CINÉMA

Français
© Klaus Wyborny / LIGHT CONE
© Klaus Wyborny / LIGHT CONE
  • -

Ce film musical expérimental fait référence à l'œuvre philosophique d'Osaald Spengler, Der Untergang des Abendslandes (The Decay of the West, 1918). Wyborny n'a pas entrepris de faire une version cinématographique des théories de Spengler, mais plutôt une réflexion visuelle sur l'ère moderne ; un voyage stroboscopique en cinq parties vers des paysages industriels, naturels et urbains. Il utilise 6 299 plans, montés directement dans une caméra Super8. Chaque note de piano et vibrato de violon évoque une nouvelle image : bâtiments démolis, décombres, destruction et nature, le tout tourné entre 1979 et 2010 dans des lieux tels que New York, la Ruhr, Hambourg, l'Afrique de l'Est et Rimini.

Programme :
Klaus Wyborny
STUDIEN ZUM UNTERGANG DES ABENDLANDS - Études sur Le Déclin de l'Occident
1979-2010 / couleur / sonore / 80' 00
© John Smith / LIGHT CONE
© John Smith / LIGHT CONE
  • -

Dans le cinéma expérimental, on voit souvent des films « faits à la maison », c’est-à-dire avec les moyens du bord, sur le mode DIY (Do It Yourself *).
Ici, l’expression prendra son sens le plus littéral puisque les films ont été créés sans sortir de la maison, par choix ou par nécessité (celle d’un confinement sanitaire par exemple).
 
Programme :
Dan Browne
PALMERSTON BLVD. / 2017 / couleur / silencieux / 14' 10
Arianne Olthaar
INTERIOR (FEAR) / 2019 / couleur / sonore / 2' 30
John Smith
CITADEL / 2020 / couleur / sonore / 16' 05
TWICE / 2020 / couleur / sonore / 2' 32
Mati Diop
IN MY ROOM / 2020 / couleur / sonore / 20’
 
* Fais le toi-même

En partenariat avec Le Studio, le MuMa vous propose un ensemble de projections de films choisis en écho à l’œuvre de Philippe De Gobert présentée au musée.
 

Au programme :
Du 29 septembre au 12 octobre 2021
« Metropolis » de Fritz Lang, 1927

Du 13 au 26 octobre 2021
« Le Pont du Nord » de Jacques Rivette, 1981

Du 27 octobre au 9 novembre 2021
« Le Jour se lève » de Marcel Carné, 1939
 
  • -

Amputée de la presque totalité de ses séances, la saison MuMaBoX 2020-2021 aura subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire. Mais nous ne pouvions pas en rester là ! Le MuMa vous propose donc, sous la forme d’un mini-festival, 5 des 7 séances annulées, pour enfin en profiter !

Couleurs australes
En écho à l’Escale Australienne
 
A travers les recherches de Arthur et Corinne Cantrill sur la séparation des couleurs et le travail de Richard Tuohy sur le traitement artisanal de la pellicule dans le laboratoire qu’il a créé à Melbourne, nous  explorerons l’espace de la couleur dans le cinéma expérimental australien.
 
Programme :
Arthur et Corinne Cantrill
Eikon, 1969, 4’00
City of Chromatic Dissolution, 1999, 17’ 00
The Room of Chromatic Mystery, 2006, 8’00
 
Richard Tuohy
China not China, 2018, 14’10
Tasmanian Splintering, 2010, 14’00
 
https://escaleaustralienne.lehavre.fr/
. © R. Carasco – R. Hébraud
. © R. Carasco – R. Hébraud
  • -

Amputée de la presque totalité de ses séances, la saison MuMaBoX 2020-2021 aura subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire. Mais nous ne pouvions pas en rester là ! Le MuMa vous propose donc, sous la forme d’un mini-festival, 5 des 7 séances annulées, pour enfin en profiter !

Ciguri 98 – La Danse du peyotl
« La cinéaste Raymonde Carasco (1939-2009) entreprend, au milieu des années 1970, une recherche sur la pensée-cinéma, « concept » hérité d'Eisenstein et que l'on retrouve, entre autres, dans les écrits de Gilles Deleuze et les œuvres de Jean-Luc Godard. Le tronc central de sa filmographie est constitué d'une quinzaine de films sur la culture des Indiens Tarahumaras (1978-2003), mise en perspective avec la pensée d’Antonin Artaud. Débutant dans la mouvance du cinéma expérimental, se poursuivant dans le champ du documentaire, voire de la fiction, les films de cette cinéaste singulière relèvent, selon Nicole Brenez, du « poème ethnographique ».
En 1995, Raymonde Carasco retourne chez les Indiens Tarahumaras avec l’intention d’approcher le Ciguri, ce rite initiatique et curatif qui tient une place essentielle dans les textes Tarahumaras d’Artaud. Ciguri 98 – La Danse du peyotl confronte, sur les images du rite actuel du Ciguri, les textes d’Artaud et la parole chamanique. » Raphaël Bassan
 
Programme :
Raymonde Carasco, Ciguri 98 – La Danse du peyotl, 1998, 40’00
. © Light cone
. © Light cone
  • -

Amputée de la presque totalité de ses séances, la saison MuMaBoX 2020-2021 aura subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire. Mais nous ne pouvions pas en rester là ! Le MuMa vous propose donc, sous la forme d’un mini-festival, 5 des 7 séances annulées, pour enfin en profiter !

Divine Horsemen, The Living Gods of Haïti
Le film montre les rites de trois cultes haïtiens : Rada, Petro et Congo, dont l’origine est africaine. Ces rites mettent en scène des sacrifices (poulets, chèvres) et des transes.
Dans la préface de Divine Horsemen, Maya Deren écrit : « Cette disposition des objets liée à mon projet haïtien initial est, pour moi, le tribut le plus éloquent de l’irréfutable réalité et de l’impact de la mythologie Vaudou. J’avais entamé ce projet comme une artiste ; comme quelqu’un qui transformerait les éléments d’une réalité en une oeuvre d’art en regard de mon intégrité créatrice, et je termine par l’enregistrement le plus humble et le plus précis que je puisse faire d’une logique, d’une réalité qui m’a forcée à reconnaître son intégrité et m’a fait abandonner mes manipulations. »
 
Programme :
Maya Deren, Divine Horsemen, 1951-1977, 55’00
. © Peter Miller / Light Cone
. © Peter Miller / Light Cone
  • -

Amputée de la presque totalité de ses séances, la saison MuMaBoX 2020-2021 aura subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire. Mais nous ne pouvions pas en rester là ! Le MuMa vous propose donc, sous la forme d’un mini-festival, 5 des 7 séances annulées, pour enfin en profiter !

Le Soleil dans les yeux
Dans un mouvement en contrepoint à NOCTURAMA, nous sortirons de la nuit électrique pour observer la course de l’astre solaire. De l’aube magique du solstice d’été saisie sur le site de Glastonbury Tor, haut lieu de la mythologie celtique, au crépuscule industriel, cliché du sunset, immortalisé par des millions de touristes et véhiculé par les réseaux sociaux, le Soleil imposera sa lumière sur l’écran de projection.
 
Programme :
Fergus Carmichael, A thin place, 2020, 12’00
Holly Fisher, Glass shadows, 1976, 13' 22
Jérôme Cognet, Le soleil tout entier ne se trouve nulle part, 2020, 12' 36
LIA, Three suns, 2012, 7' 50
Semiconductor, Brilliant Noise, 2006, 5’56
Peter Miller, Set, 2016, 10' 00
. © Arianne Olthaar
. © Arianne Olthaar
  • -

Amputée de la presque totalité de ses séances, la saison MuMaBoX 2020-2021 aura subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire. Mais nous ne pouvions pas en rester là ! Le MuMa vous propose donc, sous la forme d’un mini-festival, 5 des 7 séances annulées, pour enfin en profiter !

Nocturama
En écho à l’exposition Nuits électriques s’étant tenue au MuMa du 3 juillet au 1er novembre 2020
 
Des Nuits électriques de Berlin, Londres et Prague, filmées en 1928 par Eugène Deslaw à l’aube glauque des sinistres banlieues saisies par Thomas Köner, Nocturama se déroule comme autant de visions de la nuit urbaine.
Usines de la zone industrielle de Montréal, train suspendu – celui d’Alice dans les Villes, enseignes lumineuses de Tokyo ou de San Francisco, rues désertes de l’East End londonien participent à ce spectacle nocturne où les lumières électriques recomposent l’espace urbain : la ville se métamorphose, se faisant tour à tour stimulante, inquiétante, inspirante.
 
Programme :
Emilie Serri, À l’est des vents, 2009, 6’06
Richard Tuohy, Ginza strip, 2014, 9’00
Paul Clipson, Chorus, 2009, 7’00
Eugène Deslaw, Nuits électriques, 1928, 13’00
Arianne Olthaar, Schwebebahn, 2016, 3’38
Théodora Barat, Or anything at all except the dark pavement, 2011, 5’00
Emily Richardson, Nocturne, 2002, 5’00
Thomas Köner, Suburbs of the void, 2004, 13’00
. © Arianne Olthaar
. © Arianne Olthaar
  • -

En écho à l’exposition Nuits électriques qui s'est tenu cet été au MuMa.

Des Nuits électriques de Berlin, Londres et Prague, filmées en 1928 par Eugène Deslaw à l’aube glauque des sinistres banlieues saisies par Thomas Köner, Nocturama se déroule comme autant de visions de la nuit urbaine.
Usines de la zone industrielle de Montréal, train suspendu – celui d’Alice dans les Villes, enseignes lumineuses de Tokyo ou de San Francisco, rues désertes de l’East End londonien participent à ce spectacle nocturne où les lumières électriques recomposent l’espace urbain : la ville se métamorphose, se faisant tour à tour stimulante, inquiétante, inspirante.

Programme :
Emilie Serri, À l’est des vents, 2009, 6’06
Richard Tuohy, Ginza strip, 2014, 9’00
Paul Clipson, Chorus, 2009, 7’00
Eugène Deslaw, Nuits électriques, 1928, 13’00
Arianne Olthaar, Schwebebahn, 2016, 3’38
Théodora Barat, Or anything at all except the dark pavement, 2011, 5’00
Emily Richardson, Nocturne, 2002, 5’00
Thomas Köner, Suburbs of the void, 2004, 13’00
 
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX.
Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des oeuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.
Au fil des années, la programmation s’est nourrie d’événements réguliers : la saison ouvre avec la rencontre d’un artiste et se clôt avec celle d’un chercheur. Entre les deux, se succèdent projections consacrées au film documentaire, séances thématiques ou monographiques qui peuvent faire écho aux expositions du musée.

Pour cette 11e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…

Programmation : Christophe Guérin
Pour recevoir la lettre d’information électronique : mumabox@laposte.net
. © Christophe Guérin
. © Christophe Guérin
  • -

10 ans. 10 ans déjà que MuMaBoX nous régale d’images en tout genre. Pour le plaisir, oui. Mais pas uniquement. 
À bien y regarder de près, le programme s’est imposé, saison après saison, comme le cœur d’une réflexion aux multiples facettes. Il s’est agi de faire découvrir, posant des jalons historiques et conceptuels, la diversité de « l’image en mouvement ». Il s’est agi de donner corps, proposant des projections de tous ordres, à la matérialité et à la technicité de ce champ. Il s’est agi enfin de donner la parole – donner la parole à des artistes de tous horizons à travers leurs films, donner la parole à des réalisateurs à propos de leur travail, donner la parole, aussi, aux spectateurs de MuMaBoX, pour soulever des interrogations, exprimer un étonnement, proposer un point de vue… 
Pour le MuMa, ces cycles de projection sont devenus l’un des pivots essentiels de son ouverture aux publics et aux créateurs.
Alors, pas peu fier de ce programme – car il faut dire aussi son caractère unique : qui peut s’enorgueillir en France aujourd’hui de proposer des projections de films rares dans leur format d’origine et gratuitement, excepté dans certaines salles parisiennes ? – et pour marquer le début de cette 11e saison, nous vous proposons une sélection très (très) subjective de films ayant jalonnés ces dix années. Un point, non pas final, mais virgule, posé là pour tout à la fois clore un chapitre de l’histoire de MuMaBoX et en entamer un autre, que nous espérons aussi réjouissant, ouvert, exigeant, curieux et généreux… que le premier.
 
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX.
Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des oeuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.
Au fil des années, la programmation s’est nourrie d’événements réguliers : la saison ouvre avec la rencontre d’un artiste et se clôt avec celle d’un chercheur. Entre les deux, se succèdent projections consacrées au film documentaire, séances thématiques ou monographiques qui peuvent faire écho aux expositions du musée.

Pour cette 11e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…

Programmation : Christophe Guérin
Pour recevoir la lettre d’information électronique : mumabox@laposte.net

Pages