MuMa (salle de conférence)

"Le thème de l’atelier chez Raoul Dufy"
par Christian Briend, Conservateur général au Musée national d’art moderne, Chef du Service des collections modernes, Centre Pompidou
par Christian Briend, Conservateur général au Musée national d’art moderne, Chef du Service des collections modernes, Centre Pompidou
Date(s)
- 02 octobre 2019
Conférence accessible uniquement aux adhérents de l'association des Amis du musée d'art moderne André Malraux (AMAM)

"Dufy, les grandes décorations"
par Sophie Krebs, Conservateur général. Responsable des collections au Musée d’art moderne de la Ville de Paris et co-commissaire de l'exposition Dufy au Havre.
par Sophie Krebs, Conservateur général. Responsable des collections au Musée d’art moderne de la Ville de Paris et co-commissaire de l'exposition Dufy au Havre.
Date(s)
- 25 septembre 2019
Conférence accessible uniquement aux adhérents de l'association des Amis du musée d'art moderne André Malraux (AMAM)

Raoul DUFY (1877-1953), Les Régates au Havre, 1925, huile sur toile, 52,5 x 63,5 cm. Collection particulière. © MuMa Le Havre / Charles Maslard © Adagp, Paris 2019
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Co-commissaire de l’exposition Dufy au Havre
« Si tous les critiques de son époque mettent l'accent sur ses origines havraises, c'est que Dufy n'aurait pas pu devenir Dufy sans sa ville natale. Le Havre, à la fois sujet et motif, réel ou imaginaire, est la ville qui l'a formé et lui a donné une sensibilité particulière. Il n'aura de cesse de venir expérimenter ou s'entrainer à chaque changement stylistique pour donner ce qu'il y a de mieux dans son œuvre. A la fin de sa vie, éloigné et malade, Le Havre de son enfance et de sa jeunesse est toujours présent. Il tente de le reconstituer dans la série des Cargos noirs que la mort vient interrompre. » Sophie Krebs
En partenariat et avec le soutien de l’AMAM – Association des amis du musée
« Si tous les critiques de son époque mettent l'accent sur ses origines havraises, c'est que Dufy n'aurait pas pu devenir Dufy sans sa ville natale. Le Havre, à la fois sujet et motif, réel ou imaginaire, est la ville qui l'a formé et lui a donné une sensibilité particulière. Il n'aura de cesse de venir expérimenter ou s'entrainer à chaque changement stylistique pour donner ce qu'il y a de mieux dans son œuvre. A la fin de sa vie, éloigné et malade, Le Havre de son enfance et de sa jeunesse est toujours présent. Il tente de le reconstituer dans la série des Cargos noirs que la mort vient interrompre. » Sophie Krebs
En partenariat et avec le soutien de l’AMAM – Association des amis du musée
Date(s)
- 22 mai 2019
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

© The lost films, Stan Brakhage
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Christophe Guérin, l’un des artistes de La Bande des Havrais, et par ailleurs programmateur de MuMaBoX au MuMa depuis presque 10 ans, vous propose de découvrir un film de Stan Brakhage de 1996, The lost films.
« Dans l'esprit et dans l'aspect photographique, il s'agit de «travelogues» (carnets de voyage). Dans l'incapacité financière d'en tirer des copies, je les avais laissés dans un tiroir. Le premier a été réalisé en 1991, le deuxième, et jusqu'au sixième en 92, le septième et le huitième en 93, et le neuvième en 92.
# 1. Un travelogue «nocturne» dans la ville de Londres comme illuminée par le vernis enlevé de la surface des toiles de Turner.
# 2. Un travelogue dans le nord de la Finlande baigné par le soleil de minuit.
# 3. Un travail peint à la main, un songe d'une nuit d'été, évoquant encore l'expérience de l'été précédent en Finlande.
# 4. Un boursouflement kaléidoscopique de tonalités pastel, dû au brouillard, triomphe de tous les résidus photographiques que l'on ne perçoit plus que dans l'angle inférieur droit de la représentation.
# 5. Une méditation alpestre principalement dans les montagnes bleues façonnées par des jaunes ternes et des violets passés informes.
# 6. Film peint à la main - des couleurs identiques à celles des films précédents, tamisées par les bancs de sable et les océans de souvenirs méditatifs.
# 7. Il s'agit de l'éternel processus par lequel on tente de se souvenir des images qui ouvrent la voix / être déplacé par l'irruption de ce que l'on découvre à chaque mouvement de l'oeil (ou comme dans le cas du film, à chaque mouvement de caméra, mise au point et coupe du montage) l'écheveau de l'Atlantique, les particularités des lumières des nuits bostoniennes et les traces lumineuses d'un camion de poubelles dans un parking près du désert du Nouveau Mexique.
# 8. Un sombre chant photographique de la mer.
# 9. La couleur négative de la «vérité» - ce qui revient à dire qu'il s'agit de la «vérité» entière (autant que le film peint puisse prétendre y atteindre) et d'un contrepoids épiphanique afin qu'une telle «vérité» soit mise entre guillemets. »
(Stan Brakhage, extrait du dossier de présentation, Light Cone, distributeur)
Programme :
The lost films de Stan Brakhage
16 mm / couleur / silencieux / 55' 00
« Dans l'esprit et dans l'aspect photographique, il s'agit de «travelogues» (carnets de voyage). Dans l'incapacité financière d'en tirer des copies, je les avais laissés dans un tiroir. Le premier a été réalisé en 1991, le deuxième, et jusqu'au sixième en 92, le septième et le huitième en 93, et le neuvième en 92.
# 1. Un travelogue «nocturne» dans la ville de Londres comme illuminée par le vernis enlevé de la surface des toiles de Turner.
# 2. Un travelogue dans le nord de la Finlande baigné par le soleil de minuit.
# 3. Un travail peint à la main, un songe d'une nuit d'été, évoquant encore l'expérience de l'été précédent en Finlande.
# 4. Un boursouflement kaléidoscopique de tonalités pastel, dû au brouillard, triomphe de tous les résidus photographiques que l'on ne perçoit plus que dans l'angle inférieur droit de la représentation.
# 5. Une méditation alpestre principalement dans les montagnes bleues façonnées par des jaunes ternes et des violets passés informes.
# 6. Film peint à la main - des couleurs identiques à celles des films précédents, tamisées par les bancs de sable et les océans de souvenirs méditatifs.
# 7. Il s'agit de l'éternel processus par lequel on tente de se souvenir des images qui ouvrent la voix / être déplacé par l'irruption de ce que l'on découvre à chaque mouvement de l'oeil (ou comme dans le cas du film, à chaque mouvement de caméra, mise au point et coupe du montage) l'écheveau de l'Atlantique, les particularités des lumières des nuits bostoniennes et les traces lumineuses d'un camion de poubelles dans un parking près du désert du Nouveau Mexique.
# 8. Un sombre chant photographique de la mer.
# 9. La couleur négative de la «vérité» - ce qui revient à dire qu'il s'agit de la «vérité» entière (autant que le film peint puisse prétendre y atteindre) et d'un contrepoids épiphanique afin qu'une telle «vérité» soit mise entre guillemets. »
(Stan Brakhage, extrait du dossier de présentation, Light Cone, distributeur)
Programme :
The lost films de Stan Brakhage
16 mm / couleur / silencieux / 55' 00
Date(s)
- 02 avril 2019
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Robert Kramer Route One/USA 1989 © Les Films d’Ici
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NOT HOME BUT BACK…*
En 1987, le cinéaste américain Robert Kramer revient aux Etats Unis pour réaliser Route One/USA, un film documentaire le long de la route numéro un qui traverse la côte Est du nord au sud. Un parcours à la fois arbitraire et symbolique. Arbitraire parce que, comme le lui souffle Walt Whitman : « le long chemin brun devant moi me mène où je veux » et symbolique parce que Kramer part à la recherche des origines, de la route des « vieilles colonies », de lui-même, il va sans dire. La géographie des lieux déplie un livre d’histoire(s), la série de portraits dessine son rapport aux autres et au monde. C’est en étranger qu’il revient car c’est en étranger qu’il a fait tous ses films, dans l’inconfort de la rencontre et de la création. La mise en mouvement déclenche chez lui, dans une tension constante, la clarté du récit et le trouble de l’expérience. On s’interrogera sur la forme cinématographique issue de ce voyage et sur la forme de voyage immobile que le film propose au spectateur.
*Pas à la maison mais de retour…
Programme :
Dominique Dureau nous proposera sa vision du cinéma de Robert Kramer. Dominique Dureau est Professeur agrégé d’arts plastiques. Enseignant d’histoire de l’art et de cinéma à l’IUT du Havre.
En 1987, le cinéaste américain Robert Kramer revient aux Etats Unis pour réaliser Route One/USA, un film documentaire le long de la route numéro un qui traverse la côte Est du nord au sud. Un parcours à la fois arbitraire et symbolique. Arbitraire parce que, comme le lui souffle Walt Whitman : « le long chemin brun devant moi me mène où je veux » et symbolique parce que Kramer part à la recherche des origines, de la route des « vieilles colonies », de lui-même, il va sans dire. La géographie des lieux déplie un livre d’histoire(s), la série de portraits dessine son rapport aux autres et au monde. C’est en étranger qu’il revient car c’est en étranger qu’il a fait tous ses films, dans l’inconfort de la rencontre et de la création. La mise en mouvement déclenche chez lui, dans une tension constante, la clarté du récit et le trouble de l’expérience. On s’interrogera sur la forme cinématographique issue de ce voyage et sur la forme de voyage immobile que le film propose au spectateur.
*Pas à la maison mais de retour…
Programme :
Dominique Dureau nous proposera sa vision du cinéma de Robert Kramer. Dominique Dureau est Professeur agrégé d’arts plastiques. Enseignant d’histoire de l’art et de cinéma à l’IUT du Havre.
Date(s)
- 15 mai 2019
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Amanda Dawn Christie, Fallen Flags, 2007. dist. Light Cone
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L’analogie entre chemin de fer et cinéma, ces deux grandes inventions de la vie moderne, est évidente : tout rapproche ces deux machines de voyage et de vision nées au XIXe s. Le train est un moyen de transport qui offre à ses voyageurs passifs le spectacle, bien cadré par la fenêtre du compartiment, d’un paysage défilant à grande vitesse. Le compartiment est la salle de projection, la locomotive est une machine, comme la caméra ou le projecteur, la fenêtre du wagon et l’écran sont le cadre dans lequel défilent paysage et image filmique. La voie ferrée aussi rappelle le ruban de celluloïd… Mais c’est également sur le plan de l’expérience visuelle qu’on peut rapprocher les deux dispositifs : la perception de l’espace n’est plus unique et continue, mais est fragmentée et discontinue, caractéristiques particulièrement mises en évidence par le cinéma expérimental.
Programme :
Al Razutis, Lumière’s train / visual essays n°1, 1979, 7’30
Ken Jacobs, The Georgetown loop, 1997, 11’
D.A. Pennebaker, Daybreak express, 1953, 5’
Robert Breer, Fuji, 1973, 9’
Amanda Dawn Christie, Fallen Flags, 2007, 8’
Guy Sherwin, Night train, 1979, 2’
Pablo Mazzolo, NN, 2014-2017, 2’30
John Smith, Song for Europe, 2017, 3’50
Jacques Perconte, Après le feu, 2010, 7’08
Programme :
Al Razutis, Lumière’s train / visual essays n°1, 1979, 7’30
Ken Jacobs, The Georgetown loop, 1997, 11’
D.A. Pennebaker, Daybreak express, 1953, 5’
Robert Breer, Fuji, 1973, 9’
Amanda Dawn Christie, Fallen Flags, 2007, 8’
Guy Sherwin, Night train, 1979, 2’
Pablo Mazzolo, NN, 2014-2017, 2’30
John Smith, Song for Europe, 2017, 3’50
Jacques Perconte, Après le feu, 2010, 7’08
Date(s)
- 24 avril 2019
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Beverly & Tony Conrad, Straight and narrow, 1970. dist. Arsenal
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Tony Conrad (1940-2016), cinéaste, musicien, enseignant, artiste et performer, figure séminale de l’avant garde new yorkaise des années 60, fut l’un des pères de la musique minimaliste, ayant notamment collaboré avec La Monte Young et John Cale au sein de The Dream Syndicate ainsi qu’avec le groupe allemand Faust. Comme cinéaste, ses recherches ont porté sur les effets de clignotement de l’image et son nom reste attaché au film stroboscopique THE FLICKER (1966). Ce programme réunit deux films de Conrad ainsi qu’un film de Paul Sharits, qui a enseigné aux côtés de Conrad et s’est engagé également dans la voie de la stimulation rétinienne par clignotement. Enfin, parmi les nombreux artistes ayant travaillé avec Conrad, on retrouvera Charlemagne Palestine dans le film de Pip Chodorov.
Programme :
Tony Conrad, The Eye of Count Flickerstein, 1966-75, 11’
Beverly & Tony Conrad, Straight and narrow, 1970, 10’
Paul Sharits, T,O,U,C,H,I,N,G, 1968, 12’
Pip Chodorov, Charlemagne 2 : Piltzer, 2002, 22’
Dans le cadre du Festival PiedNu
A voir aussi :
Tony Conrad : Completely in the Present, documentaire de Tyler Hubby (2016/1h42/VOSTF) présenté au Studio le jeudi 14 mars à 20h30.
Programme :
Tony Conrad, The Eye of Count Flickerstein, 1966-75, 11’
Beverly & Tony Conrad, Straight and narrow, 1970, 10’
Paul Sharits, T,O,U,C,H,I,N,G, 1968, 12’
Pip Chodorov, Charlemagne 2 : Piltzer, 2002, 22’
Dans le cadre du Festival PiedNu
A voir aussi :
Tony Conrad : Completely in the Present, documentaire de Tyler Hubby (2016/1h42/VOSTF) présenté au Studio le jeudi 14 mars à 20h30.
Date(s)
- 20 mars 2019
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Warren Sonbert, Carriage Trade, 1972. dist. Light Cone
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Warren Sonbert (1947-1995) fut l’une des figures les plus originales et influentes du cinéma expérimental américain. Dès ses débuts en 1966 alors qu’il est encore étudiant à l’université de New York, et avant ses vingt ans, sa première rétrospective est un succès public et critique. « CARRIAGE TRADE: les déplacements, les voyages, les goûts de Warren Sonbert sont arrangés musicalement dans des compositions cadrées avec brio et des mouvements de caméra tourbillonnants. Les monuments les plus familiers – la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, le Sphinx – sont placés entre les guillemets des jump cuts. Une heure d’expérimentation fascinante qui repose sur l’idée d’utiliser les images comme des notes de musique. Cela a été fait auparavant, mais rarement avec un tel talent et un tel esprit. » Andrew Sarris, Village Voice, Oct 1973
Programme :
Warren Sonbert, Carriage Trade, 1972, 61’
Une programmation en écho à l’exposition Retour du vaste monde présentée au MuMa du 23 février au 14 avril 2019.
Programme :
Warren Sonbert, Carriage Trade, 1972, 61’
Une programmation en écho à l’exposition Retour du vaste monde présentée au MuMa du 23 février au 14 avril 2019.
Date(s)
- 27 février 2019
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Gabriele BASILICO (1944-2013), Le Havre. L'église Saint-Joseph, 1984, photographie couleur, tirage au gelatino-bromure d’argent, 60 x 50 cm. © MuMa Le Havre / Gabriele Basilico
Conférence proposée par la Maison du patrimoine du Havre.
L'église Saint-Joseph : chronologie d'un chantier mouvementé par Françoise Gasté, docteur ès lettres
Lorsqu’Auguste Perret meurt en février 1954, l’église Saint-Joseph est loin d’être terminée. Comment continuer cette construction dans l’esprit du maître qui n’en avait pas fixé les lignes définitives, comment passer de la galerie carrée à l’octogone de la tour, comment prendre des décisions qui conviennent à Raymond Audigier, architecte havrais associé à Perret, et à l’équipe parisienne qui en revendique la paternité morale. Cette conférence relate la chronologie de ce chantier coûteux et mouvementé.
L'église Saint-Joseph : chronologie d'un chantier mouvementé par Françoise Gasté, docteur ès lettres
Lorsqu’Auguste Perret meurt en février 1954, l’église Saint-Joseph est loin d’être terminée. Comment continuer cette construction dans l’esprit du maître qui n’en avait pas fixé les lignes définitives, comment passer de la galerie carrée à l’octogone de la tour, comment prendre des décisions qui conviennent à Raymond Audigier, architecte havrais associé à Perret, et à l’équipe parisienne qui en revendique la paternité morale. Cette conférence relate la chronologie de ce chantier coûteux et mouvementé.
Date(s)
- 04 décembre 2018
Tarif(s)
Gratuit
Il est conseillé de réserver vos places au 02 35 22 31 22 ou par mail à maison-patrimoine-info@lehavretourisme.com

Reason over passion, 1969. © Joyce Wieland, dist. Light Cone
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Joyce Wieland (1930-1998) commence sa carrière comme peintre à Toronto avant de s’installer à New York en 1962, où elle se fait rapidement un nom en tant que cinéaste expérimentale. Son œuvre est ouvertement politique, traitant de nationalisme, de féminisme et d’écologie.
En 1968, à l’occasion d’un voyage en train de Toronto à Vancouver, elle tourne pendant des heures le paysage qui défile. Puis, lors du congrès du parti libéral à Ottawa, elle filme le visage de Pierre Trudeau, sur le point de devenir premier ministre. C’est après un autre voyage de Cap-Breton à Québec, filmé de sa voiture, que se forme le projet d’un film sur son pays natal. Réunissant les images de ces trois épisodes, ce sera son grand opus : La Raison avant la Passion / Reason Over Passion (1969) dont Wieland a dit : «J’étais dans la panique ; une panique écologique, spirituelle sur ce pays… J’ai photographié tout le sud du Canada pour le préserver à ma façon, avec ma propre vision».
Programme :
Joyce Wieland, Reason over passion, 1969, 83’40
En 1968, à l’occasion d’un voyage en train de Toronto à Vancouver, elle tourne pendant des heures le paysage qui défile. Puis, lors du congrès du parti libéral à Ottawa, elle filme le visage de Pierre Trudeau, sur le point de devenir premier ministre. C’est après un autre voyage de Cap-Breton à Québec, filmé de sa voiture, que se forme le projet d’un film sur son pays natal. Réunissant les images de ces trois épisodes, ce sera son grand opus : La Raison avant la Passion / Reason Over Passion (1969) dont Wieland a dit : «J’étais dans la panique ; une panique écologique, spirituelle sur ce pays… J’ai photographié tout le sud du Canada pour le préserver à ma façon, avec ma propre vision».
Programme :
Joyce Wieland, Reason over passion, 1969, 83’40
Date(s)
- 23 janvier 2019
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.