MuMa (salle de conférence)

Peter Delpeut, Lyrisch Nitraat, 1990, dist. Light Cone
- -
Une fois par mois, d'octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l'image en mouvement (cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire...) avec MuMaBoX.
Lyrisch Nitraat est une évocation de l’histoire du cinéma, plus émotionnelle que didactique, faite de mélodrames, de romances et de lyrisme. Deux lignes thématiques s’y dessinent: l’obsession du regard et de la mort, la matérialité éphémère de la pellicule. Plus qu’une œuvre nostalgique,
Lyrisch Nitraat est une invitation à voir ce matériel filmique ancien et à en faire un usage nouveau. La décomposition chimique du nitrate a laissé des traces irréversibles, mais la maîtrise du cadrage, de la mise en scène, de la couleur, de la lumière, du jeu des acteurs, dont font montre ces pionniers du cinéma, est source de plaisir.
Les fragments de films utilisés dans Lyrisch Nitraat proviennent tous de la collection de Jean Desmet (1875-1956), un des premiers distributeurs de films hollandais, qui comprend des films, fictions ou documentaires, européens et américains. À la mort de Desmet, sa collection a été léguée au Nederlands Filmmuseum.
Programme :
Peter Delpeut, Lyrisch Nitraat, 1990, 50’
Lyrisch Nitraat est une évocation de l’histoire du cinéma, plus émotionnelle que didactique, faite de mélodrames, de romances et de lyrisme. Deux lignes thématiques s’y dessinent: l’obsession du regard et de la mort, la matérialité éphémère de la pellicule. Plus qu’une œuvre nostalgique,
Lyrisch Nitraat est une invitation à voir ce matériel filmique ancien et à en faire un usage nouveau. La décomposition chimique du nitrate a laissé des traces irréversibles, mais la maîtrise du cadrage, de la mise en scène, de la couleur, de la lumière, du jeu des acteurs, dont font montre ces pionniers du cinéma, est source de plaisir.
Les fragments de films utilisés dans Lyrisch Nitraat proviennent tous de la collection de Jean Desmet (1875-1956), un des premiers distributeurs de films hollandais, qui comprend des films, fictions ou documentaires, européens et américains. À la mort de Desmet, sa collection a été léguée au Nederlands Filmmuseum.
Programme :
Peter Delpeut, Lyrisch Nitraat, 1990, 50’
Date(s)
- 17 janvier 2018
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Maki Satake, Vestige of life, 2008-2009, dist. Light Cone
- -
Une fois par mois, d'octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l'image en mouvement (cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire...) avec MuMaBoX.
Ce programme sera consacré à la mémoire, telle qu’elle peut être convoquée au vu des objets, des images, des vestiges de la vie vécue dans lesquels le temps enfuit semble capturé.
Jonas Mekas revisite le Williamsburg de sa jeunesse, celui de ses premiers pas de cinéaste ; Maki Satake revient dans la maison désertée de ses grands-parents, qui semblent pourtant présents grâce aux archives de l’artiste. Le film devient alors l’espace de la jointure entre passé et présent mais aussi celui de la mémoire des lieux et des êtres. John Smith évoque ainsi son père dans un registre volontiers ironique alors que Barbara Meter réanime avec lyrisme ses photographies de famille. Enfin, à partir de found footage, Jay Rosenblatt nous propose un récit universel que nous partageons au-delà de nos singularités : celui du temps de la vie qui s’écoule de la naissance à la mort.
Programme :
Jonas Mekas, Williamsburg, Brooklyn, 2003, 15’
Barbara Meter, Appearances, 2000, 18’
Maki Satake, Vestige of life, 2008-2009, 12’
John Smith, Dad’s Stick, 2012, 4’ 53
Jay Rosenblatt, The D Train, 2010-2011, 4’ 45
Ce programme sera consacré à la mémoire, telle qu’elle peut être convoquée au vu des objets, des images, des vestiges de la vie vécue dans lesquels le temps enfuit semble capturé.
Jonas Mekas revisite le Williamsburg de sa jeunesse, celui de ses premiers pas de cinéaste ; Maki Satake revient dans la maison désertée de ses grands-parents, qui semblent pourtant présents grâce aux archives de l’artiste. Le film devient alors l’espace de la jointure entre passé et présent mais aussi celui de la mémoire des lieux et des êtres. John Smith évoque ainsi son père dans un registre volontiers ironique alors que Barbara Meter réanime avec lyrisme ses photographies de famille. Enfin, à partir de found footage, Jay Rosenblatt nous propose un récit universel que nous partageons au-delà de nos singularités : celui du temps de la vie qui s’écoule de la naissance à la mort.
Programme :
Jonas Mekas, Williamsburg, Brooklyn, 2003, 15’
Barbara Meter, Appearances, 2000, 18’
Maki Satake, Vestige of life, 2008-2009, 12’
John Smith, Dad’s Stick, 2012, 4’ 53
Jay Rosenblatt, The D Train, 2010-2011, 4’ 45
Date(s)
- 13 décembre 2017
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Leïla Férault-Levy, Luce, à propos de Jean Vigo, 2016, dist. La Huit
- -
Une fois par mois, d'octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l'image en mouvement (cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire...) avec MuMaBoX.
« Le temps d’une journée, Luce Vigo ouvre pour la première fois à son fils la malle aux archives de ses parents, morts quand elle était enfant. Les mots de Luce retracent la vie de cinéma de Jean Vigo et de ceux qui l’accompagnaient : Stork, Kaufman, Dulac ou Painlevé. De cet héritage, Luce n’en comprit le poids terrible qu’à l’âge de 14 ans. Et elle qui devint ensuite mère et enseignante réussit à en tirer – par la force – une seconde vie de cinéma : la sienne. Une vie passée à défendre les films, à les montrer. » Vincent Poli, Catalogue FID 2017
« Luce me présente son fils, je lui parle du projet de film, d’ouvrir la malle et là, j’ai vu ses yeux briller et il m’a dit : « Ah oui, la malle va s’ouvrir… » Quelle chance ! » Leïla Férault-Lévy
Programme :
Leïla Férault-Levy, Luce, à propos de Jean Vigo, 2016, 67’
En présence de la réalisatrice
Dans le cadre du Mois du film documentaire en partenariat avec Lire au Havre, la bibliothèque et le service culturel de l’université du Havre, le festival Du Grain à démoudre, l’association Cannibale Peluche et le Pôle Image Haute- Normandie
« Le temps d’une journée, Luce Vigo ouvre pour la première fois à son fils la malle aux archives de ses parents, morts quand elle était enfant. Les mots de Luce retracent la vie de cinéma de Jean Vigo et de ceux qui l’accompagnaient : Stork, Kaufman, Dulac ou Painlevé. De cet héritage, Luce n’en comprit le poids terrible qu’à l’âge de 14 ans. Et elle qui devint ensuite mère et enseignante réussit à en tirer – par la force – une seconde vie de cinéma : la sienne. Une vie passée à défendre les films, à les montrer. » Vincent Poli, Catalogue FID 2017
« Luce me présente son fils, je lui parle du projet de film, d’ouvrir la malle et là, j’ai vu ses yeux briller et il m’a dit : « Ah oui, la malle va s’ouvrir… » Quelle chance ! » Leïla Férault-Lévy
Programme :
Leïla Férault-Levy, Luce, à propos de Jean Vigo, 2016, 67’
En présence de la réalisatrice
Dans le cadre du Mois du film documentaire en partenariat avec Lire au Havre, la bibliothèque et le service culturel de l’université du Havre, le festival Du Grain à démoudre, l’association Cannibale Peluche et le Pôle Image Haute- Normandie
Date(s)
- 15 novembre 2017
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
LIEN EXTERNE

Ado Arrietta, Les Intrigues de Sylvia Couski, 1974, dist. Capricci
- -
Une fois par mois, d'octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l'image en mouvement (cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire...) avec MuMaBoX.
Dans le sillage de Mai 68, Adolpho Arrietta devient le premier cinéaste underground. Son univers de conte de fées se peuple de nouveaux anges : ses amis travestis, les Gazolines dont Marie France, seront les héroïnes des Intrigues de Sylvia Couski. Les thèmes du cinéma d’Arrietta se précisent : des artistes rêvent de devenir à leur tour des œuvres d’art, le corps est envisagé comme le site d’une nouvelle création, l’identité est inventée de toutes pièces.
« Avec Les Intrigues de Sylvia Couski, c’est un Arrietta transfiguré qui surgit de son cocon. Le Paris artiste, à mi-chemin de Hollywood-Babylone et des naïades de tous sexes de la Factory warholienne, y célèbre ses rites, se déguise, se grime, et laisse poindre de-ci de-là, lorsqu’un rimmel coule sur un visage ou qu’une star déambule seule dans un parc, des effluves d’angoisse. Jamais Paris n’avait été ainsi filmé, jamais un tel luxe de paillettes, de strass n’illumina la morosité de ses façades. » Raphaël Bassan
Programme :
Ado Arrietta, Les intrigues de Sylvia Couski, 1974, 71’
Dans le sillage de Mai 68, Adolpho Arrietta devient le premier cinéaste underground. Son univers de conte de fées se peuple de nouveaux anges : ses amis travestis, les Gazolines dont Marie France, seront les héroïnes des Intrigues de Sylvia Couski. Les thèmes du cinéma d’Arrietta se précisent : des artistes rêvent de devenir à leur tour des œuvres d’art, le corps est envisagé comme le site d’une nouvelle création, l’identité est inventée de toutes pièces.
« Avec Les Intrigues de Sylvia Couski, c’est un Arrietta transfiguré qui surgit de son cocon. Le Paris artiste, à mi-chemin de Hollywood-Babylone et des naïades de tous sexes de la Factory warholienne, y célèbre ses rites, se déguise, se grime, et laisse poindre de-ci de-là, lorsqu’un rimmel coule sur un visage ou qu’une star déambule seule dans un parc, des effluves d’angoisse. Jamais Paris n’avait été ainsi filmé, jamais un tel luxe de paillettes, de strass n’illumina la morosité de ses façades. » Raphaël Bassan
Programme :
Ado Arrietta, Les intrigues de Sylvia Couski, 1974, 71’
Date(s)
- 11 octobre 2017
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Armand GUILLAUMIN (1841-1927), Crozant, les ruines côté de la Creuse, le matin , 1897, huile sur toile. Musée d'Art et d'Archéologie, Guéret. © Musée d'Art et d'Archéologie de Guéret / Darré
Trois artistes, deux territoires,
une relation : l'Impressionnisme
Journée d’étude dans la cadre
du Projet d’Itinéraire Culturel
Européen sur l’Impressionnisme
La Normandie et la « Vallée des Peintres entre Berry et Limousin » sont deux territoires qui participent de manière éminente au développement de l’Impressionnisme dans la seconde moitié du XIXe siècle. Attirés notamment par les paysages et la lumière, de nombreux artistes y ont séjourné cherchant à capter l’originalité
des motifs et des ambiances en produisant des oeuvres, pour beaucoup, devenues universelles.
Parmi eux, trois peintres ont posé leur chevalet tour à tour dans ces deux territoires : Claude Monet, Armand Guillaumin et Émile Othon Friesz. Tous les trois entretiennent des liens avec la ville du Havre du fait de l’origine natale de Monet et Friesz et de l’importante collection d’oeuvres de Guillaumin, représentant le territoire creusois, conservée au Musée d’Art moderne André Malraux (MuMa). À travers leur vie et leur création, ces artistes permettent de jeter des regards croisés entre ces deux territoires.
Armand GUILLAUMIN (1841-1927). Ami intime de Cézanne, Pissarro, Gauguin et des frères Van Gogh, il quitte Paris pour s’installer dans la vallée de la Creuse à partir de 1892. Sensible aux paysages grandioses et austères des environs de Crozant et de la vallée de la Sédelle, il s’attache à en restituer la composition et l’atmosphère dans une série d’oeuvres jusqu’au début du XXe siècle. Il est aujourd’hui considéré comme le représentant majeur de « l’ École de Crozant ». De son vivant, Armand Guillaumin a bénéficié d’une certaine reconnaissance. Ses oeuvres ont ainsi été achetées par des collectionneurs privés dont le havrais et négociant en coton, Olivier Senn (1864-1959). En 2004, grâce à la donation de la petite-fille d’Olivier Senn, le MuMa s’est enrichi d’une extraordinaire collection d’oeuvres d’art, rassemblant 205 pièces et parmi elles un important fonds de peintures, pastels et aquarelles signés de la main d’Armand Guillaumin.
Claude MONET (1840-1926). Si Impression Soleil Levant est mondialement connue, en revanche les liens de Monet avec la Creuse demeurent plus confidentiels. Claude Monet découvre la Creuse en 1889 et son séjour à Fresselines s’avère très fécond puisqu’il y réalise au moins 24 tableaux et un nombre inconnu de dessins et d’études. Le confluent de la Petite et de la Grande Creuse est un motif qu’il traite une dizaine de fois dans des cadrages proches mais avec des lumières changeantes. Cet ensemble pourrait-il être considéré comme sa première série, avant même celle inspirée par la cathédrale de Rouen ?
Émile OTHON FRIESZ (1879-1949). De son Havre natal, il rejoint pour la première fois la Vallée de la Creuse en 1901 où il travaille aux côtés d’Armand Guillaumin. Les oeuvres qu’il peint alors relèvent, par la touche et la composition, de la manière impressionniste. Néanmoins au contact de son aîné sa palette devient plus audacieuse. Le MuMa possède le tableau Vallée de la Creuse, témoignage capital du premier séjour de Friesz dans cette région.
Programme :
Organisation :
Cette journée d’étude s’inscrit au coeur de la démarche visant la création d’un Itinéraire Culturel Européen (ICE) des hauts lieux de l’Impressionnisme initiée par les Départements de la Seine-Maritime et de l’Eure et la Région Normandie et pour laquelle la Vallée des Peintres entre Berry et Limousin est associée.
Bénédicte DUTHION, chercheur, Service de l’Inventaire du Patrimoine Culturel de la Région Normandie ; Benjamin LESOBRE, chargé de mission Patrimoine, Département de Seine-Maritime ; Laurence FIDRY, chef de projet Vallée des Peintres entre Berry et Limousin, Département de la Creuse ; avec la collaboration amicale du MuMa Laurent BONÉ, administrateur du MuMa et Clémence DUCROIX, attachée de conservation au MuMa.
En amitié avec la journée départementale des jardins du Val d’Oise Sous les yeux des jardins, les peintres ; sous les mains des peintres, les jardins le 18 mai 2017 au Château de la Roche Guyon.
Intervenants :
MARIANNE ALPHANT, Agrégée de philosophie, journaliste, directrice des Revues parlées au Centre Pompidou (1993-2010) et auteur notamment de Monet : Une vie dans le paysage, Hazan, 1993 ; Claude Monet en Norvège, Hazan, 1994 ; Claude Monet. Cathédrale(s) de Rouen, Point de Vues, 2010.
SYLVAIN AMIC, Conservateur en chef du patrimoine, Directeur de la Réunion des Musées de la Métropole Rouen-Normandie. Commissaire général de deux expositions majeures sur l’impressionnisme : Éblouissants reflets, 100 chefs d’oeuvre impressionnistes (2010, musée des Beaux-Arts de Rouen) et Manet, Renoir, Monet, Morisot… Scènes de la vie impressionniste (2016, musée des Beaux-Arts de Rouen). Il a également assuré le commissariat de deux expositions d’envergure aux Galeries nationales du Grand Palais : Émile Nolde (2008), Bohême (2012).
DAVID BUTCHER, Historien de l’art, consultant pour des musées et des collections privées, il a soutenu une thèse de doctorat intitulée E.Othon Friesz (1879-1949) : sa vie et son œuvre à l’Université de Paris I. Il a été commissaire scientifique de plusieurs expositions : Othon Friesz, le fauve baroque (MuMa, le Havre, la Piscine, Roubaix et Musée d’art moderne, Céret, 2007-2008), Lyonel Feininger, l’arpenteur du monde (MuMa, le Havre, 2015) et Anne Dangar, céramiste : le cubisme au quotidien (Musée de Valence, 2016-2017).
ANNICK DUSSAULT, Directrice du Musée George Sand – La Châtre.
CHARLOTTE GUINOIS, Conservateur du patrimoine, Directrice du Musée d’Art et d’Archéologie – Guéret.
ANNETTE HAUDIQUET, Conservateur et Directrice du Musée d’Art moderne André Malraux depuis 2001. Annette Haudiquet a participé activement à la reconnaissance du centre ville du Havre en tant que patrimoine mondial de l’UNESCO avec une grande exposition autour d’Auguste Perret en 2002 et sur les villes reconstruites avec l’exposition Brasilia-Chandigarh-Le Havre. Portraits de villes en 2007. Annette Haudiquet a par ailleurs dirigé entre autres les expositions Vagues I et II autour de Raoul Dufy, Othon Friesz ou Signac et les ports de France ou plus récemment Eugène Boudin, l’atelier de la lumière.
OLIVIER MARTY, peintre et vidéaste. Il est représenté entre autres par la galerie Jacques Lévy (Paris). Diplômé de l'École Nationale supérieure du Paysage de Versailles, il y est responsable des enseignements artistiques. Le paysage est au coeur de son travail. La peinture en constitue le pivot central. Elle est toujours accompagnée de dessins, souvent de vidéos et croise d’autres disciplines.
SYLVIE PATIN, Conservateur général honoraire au musée d’Orsay et correspondant de l’Institut (Académie des Beaux-Arts). Elle a assuré le commissariat de diverses expositions internationales dont notamment : Centenaire de l’Impressionnisme (1974, Galeries nationales du Grand Palais et Métropolitain Museum of Art de New-York) ; L’impressionnisme et le paysage français (1985, Galeries nationales du Grand Palais, Los Angeles County Museum of Art et Art Institute de Chicago) ; Claude Monet (2010-2011, Galeries nationales du Grand Palais).
CHRISTOPHE RAMEIX, Commissaire principal de l’exposition La Creuse, une vallée atelier, 2013. Auteur de : Les peintres de la vallée de la Creuse et de Gargilesse (1850-1950), Lucien Souny, 1991 ; Impressionnisme et Postimpressionnisme dans la vallée de la Creuse, Christian Pirot, 2012.
JEAN-PAUL THIBAUDEAU, Historien, chercheur au musée de la Vallée de la Creuse, Eguzon.
une relation : l'Impressionnisme
Journée d’étude dans la cadre
du Projet d’Itinéraire Culturel
Européen sur l’Impressionnisme
La Normandie et la « Vallée des Peintres entre Berry et Limousin » sont deux territoires qui participent de manière éminente au développement de l’Impressionnisme dans la seconde moitié du XIXe siècle. Attirés notamment par les paysages et la lumière, de nombreux artistes y ont séjourné cherchant à capter l’originalité
des motifs et des ambiances en produisant des oeuvres, pour beaucoup, devenues universelles.
Parmi eux, trois peintres ont posé leur chevalet tour à tour dans ces deux territoires : Claude Monet, Armand Guillaumin et Émile Othon Friesz. Tous les trois entretiennent des liens avec la ville du Havre du fait de l’origine natale de Monet et Friesz et de l’importante collection d’oeuvres de Guillaumin, représentant le territoire creusois, conservée au Musée d’Art moderne André Malraux (MuMa). À travers leur vie et leur création, ces artistes permettent de jeter des regards croisés entre ces deux territoires.
Armand GUILLAUMIN (1841-1927). Ami intime de Cézanne, Pissarro, Gauguin et des frères Van Gogh, il quitte Paris pour s’installer dans la vallée de la Creuse à partir de 1892. Sensible aux paysages grandioses et austères des environs de Crozant et de la vallée de la Sédelle, il s’attache à en restituer la composition et l’atmosphère dans une série d’oeuvres jusqu’au début du XXe siècle. Il est aujourd’hui considéré comme le représentant majeur de « l’ École de Crozant ». De son vivant, Armand Guillaumin a bénéficié d’une certaine reconnaissance. Ses oeuvres ont ainsi été achetées par des collectionneurs privés dont le havrais et négociant en coton, Olivier Senn (1864-1959). En 2004, grâce à la donation de la petite-fille d’Olivier Senn, le MuMa s’est enrichi d’une extraordinaire collection d’oeuvres d’art, rassemblant 205 pièces et parmi elles un important fonds de peintures, pastels et aquarelles signés de la main d’Armand Guillaumin.
Claude MONET (1840-1926). Si Impression Soleil Levant est mondialement connue, en revanche les liens de Monet avec la Creuse demeurent plus confidentiels. Claude Monet découvre la Creuse en 1889 et son séjour à Fresselines s’avère très fécond puisqu’il y réalise au moins 24 tableaux et un nombre inconnu de dessins et d’études. Le confluent de la Petite et de la Grande Creuse est un motif qu’il traite une dizaine de fois dans des cadrages proches mais avec des lumières changeantes. Cet ensemble pourrait-il être considéré comme sa première série, avant même celle inspirée par la cathédrale de Rouen ?
Émile OTHON FRIESZ (1879-1949). De son Havre natal, il rejoint pour la première fois la Vallée de la Creuse en 1901 où il travaille aux côtés d’Armand Guillaumin. Les oeuvres qu’il peint alors relèvent, par la touche et la composition, de la manière impressionniste. Néanmoins au contact de son aîné sa palette devient plus audacieuse. Le MuMa possède le tableau Vallée de la Creuse, témoignage capital du premier séjour de Friesz dans cette région.
Programme :
- 9h30 - Ouverture par Charlotte MASSET, Vice-Présidente du Département de la Seine-Maritime
- 10h00 - Introduction
- Itinéraire Culturel Européen. Benjamin LESOBRE
- Vallée des peintres entre Berry&Limousin. Laurence FIDRY
- Expositions La vallée atelier 2013 et 2016. Charlotte GUINOIS, Annick DUSSAULT
- 10h45 - Sortie exceptionnelle des oeuvres de Guillaumin sur la Vallée de de la Creuse (collections du MuMa) commentées par Annette HAUDIQUET
- 11h30 - Armand Guillaumin dans la Vallée de la Creuse par Christophe RAMEIX
- 12h00 - Émile Othon-Friesz et la Normandie, entre Impressionnisme et Fauvisme par David BUTCHER
- 12h45-14h15 - Déjeuner libre ou au restaurant du MuMa (réservation au 02 35 19 62 75)
- 14h30 - Enrichissement du foyer artistique de la Vallée des peintres et de la Normandie impressionniste : l’exemple des photographes par Jean-Paul THIBAUDEAU
- 15h15 – Table ronde Claude Monet et la question de la série
- Marianne ALPHANT
- Sylvain AMIC
- Sylvie PATIN
- Christophe RAMEIX
- Olivier MARTY
- Modérateur Bénédicte DUTHION
Organisation :
Cette journée d’étude s’inscrit au coeur de la démarche visant la création d’un Itinéraire Culturel Européen (ICE) des hauts lieux de l’Impressionnisme initiée par les Départements de la Seine-Maritime et de l’Eure et la Région Normandie et pour laquelle la Vallée des Peintres entre Berry et Limousin est associée.
Bénédicte DUTHION, chercheur, Service de l’Inventaire du Patrimoine Culturel de la Région Normandie ; Benjamin LESOBRE, chargé de mission Patrimoine, Département de Seine-Maritime ; Laurence FIDRY, chef de projet Vallée des Peintres entre Berry et Limousin, Département de la Creuse ; avec la collaboration amicale du MuMa Laurent BONÉ, administrateur du MuMa et Clémence DUCROIX, attachée de conservation au MuMa.
En amitié avec la journée départementale des jardins du Val d’Oise Sous les yeux des jardins, les peintres ; sous les mains des peintres, les jardins le 18 mai 2017 au Château de la Roche Guyon.
Intervenants :
MARIANNE ALPHANT, Agrégée de philosophie, journaliste, directrice des Revues parlées au Centre Pompidou (1993-2010) et auteur notamment de Monet : Une vie dans le paysage, Hazan, 1993 ; Claude Monet en Norvège, Hazan, 1994 ; Claude Monet. Cathédrale(s) de Rouen, Point de Vues, 2010.
SYLVAIN AMIC, Conservateur en chef du patrimoine, Directeur de la Réunion des Musées de la Métropole Rouen-Normandie. Commissaire général de deux expositions majeures sur l’impressionnisme : Éblouissants reflets, 100 chefs d’oeuvre impressionnistes (2010, musée des Beaux-Arts de Rouen) et Manet, Renoir, Monet, Morisot… Scènes de la vie impressionniste (2016, musée des Beaux-Arts de Rouen). Il a également assuré le commissariat de deux expositions d’envergure aux Galeries nationales du Grand Palais : Émile Nolde (2008), Bohême (2012).
DAVID BUTCHER, Historien de l’art, consultant pour des musées et des collections privées, il a soutenu une thèse de doctorat intitulée E.Othon Friesz (1879-1949) : sa vie et son œuvre à l’Université de Paris I. Il a été commissaire scientifique de plusieurs expositions : Othon Friesz, le fauve baroque (MuMa, le Havre, la Piscine, Roubaix et Musée d’art moderne, Céret, 2007-2008), Lyonel Feininger, l’arpenteur du monde (MuMa, le Havre, 2015) et Anne Dangar, céramiste : le cubisme au quotidien (Musée de Valence, 2016-2017).
ANNICK DUSSAULT, Directrice du Musée George Sand – La Châtre.
CHARLOTTE GUINOIS, Conservateur du patrimoine, Directrice du Musée d’Art et d’Archéologie – Guéret.
ANNETTE HAUDIQUET, Conservateur et Directrice du Musée d’Art moderne André Malraux depuis 2001. Annette Haudiquet a participé activement à la reconnaissance du centre ville du Havre en tant que patrimoine mondial de l’UNESCO avec une grande exposition autour d’Auguste Perret en 2002 et sur les villes reconstruites avec l’exposition Brasilia-Chandigarh-Le Havre. Portraits de villes en 2007. Annette Haudiquet a par ailleurs dirigé entre autres les expositions Vagues I et II autour de Raoul Dufy, Othon Friesz ou Signac et les ports de France ou plus récemment Eugène Boudin, l’atelier de la lumière.
OLIVIER MARTY, peintre et vidéaste. Il est représenté entre autres par la galerie Jacques Lévy (Paris). Diplômé de l'École Nationale supérieure du Paysage de Versailles, il y est responsable des enseignements artistiques. Le paysage est au coeur de son travail. La peinture en constitue le pivot central. Elle est toujours accompagnée de dessins, souvent de vidéos et croise d’autres disciplines.
SYLVIE PATIN, Conservateur général honoraire au musée d’Orsay et correspondant de l’Institut (Académie des Beaux-Arts). Elle a assuré le commissariat de diverses expositions internationales dont notamment : Centenaire de l’Impressionnisme (1974, Galeries nationales du Grand Palais et Métropolitain Museum of Art de New-York) ; L’impressionnisme et le paysage français (1985, Galeries nationales du Grand Palais, Los Angeles County Museum of Art et Art Institute de Chicago) ; Claude Monet (2010-2011, Galeries nationales du Grand Palais).
CHRISTOPHE RAMEIX, Commissaire principal de l’exposition La Creuse, une vallée atelier, 2013. Auteur de : Les peintres de la vallée de la Creuse et de Gargilesse (1850-1950), Lucien Souny, 1991 ; Impressionnisme et Postimpressionnisme dans la vallée de la Creuse, Christian Pirot, 2012.
JEAN-PAUL THIBAUDEAU, Historien, chercheur au musée de la Vallée de la Creuse, Eguzon.

Tales of a Sea Cow . © Etienne de France 2012
- -
Rencontre avec Bidhan Jacobs
Bidhan Jacobs est Docteur en études cinématographiques, chercheur postdoctoral au Labex Arts-H2H, Paris 8 - ENSLL et enseignant à Paris-Est Marne-la-Vallée et Paris 3 Sorbonne-Nouvelle. Il est l’auteur d’une thèse à paraître aux Presses Universitaires du Septentrion sous le titre Esthétique du signal, et codirecteur avec Nicole Brenez du Cinéma critique.
De l’argentique au numérique, voies et formes de l’objection visuelle (Presses de la Sorbonne, 2010)
Le signal est l’essence même du son et de l’image numérique : de l’information matérielle invisible à l’œil nu, codifiée et circulant à travers les technologies filmiques de l’âge du Web. Son accès, d’une importance capitale, est en mode protégé (Friedrich Kittler). D’un côté les outils numériques sont construits comme des boîtes noires au cœur desquelles le traitement du signal est soigneusement rendu opaque et inaccessible. De l’autre, les entreprises privées et les services d’intelligence des gouvernements disposent d’une puissance technologique illimitée d’interception et d’investigation des signaux pour mener leurs opérations de surveillance et de profilage à l’échelle planétaire. Récusant ce paradoxe, certains artistes tels Pierre-Yves Cruaud, HC Gilje, Paolo Gioli, Gaëlle Cintré, Jacques Perconte, Leighton Pierce, Joost Rekveld, Sadia Sadia, Jérôme Schlomoff, développent l’intelligence du signal : ils passent ainsi de son traitement régulé selon des normes audiovisuelles à son expérimentation pour en libérer les ressources plastiques inexploitées et exprimer toutes les strates de sensibilité de l’artiste.
Bidhan Jacobs est Docteur en études cinématographiques, chercheur postdoctoral au Labex Arts-H2H, Paris 8 - ENSLL et enseignant à Paris-Est Marne-la-Vallée et Paris 3 Sorbonne-Nouvelle. Il est l’auteur d’une thèse à paraître aux Presses Universitaires du Septentrion sous le titre Esthétique du signal, et codirecteur avec Nicole Brenez du Cinéma critique.
De l’argentique au numérique, voies et formes de l’objection visuelle (Presses de la Sorbonne, 2010)
Le signal est l’essence même du son et de l’image numérique : de l’information matérielle invisible à l’œil nu, codifiée et circulant à travers les technologies filmiques de l’âge du Web. Son accès, d’une importance capitale, est en mode protégé (Friedrich Kittler). D’un côté les outils numériques sont construits comme des boîtes noires au cœur desquelles le traitement du signal est soigneusement rendu opaque et inaccessible. De l’autre, les entreprises privées et les services d’intelligence des gouvernements disposent d’une puissance technologique illimitée d’interception et d’investigation des signaux pour mener leurs opérations de surveillance et de profilage à l’échelle planétaire. Récusant ce paradoxe, certains artistes tels Pierre-Yves Cruaud, HC Gilje, Paolo Gioli, Gaëlle Cintré, Jacques Perconte, Leighton Pierce, Joost Rekveld, Sadia Sadia, Jérôme Schlomoff, développent l’intelligence du signal : ils passent ainsi de son traitement régulé selon des normes audiovisuelles à son expérimentation pour en libérer les ressources plastiques inexploitées et exprimer toutes les strates de sensibilité de l’artiste.
Date(s)
- 17 mai 2017
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

David Bryant & Karl Lemieux, Quiet Zone, 2014. © David Bryant & Karl Lemieux
- -
Bien que les films qui composent ce programme donnent à voir des mondes tout à fait réels, ils pourraient être autant de chapitres d’une fiction dystopique, autant de visions d’une planète en perdition : nature fantasmée, envahissante, post-apocalyptique (Wayward fronds), nature saccagée (Le Pays dévasté), humains exilés, contraints de trouver refuge dans des zones de silence radio (Quiet Zone), paysage désolé, ruines sinistres et inquiétantes d’une ancienne station radar (Cobra Mist). Enfin, une Gotham City lugubre disparaît dans un ultime cataclysme (Black Rain White Scars) qui n’est pas sans rappeler La Tempête de William Shakespeare dont s’inspira Aldous Huxley pour le titre de son roman Brave New World (Le Meilleur des Mondes).
Il s’agit pourtant de la réalité de notre monde contemporain dans lequel l’espèce humaine semble créer les conditions de sa propre disparition.
Fern Silva, Wayward Fronds, 2014, 13’15
Emmanuel Lefrant, Le Pays dévasté, 2015, 11’30
David Bryant & Karl Lemieux, Quiet Zone, 2014, 14’
Emily Richardson, Cobra Mist, 2008, 7’
Lukas Marxt, Black Rain White Scars, 2014, 9’
Il s’agit pourtant de la réalité de notre monde contemporain dans lequel l’espèce humaine semble créer les conditions de sa propre disparition.
Fern Silva, Wayward Fronds, 2014, 13’15
Emmanuel Lefrant, Le Pays dévasté, 2015, 11’30
David Bryant & Karl Lemieux, Quiet Zone, 2014, 14’
Emily Richardson, Cobra Mist, 2008, 7’
Lukas Marxt, Black Rain White Scars, 2014, 9’
Date(s)
- 26 avril 2017
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Jacques Perconte, Ettrick, 2015. © Jacques Perconte - dist. Light Cone
- -
« Le chemin que nous prenons mène au cœur de la forêt d’Ettrick. C’est une plongée dans une terre textile que nous entreprenons. Une terre où l’homme, la machine et la nature entretiennent une relation complexe qui dessine leur avenir. En glissant par la poésie entre la brutalité de la matière et le sublime du paysage, nous portons ce regard attentif qui incarne la stabilité de notre désir de vivre profondément en paix.
Spectateurs trop conscients d’une impuissance de nos mouvements, nous savons que la nature, elle, trouvera son chemin. »
Richard Aschrowan, Alchemy film festival Catalogue 2015
Jacques Perconte, Ettrick, 2015, 57’
Spectateurs trop conscients d’une impuissance de nos mouvements, nous savons que la nature, elle, trouvera son chemin. »
Richard Aschrowan, Alchemy film festival Catalogue 2015
Jacques Perconte, Ettrick, 2015, 57’
Date(s)
- 15 mars 2017
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Marie Menken, Andy Warhol, 1965. © Marie Menken - dist. Light Cone
- -
Le 22 février 1987, Andy Warhol mourait à 58 ans des suites d’une banale opération de la vésicule biliaire. Trente ans après sa mort, Warhol reste une superstar des ventes et des fréquentations d’exposition et sa notoriété va bien au-delà du monde de l’art.
Ce programme lui rend hommage avec trois films réalisés par des cinéastes qui l’ont bien connu dans le New York des années 60 et plus tard. Andy Warhol de Marie Menken nous plonge dans l’univers de la Factory où l’artiste, assisté par Gérard Malanga, est au travail sur ses œuvres en cours : boîtes de Brillo, sérigraphies de fleurs et portraits de Jackie sont produits en continu. Les deux films suivants sont de Jonas Mekas : Award Presentation to Andy Warhol et Scenes from the life of Andy Warhol, tranches de vies saisies de 1965 à 1982 où l’on croise également des personnalités comme Allen Ginsberg, Yoko Ono, John Lennon, Barbara Rubin, Caroline Kennedy ...
Marie Menken, Andy Warhol, 1965, 22’
Jonas Mekas, Award Presentation to Andy Warhol, 1964, 12’
Jonas Mekas, Scenes from the life of Andy Warhol, 1963-1990, 37’
Ce programme lui rend hommage avec trois films réalisés par des cinéastes qui l’ont bien connu dans le New York des années 60 et plus tard. Andy Warhol de Marie Menken nous plonge dans l’univers de la Factory où l’artiste, assisté par Gérard Malanga, est au travail sur ses œuvres en cours : boîtes de Brillo, sérigraphies de fleurs et portraits de Jackie sont produits en continu. Les deux films suivants sont de Jonas Mekas : Award Presentation to Andy Warhol et Scenes from the life of Andy Warhol, tranches de vies saisies de 1965 à 1982 où l’on croise également des personnalités comme Allen Ginsberg, Yoko Ono, John Lennon, Barbara Rubin, Caroline Kennedy ...
Marie Menken, Andy Warhol, 1965, 22’
Jonas Mekas, Award Presentation to Andy Warhol, 1964, 12’
Jonas Mekas, Scenes from the life of Andy Warhol, 1963-1990, 37’
Date(s)
- 08 février 2017
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

. © Photographie Mag-Ness
Depuis des décennies, Mag-Ness porte un regard brut et hors norme sur les nuits havraises. Il nous donne à voir, sans fioritures, des gens rencontrés au hasard de ses déambulations. Il nous fait participer à la vie des bars où les frontières sociologiques et les inhibitions s’abolissent souvent. Il nous met en présence de toute une diversité de noctambules dans des moments festifs, d’autres plus intimistes, voire plus surprenants quand l’heure se fait tardive et le lieu interlope.
Formidable témoignage de tout un quotidien du Havre laissé habituellement dans l’ombre, cette exposition s’inscrit aussi dans un projet cinématographique initié par Matthieu Simon et donnera lieu à des prises de vue pour un documentaire.
Programme : 1200 tirages 10X15 et un diaporama vidéo.
Formidable témoignage de tout un quotidien du Havre laissé habituellement dans l’ombre, cette exposition s’inscrit aussi dans un projet cinématographique initié par Matthieu Simon et donnera lieu à des prises de vue pour un documentaire.
Programme : 1200 tirages 10X15 et un diaporama vidéo.
Date(s)
- samedi 15 octobre 2016
- dimanche 16 octobre 2016
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Aux horaires d'ouverture du musée.