CINÉMA
  
 Français
  
          Projection MuMaBoX        
          
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        10 ans. 10 ans déjà que MuMaBoX nous régale d’images en tout genre. Pour le plaisir, oui. Mais pas uniquement. A bien y regarder de près, le programme s’est imposé, saison après saison, comme le cœur d’une réflexion aux multiples facettes. Il s’est agi de faire découvrir, en posant des jalons historiques et conceptuels, la diversité de « l’image en mouvement ». Il s’est agi de donner corps, en proposant des projections de tous ordres, à la matérialité et à la technicité de ce champ. Il s’est agi enfin de donner la parole : donner la parole à des artistes de tous horizons à travers leurs films, donner la parole à des réalisateurs à propos de leur travail, donner la parole, aussi, aux spectateurs de MuMaBoX, pour soulever des interrogations, exprimer un étonnement, proposer un point de vue… Pour le MuMa, ces cycles de projection sont devenus l’un des pivots essentiels de son ouverture aux publics et aux créateurs.
Alors, pas peu fiers de ce programme – car il faut dire aussi son caractère unique : qui peut s’enorgueillir en France aujourd’hui de proposer des projections de films rares dans leur format d’origine et gratuitement, excepté dans certaines salles parisiennes ? – et pour marquer la fin de cette dixième saison, nous vous proposons donc une sélection très (très) subjective de films ayant jalonné ces dix années. Un point, non pas final, mais virgule, posé là pour, tout à la fois, clore un chapitre de l’histoire de MuMaBoX et en entamer un autre, que nous espérons aussi réjouissant, ouvert, exigeant, curieux et généreux… que le premier.
  
Programme détaillé à venir
     
10e SAISON DE MUMABOX !
   
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX. Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des œuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.
  
* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…
     
  Au fil des années, la programmation s’est nourrie d’événements réguliers : la saison ouvre avec la rencontre d’un artiste et se clôt avec celle d’un chercheur. Entre les deux, se succèdent projections consacrées au film documentaire, séances thématiques ou monographiques qui peuvent faire écho aux expositions du musée.
  
Pour cette 10e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
Programmation : Christophe Guérin
  Alors, pas peu fiers de ce programme – car il faut dire aussi son caractère unique : qui peut s’enorgueillir en France aujourd’hui de proposer des projections de films rares dans leur format d’origine et gratuitement, excepté dans certaines salles parisiennes ? – et pour marquer la fin de cette dixième saison, nous vous proposons donc une sélection très (très) subjective de films ayant jalonné ces dix années. Un point, non pas final, mais virgule, posé là pour, tout à la fois, clore un chapitre de l’histoire de MuMaBoX et en entamer un autre, que nous espérons aussi réjouissant, ouvert, exigeant, curieux et généreux… que le premier.
Programme détaillé à venir
10e SAISON DE MUMABOX !
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX. Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des œuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.
* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…
MuMaBoX. © Photo : Vincent Sorrel © Design : Octopus/Benoît Eliot
Pour cette 10e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
Programmation : Christophe Guérin
Date(s)
- 13 mai 2020
 
Tarif(s)
          
            
            
            
              Gratuit
        Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
            
              Pour recevoir la lettre d’information électronique : mumabox@laposte.net
            
    LIEN EXTERNE
          . © A & C Cantrill / Arsenal Berlin        
          
    - -
 
        Amputée de la presque totalité de ses séances, la saison MuMaBoX 2020-2021 aura subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire.
  
Mais nous ne pouvions pas en rester là !
  
Le MuMa vous propose donc, sous la forme d’un mini-festival, 5 des 7 séances annulées, pour enfin en profiter !
   
Au programme :
  
▪ Mercredi 8 septembre
17h : Nocturama
18h30 : Le soleil dans les yeux
   
▪ Jeudi 9 septembre
17h : Divine Horsemen, The Living Gods of Haïti
18h30 : Ciguri 98 – La Danse du peyotl
   
▪ Vendredi 10 septembre
18h : Couleurs australes (Escale australienne)
  Mais nous ne pouvions pas en rester là !
Le MuMa vous propose donc, sous la forme d’un mini-festival, 5 des 7 séances annulées, pour enfin en profiter !
Au programme :
▪ Mercredi 8 septembre
17h : Nocturama
18h30 : Le soleil dans les yeux
▪ Jeudi 9 septembre
17h : Divine Horsemen, The Living Gods of Haïti
18h30 : Ciguri 98 – La Danse du peyotl
▪ Vendredi 10 septembre
18h : Couleurs australes (Escale australienne)
Date(s)
- du 08 septembre 2021 au 10 septembre 2021
 
Tarif(s)
          
            
            
            
              Gratuit
        Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
            
              Nombre de places disponibles : en fonction des jauges applicables à la date de l’événement.
Port du masque obligatoire
Pour recevoir la lettre d’information électronique : mumabox@laposte.net
            
    Port du masque obligatoire
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LIEN EXTERNE
          Grass        
          
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        Ciné-concert avec David Chiesa
en prologue au Festival PiedNu
   
Film mythique réalisé par les réalisateurs du fameux King-Kong (1930), Grass suit les Bakhtiari, peuple d'éleveurs nomades qui chaque année, s'en vont migrer vers les pâturages plus verts de la Perse. 200 000 têtes - hommes, femmes, enfants et animaux confondus - marchent sans relâche pendant des semaines, gravissent pieds nus, des montagnes enneigées à 4500 mètres, traversent à la nage des rivières en crue... Des images époustouflantes.
   
Avec David Chiesa à la contrebasse
Depuis 20 ans, David Chiesa trimballe sa contrebasse à travers le monde : de l'Egypte au Japon, de la Russie au Sénégal. Improvisateur hors pair, il met régulièrement sa musique à l'écoute de la danse ou du cinéma avec le souci permanent de vivre et faire vivre une expérience à fleur de peau.
  
Programme :
Grass, a nation's battle for life
Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack (1926 - Etats-Unis – 62 min.)
     
10e SAISON DE MUMABOX !
   
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX. Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des œuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.
  
* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…
     
  Au fil des années, la programmation s’est nourrie d’événements réguliers : la saison ouvre avec la rencontre d’un artiste et se clôt avec celle d’un chercheur. Entre les deux, se succèdent projections consacrées au film documentaire, séances thématiques ou monographiques qui peuvent faire écho aux expositions du musée.
  
Pour cette 10e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
Programmation : Christophe Guérin
  en prologue au Festival PiedNu
Film mythique réalisé par les réalisateurs du fameux King-Kong (1930), Grass suit les Bakhtiari, peuple d'éleveurs nomades qui chaque année, s'en vont migrer vers les pâturages plus verts de la Perse. 200 000 têtes - hommes, femmes, enfants et animaux confondus - marchent sans relâche pendant des semaines, gravissent pieds nus, des montagnes enneigées à 4500 mètres, traversent à la nage des rivières en crue... Des images époustouflantes.
Avec David Chiesa à la contrebasse
Depuis 20 ans, David Chiesa trimballe sa contrebasse à travers le monde : de l'Egypte au Japon, de la Russie au Sénégal. Improvisateur hors pair, il met régulièrement sa musique à l'écoute de la danse ou du cinéma avec le souci permanent de vivre et faire vivre une expérience à fleur de peau.
Programme :
Grass, a nation's battle for life
Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack (1926 - Etats-Unis – 62 min.)
10e SAISON DE MUMABOX !
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX. Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des œuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.
* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…
MuMaBoX. © Photo : Vincent Sorrel © Design : Octopus/Benoît Eliot
Pour cette 10e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
Programmation : Christophe Guérin
Date(s)
- 11 mars 2020
 
Tarif(s)
          
            
            
            
              Gratuit
        Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
            
              Pour recevoir la lettre d’information électronique : mumabox@laposte.net
            
    LIEN EXTERNE
          © Fabrice Bertran        
          
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        Dans le prolongement de L'Artiste comme modèle, ce programme développe quelques variations sur Le film de soi où le cinéaste, à la fois sujet filmant et objet filmé, génère sa propre image. Dans la diversité des intentions et des dispositifs - du simple autoportrait à l'action performative, une constante : l'économie de moyens et l'attitude DIY*, caractéristiques du cinéma expérimental, qui se fait souvent seul.
Et l'image de l'artiste par lui-même révèlera bien peu de sa nature tant elle est dissimulée, brouillée, fragmentée par les multiples opérations qui rendront impossible tout face à face avec le spectateur.
  
*Do It Yourself (Fais-le toi-même)
  
Programme :
Chris Kennedy, Tape Film, 2007, 5mn
Gary Beydler, Glass Face, 1975, 3mn et Ojos, los, 1974, 1mn30
Jun'ichi Okuyama, La face et le dos en même temps, 1990, 6mn
Olivier Fouchard, N°5, 1998, 3mn10
Patrice Kirchhofer, Chromacité II, 1978, 7mn
Paolo Gioli, SECONDO IL MIO OCCHIO DI VETRO, 1972, 10mn09
Anja Czioska, Me shower, San Francisco Filmscribbles, 1994, 3mn
Fabrice Bertran, THE NIGHT BEFORE YESTERDAY, 1994, 2mn
Christophe Guérin, Vestiges, 2009, 3mn08
Pierrick Sorin, Pierrick et Jean-Loup, 1994, 10mn
     
10e SAISON DE MUMABOX !
   
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX. Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des œuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.
  
* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…
     
  Au fil des années, la programmation s’est nourrie d’événements réguliers : la saison ouvre avec la rencontre d’un artiste et se clôt avec celle d’un chercheur. Entre les deux, se succèdent projections consacrées au film documentaire, séances thématiques ou monographiques qui peuvent faire écho aux expositions du musée.
  
Pour cette 10e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
Programmation : Christophe Guérin
  Et l'image de l'artiste par lui-même révèlera bien peu de sa nature tant elle est dissimulée, brouillée, fragmentée par les multiples opérations qui rendront impossible tout face à face avec le spectateur.
*Do It Yourself (Fais-le toi-même)
Programme :
Chris Kennedy, Tape Film, 2007, 5mn
Gary Beydler, Glass Face, 1975, 3mn et Ojos, los, 1974, 1mn30
Jun'ichi Okuyama, La face et le dos en même temps, 1990, 6mn
Olivier Fouchard, N°5, 1998, 3mn10
Patrice Kirchhofer, Chromacité II, 1978, 7mn
Paolo Gioli, SECONDO IL MIO OCCHIO DI VETRO, 1972, 10mn09
Anja Czioska, Me shower, San Francisco Filmscribbles, 1994, 3mn
Fabrice Bertran, THE NIGHT BEFORE YESTERDAY, 1994, 2mn
Christophe Guérin, Vestiges, 2009, 3mn08
Pierrick Sorin, Pierrick et Jean-Loup, 1994, 10mn
10e SAISON DE MUMABOX !
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX. Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des œuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.
* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…
MuMaBoX. © Photo : Vincent Sorrel © Design : Octopus/Benoît Eliot
Pour cette 10e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
Programmation : Christophe Guérin
Date(s)
- 12 février 2020
 
Tarif(s)
          
            
            
            
              Gratuit
        Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
            
              Pour recevoir la lettre d’information électronique : mumabox@laposte.net
            
    LIEN EXTERNE
          Affiche du film Trafic de Jacques Tati (1971). © Droits réservés        
          
    
        Autour de l’exposition Reynold Arnould, et avec le concours et la participation de Gwenaële Rot et François Vatin, spécialistes du peintre, le MuMa vous propose un ensemble de trois événements qui viendront donner un aperçu de l’œuvre d’Arnould et du contexte dans lequel sa peinture trouve sa plus juste expression : la modernité de l’après-seconde guerre mondiale.
  
Le premier événement proposé par Le MuMa et le Studio sera une projection du film de Jacques Tati, Trafic. Grâce à l’éclairage de François Vatin et Gwenaële Rot vous découvrirez comment le film de Tati fait écho à la peinture d'Arnould dans un dialogue riche d’enseignement sur les années dites des « Trente glorieuses ».
   
« A propos de Trafic (1971) :
Reynold Arnould et Jacques Tati. Regards croisés sur les « Trente Glorieuses ».
   
Trafic, tourné entre 1969 et 1971 et sorti en 1971, est le cinquième et dernier long métrage de Jacques Tati, si l’on excepte Parade, tourné en 1973 pour la télévision suédoise. Il achève un cycle, commencé dans l’immédiat après-guerre avec Jour de Fête, que l’on peut considérer comme une véritable histoire filmée des Trente Glorieuses. M. Hulot, l’incarnation cinématographique de Tati, se retrouve successivement facteur adepte des méthodes « américaines » (Jour de Fête, 1949), vacancier des « congés payés » (Les vacances de M. Hulot, 1953), ouvrier-catastrophe d’une usine de plastique (Mon oncle, 1958), passant désorienté du nouvel urbanisme de béton et de verre (Play-Time, 1967) et, finalement, ingénieur-bricoleur de l’automobile dans Trafic. Celui-ci est chargé d’amener de son atelier de la région parisienne au salon de l’automobile d’Amsterdam, un camping-car, truffé des inventions loufoques de son invention. Mais, comme toujours chez Tati, la technique défaille, l’autoroute est semée d’embûches qui troublent la fluidité apparente de la circulation, la modernité rationnelle se dissout dans l’absurdité existentielle d’où surnage la poésie et l’humanité, toujours triomphantes.
Cette même France des Trente Glorieuses accompagne l’œuvre du peintre Reynold Arnould. Celui-ci avait découvert l’Amérique en 1946 et avait vécu trois ans, de 1949 à 1952, à Waco au Texas où il enseignait les beaux-arts à l’université Baylor. Cette découverte de l’Amérique au sortir des restrictions de la guerre l’avait profondément marqué. Elle le conduit à consacrer en 1955 au Musée des Arts décoratifs à Paris une grande exposition consacrée à l’automobile. Il y présente une série de portraits de voitures aux allures anthropomorphes ou zoomorphes, décrivant un « bestiaire de la puissance » selon la formule employée par Roland Barthes cette même année à l’occasion de sa description du salon de l’automobile parisien pour sa série de Mythologiques. Comme Tati, Arnould regarde avec une ironie dénuée d’acidité ces objets mécaniques qui envahissent l’imaginaire de l’homme moderne. Comme Tati, il montre dans ses « totems », empilements de véhicules immobilisés dans les embouteillages, que l’espérance de libre mobilité portée par la voiture conduit inexorablement à l’engorgement.
Arnould, comme Tati, est un observateur du monde moderne qui se cherche. Chez Tati, on pourrait parfois croire à un propos dichotomique, à une inexorable destruction d’une France traditionnelle porteuse de poésie et de lien social au profit d’une rationalité moderne désincarnée. A y regarder de plus près, on voit que c’est plus complexe, car, la poésie ressurgit toujours en dépit de la rationalité recherchée : « Je ne suis pas si retardataire. Après tout, la Défense, c’est moi qui l’ai construite avant tout le monde ... Je me doutais bien un peu de ce qu’ils allaient nous faire, hein ? » déclarait-il en 1981 aux étudiants de cinéma de Jean-André Fieschi. Arnould est moins traditionnaliste. Né en 1919, douze ans après Tati, il fait partie d’une génération arrivée à l’âge adulte avec la guerre et les privations. Il reconnaît pleinement la vertu de la modernisation, mais il veut montrer que la poésie ne saurait en être absente. Sa seconde grande exposition au musée des Arts décoratifs, Forces et rythmes de l’industrie, en 1959, entend témoigner de la beauté plastique de l’industrie moderne. Il ne s’agit pas d’en faire l’apologie mais d’inviter à la regarder autrement afin de réconcilier l’homme moderne avec sa culture. Son projet n’est en ce sens pas si différent de celui de Tati.
On ne dispose pas de trace, pour le moment, de liens directs entre Arnould et Tati. Ont-ils eu l’occasion de voir leurs œuvres respectives ? C’est vraisemblable, tout au moins pour Arnould, amateur de cinéma depuis son enfance. Qu’en ont-ils pensé ? Nous n’en savons rien. Un homme, pourtant, fait le trait d’union entre eux : Jacques Lagrange (1917-1995). Ce peintre, qui avait participé à la décoration du pavillon de l’électricité pour l’exposition universelle de 1937 auprès de Raoul Dufy, est, comme Arnould, attaché à la Galerie de France et soutenu par les mêmes critiques (Bernard Dorival, Jean-Louis Ferrier, Jean Lescure). En 1961, il est nommé par André Malraux en compagnie de Reynold Arnould au jury des Prix de Rome. Or Lagrange, qui avait rencontré Tati en 1945, est aussi, le coscénariste de tous ses films depuis Les vacances de M. Hulot. Peinture et cinéma n’ont cessé d’échanger au cours du XXe siècle. Le Musée-Maison de la Culture du Havre tel que l’avait pensé Reynold Arnould était un lieu pour ces échanges. L’exposition consacrée à ce peintre au MuMa musée d'art moderne André Malraux est l’occasion de reprendre ce dialogue. » Gwenaële Rot et François Vatin
   
En partenariat avec Le Studio : www.cinema-le-studio.fr
  Le premier événement proposé par Le MuMa et le Studio sera une projection du film de Jacques Tati, Trafic. Grâce à l’éclairage de François Vatin et Gwenaële Rot vous découvrirez comment le film de Tati fait écho à la peinture d'Arnould dans un dialogue riche d’enseignement sur les années dites des « Trente glorieuses ».
« A propos de Trafic (1971) :
Reynold Arnould et Jacques Tati. Regards croisés sur les « Trente Glorieuses ».
Trafic, tourné entre 1969 et 1971 et sorti en 1971, est le cinquième et dernier long métrage de Jacques Tati, si l’on excepte Parade, tourné en 1973 pour la télévision suédoise. Il achève un cycle, commencé dans l’immédiat après-guerre avec Jour de Fête, que l’on peut considérer comme une véritable histoire filmée des Trente Glorieuses. M. Hulot, l’incarnation cinématographique de Tati, se retrouve successivement facteur adepte des méthodes « américaines » (Jour de Fête, 1949), vacancier des « congés payés » (Les vacances de M. Hulot, 1953), ouvrier-catastrophe d’une usine de plastique (Mon oncle, 1958), passant désorienté du nouvel urbanisme de béton et de verre (Play-Time, 1967) et, finalement, ingénieur-bricoleur de l’automobile dans Trafic. Celui-ci est chargé d’amener de son atelier de la région parisienne au salon de l’automobile d’Amsterdam, un camping-car, truffé des inventions loufoques de son invention. Mais, comme toujours chez Tati, la technique défaille, l’autoroute est semée d’embûches qui troublent la fluidité apparente de la circulation, la modernité rationnelle se dissout dans l’absurdité existentielle d’où surnage la poésie et l’humanité, toujours triomphantes.
Cette même France des Trente Glorieuses accompagne l’œuvre du peintre Reynold Arnould. Celui-ci avait découvert l’Amérique en 1946 et avait vécu trois ans, de 1949 à 1952, à Waco au Texas où il enseignait les beaux-arts à l’université Baylor. Cette découverte de l’Amérique au sortir des restrictions de la guerre l’avait profondément marqué. Elle le conduit à consacrer en 1955 au Musée des Arts décoratifs à Paris une grande exposition consacrée à l’automobile. Il y présente une série de portraits de voitures aux allures anthropomorphes ou zoomorphes, décrivant un « bestiaire de la puissance » selon la formule employée par Roland Barthes cette même année à l’occasion de sa description du salon de l’automobile parisien pour sa série de Mythologiques. Comme Tati, Arnould regarde avec une ironie dénuée d’acidité ces objets mécaniques qui envahissent l’imaginaire de l’homme moderne. Comme Tati, il montre dans ses « totems », empilements de véhicules immobilisés dans les embouteillages, que l’espérance de libre mobilité portée par la voiture conduit inexorablement à l’engorgement.
Arnould, comme Tati, est un observateur du monde moderne qui se cherche. Chez Tati, on pourrait parfois croire à un propos dichotomique, à une inexorable destruction d’une France traditionnelle porteuse de poésie et de lien social au profit d’une rationalité moderne désincarnée. A y regarder de plus près, on voit que c’est plus complexe, car, la poésie ressurgit toujours en dépit de la rationalité recherchée : « Je ne suis pas si retardataire. Après tout, la Défense, c’est moi qui l’ai construite avant tout le monde ... Je me doutais bien un peu de ce qu’ils allaient nous faire, hein ? » déclarait-il en 1981 aux étudiants de cinéma de Jean-André Fieschi. Arnould est moins traditionnaliste. Né en 1919, douze ans après Tati, il fait partie d’une génération arrivée à l’âge adulte avec la guerre et les privations. Il reconnaît pleinement la vertu de la modernisation, mais il veut montrer que la poésie ne saurait en être absente. Sa seconde grande exposition au musée des Arts décoratifs, Forces et rythmes de l’industrie, en 1959, entend témoigner de la beauté plastique de l’industrie moderne. Il ne s’agit pas d’en faire l’apologie mais d’inviter à la regarder autrement afin de réconcilier l’homme moderne avec sa culture. Son projet n’est en ce sens pas si différent de celui de Tati.
On ne dispose pas de trace, pour le moment, de liens directs entre Arnould et Tati. Ont-ils eu l’occasion de voir leurs œuvres respectives ? C’est vraisemblable, tout au moins pour Arnould, amateur de cinéma depuis son enfance. Qu’en ont-ils pensé ? Nous n’en savons rien. Un homme, pourtant, fait le trait d’union entre eux : Jacques Lagrange (1917-1995). Ce peintre, qui avait participé à la décoration du pavillon de l’électricité pour l’exposition universelle de 1937 auprès de Raoul Dufy, est, comme Arnould, attaché à la Galerie de France et soutenu par les mêmes critiques (Bernard Dorival, Jean-Louis Ferrier, Jean Lescure). En 1961, il est nommé par André Malraux en compagnie de Reynold Arnould au jury des Prix de Rome. Or Lagrange, qui avait rencontré Tati en 1945, est aussi, le coscénariste de tous ses films depuis Les vacances de M. Hulot. Peinture et cinéma n’ont cessé d’échanger au cours du XXe siècle. Le Musée-Maison de la Culture du Havre tel que l’avait pensé Reynold Arnould était un lieu pour ces échanges. L’exposition consacrée à ce peintre au MuMa musée d'art moderne André Malraux est l’occasion de reprendre ce dialogue. » Gwenaële Rot et François Vatin
En partenariat avec Le Studio : www.cinema-le-studio.fr
Date(s)
- 23 janvier 2020
 
Tarifs habituels du Studio :  
6,50 € (tarif plein), 5,50 € (tarif réduit : collégiens, lycéens, étudiants, chômeurs, retraités, abonnés), 3 € (étudiants Université du Havre, séances scolaires)
Achat des billets sur place – Pour un billet acheté, vous pourrez bénéficier d’une entrée à tarif réduit pour la visite de l’exposition Reynold Arnould au MuMa, sur présentation de la contremarque du Studio.
Attention : rendez-vous au Studio, 3 rue du Général Sarrail au Havre.
Dans la limite des places disponibles
 
            
    6,50 € (tarif plein), 5,50 € (tarif réduit : collégiens, lycéens, étudiants, chômeurs, retraités, abonnés), 3 € (étudiants Université du Havre, séances scolaires)
Achat des billets sur place – Pour un billet acheté, vous pourrez bénéficier d’une entrée à tarif réduit pour la visite de l’exposition Reynold Arnould au MuMa, sur présentation de la contremarque du Studio.
Attention : rendez-vous au Studio, 3 rue du Général Sarrail au Havre.
Dans la limite des places disponibles
          © Vincent Sorrel        
          
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        «...Artavazd Pelechian se méfie des images et préfère en jouer dans une œuvre qui s’oppose à l’idée même de discours, et donc à la parole.
Ses films sont réalisés sans aucun commentaire et presque sans dialogue, le cinéaste parle peu de la fabrication de ses films.
Nous avons filmé le cinéaste lors de rencontres publiques, dans des lieux différents et sur des supports divers. Ce film est un exercice d’admiration qui s’appuie sur l’irrévérence avec laquelle ce cinéaste a construit une œuvre magistrale pour mettre la théorie du montage sur l’établi du film… Un atelier de cinéma artisanal (l’Atelier MTK) devient le studio de mon film documentaire. Il est en France, à Grenoble, mais à l’image, c’est un lieu intemporel qui apparaît…
Les films de Pelechian sont des mouvements de la naissance à la mort ou de la mort à la naissance. Nous exhumons des bobines trouvées et je filme leur mise en mouvements sur la table de montage. C’est un acte de vie...»
Vincent Sorrel, Traffic
  
Programme :
Vincent Sorrel, Artavazd Pelechian, le cinéaste est un cosmonaute, 2018, 59’
     
10e SAISON DE MUMABOX !
   
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX. Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des œuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.
  
* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…
     
  Au fil des années, la programmation s’est nourrie d’événements réguliers : la saison ouvre avec la rencontre d’un artiste et se clôt avec celle d’un chercheur. Entre les deux, se succèdent projections consacrées au film documentaire, séances thématiques ou monographiques qui peuvent faire écho aux expositions du musée.
  
Pour cette 10e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
Programmation : Christophe Guérin
  Ses films sont réalisés sans aucun commentaire et presque sans dialogue, le cinéaste parle peu de la fabrication de ses films.
Nous avons filmé le cinéaste lors de rencontres publiques, dans des lieux différents et sur des supports divers. Ce film est un exercice d’admiration qui s’appuie sur l’irrévérence avec laquelle ce cinéaste a construit une œuvre magistrale pour mettre la théorie du montage sur l’établi du film… Un atelier de cinéma artisanal (l’Atelier MTK) devient le studio de mon film documentaire. Il est en France, à Grenoble, mais à l’image, c’est un lieu intemporel qui apparaît…
Les films de Pelechian sont des mouvements de la naissance à la mort ou de la mort à la naissance. Nous exhumons des bobines trouvées et je filme leur mise en mouvements sur la table de montage. C’est un acte de vie...»
Vincent Sorrel, Traffic
Programme :
Vincent Sorrel, Artavazd Pelechian, le cinéaste est un cosmonaute, 2018, 59’
10e SAISON DE MUMABOX !
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX. Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des œuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.
* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…
MuMaBoX. © Photo : Vincent Sorrel © Design : Octopus/Benoît Eliot
Pour cette 10e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
Programmation : Christophe Guérin
Date(s)
- 15 janvier 2020
 
Tarif(s)
          
            
            
            
              Gratuit
        Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
            
              Pour recevoir la lettre d’information électronique : mumabox@laposte.net
            
    LIEN EXTERNE
          Jérôme Noetinger © Light Cone        
          
    - -
 
        Mettons, par principe, l’œuvre au coeur du dispositif. C’est elle qui nous réunit, au cinéma, au concert, au musée… L’œuvre est la création d’un esprit, la production de l’artiste qui, cette fois, sera au centre de notre attention. L’artiste comme modèle donc, devant la caméra.
Que fait-il ? Il est au travail. Comme Jean Tinguely à New York, filmé par Robert Breer, à son tour saisi par la caméra de Jennifer Burford dans son atelier de Los Angeles. Comme Michel Nedjar, créant sous nos yeux et ceux de son ami Teo Hernandez une de ses poupées qui peuplent son appartement-atelier parisien. Il performe en direct : Arnulf Rainer pour Peter Kubelka, Jérôme Noetinger pour Stefano Canapa.
Faire le portrait filmé de l’artiste, c’est aussi lui rendre hommage, comme le fait Christiana Perschon avec Linda Christanell, dans le jeu subtil des regards croisés : je te filme pendant que tu me filmes et la magie du cinéma réunit nos visages à l’écran.
  
Programme :
Robert Breer, Homage to Jean Tinguely’s homage to New York, 1960, 9’
Jennifer L. Burford, Robert Breer at home, 1992, 7’
Peter Kubelka, Pause ! 1977, 12’
Christiana Perschon, Double 8, 2016, 3’21
Teo Hernandez, Michel Nedjar, 1978, 13’
Stefano Canapa, Jérôme Noetinger, 2018, 11’40
     
10e SAISON DE MUMABOX !
   
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX. Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des œuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.
  
* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…
     
  Au fil des années, la programmation s’est nourrie d’événements réguliers : la saison ouvre avec la rencontre d’un artiste et se clôt avec celle d’un chercheur. Entre les deux, se succèdent projections consacrées au film documentaire, séances thématiques ou monographiques qui peuvent faire écho aux expositions du musée.
  
Pour cette 10e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
Programmation : Christophe Guérin
  Que fait-il ? Il est au travail. Comme Jean Tinguely à New York, filmé par Robert Breer, à son tour saisi par la caméra de Jennifer Burford dans son atelier de Los Angeles. Comme Michel Nedjar, créant sous nos yeux et ceux de son ami Teo Hernandez une de ses poupées qui peuplent son appartement-atelier parisien. Il performe en direct : Arnulf Rainer pour Peter Kubelka, Jérôme Noetinger pour Stefano Canapa.
Faire le portrait filmé de l’artiste, c’est aussi lui rendre hommage, comme le fait Christiana Perschon avec Linda Christanell, dans le jeu subtil des regards croisés : je te filme pendant que tu me filmes et la magie du cinéma réunit nos visages à l’écran.
Programme :
Robert Breer, Homage to Jean Tinguely’s homage to New York, 1960, 9’
Jennifer L. Burford, Robert Breer at home, 1992, 7’
Peter Kubelka, Pause ! 1977, 12’
Christiana Perschon, Double 8, 2016, 3’21
Teo Hernandez, Michel Nedjar, 1978, 13’
Stefano Canapa, Jérôme Noetinger, 2018, 11’40
10e SAISON DE MUMABOX !
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX. Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des œuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.
* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…
MuMaBoX. © Photo : Vincent Sorrel © Design : Octopus/Benoît Eliot
Pour cette 10e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
Programmation : Christophe Guérin
Date(s)
- 11 décembre 2019
 
Tarif(s)
          
            
            
            
              Gratuit
        Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
            
              Pour recevoir la lettre d’information électronique : mumabox@laposte.net
            
    LIEN EXTERNE
          © Les Films de la Butte        
          
    - -
 
        Comme un voyage au coeur du « féminisme enchanté » des années 1970, le film relate la rencontre entre la comédienne Delphine Seyrig et la vidéaste Carole Roussopoulos. Derrière leurs combats radicaux, menés caméra vidéo au poing, surgit un ton à part empreint d’humour, d’insolence et d’intransigeance. Un héritage précieux mis en image dans ce documentaire de Callisto Mc Nulty, petite-fille de Carole.
Auteure et cinéaste, Callisto Mc Nulty a suivi des Cultural studies à l’Université des Arts de Londres et des études du genre à Goldsmiths, Université de Londres. En 2017, elle coréalise avec Anne Destival, Eric’s Tape. Delphine et Carole, insoumuses est son second documentaire.
  
Programme :
Callisto Mc Nulty, Delphine et Carole, insoumuses, 2018, 68’
  
Dans le cadre du Mois du film documentaire
en partenariat avec Lire au Havre, la bibliothèque et le service culturel de l’université du Havre, le festival Du Grain à démoudre, Cannibale Peluche, Havre de Cinéma
     
10e SAISON DE MUMABOX !
   
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX. Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des œuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.
  
* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…
     
  Au fil des années, la programmation s’est nourrie d’événements réguliers : la saison ouvre avec la rencontre d’un artiste et se clôt avec celle d’un chercheur. Entre les deux, se succèdent projections consacrées au film documentaire, séances thématiques ou monographiques qui peuvent faire écho aux expositions du musée.
  
Pour cette 10e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
Programmation : Christophe Guérin
  Auteure et cinéaste, Callisto Mc Nulty a suivi des Cultural studies à l’Université des Arts de Londres et des études du genre à Goldsmiths, Université de Londres. En 2017, elle coréalise avec Anne Destival, Eric’s Tape. Delphine et Carole, insoumuses est son second documentaire.
Programme :
Callisto Mc Nulty, Delphine et Carole, insoumuses, 2018, 68’
Dans le cadre du Mois du film documentaire
en partenariat avec Lire au Havre, la bibliothèque et le service culturel de l’université du Havre, le festival Du Grain à démoudre, Cannibale Peluche, Havre de Cinéma
10e SAISON DE MUMABOX !
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX. Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des œuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.
* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…
MuMaBoX. © Photo : Vincent Sorrel © Design : Octopus/Benoît Eliot
Pour cette 10e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
Programmation : Christophe Guérin
Date(s)
- 13 novembre 2019
 
Tarif(s)
          
            
            
            
              Gratuit
        Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
            
              Pour recevoir la lettre d’information électronique : mumabox@laposte.net
            
    LIEN EXTERNE
          Unter © Gaëlle Rouard        
          
    - -
 
        Gaëlle Rouard est une cinéaste singulière, unique même. Diplômée de l’École Supérieure d’Art Visuel de Genève en 1996, elle s’implique dans plusieurs projets collectifs à Grenoble : le 102, lieu alternatif dédié à la diffusion des arts expérimentaux et surtout MTK, laboratoire d’artiste dont elle est une des chevilles ouvrières.
En 2005, c’est l’exil : la montagne du Trièves, loin de la ville et de l’agitation collective. C’est dans cette retraite désirée qu’elle va constituer progressivement son arsenal de production personnel qui permettra la création d’oeuvres aussi rares que précieuses. Dans le noir du laboratoire et le scintillement lumineux du projecteur 16 mm, les films adviennent, avec le temps qu’il faut.
Pour parler de ses interventions en public, Gaëlle Rouard préfère parler d’interprétation en direct de ses films plutôt que de performance – qui laisse entendre une part d’improvisation, ce qui n’est pas le cas. Ses instruments ? Projecteur, pellicule et quelques accessoires optiques…
  
Programme :
Gaëlle Rouard, Unter, 2011, 20’
Gaëlle Rouard, Les Noces rompues, 2014, 25’
  
Projection en présence de la réalisatrice
     
10e SAISON DE MUMABOX !
   
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX. Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des œuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.
  
* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…
     
  Au fil des années, la programmation s’est nourrie d’événements réguliers : la saison ouvre avec la rencontre d’un artiste et se clôt avec celle d’un chercheur. Entre les deux, se succèdent projections consacrées au film documentaire, séances thématiques ou monographiques qui peuvent faire écho aux expositions du musée.
  
Pour cette 10e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
Programmation : Christophe Guérin
  En 2005, c’est l’exil : la montagne du Trièves, loin de la ville et de l’agitation collective. C’est dans cette retraite désirée qu’elle va constituer progressivement son arsenal de production personnel qui permettra la création d’oeuvres aussi rares que précieuses. Dans le noir du laboratoire et le scintillement lumineux du projecteur 16 mm, les films adviennent, avec le temps qu’il faut.
Pour parler de ses interventions en public, Gaëlle Rouard préfère parler d’interprétation en direct de ses films plutôt que de performance – qui laisse entendre une part d’improvisation, ce qui n’est pas le cas. Ses instruments ? Projecteur, pellicule et quelques accessoires optiques…
Programme :
Gaëlle Rouard, Unter, 2011, 20’
Gaëlle Rouard, Les Noces rompues, 2014, 25’
Projection en présence de la réalisatrice
10e SAISON DE MUMABOX !
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX. Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des œuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.
* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…
MuMaBoX. © Photo : Vincent Sorrel © Design : Octopus/Benoît Eliot
Pour cette 10e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
Programmation : Christophe Guérin
Date(s)
- 16 octobre 2019
 
Tarif(s)
          
            
            
            
              Gratuit
        Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
            
              Pour recevoir la lettre d’information électronique : mumabox@laposte.net
            
    LIEN EXTERNE
          © The lost films, Stan Brakhage        
          
    - -
 
        Christophe Guérin, l’un des artistes de La Bande des Havrais, et par ailleurs programmateur de MuMaBoX au MuMa depuis presque 10 ans, vous propose de découvrir un film de Stan Brakhage de 1996, The lost films.
   
« Dans l'esprit et dans l'aspect photographique, il s'agit de «travelogues» (carnets de voyage). Dans l'incapacité financière d'en tirer des copies, je les avais laissés dans un tiroir. Le premier a été réalisé en 1991, le deuxième, et jusqu'au sixième en 92, le septième et le huitième en 93, et le neuvième en 92.
# 1. Un travelogue «nocturne» dans la ville de Londres comme illuminée par le vernis enlevé de la surface des toiles de Turner.
# 2. Un travelogue dans le nord de la Finlande baigné par le soleil de minuit.
# 3. Un travail peint à la main, un songe d'une nuit d'été, évoquant encore l'expérience de l'été précédent en Finlande.
# 4. Un boursouflement kaléidoscopique de tonalités pastel, dû au brouillard, triomphe de tous les résidus photographiques que l'on ne perçoit plus que dans l'angle inférieur droit de la représentation.
# 5. Une méditation alpestre principalement dans les montagnes bleues façonnées par des jaunes ternes et des violets passés informes.
# 6. Film peint à la main - des couleurs identiques à celles des films précédents, tamisées par les bancs de sable et les océans de souvenirs méditatifs.
# 7. Il s'agit de l'éternel processus par lequel on tente de se souvenir des images qui ouvrent la voix / être déplacé par l'irruption de ce que l'on découvre à chaque mouvement de l'oeil (ou comme dans le cas du film, à chaque mouvement de caméra, mise au point et coupe du montage) l'écheveau de l'Atlantique, les particularités des lumières des nuits bostoniennes et les traces lumineuses d'un camion de poubelles dans un parking près du désert du Nouveau Mexique.
# 8. Un sombre chant photographique de la mer.
# 9. La couleur négative de la «vérité» - ce qui revient à dire qu'il s'agit de la «vérité» entière (autant que le film peint puisse prétendre y atteindre) et d'un contrepoids épiphanique afin qu'une telle «vérité» soit mise entre guillemets. »
(Stan Brakhage, extrait du dossier de présentation, Light Cone, distributeur)
   
Programme :
The lost films de Stan Brakhage
16 mm / couleur / silencieux / 55' 00
  « Dans l'esprit et dans l'aspect photographique, il s'agit de «travelogues» (carnets de voyage). Dans l'incapacité financière d'en tirer des copies, je les avais laissés dans un tiroir. Le premier a été réalisé en 1991, le deuxième, et jusqu'au sixième en 92, le septième et le huitième en 93, et le neuvième en 92.
# 1. Un travelogue «nocturne» dans la ville de Londres comme illuminée par le vernis enlevé de la surface des toiles de Turner.
# 2. Un travelogue dans le nord de la Finlande baigné par le soleil de minuit.
# 3. Un travail peint à la main, un songe d'une nuit d'été, évoquant encore l'expérience de l'été précédent en Finlande.
# 4. Un boursouflement kaléidoscopique de tonalités pastel, dû au brouillard, triomphe de tous les résidus photographiques que l'on ne perçoit plus que dans l'angle inférieur droit de la représentation.
# 5. Une méditation alpestre principalement dans les montagnes bleues façonnées par des jaunes ternes et des violets passés informes.
# 6. Film peint à la main - des couleurs identiques à celles des films précédents, tamisées par les bancs de sable et les océans de souvenirs méditatifs.
# 7. Il s'agit de l'éternel processus par lequel on tente de se souvenir des images qui ouvrent la voix / être déplacé par l'irruption de ce que l'on découvre à chaque mouvement de l'oeil (ou comme dans le cas du film, à chaque mouvement de caméra, mise au point et coupe du montage) l'écheveau de l'Atlantique, les particularités des lumières des nuits bostoniennes et les traces lumineuses d'un camion de poubelles dans un parking près du désert du Nouveau Mexique.
# 8. Un sombre chant photographique de la mer.
# 9. La couleur négative de la «vérité» - ce qui revient à dire qu'il s'agit de la «vérité» entière (autant que le film peint puisse prétendre y atteindre) et d'un contrepoids épiphanique afin qu'une telle «vérité» soit mise entre guillemets. »
(Stan Brakhage, extrait du dossier de présentation, Light Cone, distributeur)
Programme :
The lost films de Stan Brakhage
16 mm / couleur / silencieux / 55' 00
Date(s)
- 02 avril 2019
 
Tarif(s)
          
            
            
            
              Gratuit
        Sans réservation, dans la limite des places disponibles.