes de ce mouvement n’ont pas toujours joui d’un tel engouement, notamment à leurs débuts. Grâce à ces visites, replongeons-nous dans la critique d’art de la fin du XIXe siècle, entre plumes acerbes et discours élogieux.
Par Vincent Fouquet et Bénédicte Marin
   
Le Bonheur
Un film d’Agnès Varda (1965)
« Un menuisier aime sa femme, ses enfants et la nature. Ensuite il rencontre une autre femme, une postière, qui ajoute du bonheur à son bonheur. Toujours très amoureux de sa femme, il ne veut pas se priver, ni se cacher, ni mentir. »
  
Programmation complète : www.normandie-impressionniste.fr/week-end-avant-première
  En attendant, le Festival propose un week-end d’avant-première. Des événements à l’image de la diversité de sa programmation sont proposés dans quatre grands musées normands : le musée des Beaux-Arts de Rouen, le musée des Beaux-Arts de Caen, le musée des impressionnismes Giverny et le MuMa au Havre.
Visites insolites, conférences, cinéma et ateliers viennent ponctuer ces deux jours et vous donner un aperçu de ce que sera le prochain Festival !
Au programme au MuMa :
11h30 : projection du film Ceux de chez nous de Sacha Guitry
14h : projection d’Une partie de campagne de Jean Renoir
15h : Visites à deux voix Aimer les impressionnistes... ou pas !
16h : projection de Le Bonheur d’Agnès Varda
17h : Visites à deux voix Aimer les impressionnistes... ou pas !
En détail :
Ceux de chez nous
Un film de et avec Sacha Guitry (1915/1952)
En 1915, en réponse aux attaques des intellectuels allemands, Sacha Guitry filme quelques grandes figures culturelles françaises. Il dit vouloir les montrer « dans leurs attitudes les plus familières, c'est-à-dire au travail, chaque fois que cela fut possible ». Ces prises de vues, muettes, sont rassemblées en 1952 par Frédéric Rossif qui filme par ailleurs Guitry introduisant et commentant ces images.
Rodin, Saint-Saëns, Degas, Sarah Bernhardt, maître Henri Robert ou Anatole France figurent parmi les quelques grands noms qui passent devant sa caméra. On y voit Edmond Rostand écrivant le sonnet à la cathédrale de Reims mutilée par les Allemands, ou bien encore le peintre Claude Monet dans son jardin de Giverny puis devant une toile.
Une partie de campagne
Un film de Jean Renoir (1936/1946)
Cette adaptation de la nouvelle de Guy de Maupassant met en scène, à l’été 1860, M. Dufour, un commerçant parisien, qui vient passer une « journée à la campagne ». En famille, pour la fête de son épouse, avec sa belle-mère, sa fille Henriette et son commis et futur gendre Anatole, il s'arrête à l'auberge du père Poulain près de Bezons, pour déjeuner sur l'herbe au bord de l'eau. Rodolphe et Henri, deux canotiers, entreprennent de séduire Mme Dufour et Henriette... Le film, tourné en 1936, ne sera finalement diffusé que dix ans plus tard, en 1946.
Visites à deux voix : Aimer les impressionnistes... ou pas !
Laissez-vous accompagner par un comédien et une médiatrice, et par ce qu’ils vous raconteront de l’impressionnisme.
Si aujourd’hui la peinture impressionniste fait assez largement l’unanimité, il est intéressant de se rappeler que les artistes de ce mouvement n’ont pas toujours joui d’un tel engouement, notamment à leurs débuts. Grâce à ces visites, replongeons-nous dans la critique d’art de la fin du XIXe siècle, entre plumes acerbes et discours élogieux.
Par Vincent Fouquet et Bénédicte Marin
Le Bonheur
Un film d’Agnès Varda (1965)
« Un menuisier aime sa femme, ses enfants et la nature. Ensuite il rencontre une autre femme, une postière, qui ajoute du bonheur à son bonheur. Toujours très amoureux de sa femme, il ne veut pas se priver, ni se cacher, ni mentir. »
Programmation complète : www.normandie-impressionniste.fr/week-end-avant-première
Date(s)
- 14 octobre 2018
 
Tarif(s)
          
            
            
            
            
              Gratuit
        Attention : Au MuMa, les événements se dérouleront uniquement le dimanche 14 octobre 2018.
Entrée gratuite sur réservation : sur Weezevent à partir de ce lien ou au 02 35 52 92 04
            
    Entrée gratuite sur réservation : sur Weezevent à partir de ce lien ou au 02 35 52 92 04
LIEN EXTERNE
          Reason over passion, 1969. © Joyce Wieland, dist. Light Cone        
          
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        Joyce Wieland (1930-1998) commence sa carrière comme peintre à Toronto avant de s’installer à New York en 1962, où elle se fait rapidement un nom en tant que cinéaste expérimentale. Son œuvre est ouvertement politique, traitant de nationalisme, de féminisme et d’écologie.
En 1968, à l’occasion d’un voyage en train de Toronto à Vancouver, elle tourne pendant des heures le paysage qui défile. Puis, lors du congrès du parti libéral à Ottawa, elle filme le visage de Pierre Trudeau, sur le point de devenir premier ministre. C’est après un autre voyage de Cap-Breton à Québec, filmé de sa voiture, que se forme le projet d’un film sur son pays natal. Réunissant les images de ces trois épisodes, ce sera son grand opus : La Raison avant la Passion / Reason Over Passion (1969) dont Wieland a dit : «J’étais dans la panique ; une panique écologique, spirituelle sur ce pays… J’ai photographié tout le sud du Canada pour le préserver à ma façon, avec ma propre vision».
  
Programme :
Joyce Wieland, Reason over passion, 1969, 83’40
           
              
  En 1968, à l’occasion d’un voyage en train de Toronto à Vancouver, elle tourne pendant des heures le paysage qui défile. Puis, lors du congrès du parti libéral à Ottawa, elle filme le visage de Pierre Trudeau, sur le point de devenir premier ministre. C’est après un autre voyage de Cap-Breton à Québec, filmé de sa voiture, que se forme le projet d’un film sur son pays natal. Réunissant les images de ces trois épisodes, ce sera son grand opus : La Raison avant la Passion / Reason Over Passion (1969) dont Wieland a dit : «J’étais dans la panique ; une panique écologique, spirituelle sur ce pays… J’ai photographié tout le sud du Canada pour le préserver à ma façon, avec ma propre vision».
Programme :
Joyce Wieland, Reason over passion, 1969, 83’40
Date(s)
- 23 janvier 2019
 
Tarif(s)
          
            
            
            
              Gratuit
        Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
            
            
    
          Occidente. © Ana Vaz, 2014, dist. Light Cone        
          
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        L’exposition Still que le MuMa consacre à la photographe Trine Søndergaard du 13 octobre 2018 au 27 janvier 2019 réunit deux séries de l’artiste. Interiors montre des manoirs inhabités et Guldnakke des coiffes traditionnelles, deux sujets dont la matière documentaire est savamment mise en scène. Ces images, sous influence picturale, entraînent imperceptiblement l’imaginaire du spectateur vers les territoires de la fiction.
Considérons les films de ce programme comme autant de scènes d’une dramaturgie du réel, d’un réel cinématographique augmenté, parsemé de signes, ponctué d’interstices d’où la fiction peut saillir, provoquant un trouble. De quoi les lieux, les gestes, les choses ainsi devenues images animées, sont-ils le récit ?
  
Programme :
Arianne Olthaar, Hotel Forum, 2016, 9’40
Miriam Gossing & Lina Sieckmann, One hour real, 2017, 12’40
Fern Silva, The Watchmen, 2017, 10’00
Ana Vaz, Occidente, 2014, 15’15
João Maria Gusmão & Pedro Paiva, Getting into bed, 2011, 2’47’’
João Maria Gusmão & Pedro Paiva, Dream of a ray fish, 2011, 2’48’’
João Maria Gusmão & Pedro Paiva, Wave, 2011, 2’43’’
João Maria Gusmão & Pedro Paiva, Wheels, 2011, 2’33’’
João Maria Gusmão & Pedro Paiva, The horse of the prophet, 2011, 2’02’’
  Considérons les films de ce programme comme autant de scènes d’une dramaturgie du réel, d’un réel cinématographique augmenté, parsemé de signes, ponctué d’interstices d’où la fiction peut saillir, provoquant un trouble. De quoi les lieux, les gestes, les choses ainsi devenues images animées, sont-ils le récit ?
Programme :
Arianne Olthaar, Hotel Forum, 2016, 9’40
Miriam Gossing & Lina Sieckmann, One hour real, 2017, 12’40
Fern Silva, The Watchmen, 2017, 10’00
Ana Vaz, Occidente, 2014, 15’15
João Maria Gusmão & Pedro Paiva, Getting into bed, 2011, 2’47’’
João Maria Gusmão & Pedro Paiva, Dream of a ray fish, 2011, 2’48’’
João Maria Gusmão & Pedro Paiva, Wave, 2011, 2’43’’
João Maria Gusmão & Pedro Paiva, Wheels, 2011, 2’33’’
João Maria Gusmão & Pedro Paiva, The horse of the prophet, 2011, 2’02’’
Date(s)
- 12 décembre 2018
 
Tarif(s)
          
            
            
            
              Gratuit
        Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
            
            
    
          Atelier de Conversation . © Bernhard Braunstein        
          
    - -
 
        Une fois par mois, d'octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l'image en mouvement (cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire...) avec le cycle de projections MuMaBoX.
  
Bernhard Braunstein vit entre Paris et Salzbourg et travaille comme monteur, cadreur et réalisateur de films documentaires. Atelier de Conversation est son premier long métrage documentaire.
A la Bibliothèque Publique d‘Information, au Centre Pompidou à Paris, des personnes venant des quatre coins du monde se rencontrent chaque semaine, dans un Atelier de conversation pour parler français. Les réfugiés de guerre côtoient les hommes d‘affaires, les étudiants insouciants croisent les victimes de persécutions politiques. Malgré leurs différences, ils partagent des objectifs communs : apprendre la langue et trouver des allié(e)s et des ami(e)s pour pouvoir (sur)vivre à l’étranger. C’est dans ce lieu rempli d’espoir où les frontières sociales et culturelles s’effacent, que des individus, dont les routes ne se seraient jamais croisées, se rencontrent d’égal à égal.
  
Programme :
Bernhard Braunstein, Atelier de conversation, 2017, 72’
   
Dans le cadre du Mois du film documentaire en partenariat avec Lire au Havre, la bibliothèque et le service culturel de l’Université du Havre, le festival Du Grain à démoudre, l’association Cannibale Peluche et Normandie Images.
  Bernhard Braunstein vit entre Paris et Salzbourg et travaille comme monteur, cadreur et réalisateur de films documentaires. Atelier de Conversation est son premier long métrage documentaire.
A la Bibliothèque Publique d‘Information, au Centre Pompidou à Paris, des personnes venant des quatre coins du monde se rencontrent chaque semaine, dans un Atelier de conversation pour parler français. Les réfugiés de guerre côtoient les hommes d‘affaires, les étudiants insouciants croisent les victimes de persécutions politiques. Malgré leurs différences, ils partagent des objectifs communs : apprendre la langue et trouver des allié(e)s et des ami(e)s pour pouvoir (sur)vivre à l’étranger. C’est dans ce lieu rempli d’espoir où les frontières sociales et culturelles s’effacent, que des individus, dont les routes ne se seraient jamais croisées, se rencontrent d’égal à égal.
Programme :
Bernhard Braunstein, Atelier de conversation, 2017, 72’
Dans le cadre du Mois du film documentaire en partenariat avec Lire au Havre, la bibliothèque et le service culturel de l’Université du Havre, le festival Du Grain à démoudre, l’association Cannibale Peluche et Normandie Images.
Date(s)
- 14 novembre 2018
 
Tarif(s)
          
            
            
            
              Gratuit
        Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
            
            
    
          La Chanson politique de Colette Magny . © Yves-Marie Mahé        
          
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        Une fois par mois, d'octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l'image en mouvement (cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire...) avec le cycle de projections MuMaBoX.
  
En présence d’Yves-Marie Mahé
  
Tout comme la chanson de Colette Magny, le cinéma d’Yves-Marie Mahé est politique, tendance libertaire. Animé par l’esprit Do it yourself depuis ses débuts en 1997, il a réalisé plus de 70 films courts expérimentaux et plusieurs documentaires sur la contreculture.
Colette Magny (1926-1997) a très tôt refusé la carrière dans le showbusiness que sa voix lui offrait. Elle choisit l’engagement politique et la recherche musicale en abordant blues, free jazz, collage, anti-poésie, voix parlée, chanson-enquête, musique contemporaine… Elle était l’une des rares artistes à traiter dans les années 1960 de la discrimination raciale, des violences policières, du gaspillage de la société de consommation, de l’épuisement des ressources… Certains Havrais se souviennent de ses passages dans la cité portuaire, où elle a chanté pour les dockers, et de ses collaborations avec le bassiste Jean-Jacques Avenel, qui a débuté sa carrière au Havre avant de gagner Paris.
  
Programme :
Yves-Marie Mahé, Une bonne leçon, 2009,3’50
Yves-Marie Mahé, C’est de la merde, 2017, 4’00
Yves-Marie Mahé, Tabula rasa, 2016, 5’32
Yves-Marie Mahé, Socialistes, 2011, 1’36
Yves-Marie Mahé, La main Copé, 2013, 1’36
Yves-Marie Mahé, Le fascisme à notre porte, 2014, 2’15
Yves-Marie Mahé, La Chanson politique de Colette Magny, 2017, 32’
  En présence d’Yves-Marie Mahé
Tout comme la chanson de Colette Magny, le cinéma d’Yves-Marie Mahé est politique, tendance libertaire. Animé par l’esprit Do it yourself depuis ses débuts en 1997, il a réalisé plus de 70 films courts expérimentaux et plusieurs documentaires sur la contreculture.
Colette Magny (1926-1997) a très tôt refusé la carrière dans le showbusiness que sa voix lui offrait. Elle choisit l’engagement politique et la recherche musicale en abordant blues, free jazz, collage, anti-poésie, voix parlée, chanson-enquête, musique contemporaine… Elle était l’une des rares artistes à traiter dans les années 1960 de la discrimination raciale, des violences policières, du gaspillage de la société de consommation, de l’épuisement des ressources… Certains Havrais se souviennent de ses passages dans la cité portuaire, où elle a chanté pour les dockers, et de ses collaborations avec le bassiste Jean-Jacques Avenel, qui a débuté sa carrière au Havre avant de gagner Paris.
Programme :
Yves-Marie Mahé, Une bonne leçon, 2009,3’50
Yves-Marie Mahé, C’est de la merde, 2017, 4’00
Yves-Marie Mahé, Tabula rasa, 2016, 5’32
Yves-Marie Mahé, Socialistes, 2011, 1’36
Yves-Marie Mahé, La main Copé, 2013, 1’36
Yves-Marie Mahé, Le fascisme à notre porte, 2014, 2’15
Yves-Marie Mahé, La Chanson politique de Colette Magny, 2017, 32’
Date(s)
- 17 octobre 2018
 
Tarif(s)
          
            
            
            
              Gratuit
        Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
            
            
    
          . : La Vie aquatique        
          
    
        Calez vos pas dans ceux du Commandant Cousteau auquel le réalisateur Wes Anderson rend un hommage loufoque et poétique. Car si le film s’inspire du parcours de l’océanographe français, il ose la parodie et le décalage, en s’appuyant notamment sur l’exceptionnel Bill Murray.
   
           
              
  Date(s)
- 19 mai 2018
 
Tarif(s)
          
            
            
            
              Gratuit
        Sans réservation, dans la limite des places disponibles.