Adultes / Adolescents
Français
. © MuMa Le Havre / Claire Palué
Découvrez l'exposition Raoul Dufy au Havre présentée au MuMa du 18 mai au 03 novembre 2019, en compagnie d'une médiatrice du musée.
Date(s)
- jeudi 04 juillet 2019
- jeudi 18 juillet 2019
- jeudi 25 juillet 2019
- jeudi 01 août 2019
- jeudi 08 août 2019
- jeudi 22 août 2019
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Rendez-vous à l’accueil du musée. Sur présentation du billet d’entrée, dans la limite des places disponibles.
Attention : pas de visite le jeudi 11 juillet, le dimanche 14 juillet, le dimanche 22 septembre, le jeudi 15 août
Attention : pas de visite le jeudi 11 juillet, le dimanche 14 juillet, le dimanche 22 septembre, le jeudi 15 août
. © MuMa Le Havre / Claire Palué
Découvrez l'exposition Raoul Dufy au Havre présentée au MuMa du 18 mai au 03 novembre 2019, en compagnie d'une médiatrice du musée.
Date(s)
- dimanche 19 mai 2019
- dimanche 26 mai 2019
- dimanche 02 juin 2019
- dimanche 09 juin 2019
- dimanche 23 juin 2019
- dimanche 30 juin 2019
- dimanche 07 juillet 2019
- dimanche 21 juillet 2019
- dimanche 28 juillet 2019
- dimanche 04 août 2019
- dimanche 11 août 2019
- dimanche 18 août 2019
- dimanche 25 août 2019
- dimanche 01 septembre 2019
- dimanche 08 septembre 2019
- dimanche 15 septembre 2019
- dimanche 29 septembre 2019
- dimanche 06 octobre 2019
- dimanche 13 octobre 2019
- dimanche 20 octobre 2019
- dimanche 03 novembre 2019
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Rendez-vous à l’accueil du musée. Possibilité de s'inscrire 60 minutes avant l'heure de la visite directement sur place auprès du personnel d'accueil.
Sur présentation du billet d’entrée, dans la limite des places disponibles (25 places par visite).
Si le nombre minimum de 6 personnes n’est pas atteint, nous nous réservons le droit d’annuler la visite et de la remplacer par une simple introduction.
Attention : pas de visite le jeudi 11 juillet, le dimanche 14 juillet, le dimanche 22 septembre, le jeudi 15 août
Sur présentation du billet d’entrée, dans la limite des places disponibles (25 places par visite).
Si le nombre minimum de 6 personnes n’est pas atteint, nous nous réservons le droit d’annuler la visite et de la remplacer par une simple introduction.
Attention : pas de visite le jeudi 11 juillet, le dimanche 14 juillet, le dimanche 22 septembre, le jeudi 15 août
. © MuMa Le Havre / Claire Palué
Découvrez l'exposition Raoul Dufy au Havre présentée au MuMa du 18 mai au 03 novembre 2019, en compagnie d'une médiatrice du musée.
Date(s)
- dimanche 19 mai 2019
- dimanche 26 mai 2019
- dimanche 02 juin 2019
- dimanche 09 juin 2019
- dimanche 16 juin 2019
- dimanche 23 juin 2019
- dimanche 30 juin 2019
- dimanche 07 juillet 2019
- dimanche 21 juillet 2019
- dimanche 28 juillet 2019
- dimanche 04 août 2019
- dimanche 11 août 2019
- dimanche 18 août 2019
- dimanche 25 août 2019
- dimanche 01 septembre 2019
- dimanche 08 septembre 2019
- dimanche 15 septembre 2019
- dimanche 29 septembre 2019
- dimanche 06 octobre 2019
- dimanche 13 octobre 2019
- dimanche 20 octobre 2019
- dimanche 27 octobre 2019
- dimanche 03 novembre 2019
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Rendez-vous à l’accueil du musée. Possibilité de s'inscrire 60 minutes avant l'heure de la visite directement sur place auprès du personnel d'accueil.
Sur présentation du billet d’entrée, dans la limite des places disponibles (25 places par visite).
Si le nombre minimum de 6 personnes n’est pas atteint, nous nous réservons le droit d’annuler la visite et de la remplacer par une simple introduction.
Attention : pas de visite le jeudi 11 juillet, le dimanche 14 juillet, le dimanche 22 septembre, le jeudi 15 août
Sur présentation du billet d’entrée, dans la limite des places disponibles (25 places par visite).
Si le nombre minimum de 6 personnes n’est pas atteint, nous nous réservons le droit d’annuler la visite et de la remplacer par une simple introduction.
Attention : pas de visite le jeudi 11 juillet, le dimanche 14 juillet, le dimanche 22 septembre, le jeudi 15 août
Bande des havrais. © Ville du Havre / Philippe Bréard
En compagnie d’une médiatrice du MuMa, un artiste de la Bande des havrais vous présente son travail, son parcours et la genèse de sa résidence à l’étranger, celle-là même dont il a bénéficié dans le cadre de ce programme culturel initié à l’occasion du 500ème anniversaire de la ville.
Certains de ces artistes seront accompagnés ou laisseront la parole à des auteurs fins connaisseurs de leurs œuvres. Mais toujours il s’agira d’aller au plus près de ces artistes d’ici et d’aujourd’hui, pour apprendre à les connaître.
Programme détaillé :
*Retrouvez François Trocquet le 17 mars à 11h15 pour une rencontre avec Alexandre Mare, critique et commissaire d’exposition
Retrouvez Laure Delamotte-Legrand le 31 mars à 11h15 pour une rencontre avec Pauline Male, directrice du Craft
Retrouvez Christophe Guérin le 2 avril à 19h pour une projection d’un film de Stan Brakhage
Retrouvez Patrice Balvay le 13 avril à 17h30
Certains de ces artistes seront accompagnés ou laisseront la parole à des auteurs fins connaisseurs de leurs œuvres. Mais toujours il s’agira d’aller au plus près de ces artistes d’ici et d’aujourd’hui, pour apprendre à les connaître.
Programme détaillé :
- 3 mars : La Bazooka à propos de son installation Antipodes
- 10 mars : Christophe Guérin autour de sa proposition filmique The Passenger *
- 17 mars : François Trocquet à propos de son ensemble de dessins intitulé Le Havre-Détroit, villes parallèles *
- 24 mars : Thomas Soriano autour de l’œuvre Brasilia-Le Havre de Delphine Boeschlin
- 31 mars : Laure Delamotte-Legrand à propos de son installation Vasterival *
- 7 avril : Patrice Balvay à propos notamment de sa série de dessins Drawing by Walking *
- 14 avril : Sébastien Jolivet autour de ses deux œuvres Generation et Dark light
*Retrouvez François Trocquet le 17 mars à 11h15 pour une rencontre avec Alexandre Mare, critique et commissaire d’exposition
Retrouvez Laure Delamotte-Legrand le 31 mars à 11h15 pour une rencontre avec Pauline Male, directrice du Craft
Retrouvez Christophe Guérin le 2 avril à 19h pour une projection d’un film de Stan Brakhage
Retrouvez Patrice Balvay le 13 avril à 17h30
Date(s)
- dimanche 03 mars 2019
- dimanche 10 mars 2019
- dimanche 17 mars 2019
- dimanche 24 mars 2019
- dimanche 31 mars 2019
- dimanche 07 avril 2019
- dimanche 14 avril 2019
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Rendez-vous à l’accueil du musée. Sur présentation du billet d’entrée
Attention : pas de visite le 24 février
Attention : pas de visite le 24 février
. © MuMa Le Havre / Claire Palué
A l’occasion de l’exposition temporaire Retour du vaste monde, l’équipe du MuMa a souhaité mettre en lien les pièces qui y seront présentées avec des œuvres de ses collections permanentes - une façon d’apporter un éclairage sur les liens qui unissent ces artistes de la Bande des havrais au musée et aux œuvres qu’il conserve.
Chaque visite sera donc l’occasion d’un parcours dans les collections permanentes, parcours qui se terminera par la présentation d’une œuvre ou installation présente dans l’exposition temporaire Retour du vaste monde. Ce parcours et cette œuvre seront différents d’un dimanche à l’autre, construits et choisis au gré des opportunités et des envies.
Programme détaillé des parcours :
Chaque visite sera donc l’occasion d’un parcours dans les collections permanentes, parcours qui se terminera par la présentation d’une œuvre ou installation présente dans l’exposition temporaire Retour du vaste monde. Ce parcours et cette œuvre seront différents d’un dimanche à l’autre, construits et choisis au gré des opportunités et des envies.
Programme détaillé des parcours :
- 3 mars : collections permanentes avec un focus sur Antipodes, une installation de La Bazooka
- 10 mars : collections permanentes avec un focus sur The Passenger, une proposition filmique de Christophe Guérin
- 31 mars : collections permanentes avec un focus sur Vasterival de Laure Delamotte-Legrand
- 14 avril : collections permanentes avec un focus sur les deux œuvres de Sébastien Jolivet
Date(s)
- dimanche 03 mars 2019
- dimanche 10 mars 2019
- dimanche 31 mars 2019
- dimanche 14 avril 2019
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Rendez-vous à l’accueil du musée. Sur présentation du billet d’entrée
Attention : pas de visite les 24 février, 24 mars et 7 avril
Attention : pas de visite les 24 février, 24 mars et 7 avril
. © MuMa Le Havre / Laura Guichard
Découvrez les collections permanentes en compagnie d'une médiatrice du musée.
Date(s)
- dimanche 03 février 2019
- dimanche 10 février 2019
- dimanche 17 février 2019
- dimanche 21 avril 2019
- dimanche 28 avril 2019
- dimanche 05 mai 2019
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Rendez-vous à l’accueil du musée
Sur présentation du billet d’entrée
Sur présentation du billet d’entrée
. © MuMa Le Havre - Laura Guichard
Découvrez les collections permanentes en compagnie d'une médiatrice du musée.
Date(s)
- dimanche 03 février 2019
- dimanche 10 février 2019
- dimanche 17 février 2019
- dimanche 21 avril 2019
- dimanche 28 avril 2019
- dimanche 05 mai 2019
- dimanche 12 mai 2019
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Rendez-vous à l’accueil du musée
Sur présentation du billet d’entrée
Sur présentation du billet d’entrée
© Maroussia Vossen
- -
A l’occasion de la présentation de « Still », exposition consacrée à l’œuvre photographique de Trine Søndergaard, le MuMa convie la danseuse Maroussia Vossen à explorer les espaces du musée pour dialoguer avec les photographies de la jeune artiste danoise.
Maroussia Vossen, un parcours
« Après avoir découvert la danse à l’âge de 5 ans, comprenant dès lors que c’est dans le mouvement plutôt que dans la parole que résiderait son langage, Maroussia Vossen est formée à la technique classique auprès de Lucien Legrand de l’Opéra de Paris, puis dans le cadre de l’association « Danse et culture » créée par Jean Dorcy, mais elle s’imprègne également d’autres techniques avec des personnalités aussi diverses que Ginette Bastien, Linda Diamond, Trudy Kressel ou Herns Duplan. (…)
Le travail et le parcours de Maroussia Vossen sont surtout marqués par son dialogue ininterrompu avec des artistes extérieurs à la danse.
Habituée sans doute dès son enfance, durant laquelle elle côtoie les nombreux créateurs, écrivains et intellectuels qui entourent sa mère, à tisser des liens entre son imaginaire personnel et d’autres univers poétiques, la danseuse tout au long de sa carrière nourrit des fidélités remarquables tant avec des musiciens qu’avec des plasticiens, écrivains ou des cinéastes souvent très réputés dans leurs domaines respectifs.
C’est ainsi que Maroussia Vossen, depuis près de 40 ans, au fil de ses rencontres artistiques, improvise des danses en solo à l’invitation d’autres créateurs et interprètes, dans les lieux les plus divers. Elle vient offrir – souvent dans des espaces atypiques, jardins, places ou cloîtres, galeries et musées -, ses correspondances, au sens baudelairien : gestes, pas, regards, sons et couleurs grâce à elle se répondent, « comme de longs échos qui de loin se confondent ».
(…)
Invitée par les plasticiens – Nicole Nicolas, Patrick Lefèvre, Tony Soulié, Jill Galliéni ou Michelle Knoblauch, par exemple –, Maroussia Vossen chaque fois sait finement souligner leur geste plastique ou les formes créées par la peinture ou la sculpture, et livrer en échange sa chorégraphie improvisée qui, dans un jeu subtil entre proximité et distance avec les œuvres exposées, en propose au public une perception unique et privilégiée.
Enfin, on ne peut omettre de mentionner le cinéaste et photographe Chris Marker qui fut jusqu’à sa récente disparition une figure marquante de la vie de Maroussia Vossen et a souvent capté sa danse de son œil aiguisé.
« Danser toujours », se promettait la petite fille. Même pour soi seule. Même en silence. Même sans effet. De fait, la danse pour Maroussia Vossen est moins une action qu’un mode : sa manière d’être au monde, en noir, en rouge ou vêtue d’une robe dessinée par Sonia Delaunay, et d’y traverser le temps. « Poésie de l’instant – dit-elle – , elle est l’intention, la magie. L’instant ne s’apprend pas, il est vie pure. C’est un jeu éphémère, une naissance, le partage du moment présent. » Une naissance jamais totalement accomplie et donc toujours à revivre ou à susciter de nouveau. Comme la marche toujours s’impose, conduisant sans cesse ailleurs cette « danseuse piétonne », libre de tout encombrement et même, pourrait-on croire, de tout passé. » Laurent Sebillotte, janvier 2013
Maroussia Vossen, un parcours
« Après avoir découvert la danse à l’âge de 5 ans, comprenant dès lors que c’est dans le mouvement plutôt que dans la parole que résiderait son langage, Maroussia Vossen est formée à la technique classique auprès de Lucien Legrand de l’Opéra de Paris, puis dans le cadre de l’association « Danse et culture » créée par Jean Dorcy, mais elle s’imprègne également d’autres techniques avec des personnalités aussi diverses que Ginette Bastien, Linda Diamond, Trudy Kressel ou Herns Duplan. (…)
Le travail et le parcours de Maroussia Vossen sont surtout marqués par son dialogue ininterrompu avec des artistes extérieurs à la danse.
Habituée sans doute dès son enfance, durant laquelle elle côtoie les nombreux créateurs, écrivains et intellectuels qui entourent sa mère, à tisser des liens entre son imaginaire personnel et d’autres univers poétiques, la danseuse tout au long de sa carrière nourrit des fidélités remarquables tant avec des musiciens qu’avec des plasticiens, écrivains ou des cinéastes souvent très réputés dans leurs domaines respectifs.
C’est ainsi que Maroussia Vossen, depuis près de 40 ans, au fil de ses rencontres artistiques, improvise des danses en solo à l’invitation d’autres créateurs et interprètes, dans les lieux les plus divers. Elle vient offrir – souvent dans des espaces atypiques, jardins, places ou cloîtres, galeries et musées -, ses correspondances, au sens baudelairien : gestes, pas, regards, sons et couleurs grâce à elle se répondent, « comme de longs échos qui de loin se confondent ».
(…)
Invitée par les plasticiens – Nicole Nicolas, Patrick Lefèvre, Tony Soulié, Jill Galliéni ou Michelle Knoblauch, par exemple –, Maroussia Vossen chaque fois sait finement souligner leur geste plastique ou les formes créées par la peinture ou la sculpture, et livrer en échange sa chorégraphie improvisée qui, dans un jeu subtil entre proximité et distance avec les œuvres exposées, en propose au public une perception unique et privilégiée.
Enfin, on ne peut omettre de mentionner le cinéaste et photographe Chris Marker qui fut jusqu’à sa récente disparition une figure marquante de la vie de Maroussia Vossen et a souvent capté sa danse de son œil aiguisé.
« Danser toujours », se promettait la petite fille. Même pour soi seule. Même en silence. Même sans effet. De fait, la danse pour Maroussia Vossen est moins une action qu’un mode : sa manière d’être au monde, en noir, en rouge ou vêtue d’une robe dessinée par Sonia Delaunay, et d’y traverser le temps. « Poésie de l’instant – dit-elle – , elle est l’intention, la magie. L’instant ne s’apprend pas, il est vie pure. C’est un jeu éphémère, une naissance, le partage du moment présent. » Une naissance jamais totalement accomplie et donc toujours à revivre ou à susciter de nouveau. Comme la marche toujours s’impose, conduisant sans cesse ailleurs cette « danseuse piétonne », libre de tout encombrement et même, pourrait-on croire, de tout passé. » Laurent Sebillotte, janvier 2013
Date(s)
- 19 janvier 2019
Tarif(s)
Gratuit
Réservation obligatoire, aux heures d'ouverture du musée, à l'accueil et par téléphone au 02 35 19 62 72
© Maroussia Vossen
- -
A l’occasion de la présentation de « Still », exposition consacrée à l’œuvre photographique de Trine Søndergaard, le MuMa convie la danseuse Maroussia Vossen à explorer les espaces du musée pour dialoguer avec les photographies de la jeune artiste danoise.
Maroussia Vossen, un parcours
« Après avoir découvert la danse à l’âge de 5 ans, comprenant dès lors que c’est dans le mouvement plutôt que dans la parole que résiderait son langage, Maroussia Vossen est formée à la technique classique auprès de Lucien Legrand de l’Opéra de Paris, puis dans le cadre de l’association « Danse et culture » créée par Jean Dorcy, mais elle s’imprègne également d’autres techniques avec des personnalités aussi diverses que Ginette Bastien, Linda Diamond, Trudy Kressel ou Herns Duplan. (…)
Le travail et le parcours de Maroussia Vossen sont surtout marqués par son dialogue ininterrompu avec des artistes extérieurs à la danse.
Habituée sans doute dès son enfance, durant laquelle elle côtoie les nombreux créateurs, écrivains et intellectuels qui entourent sa mère, à tisser des liens entre son imaginaire personnel et d’autres univers poétiques, la danseuse tout au long de sa carrière nourrit des fidélités remarquables tant avec des musiciens qu’avec des plasticiens, écrivains ou des cinéastes souvent très réputés dans leurs domaines respectifs.
C’est ainsi que Maroussia Vossen, depuis près de 40 ans, au fil de ses rencontres artistiques, improvise des danses en solo à l’invitation d’autres créateurs et interprètes, dans les lieux les plus divers. Elle vient offrir – souvent dans des espaces atypiques, jardins, places ou cloîtres, galeries et musées -, ses correspondances, au sens baudelairien : gestes, pas, regards, sons et couleurs grâce à elle se répondent, « comme de longs échos qui de loin se confondent ».
(…)
Invitée par les plasticiens – Nicole Nicolas, Patrick Lefèvre, Tony Soulié, Jill Galliéni ou Michelle Knoblauch, par exemple –, Maroussia Vossen chaque fois sait finement souligner leur geste plastique ou les formes créées par la peinture ou la sculpture, et livrer en échange sa chorégraphie improvisée qui, dans un jeu subtil entre proximité et distance avec les œuvres exposées, en propose au public une perception unique et privilégiée.
Enfin, on ne peut omettre de mentionner le cinéaste et photographe Chris Marker qui fut jusqu’à sa récente disparition une figure marquante de la vie de Maroussia Vossen et a souvent capté sa danse de son œil aiguisé.
« Danser toujours », se promettait la petite fille. Même pour soi seule. Même en silence. Même sans effet. De fait, la danse pour Maroussia Vossen est moins une action qu’un mode : sa manière d’être au monde, en noir, en rouge ou vêtue d’une robe dessinée par Sonia Delaunay, et d’y traverser le temps. « Poésie de l’instant – dit-elle – , elle est l’intention, la magie. L’instant ne s’apprend pas, il est vie pure. C’est un jeu éphémère, une naissance, le partage du moment présent. » Une naissance jamais totalement accomplie et donc toujours à revivre ou à susciter de nouveau. Comme la marche toujours s’impose, conduisant sans cesse ailleurs cette « danseuse piétonne », libre de tout encombrement et même, pourrait-on croire, de tout passé. » Laurent Sebillotte, janvier 2013
Maroussia Vossen, un parcours
« Après avoir découvert la danse à l’âge de 5 ans, comprenant dès lors que c’est dans le mouvement plutôt que dans la parole que résiderait son langage, Maroussia Vossen est formée à la technique classique auprès de Lucien Legrand de l’Opéra de Paris, puis dans le cadre de l’association « Danse et culture » créée par Jean Dorcy, mais elle s’imprègne également d’autres techniques avec des personnalités aussi diverses que Ginette Bastien, Linda Diamond, Trudy Kressel ou Herns Duplan. (…)
Le travail et le parcours de Maroussia Vossen sont surtout marqués par son dialogue ininterrompu avec des artistes extérieurs à la danse.
Habituée sans doute dès son enfance, durant laquelle elle côtoie les nombreux créateurs, écrivains et intellectuels qui entourent sa mère, à tisser des liens entre son imaginaire personnel et d’autres univers poétiques, la danseuse tout au long de sa carrière nourrit des fidélités remarquables tant avec des musiciens qu’avec des plasticiens, écrivains ou des cinéastes souvent très réputés dans leurs domaines respectifs.
C’est ainsi que Maroussia Vossen, depuis près de 40 ans, au fil de ses rencontres artistiques, improvise des danses en solo à l’invitation d’autres créateurs et interprètes, dans les lieux les plus divers. Elle vient offrir – souvent dans des espaces atypiques, jardins, places ou cloîtres, galeries et musées -, ses correspondances, au sens baudelairien : gestes, pas, regards, sons et couleurs grâce à elle se répondent, « comme de longs échos qui de loin se confondent ».
(…)
Invitée par les plasticiens – Nicole Nicolas, Patrick Lefèvre, Tony Soulié, Jill Galliéni ou Michelle Knoblauch, par exemple –, Maroussia Vossen chaque fois sait finement souligner leur geste plastique ou les formes créées par la peinture ou la sculpture, et livrer en échange sa chorégraphie improvisée qui, dans un jeu subtil entre proximité et distance avec les œuvres exposées, en propose au public une perception unique et privilégiée.
Enfin, on ne peut omettre de mentionner le cinéaste et photographe Chris Marker qui fut jusqu’à sa récente disparition une figure marquante de la vie de Maroussia Vossen et a souvent capté sa danse de son œil aiguisé.
« Danser toujours », se promettait la petite fille. Même pour soi seule. Même en silence. Même sans effet. De fait, la danse pour Maroussia Vossen est moins une action qu’un mode : sa manière d’être au monde, en noir, en rouge ou vêtue d’une robe dessinée par Sonia Delaunay, et d’y traverser le temps. « Poésie de l’instant – dit-elle – , elle est l’intention, la magie. L’instant ne s’apprend pas, il est vie pure. C’est un jeu éphémère, une naissance, le partage du moment présent. » Une naissance jamais totalement accomplie et donc toujours à revivre ou à susciter de nouveau. Comme la marche toujours s’impose, conduisant sans cesse ailleurs cette « danseuse piétonne », libre de tout encombrement et même, pourrait-on croire, de tout passé. » Laurent Sebillotte, janvier 2013
Date(s)
- 19 janvier 2019
Tarif(s)
Gratuit
Réservation obligatoire, aux heures d'ouverture du musée, à l'accueil et par téléphone au 02 35 19 62 72
Raoul DUFY (1877-1953), Le Violon rouge, 1949, huile sur toile, 22,5 x 27,5 cm. © MuMa Le Havre / David Fogel — © ADAGP, Paris, 2013
Cette dernère visite de l'année sera un peu différente des visites habituellement proposées. Pour terminer l’année en beauté, elles mettront à l’honneur les liens entre peinture et musique. Les horaires restent inchangés, et les conditions d’accès les mêmes.
« Regarder, écouter. Entendre, voir. De la Musique et des sons autour d’œuvres des collections du musée pour aussi mieux savourer le silence des photographies de Trine Sondergaard ! ».
« Regarder, écouter. Entendre, voir. De la Musique et des sons autour d’œuvres des collections du musée pour aussi mieux savourer le silence des photographies de Trine Sondergaard ! ».
Date(s)
- 30 décembre 2018
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Rendez-vous à l’accueil du musée. Sur présentation du billet d’entrée