EXPOSITION

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Grâce au mécénat exceptionnel de la Matmut, venez découvrir gratuitement l’exposition Eugène Boudin.
Un moment inédit et privilégié pour visiter cette exposition qui apporte un éclairage nouveau sur l’art de cette figure pionnière de l’impressionnisme, en confrontant à la collection du MuMa, plus d’une centaine d’oeuvres provenant de collections particulières et de grandes collections publiques françaises et étrangères.
Eugène BOUDIN (1824-1898), L’Embarcadère et la jetée de Trouville, 1863, huile sur bois, 34,8 x 58 cm. Collection of Mr. and Mrs. Paul Mellon. © Washington, National Gallery of Art
Eugène BOUDIN (1824-1898), L’Embarcadère et la jetée de Trouville, 1863, huile sur bois, 34,8 x 58 cm. Collection of Mr. and Mrs. Paul Mellon. © Washington, National Gallery of Art

Après Dufy, Friesz, Signac, Pissarro, Staël, le MuMa continue d’explorer les grandes figures de la scène artistique des XIXe et XXe siècles, liées à l’histoire de ses collections, et venues chercher au Havre et sur les côtes normandes la source de leur inspiration. Dans cet esprit, le MuMa a donc choisi de présenter cette année une grande rétrospective consacrée à Eugène Boudin (1824-1898).
Bernard PLOSSU (1945), Sans titre, octobre 2013, photographie argentique. Le Havre. © Bernard Plossu
Bernard PLOSSU (1945), Sans titre, octobre 2013, photographie argentique. Le Havre. © Bernard Plossu

En cette fin d'année 2015, le MuMa vous propose de découvrir trois expositions : la ville et l'architecture sont au programme...

« Bernard Plossu. Le Havre en noir et blanc »
Venu au Havre en 2013 et 2014, Bernard Plossu nous livre en 104 photographies le portrait d’une ville, d’un port…
[Photographies]

« Photographier pour reconstruire »
Archives photographiques du MRU au Havre (1945-1957)
Mises en valeur par leurs expositions au Salon des arts ménagers à Paris, en France et à l'étranger, les photographies du Havre furent assurément pour le MRU un emblème de la reconstruction moderne de la France.
[Photographies]

« De la ruine à l'architecture utopique »
Regards croisés sur les trois collections de dessins du musée des beaux-arts de Rouen, du musée d’art moderne André Malraux du Havre et du Frac Haute-Normandie.
[Dessins]
Victor Alfred Paul VIGNON (1847-1909), Pommes et pichet, huile sur toile, 32 x 41 cm. © MuMa Le Havre / Charles Maslard
Victor Alfred Paul VIGNON (1847-1909), Pommes et pichet, huile sur toile, 32 x 41 cm. © MuMa Le Havre / Charles Maslard

Petit-fils par alliance d’Olivier Senn, Pierre-Maurice Mathey, décédé il y a peu, a fait don de 7 dessins et 10 peintures au MuMa, provenant de la collection d’Olivier Senn.
Après une campagne de restauration, les 17 œuvres rejoignent sur les cimaises du musée celles données par Hélène Senn-Foulds en 2004. L’espace consacré à la collection d’Olivier Senn s’enrichit donc de nouvelles œuvres, ce qui porte à 223 le nombre d’œuvres provenant de ce grand collectionneur passionné d’art.
Haute Normandie, Marines, sans titre n°1. © Jacques Perconte
Haute Normandie, Marines, sans titre n°1. © Jacques Perconte
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Film infini, compressions dansantes de données vidéos montées à la volée par Jacques Perconte

« Le vent pousse délicatement l’écume à la verticale des falaises, pour la déposer sur les feuilles des arbres. En soufflant, il emporte les couleurs. Les formes se mélangent presqu’à l’infini et rappellent cette Normandie nouvelle à chaque regard.
[...]
La première partie de la série des Marines est réalisée dans la perspective de son installation au sein des urgences de l’hôpital Jacques Monod. Ces pièces génératives travaillent une dilatation du temps. Plus que dans la plupart de mes recherches, ces marines mettent en scène chaque événement saisi dans sa projection immédiate à une vitesse peu habituelle, le poussant ainsi dans un mouvement harmonique de séparation et d’accord avec son sujet. C’est une nouvelle manière de redistribuer la hiérarchie visuelle de l’image qui est déjà très perturbée due au travail sur les compressions vidéo. C’est aussi une manière de tendre encore plus vers une douceur du mouvement pour y imposer un maximum de fluidité. J’ai envie faisant cela d’ouvrir encore plus la porte temporelle qui saisit le regard du spectateur dans l’immensité plastique de l’image. » Jacques Perconte

Diffusée dans les accueils du service des Urgences Adultes de l’hôpital Jacques Monod, cette oeuvre a été réalisée dans le cadre des projets culturels développés par le Groupe Hospitalier du Havre et grâce au soutien de partenaires.

Avec le soutien financier de :
  • la DRAC  de Haute-Normandie
  • la MACSF
  • la société ACAT
  • la société Geteve production
  • la fondation Charles Nicolle
  • la société DJO Global
  • la société Prodexpo
  • l'association Le lien
  • l'association Zélia

En partenariat avec le MuMa.  

Jacques Perconte est représenté par la Galerie Charlot (Paris).
Lyonel FEININGER (1871-1956), Village délabré [avec un soleil éclatant] (Verfallenes Dorf), 1918, bois gravé, 11,4 x 10,5 cm. . © Maurice Aeschimann — © ADAGP, Paris, 2015
Lyonel FEININGER (1871-1956), Village délabré [avec un soleil éclatant] (Verfallenes Dorf), 1918, bois gravé, 11,4 x 10,5 cm. . © Maurice Aeschimann — © ADAGP, Paris, 2015

Américain autant qu’allemand, musicien, dessinateur de presse et caricaturiste renommé aux Etats Unis comme en Allemagne au début du XXe siècle, puis peintre et graveur réputé, côtoyant les avant-gardes cubiste et expressionniste, Lyonel Feininger (New York 1871 – id. 1956) fut aussi professeur au Bauhaus, dès sa création à Weimar en 1919. Stigmatisé comme artiste dégénéré par les nazis en 1933, il finira ses jours à New York après avoir vécu cinquante ans de sa vie en Allemagne. S’il compte parmi les grandes figures de l’art moderne du XXe siècle et s’il a fait l’objet de nombreuses rétrospectives dans le monde, il reste cependant un artiste peu connu en France, absent des collections publiques nationales à l’exception de celles du Centre Georges Pompidou.
 
Le MuMa propose de découvrir cet artiste grâce à la générosité d’un amateur passionné qui a réuni l’une des plus importantes collections dédiées à Feininger. Constituée par lui, elle reflète naturellement ses goûts en offrant un coup de projecteur délibéré sur l’œuvre graphique de Feininger et son extraordinaire série de bois gravés exécutés en un peu plus de deux ans au Bauhaus. Même si la collection couvre la quasi-totalité de la carrière de Feininger (entre 1907 et 1949), son parti pris ne permet pas de donner à l’exposition un caractère rétrospectif, mais elle est invitation à la découverte de l’univers si particulier de Lyonel Feininger, attachant et plein de poésie.
Sabine MEIER (1964), Narcisse, série « Portrait of a man », 2011-2014, photographie. © Sabine Meier
Sabine MEIER (1964), Narcisse, série « Portrait of a man », 2011-2014, photographie. © Sabine Meier

En 2011, la photographe Sabine Meier bénéficiait du programme de résidence « Le Havre/New York. Regards croisés ». À l'automne, elle s'envolait donc pour New York qui allait devenir le théâtre de Portrait of a man (Rodion Romanovitch Raskolnikov), inspiré du roman de Dostoïevski, Crime et Châtiment, et librement transposé de Saint-Petersbourg aux États-Unis puis au Havre.

Pour sa première présentation publique, l'ensemble du travail photographique de l'artiste réunit, dans une scénographie labyrinthique, quatre-vingt-six photographies et un diaporama d'environ deux cent trente images. Il donne à voir un portrait photographique du héros du roman, Raskolnikov, auteur d'un double crime, dont Dostoïevski décrit le cheminement douloureux jusqu'à une rédemption inespérée.

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