CONFÉRENCE

Français

Le vitrail en Normandie entre XIIe et XVe siècles
Par Danièle Sansy, maître de conférences en histoire médiévale à l’UFR lettres et sciences humaines de l’Université du Havre

Petite histoire du verre. Au prisme des collections du Musée des Antiquités, Rouen
Par Caroline Dorion-Peyronnet, conservateur du patrimoine, directeur du Musée des Antiquités et de la Tour Jeanne d’Arc, Rouen
Eugène BOUDIN (1824-1898), Grand ciel, ca. 1888-1895, huile sur bois, 26,8 x 21,8 cm. © MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
Eugène BOUDIN (1824-1898), Grand ciel, ca. 1888-1895, huile sur bois, 26,8 x 21,8 cm. © MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn

Peindre le ciel de la Renaissance à l’impressionnisme.

Rencontre avec Anouchka Vasak, spécialiste de littérature notamment, pour approcher l’œuvre d’Eugène Boudin au détour d’une histoire du rapport des peintres… aux nuages !
 
Maître de conférences en littérature française, Anouchka Vasak co-dirige le réseau « perception du climat » de l’EHESS et la collection MétéoS aux éditions Hermann. Elle est l’auteure de Météorologies. Discours sur le ciel et le climat, des Lumières au romantisme (Champion, 2007) et, avec Emmanuel Le Roy Ladurie, de deux livres d’histoire du climat. Elle a dirigé plusieurs ouvrages sur la météorologie au croisement de la science, de l’esthétique et de la littérature (avec J. Berchtold et J.P. Sermain, Canicules et froids extrêmes. L’événement climatique et ses représentations II, Hermann, 2012 ; avec T. Belleguic, Ordre et désordre du monde. Enquête sur les météores de la Renaissance à l’âge moderne, Paris, Hermann, 2013). Le nuage est devenu un de ses objets de réflexion privilégiés: elle a édité On the Modifications of Clouds, l’essai de Luke Howard, qui en 1803 inventa la classification des nuages. Saluée par Goethe, « l’invention des nuages » interrogea la pratique des peintres de paysage.
 
Eugène BOUDIN (1824-1898), Étude de ciel au couchant, ca. 1888-1895, huile sur bois, 27,5 x 21 cm. © MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
Eugène BOUDIN (1824-1898), Étude de ciel au couchant, ca. 1888-1895, huile sur bois, 27,5 x 21 cm. © MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn

En compagnie de Laurent Manœuvre, co-commissaire de l’exposition « Eugène Boudin. L’Atelier de la lumière », le MuMa vous propose une conférence au ton inhabituel et aux contenus enrichis, puisqu’un comédien épaulera le spécialiste d’Eugène Boudin pour vous le faire découvrir à travers les mots qu’il coucha sur le papier tout au long de sa vie.

Avec le concours de Christine Labourdette, comédienne
Eugène BOUDIN (1824-1898), Dame en blanc sur la plage de Trouville, 1869, huile sur carton, 31,4 x 48,6 cm. © MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
Eugène BOUDIN (1824-1898), Dame en blanc sur la plage de Trouville, 1869, huile sur carton, 31,4 x 48,6 cm. © MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
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Comment chacun d’entre nous regarde-t-il la Dame en blanc, plage de Trouville d’Eugène Boudin ? Quels détails avons-nous vus en premier ? Comment percevons-nous ce tableau, avec nos sensations qui nous sont toutes personnelles ?
 
C’est là le point de départ des « Jeux d’interprètes » qui proposent au spectateur de devenir l’interprète de ce qu’il voit, et l’interprète, en particulier, de cette œuvre d’Eugène Boudin qui appartient à la collection du MuMa. L’expérience est proposée par Delphine Grivel, musicologue, spécialiste des rapports musique/arts plastiques, et Jean-Marc Leone, violoncelliste.

Pour eux, il n’existe pas une manière unique de voir un tableau, et ils entendent bien donner la parole aux perceptions de chacun. Pour ce faire, ils multiplieront les regards possibles sur la Dame en blanc, son attitude, ce qui l’entoure… ils proposeront d’entrer dans l’œuvre par le détail, et par la musique. Chacun pourra alors, au gré des sensations ressenties grâce, notamment, au son du violoncelle et à la façon dont les extraits musicaux seront joués, imaginer une dramaturgie du tableau, une histoire qui lui sera propre.
 
Programme musical :
Sonate Arpeggione (1er mouvement) de Schubert
Prélude de Suite n°1 de Bach
Valse sentimentale de Tchaïkovsky
 
Par Jean-Marc Leone, violoncelliste, et Delphine Grivel, musicologue, spécialiste des rapports musique/arts plastiques
Jacqueline SALMON (1943), Route d'Évreux aux Andelys, 2010, gravure sur photographie selon les codes Météo France du modèle Arpège, 50 x 65 cm. © Jacqueline Salmon
Jacqueline SALMON (1943), Route d'Évreux aux Andelys, 2010, gravure sur photographie selon les codes Météo France du modèle Arpège, 50 x 65 cm. © Jacqueline Salmon

Pour ce dernier temps de rencontre, le MuMa invite Jacqueline Salmon, artiste dont le travail sera proposé à la suite de l’exposition « Eugène Boudin. L’Atelier de la lumière » au MuMa.

Et puisque son œuvre n’est pas sans rapport avec celle du précurseur de l’impressionnisme, demandons lui de nous livrer son regard singulier sur ces paysages de mer, ces études de ciels…

Quel portrait de Zola nous livrent les peintures, les caricatures ou les photographies dont il a fait l’objet ? La réponse à cette question nous permettra d’évoquer les relations entre Émile Zola et les peintres de son époque, de parler des polémiques, souvent violentes, qui ont entouré la publication de ses romans. Elle nous permettra aussi de nous interroger sur la façon dont Zola a abordé l’œuvre des impressionnistes, et notamment celle d’Eugène Boudin – en relation avec l’exposition présentée au Musée d’art moderne du Havre.
 
Professeur à l’université de la Sorbonne nouvelle, Alain Pagès dirige Les Cahiers naturalistes. Derniers ouvrages publiés : Zola et le groupe de Médan. Histoire d’un cercle littéraire (Perrin, 2014) ; édition, en collaboration avec Brigitte Emile-Zola, des Lettres à Alexandrine (1876-1901), d’Emile Zola (Gallimard, 2014 – ouvrage couronné par le prix Sévigné en février 2016).
 
En partenariat avec les 15èmes Rencontres d’été théâtre et lecture en Normandie
 
Les Rencontres d’été théâtre et lecture en Normandie organisent différents temps forts dans le cadre du festival Normandie Impressionniste, dont certains seront consacrés à Eugène Boudin.
Eugène BOUDIN (1824-1898), Dame en blanc sur la plage de Trouville, 1869, huile sur carton, 31,4 x 48,6 cm. © MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
Eugène BOUDIN (1824-1898), Dame en blanc sur la plage de Trouville, 1869, huile sur carton, 31,4 x 48,6 cm. © MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
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Comment chacun d’entre nous regarde-t-il la Dame en blanc, plage de Trouville d’Eugène Boudin ? Quels détails avons-nous vus en premier ? Comment percevons-nous ce tableau, avec nos sensations qui nous sont toutes personnelles ?
 
C’est là le point de départ des « Jeux d’interprètes » qui proposent au spectateur de devenir l’interprète de ce qu’il voit, et l’interprète, en particulier, de cette œuvre d’Eugène Boudin qui appartient à la collection du MuMa. L’expérience est proposée par Delphine Grivel, musicologue, spécialiste des rapports musique/arts plastiques, et Jean-Marc Leone, violoncelliste.

Pour eux, il n’existe pas une manière unique de voir un tableau, et ils entendent bien donner la parole aux perceptions de chacun. Pour ce faire, ils multiplieront les regards possibles sur la Dame en blanc, son attitude, ce qui l’entoure… ils proposeront d’entrer dans l’œuvre par le détail, et par la musique. Chacun pourra alors, au gré des sensations ressenties grâce, notamment, au son du violoncelle et à la façon dont les extraits musicaux seront joués, imaginer une dramaturgie du tableau, une histoire qui lui sera propre.
 
Programme musical :
Sonate Arpeggione (1er mouvement) de Schubert
Prélude de Suite n°1 de Bach
Valse sentimentale de Tchaïkovsky
 
Par Jean-Marc Leone, violoncelliste, et Delphine Grivel, musicologue, spécialiste des rapports musique/arts plastiques
. © MuMa Le Havre / Laurent Lachèvre
. © MuMa Le Havre / Laurent Lachèvre

Par Danièle Gutmann, historienne de l’art, enseignante à l’ESADHaR, Le Havre
. © MuMa Le Havre / Laurent Lachèvre
. © MuMa Le Havre / Laurent Lachèvre

L’impressionnisme au miroir de la peinture historique et mythologique
Par Gilles Genty, historien de l’art

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