CONFÉRENCE

Français
Attribué à Eugenio Cajés, Portrait de Lope de Vega
Attribué à Eugenio Cajés, Portrait de Lope de Vega

REGARDS CROISÉS

Le portrait espagnol dans le contexte européen à l'âge classique

Par Araceli Guillaume-Alonso, professeure émérite de l'Université Paris-Sorbonne - Histoire et Civilisation de l'Espagne moderne
Vue intérieure des jardins du Généralife, L'Alhambra (Grenade)
Vue intérieure des jardins du Généralife, L'Alhambra (Grenade)

REGARDS CROISÉS

Histoire du jardin arabe et de sa diffusion en Espagne

Par Agnès du Vachat, docteur en histoire de l’art, chercheur associée à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles
Stéphane Thidet, D’un soleil à l’autre, 2016
Stéphane Thidet, D’un soleil à l’autre, 2016

Afin de prolonger l’expérience proposée dans l’exposition Impression(s), soleil, le MuMa a imaginé un cycle de conférences, en partenariat avec l’Université populaire et le soutien de la Matmut, sur le thème du soleil. Cet astre qui rythme nos journées joue un rôle essentiel dans nos vies, mais lequel ?...

Tacita Dean, Hiroshi Sugimoto, Olafur Eliasson… De nombreux artistes contemporains s’emparent du soleil comme motif à travers lequel ils racontent le monde et notre rapport au monde. Pour les évoquer, le MuMa invite Colette Garraud, historienne de l’art ayant consacré essentiellement ses publications à la relation entre l’art contemporain et l’environnement naturel.

L’astre dont Monet saluait l’apparition avec Impression soleil levant inspire-t-il encore aujourd’hui les artistes ? En prenant quelques chemins de traverse, en rapprochant des œuvres à première vue distantes tant par leur origine et leur histoire que par les techniques auxquelles elles ont recours, on découvre l’importance des thématiques solaires dans l’art contemporain.
Dès les années soixante-dix, lors du mouvement de sortie des lieux consacrés de l’art au profit des interventions dans le paysage, les artistes du Land Art invitent les spectateurs à suivre, depuis leurs observatoires, les mouvements du soleil (Robert Morris, Nancy Holt). Plus tard, d’autres poursuivront ce dialogue direct avec la nature (David Nash).
La photographie ne sera pas en reste, qui permettra tantôt de piéger le soleil dans des constructions éphémères (Nils Udo), tantôt d’instaurer des liens poétiques entre le corps de l’artiste et l’astre lointain (Barbara et Michael Leisgen), tantôt de feindre une résistance dérisoire aux lois de l’univers (Giovanni Anselmo). Si le soleil est d’abord pourvoyeur d’une lumière dont les artistes retracent parfois les déplacements tout au long du jour (Hicham Berrada), il a aussi sur les choses et sur les corps des effets multiples, décoloration ou brûlures, qu’exploiteront certains  (Dennis Oppenheim, Roger Ackling). Et, bien sûr, l’énergie solaire ne pouvait qu’intéresser tout particulièrement ceux qui ont dévolu leur œuvre  entière à l’idée de nature (Erik Samakh).
Grâce à un usage savant de technologies complexes, ainsi qu’aux liens qui se tissent entre art et science, l’attention portée au cosmos ne fait que s’affirmer dans des créations récentes où observation et savoir côtoient la fiction, où nature et artifice se confondent. C’est ainsi qu’Hiroshi Sugimoto se sert d’un prisme et d’un miroir pour décomposer la lumière de l’aube, qu’Olafur Eliasson fait surgir un astre gigantesque dans l’espace embrumé de la Tate Modern à Londres, que Stéphane Thidet capte et transforme, afin de nous les rendre audibles, les sons émis par le soleil, et que Laurent Grasso, après bien d’autres œuvres célébrant d’inquiétants soleils fictifs, tantôt doubles et tantôt noirs, ainsi que de fausses éclipses, traduit en lumières mouvantes et colorées les effet du vent solaire sur les hautes tours de SolarWind
Édouard MANET (1832-1883), Bateaux en mer, soleil couchant, ca. 1868, huile sur toile, 43 x 94 cm. Œuvre récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, déposée en 1961 par l'Etat; en attente de sa restitution à ses légitimes propriétaires. MNR 873.. © MuMa Le Havre / David Fogel
Édouard MANET (1832-1883), Bateaux en mer, soleil couchant, ca. 1868, huile sur toile, 43 x 94 cm. Œuvre récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, déposée en 1961 par l'Etat; en attente de sa restitution à ses légitimes propriétaires. MNR 873.. © MuMa Le Havre / David Fogel

Une conférence de Michel Collot

Afin de prolonger l’expérience proposée dans l’exposition Impression(s), soleil, le MuMa a imaginé un cycle de conférences, en partenariat avec l’Université populaire et le soutien de la Matmut, sur le thème du soleil. Cet astre qui rythme nos journées joue un rôle essentiel dans nos vies, mais lequel ?...
 
A partir du tableau Impression, soleil levant, nous avons demandé à Michel Collot de revenir sur la place du soleil dans l’histoire de l’art occidental, comme motif ou sujet de la peinture. Michel Collot, historien de l’art et de la littérature, est notamment l’auteur de L'Horizon fabuleux paru en deux volumes aux éditions Corti (1988) et de Paysage et poésie (Corti, 2005). Il était intervenu au MuMa à l’occasion de l’exposition consacrée à Nicolas de Staël.
 
Soleil, Jean-Claude Vial, Christian Ngo, Jean-Pierre Verdet, FAYARD éditeur
Soleil, Jean-Claude Vial, Christian Ngo, Jean-Pierre Verdet, FAYARD éditeur

Une conférence de Christian Ngô

En partenariat avec l’Université Populaire
Avec le soutien de la Matmut


Sans le soleil, pas de vie possible. Ses rayons lumineux chauffent,  éclairent, font pousser les végétaux indispensables à notre alimentation. Une infime partie de l’énergie solaire a été stockée il y a des millions d’années sous forme de charbon, de pétrole et de gaz naturel. Ces sources d’énergie indispensables aux civilisations modernes, ont permis des progrès considérables dans de nombreux domaines. Partenaire santé – puisqu’il fournit au corps de la vitamine D -, le soleil peut être aussi un ennemi à fuir… Entre idées reçues et prospective, le physicien Christian Ngô nous rappelle l’impact du soleil sur notre quotidien, et le rôle qu’il va jouer dans notre avenir.

Christian Ngô, physicien, a été directeur scientifique au CEA, délégué général de l’association ECRIN (Echanges et Coordination Recherche Industrie) et il a fondé Edmonium, pôle ressources en énergie, nanotechnologies et environnement (www.edmonium.fr). Christian Ngô est l’auteur ou co-auteur de plus d’une douzaine d’ouvrages scientifiques.

Le MuMa tient à remercier l’Université Populaire et toute son équipe pour ce partenariat.
Rencontres d’été théâtre & lecture en Normandie. © Vif design
Rencontres d’été théâtre & lecture en Normandie. © Vif design

Une conférence d'Anne-Elisabeth Halpern
 
Arts poétiques, traités d’harmonie, histoire de la peinture prouvent que la création artistique est largement codifiée. A ces chaînes et limitations, les artistes répondent souvent en prenant des libertés, acquiesçant à la convention pour mieux miner de l’intérieur les codes de composition : corruption des formes figées, pratique de la réécriture, palindromes poétiques et musicaux, épuisement de la contrainte initiale par la variation. Se plier apparemment aux codes, renchérir sur leur capacité de limitation permet de mieux brouiller les frontières entre art et non art et ainsi s’octroyer une liberté à peu près illimitée non dépourvue d’humour. La littérature ou la musique à contraintes, parce qu’elles sont expérimentales, affranchissent l’artiste des codes trop figés en s’en fixant de nouveaux, plus librement et joyeusement consentis. « Au fond, je me donne des règles pour être totalement libre » (Georges Perec).
 
Anne-Élisabeth Halpern est maître de conférences en littérature française à l’université de Reims. Ses recherches portent sur la poésie moderne, les avant-gardes, les relations entre les arts. Elle est aussi directrice littéraire des éditions L’improviste. Dernières parutions : Michaux et le cinéma aux Nouvelles éditions Jean-Michel Place (coll. Le cinéma des poètes, 2016), Notes pour un jardin (avec des dessins de Shirley Carcassonne, éd. L’improviste).
 
En partenariat avec les Rencontres d’été – Théâtre et Lecture en Normandie
 
Armand GUILLAUMIN (1841-1927), Crozant, les ruines côté de la Creuse, le matin , 1897, huile sur toile. Musée d'Art et d'Archéologie, Guéret. © Musée d'Art et d'Archéologie de Guéret / Darré
Armand GUILLAUMIN (1841-1927), Crozant, les ruines côté de la Creuse, le matin , 1897, huile sur toile. Musée d'Art et d'Archéologie, Guéret. © Musée d'Art et d'Archéologie de Guéret / Darré

Trois artistes, deux territoires,
une relation : l'Impressionnisme


Journée d’étude dans la cadre
du Projet d’Itinéraire Culturel
Européen sur l’Impressionnisme


La Normandie et la « Vallée des Peintres entre Berry et Limousin » sont deux territoires qui participent de manière éminente au développement de l’Impressionnisme dans la seconde moitié du XIXe siècle. Attirés notamment par les paysages et la lumière, de nombreux artistes y ont séjourné cherchant à capter l’originalité
des motifs et des ambiances en produisant des oeuvres, pour beaucoup, devenues universelles.

Parmi eux, trois peintres ont posé leur chevalet tour à tour dans ces deux territoires : Claude Monet, Armand Guillaumin et Émile Othon Friesz. Tous les trois entretiennent des liens avec la ville du Havre du fait de l’origine natale de Monet et Friesz et de l’importante collection d’oeuvres de Guillaumin, représentant le territoire creusois, conservée au Musée d’Art moderne André Malraux (MuMa). À travers leur vie et leur création, ces artistes permettent de jeter des regards croisés entre ces deux territoires.

Armand GUILLAUMIN (1841-1927). Ami intime de Cézanne, Pissarro, Gauguin et des frères Van Gogh, il quitte Paris pour s’installer dans la vallée de la Creuse à partir de 1892. Sensible aux paysages grandioses et austères des environs de Crozant et de la vallée de la Sédelle, il s’attache à en restituer la composition et l’atmosphère dans une série d’oeuvres jusqu’au début du XXe siècle. Il est aujourd’hui considéré comme le représentant majeur de « l’ École de Crozant ». De son vivant, Armand Guillaumin a bénéficié d’une certaine reconnaissance. Ses oeuvres ont ainsi été achetées par des collectionneurs privés dont le havrais et négociant en coton, Olivier Senn (1864-1959). En 2004, grâce à la donation de la petite-fille d’Olivier Senn, le MuMa s’est enrichi d’une extraordinaire collection d’oeuvres d’art, rassemblant 205 pièces et parmi elles un important fonds de peintures, pastels et aquarelles signés de la main d’Armand Guillaumin.

Claude MONET (1840-1926). Si Impression Soleil Levant est mondialement connue, en revanche les liens de Monet avec la Creuse demeurent plus confidentiels. Claude Monet découvre la Creuse en 1889 et son séjour à Fresselines s’avère très fécond puisqu’il y réalise au moins 24 tableaux et un nombre inconnu de dessins et d’études. Le confluent de la Petite et de la Grande Creuse est un motif qu’il traite une dizaine de fois dans des cadrages proches mais avec des lumières changeantes. Cet ensemble pourrait-il être considéré comme sa première série, avant même celle inspirée par la cathédrale de Rouen ?

Émile OTHON FRIESZ (1879-1949). De son Havre natal, il rejoint pour la première fois la Vallée de la Creuse en 1901 où il travaille aux côtés d’Armand Guillaumin. Les oeuvres qu’il peint alors relèvent, par la touche et la composition, de la manière impressionniste. Néanmoins au contact de son aîné sa palette devient plus audacieuse. Le MuMa possède le tableau Vallée de la Creuse, témoignage capital du premier séjour de Friesz dans cette région.
 
Programme :
  • 9h30 - Ouverture par Charlotte MASSET, Vice-Présidente du Département de la Seine-Maritime
  • 10h00 - Introduction
    • Itinéraire Culturel Européen. Benjamin LESOBRE
    • Vallée des peintres entre Berry&Limousin. Laurence FIDRY
    • Expositions La vallée atelier 2013 et 2016. Charlotte GUINOIS, Annick DUSSAULT
  • 10h45 - Sortie exceptionnelle des oeuvres de Guillaumin sur la Vallée de de la Creuse (collections du MuMa) commentées par Annette HAUDIQUET
  • 11h30 - Armand Guillaumin dans la Vallée de la Creuse par Christophe RAMEIX
  • 12h00 - Émile Othon-Friesz et la Normandie, entre Impressionnisme et Fauvisme par David BUTCHER
     
  • 12h45-14h15 - Déjeuner libre ou au restaurant du MuMa (réservation au 02 35 19 62 75)
     
  • 14h30 - Enrichissement du foyer artistique de la Vallée des peintres et de la Normandie impressionniste : l’exemple des photographes par Jean-Paul THIBAUDEAU
  • 15h15 – Table ronde Claude Monet et la question de la série
    • Marianne ALPHANT
    • Sylvain AMIC
    • Sylvie PATIN
    • Christophe RAMEIX
    • Olivier MARTY
    • Modérateur Bénédicte DUTHION

Organisation :
Cette journée d’étude s’inscrit au coeur de la démarche visant la création d’un Itinéraire Culturel Européen (ICE) des hauts lieux de l’Impressionnisme initiée par les Départements de la Seine-Maritime et de l’Eure et la Région Normandie et pour laquelle la Vallée des Peintres entre Berry et Limousin est associée.

Bénédicte DUTHION, chercheur, Service de l’Inventaire du Patrimoine Culturel de la Région Normandie ; Benjamin LESOBRE, chargé de mission Patrimoine, Département de Seine-Maritime ; Laurence FIDRY, chef de projet Vallée des Peintres entre Berry et Limousin, Département de la Creuse ; avec la collaboration amicale du MuMa Laurent BONÉ, administrateur du MuMa et Clémence DUCROIX, attachée de conservation au MuMa.
   
En amitié avec la journée départementale des jardins du Val d’Oise Sous les yeux des jardins, les peintres ; sous les mains des peintres, les jardins le 18 mai 2017 au Château de la Roche Guyon.

Intervenants :
MARIANNE ALPHANT, Agrégée de philosophie, journaliste, directrice des Revues parlées au Centre Pompidou (1993-2010) et auteur notamment de Monet : Une vie dans le paysage, Hazan, 1993 ; Claude Monet en Norvège, Hazan, 1994 ; Claude Monet. Cathédrale(s) de Rouen, Point de Vues, 2010.

SYLVAIN AMIC, Conservateur en chef du patrimoine, Directeur de la Réunion des Musées de la Métropole Rouen-Normandie. Commissaire général de deux expositions majeures sur l’impressionnisme : Éblouissants reflets, 100 chefs d’oeuvre impressionnistes (2010, musée des Beaux-Arts de Rouen) et Manet, Renoir, Monet, Morisot… Scènes de la vie impressionniste (2016, musée des Beaux-Arts de Rouen). Il a également assuré le commissariat de deux expositions d’envergure aux Galeries nationales du Grand Palais : Émile Nolde (2008), Bohême (2012).

DAVID BUTCHER, Historien de l’art, consultant pour des musées et des collections privées, il a soutenu une thèse de doctorat intitulée E.Othon Friesz (1879-1949) : sa vie et son œuvre à l’Université de Paris I. Il a été commissaire scientifique de plusieurs expositions : Othon Friesz, le fauve baroque (MuMa, le Havre, la Piscine, Roubaix et Musée d’art moderne, Céret, 2007-2008), Lyonel Feininger, l’arpenteur du monde (MuMa, le Havre, 2015) et Anne Dangar, céramiste : le cubisme au quotidien (Musée de Valence, 2016-2017).

ANNICK DUSSAULT, Directrice du Musée George Sand – La Châtre.

CHARLOTTE GUINOIS, Conservateur du patrimoine, Directrice du Musée d’Art et d’Archéologie – Guéret.

ANNETTE HAUDIQUET, Conservateur et Directrice du Musée d’Art moderne André Malraux depuis 2001. Annette Haudiquet a participé activement à la reconnaissance du centre ville du Havre en tant que patrimoine mondial de l’UNESCO avec une grande exposition autour d’Auguste Perret en 2002 et sur les villes reconstruites avec l’exposition Brasilia-Chandigarh-Le Havre. Portraits de villes en 2007. Annette Haudiquet a par ailleurs dirigé entre autres les expositions Vagues I et II autour de Raoul Dufy, Othon Friesz ou Signac et les ports de France ou plus récemment Eugène Boudin, l’atelier de la lumière.

OLIVIER MARTY, peintre et vidéaste. Il est représenté entre autres par la galerie Jacques Lévy (Paris). Diplômé de l'École Nationale supérieure du Paysage de Versailles, il y est responsable des enseignements artistiques. Le paysage est au coeur de son travail. La peinture en constitue le pivot central. Elle est toujours accompagnée de dessins, souvent de vidéos et croise d’autres disciplines.

SYLVIE PATIN, Conservateur général honoraire au musée d’Orsay et correspondant de l’Institut (Académie des Beaux-Arts). Elle a assuré le commissariat de diverses expositions internationales dont notamment : Centenaire de l’Impressionnisme (1974, Galeries nationales du Grand Palais et Métropolitain Museum of Art de New-York) ; L’impressionnisme et le paysage français (1985, Galeries nationales du Grand Palais, Los Angeles County Museum of Art et Art Institute de Chicago) ; Claude Monet (2010-2011, Galeries nationales du Grand Palais).

CHRISTOPHE RAMEIX, Commissaire principal de l’exposition La Creuse, une vallée atelier, 2013. Auteur de : Les peintres de la vallée de la Creuse et de Gargilesse (1850-1950), Lucien Souny, 1991 ; Impressionnisme et Postimpressionnisme dans la vallée de la Creuse, Christian Pirot, 2012.

JEAN-PAUL THIBAUDEAU, Historien, chercheur au musée de la Vallée de la Creuse, Eguzon.
Jacqueline SALMON (1943), Le Port du Havre, carte des vents, 2016, épreuve pigmentaire sur papier Japon, 95,5 x 83 cm. Le Havre Musée d’art moderne André Malraux,acquis avec l’aide du fonds régional pour les acquisitions des musées. © Jacqueline Salmon
Jacqueline SALMON (1943), Le Port du Havre, carte des vents, 2016, épreuve pigmentaire sur papier Japon, 95,5 x 83 cm. Le Havre Musée d’art moderne André Malraux,acquis avec l’aide du fonds régional pour les acquisitions des musées. © Jacqueline Salmon

A travers des exemples pris aux 16ème, 17ème et 18ème siècles, Lucile Haguet, conservateur des bibliothèques, réseau Lire au Havre, nous propose de nous intéresser à l’histoire de la carte, et en particulier de questionner les paradoxes de cette « image-texte ». Autant d’interrogations qui font écho à la façon dont Jacqueline Salmon, dont le travail est actuellement présenté au MuMa, s’approprie les signes cartographiques pour nourrir son œuvre photographique.

A l'occasion de l'exposition "Jacqueline Salmon. Du vent, du ciel, et de la mer...", le MuMa proposera une programmation axée autour de la perception du monde, des éléments et de la notion d'environnement. Conférences, concerts... A travers ces différents rendez-vous, il sera question de s'interroger, comme l'artiste dont nous présenterons les images, sur ces paysages qui nous entourent, et sur la façon dont nous les vivons, à travers nos sensibilités toutes différentes.
Jean-Gabriel Coignet(1951 – France) Ana 2.108.1210.F.D.D 2001 - Acier métallisé, peinture polyuréthane Don de Florence et Daniel Guerlain Coll. Département du Morbihan. © JG Coignet Photo CG56
Jean-Gabriel Coignet(1951 – France) Ana 2.108.1210.F.D.D 2001 - Acier métallisé, peinture polyuréthane Don de Florence et Daniel Guerlain Coll. Département du Morbihan. © JG Coignet Photo CG56

Quand la nature expose et s’expose : les exemples des parcs de Chaumont-sur-Loire et Kerguéhennec
Par Barbara Musetti, docteur en histoire de l’art, enseignante à l’Ecole du Louvre
Keiji Uematsu, Floating Red Form, Commanderie de Peyrassol
Keiji Uematsu, Floating Red Form, Commanderie de Peyrassol

Les parcs de sculpture contemporaine
Par Barbara Musetti, docteur en histoire de l’art, enseignante à l’Ecole du Louvre

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