40 minutes environ


Attitudes Habillées

Le MuMa est heureux d’accueillir de nouveau le festival Plein Phare, et à cette occasion la compagnie Balkis Moutashar pour sa pièce Attitudes habillées. Au cœur de l’exposition consacrée à l’abstraction, les corps des danseurs viendront dialoguer avec les formes abstraites des œuvres, mais aussi avec les lignes si particulières de l’architecture du musée… Un rapprochement dont on imagine qu’il pourra susciter une belle résonance, comme un moment hors du temps.

Une performance programmée dans le cadre du Festival Plein Phare
 
Présentation détaillée
Le cycle de créations Attitudes habillées propose un voyage dans l’histoire du vêtement, et de leur empreinte sur le corps.
Des corsets qui ont modifié organiquement le corps des femmes qui les portaient aux coiffes démesurées ou aux chaussures à plateaux fantastiques créant l’illusion de corps immenses, le vêtement a dessiné au fil du temps des silhouettes parfois spectaculaires, influant sur les possibilités de mouvement et de déplacement de ceux qui les portaient, sur leur façon d’être au monde, engageant d’emblée le corps dans la représentation. Attitudes habillées se propose de mettre au jour – voire de réinventer – la mémoire que les corps contemporains portent de cette histoire : des générations de corsets et de faux-culs en métal ont-elles laissé des traces dans les corps et les imaginaires contemporains ? Que découvre-t-on des corps d’aujourd’hui en revisitant ces objets ?
Ces questions ont donné lieu en 2020 à deux pièces distinctes, Attitudes habillées – les Soli et Attitudes habillées – le Quatuor.
 
Attitudes habillées – Les soli
Quatre soli comme autant d’études d’objets du passé par des corps d’aujourd’hui… pour des lieux chargés d’histoire
A partir de reconstitutions d’éléments de vêtements de différentes époques, et par un travail à la fois documentaire et imaginaire, quatre danseurs déploient quatre danses conçues comme des « études de cas » : comment bouger dans un corset 1900 ? Peut-on vraiment marcher avec des chopines vénitiennes du XVI° siècle ? Ne risque-t-on pas de s’étouffer dans le volume de manches gigots en velours… ? Que racontent les formes que dessinent ces objets, et quel imaginaire éveillent-elles en nous, spectateurs d’aujourd’hui ?
Conçus pour des espaces non dédiés à la danse mais plutôt à la conservation du patrimoine (musées, monuments historiques…), ces soli sont à la fois autonomes et pensés pour être présentés ensemble, dans les différents espaces du lieu qui les accueille. Ils résonnent alors avec les œuvres, les objets et l’architecture du lieu, dessinant à travers eux un parcours dans l’espace et dans le temps.
 
chorégraphie : Balkis Moutashar
interprétation : Clémence Galliard (ou Emma Gustafsson ou Lisa Robert), Balkis Moutashar, Vincent Delétang et Violette Wanty (ou Marie Barthélémy)
assistante à la chorégraphie : Emilie Cornillot
dramaturgie : Youness Anzane
costumes historiques : Natacha Béacet, Jasmine Comte, Christian Burle
vêtements contemporains (le quatuor) : Jennifer Chambaret, Shatamou
musique (les soli) : Niccolo Paganini / arrangements : Géraldine Foucault
création sonore (le quatuor) : Géraldine Foucault et Pierre-Damien Crosson
scénographie (le quatuor) : Claudine Bertomeu
création lumières (le quatuor) : Samuel Dosière
Production, coproductions et soutiens
Production : Association Kakemono
Coproductions : Les Soli : Ballet National de Marseille (accueil studio 2019), Compagnie Système Castafiore / Le quatuor : Ballet de Lorraine – CCN de Nancy (accueil studio 2020), CCN de Tours (accueil studio 2020), Compagnie Système Castafiore
Soutiens et résidences : Les Hivernales – CDCN d’Avignon, le Carreau du Temple et Micadanses, Charleroi Danse, KLAP Maison pour la danse à Marseille
Pour ce projet, la compagnie a reçu l’aide de la DRAC Provence-Alpes-Côte-d’Azur, de la Région Sud du Département des Bouches-du-Rhône et de la Ville de Marseille.
Ce projet a reçu l’aide de l’Adami.

Attitudes Habillées

Le MuMa est heureux d’accueillir de nouveau le festival Plein Phare, et à cette occasion la compagnie Balkis Moutashar pour sa pièce Attitudes habillées. Au cœur de l’exposition consacrée à l’abstraction, les corps des danseurs viendront dialoguer avec les formes abstraites des œuvres, mais aussi avec les lignes si particulières de l’architecture du musée… Un rapprochement dont on imagine qu’il pourra susciter une belle résonance, comme un moment hors du temps.

Une performance programmée dans le cadre du Festival Plein Phare
 
Présentation détaillée
Le cycle de créations Attitudes habillées propose un voyage dans l’histoire du vêtement, et de leur empreinte sur le corps.
Des corsets qui ont modifié organiquement le corps des femmes qui les portaient aux coiffes démesurées ou aux chaussures à plateaux fantastiques créant l’illusion de corps immenses, le vêtement a dessiné au fil du temps des silhouettes parfois spectaculaires, influant sur les possibilités de mouvement et de déplacement de ceux qui les portaient, sur leur façon d’être au monde, engageant d’emblée le corps dans la représentation. Attitudes habillées se propose de mettre au jour – voire de réinventer – la mémoire que les corps contemporains portent de cette histoire : des générations de corsets et de faux-culs en métal ont-elles laissé des traces dans les corps et les imaginaires contemporains ? Que découvre-t-on des corps d’aujourd’hui en revisitant ces objets ?
Ces questions ont donné lieu en 2020 à deux pièces distinctes, Attitudes habillées – les Soli et Attitudes habillées – le Quatuor.
 
Attitudes habillées – Les soli
Quatre soli comme autant d’études d’objets du passé par des corps d’aujourd’hui… pour des lieux chargés d’histoire
A partir de reconstitutions d’éléments de vêtements de différentes époques, et par un travail à la fois documentaire et imaginaire, quatre danseurs déploient quatre danses conçues comme des « études de cas » : comment bouger dans un corset 1900 ? Peut-on vraiment marcher avec des chopines vénitiennes du XVI° siècle ? Ne risque-t-on pas de s’étouffer dans le volume de manches gigots en velours… ? Que racontent les formes que dessinent ces objets, et quel imaginaire éveillent-elles en nous, spectateurs d’aujourd’hui ?
Conçus pour des espaces non dédiés à la danse mais plutôt à la conservation du patrimoine (musées, monuments historiques…), ces soli sont à la fois autonomes et pensés pour être présentés ensemble, dans les différents espaces du lieu qui les accueille. Ils résonnent alors avec les œuvres, les objets et l’architecture du lieu, dessinant à travers eux un parcours dans l’espace et dans le temps.
 
chorégraphie : Balkis Moutashar
interprétation : Clémence Galliard (ou Emma Gustafsson ou Lisa Robert), Balkis Moutashar, Vincent Delétang et Violette Wanty (ou Marie Barthélémy)
assistante à la chorégraphie : Emilie Cornillot
dramaturgie : Youness Anzane
costumes historiques : Natacha Béacet, Jasmine Comte, Christian Burle
vêtements contemporains (le quatuor) : Jennifer Chambaret, Shatamou
musique (les soli) : Niccolo Paganini / arrangements : Géraldine Foucault
création sonore (le quatuor) : Géraldine Foucault et Pierre-Damien Crosson
scénographie (le quatuor) : Claudine Bertomeu
création lumières (le quatuor) : Samuel Dosière
Production, coproductions et soutiens
Production : Association Kakemono
Coproductions : Les Soli : Ballet National de Marseille (accueil studio 2019), Compagnie Système Castafiore / Le quatuor : Ballet de Lorraine – CCN de Nancy (accueil studio 2020), CCN de Tours (accueil studio 2020), Compagnie Système Castafiore
Soutiens et résidences : Les Hivernales – CDCN d’Avignon, le Carreau du Temple et Micadanses, Charleroi Danse, KLAP Maison pour la danse à Marseille
Pour ce projet, la compagnie a reçu l’aide de la DRAC Provence-Alpes-Côte-d’Azur, de la Région Sud du Département des Bouches-du-Rhône et de la Ville de Marseille.
Ce projet a reçu l’aide de l’Adami.

Attitudes Habillées

Le MuMa est heureux d’accueillir de nouveau le festival Plein Phare, et à cette occasion la compagnie Balkis Moutashar pour sa pièce Attitudes habillées. Au cœur de l’exposition consacrée à l’abstraction, les corps des danseurs viendront dialoguer avec les formes abstraites des œuvres, mais aussi avec les lignes si particulières de l’architecture du musée… Un rapprochement dont on imagine qu’il pourra susciter une belle résonance, comme un moment hors du temps.

Une performance programmée dans le cadre du Festival Plein Phare
 
Présentation détaillée
Le cycle de créations Attitudes habillées propose un voyage dans l’histoire du vêtement, et de leur empreinte sur le corps.
Des corsets qui ont modifié organiquement le corps des femmes qui les portaient aux coiffes démesurées ou aux chaussures à plateaux fantastiques créant l’illusion de corps immenses, le vêtement a dessiné au fil du temps des silhouettes parfois spectaculaires, influant sur les possibilités de mouvement et de déplacement de ceux qui les portaient, sur leur façon d’être au monde, engageant d’emblée le corps dans la représentation. Attitudes habillées se propose de mettre au jour – voire de réinventer – la mémoire que les corps contemporains portent de cette histoire : des générations de corsets et de faux-culs en métal ont-elles laissé des traces dans les corps et les imaginaires contemporains ? Que découvre-t-on des corps d’aujourd’hui en revisitant ces objets ?
Ces questions ont donné lieu en 2020 à deux pièces distinctes, Attitudes habillées – les Soli et Attitudes habillées – le Quatuor.
 
Attitudes habillées – Les soli
Quatre soli comme autant d’études d’objets du passé par des corps d’aujourd’hui… pour des lieux chargés d’histoire
A partir de reconstitutions d’éléments de vêtements de différentes époques, et par un travail à la fois documentaire et imaginaire, quatre danseurs déploient quatre danses conçues comme des « études de cas » : comment bouger dans un corset 1900 ? Peut-on vraiment marcher avec des chopines vénitiennes du XVI° siècle ? Ne risque-t-on pas de s’étouffer dans le volume de manches gigots en velours… ? Que racontent les formes que dessinent ces objets, et quel imaginaire éveillent-elles en nous, spectateurs d’aujourd’hui ?
Conçus pour des espaces non dédiés à la danse mais plutôt à la conservation du patrimoine (musées, monuments historiques…), ces soli sont à la fois autonomes et pensés pour être présentés ensemble, dans les différents espaces du lieu qui les accueille. Ils résonnent alors avec les œuvres, les objets et l’architecture du lieu, dessinant à travers eux un parcours dans l’espace et dans le temps.
 
chorégraphie : Balkis Moutashar
interprétation : Clémence Galliard (ou Emma Gustafsson ou Lisa Robert), Balkis Moutashar, Vincent Delétang et Violette Wanty (ou Marie Barthélémy)
assistante à la chorégraphie : Emilie Cornillot
dramaturgie : Youness Anzane
costumes historiques : Natacha Béacet, Jasmine Comte, Christian Burle
vêtements contemporains (le quatuor) : Jennifer Chambaret, Shatamou
musique (les soli) : Niccolo Paganini / arrangements : Géraldine Foucault
création sonore (le quatuor) : Géraldine Foucault et Pierre-Damien Crosson
scénographie (le quatuor) : Claudine Bertomeu
création lumières (le quatuor) : Samuel Dosière
Production, coproductions et soutiens
Production : Association Kakemono
Coproductions : Les Soli : Ballet National de Marseille (accueil studio 2019), Compagnie Système Castafiore / Le quatuor : Ballet de Lorraine – CCN de Nancy (accueil studio 2020), CCN de Tours (accueil studio 2020), Compagnie Système Castafiore
Soutiens et résidences : Les Hivernales – CDCN d’Avignon, le Carreau du Temple et Micadanses, Charleroi Danse, KLAP Maison pour la danse à Marseille
Pour ce projet, la compagnie a reçu l’aide de la DRAC Provence-Alpes-Côte-d’Azur, de la Région Sud du Département des Bouches-du-Rhône et de la Ville de Marseille.
Ce projet a reçu l’aide de l’Adami.
LES MARQUISES POMP COM
LES MARQUISES POMP COM

Abstractions concrètes
Les Marquises


Les Marquises nous invitent dans un paysage sonore en mouvement permanent, ludique et agité, inventif et insatiable. Une fusion de timbres et de voix électroacoustiques sauvagement maîtrisées. Un bric-à-brac sonore et visuel pour un paysage en mouvement permanent, comme si jouant sur des braises ardentes, avec ce qu’il faut d’humour aiguisé et de dynamiques tempêtes-accalmies-tempêtes.

Avec Émilie Škrijelj (accordéon, platine, électronique) et Tom Malmendier (batterie)

Dans le cadre du Festival Pour les oiseaux
  • -

Le MuMa accueille de nouveau la compagnie PJPP et ses visites mal guidées !


Après une première expérience autour de l’exposition consacrée à Philippe de Gobert, le duo s’attaque au difficile sujet de l’abstraction. Difficile ? C’est à voir ! Car on se surprendra à sourire des réflexions décalées de nos deux acteurs, et à se dire que finalement, on a tous quelque chose à dire de ces œuvres « qui ne représentent rien ». Soi-disant !

Les Visites Mal Guidées consistent à guider de manière absurde, voire inefficace, un groupe dans le cadre de la visite d’une exposition, d’un lieu patrimonial, d’une exploitation agricole, etc… Il s’agit d’une création immersive, qui se réinvente dans chaque lieu en fonction des œuvres, du cadre, de l’environnement. Jouant de notre absence d’expertise sur les lieux visités, nous tentons de faire « voir autrement ».

Une proposition portée par la Compagnie pjpp, avec Claire Laureau et Nicolas Chaigneau
 
Le spectacle Les Galets au Tilleul (…) avait été envisagé comme une performance pour l’espace public et devait jouer au MuMa au Havre, dans le cadre du Festival Pharenheit organisé par le Phare, CCN du Havre - Normandie.
Le projet a évolué durant sa création (notamment à cause de la crise covid) et la performance est devenue un spectacle à part entière se jouant en salle de spectacle.
Le MuMa a toutefois souhaité accueillir la compagnie autour des Galets (…) et nous avons proposé une visite décalée de l’exposition de Philippe de Gobert, en s’inspirant des différents personnages du spectacle.
  • -

Le MuMa accueille de nouveau la compagnie PJPP et ses visites mal guidées !


Après une première expérience autour de l’exposition consacrée à Philippe de Gobert, le duo s’attaque au difficile sujet de l’abstraction. Difficile ? C’est à voir ! Car on se surprendra à sourire des réflexions décalées de nos deux acteurs, et à se dire que finalement, on a tous quelque chose à dire de ces œuvres « qui ne représentent rien ». Soi-disant !

Les Visites Mal Guidées consistent à guider de manière absurde, voire inefficace, un groupe dans le cadre de la visite d’une exposition, d’un lieu patrimonial, d’une exploitation agricole, etc… Il s’agit d’une création immersive, qui se réinvente dans chaque lieu en fonction des œuvres, du cadre, de l’environnement. Jouant de notre absence d’expertise sur les lieux visités, nous tentons de faire « voir autrement ».

Une proposition portée par la Compagnie pjpp, avec Claire Laureau et Nicolas Chaigneau
 
Le spectacle Les Galets au Tilleul (…) avait été envisagé comme une performance pour l’espace public et devait jouer au MuMa au Havre, dans le cadre du Festival Pharenheit organisé par le Phare, CCN du Havre - Normandie.
Le projet a évolué durant sa création (notamment à cause de la crise covid) et la performance est devenue un spectacle à part entière se jouant en salle de spectacle.
Le MuMa a toutefois souhaité accueillir la compagnie autour des Galets (…) et nous avons proposé une visite décalée de l’exposition de Philippe de Gobert, en s’inspirant des différents personnages du spectacle.
Attendez-moi © Etienne Cuppens
Attendez-moi © Etienne Cuppens

Attendez-moi !
Solo pour Zouzou


Pendant le second confinement, le MuMa décidait de laisser ses espaces à disposition d’artistes pour continuer de faire vivre le musée.


C’est dans ce contexte que nous avons accueilli la BaZooKa pour un moment de travail complètement libre. Dans l’instant, nous ne savions pas que cette résidence aboutirait à un spectacle. Mais c’est bien ce qui arrive aujourd’hui. De cette période compliquée pour un lieu public, parce que vidé de ses visiteurs, est née une performance, que nous sommes heureux de vous présenter, là d’où elle a émergé !


Extraits de différents dossiers de présentation du spectacle :
 
Attendez-moi © Alban Van Wassenhove
Attendez-moi © Alban Van Wassenhove
1-
« Zouzou, elle au moins, elle serait juste ! Parce qu’elle serait détachée de tout jugement, elle ferait ce qu’elle sent, elle en aurait rien à foutre du public, de... qui regarde, ce que les autres pensent. Elle ne chercherait pas à impressionner, elle s’en foutrait qu’on la respecte, elle ferait sa vie. Oui, Zouzou, ce serait vraiment l’interprète parfaite, l’être le plus abandonné et le plus incarné en même temps. »
 
Est-ce que revivre ses souvenirs d’enfance peut créer une danse ?
Raviver des sensations solaires comme autant de pages d’un journal intime. Laisser remonter à la surface une danse enfouie dans les profondeurs d’une nappe phréatique qui ne demandait qu’à être réveillée.
Une danse légère qu’on pourrait avoir dans les jambes, comme ça, sans force, jusqu’à la fin de sa vie…
 

 
Attendez-moi © Etienne Cuppens
Attendez-moi © Etienne Cuppens
2-
Attendez-moi

Tout a commencé au MuMa alors que le musée est fermé au public pendant le deuxième confinement.
L’expo temporaire est accrochée, aucun visiteur pour en profiter et lui répondre.
Seule la lumière qui trace sa course, transforme les volumes du musée, augmente ou réduit les ombres dans un déplacement invisible et implacable.
Pas vraiment de silence tant la soufflerie du musée est bruyante, mais un calme vraiment particulier.
L’espace vierge.
Un appel à la transgression.
Glisser dans cet espace sur des rollers est la première idée qui vient. Fendre l’air, nue. S’emparer d’une liberté bridée par les contraintes de la pandémie. Reprendre son souffle comme après une apnée prolongée.

Le nom de l’exposition « Voyage d’Hiver » a immédiatement ravivé le souvenir de ma confrontation à la neige, la montagne, le ski… une horreur. J’avais 5 ans.
Je suis partie de cet épisode puis j’ai remonté le fil vers des souvenirs plus anciens. J’y ai trouvé l’insouciance, la nature, les promenades avec les animaux, des champs immenses pour une petite fille qui passait ses journées à faire des expériences physiques simples et captivantes, les sens ouverts. La liberté.
Il s’est dégagé de ce cheminement un langage tout nouveau pour moi, un corps libre, alerte, détendu, solaire, plein.
Paradoxalement, ce langage qui m’apparaît comme nouveau semble en réalité être mon premier langage, le plus profondément ancré, ma nappe phréatique.
Une danse première que j’espère danser encore longtemps.

 
Conception et réalisation : La BaZooKa, Sarah Crépin & Etienne Cuppens
Interprétation : Sarah Crépin
Musiques :  Paisaje Cubano Con Rumba (Leo Brouwer), Elf dance (Moondog), Für Fritz (Moondog), Tout l’Amour (A. Salvet/B. Botkin/G. Garfield/G. Bertret/P. Murtagh).
Production et diffusion : Emilie Podevin
Administration : Diane Ribouillard
Communication : Louise Lorieux
Production : La BaZooKa
Résidences : MuMa, Musée d’art Moderne du Havre
Remerciements :  Le Phare, Centre Chorégraphique National du Havre-Normandie (dir. Emmanuelle Vo-Dinh) / Kiddam Riidim Collectif 1.6
La BaZooKa est conventionnée pour l’ensemble de son projet artistique par la Ville du Havre, la Région Normandie & le Ministère de la Culture (DRAC Normandie).
Attendez-moi © Etienne Cuppens
Attendez-moi © Etienne Cuppens

Attendez-moi !
Solo pour Zouzou


Pendant le second confinement, le MuMa décidait de laisser ses espaces à disposition d’artistes pour continuer de faire vivre le musée.


C’est dans ce contexte que nous avons accueilli la BaZooKa pour un moment de travail complètement libre. Dans l’instant, nous ne savions pas que cette résidence aboutirait à un spectacle. Mais c’est bien ce qui arrive aujourd’hui. De cette période compliquée pour un lieu public, parce que vidé de ses visiteurs, est née une performance, que nous sommes heureux de vous présenter, là d’où elle a émergé !


Extraits de différents dossiers de présentation du spectacle :
 
Attendez-moi © Alban Van Wassenhove
Attendez-moi © Alban Van Wassenhove
1-
« Zouzou, elle au moins, elle serait juste ! Parce qu’elle serait détachée de tout jugement, elle ferait ce qu’elle sent, elle en aurait rien à foutre du public, de... qui regarde, ce que les autres pensent. Elle ne chercherait pas à impressionner, elle s’en foutrait qu’on la respecte, elle ferait sa vie. Oui, Zouzou, ce serait vraiment l’interprète parfaite, l’être le plus abandonné et le plus incarné en même temps. »
 
Est-ce que revivre ses souvenirs d’enfance peut créer une danse ?
Raviver des sensations solaires comme autant de pages d’un journal intime. Laisser remonter à la surface une danse enfouie dans les profondeurs d’une nappe phréatique qui ne demandait qu’à être réveillée.
Une danse légère qu’on pourrait avoir dans les jambes, comme ça, sans force, jusqu’à la fin de sa vie…
 

 
Attendez-moi © Etienne Cuppens
Attendez-moi © Etienne Cuppens
2-
Attendez-moi

Tout a commencé au MuMa alors que le musée est fermé au public pendant le deuxième confinement.
L’expo temporaire est accrochée, aucun visiteur pour en profiter et lui répondre.
Seule la lumière qui trace sa course, transforme les volumes du musée, augmente ou réduit les ombres dans un déplacement invisible et implacable.
Pas vraiment de silence tant la soufflerie du musée est bruyante, mais un calme vraiment particulier.
L’espace vierge.
Un appel à la transgression.
Glisser dans cet espace sur des rollers est la première idée qui vient. Fendre l’air, nue. S’emparer d’une liberté bridée par les contraintes de la pandémie. Reprendre son souffle comme après une apnée prolongée.

Le nom de l’exposition « Voyage d’Hiver » a immédiatement ravivé le souvenir de ma confrontation à la neige, la montagne, le ski… une horreur. J’avais 5 ans.
Je suis partie de cet épisode puis j’ai remonté le fil vers des souvenirs plus anciens. J’y ai trouvé l’insouciance, la nature, les promenades avec les animaux, des champs immenses pour une petite fille qui passait ses journées à faire des expériences physiques simples et captivantes, les sens ouverts. La liberté.
Il s’est dégagé de ce cheminement un langage tout nouveau pour moi, un corps libre, alerte, détendu, solaire, plein.
Paradoxalement, ce langage qui m’apparaît comme nouveau semble en réalité être mon premier langage, le plus profondément ancré, ma nappe phréatique.
Une danse première que j’espère danser encore longtemps.

 
Conception et réalisation : La BaZooKa, Sarah Crépin & Etienne Cuppens
Interprétation : Sarah Crépin
Musiques :  Paisaje Cubano Con Rumba (Leo Brouwer), Elf dance (Moondog), Für Fritz (Moondog), Tout l’Amour (A. Salvet/B. Botkin/G. Garfield/G. Bertret/P. Murtagh).
Production et diffusion : Emilie Podevin
Administration : Diane Ribouillard
Communication : Louise Lorieux
Production : La BaZooKa
Résidences : MuMa, Musée d’art Moderne du Havre
Remerciements :  Le Phare, Centre Chorégraphique National du Havre-Normandie (dir. Emmanuelle Vo-Dinh) / Kiddam Riidim Collectif 1.6
La BaZooKa est conventionnée pour l’ensemble de son projet artistique par la Ville du Havre, la Région Normandie & le Ministère de la Culture (DRAC Normandie).
Attendez-moi © Etienne Cuppens
Attendez-moi © Etienne Cuppens

Attendez-moi !
Solo pour Zouzou


Pendant le second confinement, le MuMa décidait de laisser ses espaces à disposition d’artistes pour continuer de faire vivre le musée.


C’est dans ce contexte que nous avons accueilli la BaZooKa pour un moment de travail complètement libre. Dans l’instant, nous ne savions pas que cette résidence aboutirait à un spectacle. Mais c’est bien ce qui arrive aujourd’hui. De cette période compliquée pour un lieu public, parce que vidé de ses visiteurs, est née une performance, que nous sommes heureux de vous présenter, là d’où elle a émergé !

Extraits de différents dossiers de présentation du spectacle :
 
Attendez-moi © Alban Van Wassenhove
Attendez-moi © Alban Van Wassenhove
1-
« Zouzou, elle au moins, elle serait juste ! Parce qu’elle serait détachée de tout jugement, elle ferait ce qu’elle sent, elle en aurait rien à foutre du public, de... qui regarde, ce que les autres pensent. Elle ne chercherait pas à impressionner, elle s’en foutrait qu’on la respecte, elle ferait sa vie. Oui, Zouzou, ce serait vraiment l’interprète parfaite, l’être le plus abandonné et le plus incarné en même temps. »
 
Est-ce que revivre ses souvenirs d’enfance peut créer une danse ?
Raviver des sensations solaires comme autant de pages d’un journal intime. Laisser remonter à la surface une danse enfouie dans les profondeurs d’une nappe phréatique qui ne demandait qu’à être réveillée.
Une danse légère qu’on pourrait avoir dans les jambes, comme ça, sans force, jusqu’à la fin de sa vie…
 

 
Attendez-moi © Etienne Cuppens
Attendez-moi © Etienne Cuppens
2-
Attendez-moi

Tout a commencé au MuMa alors que le musée est fermé au public pendant le deuxième confinement.
L’expo temporaire est accrochée, aucun visiteur pour en profiter et lui répondre.
Seule la lumière qui trace sa course, transforme les volumes du musée, augmente ou réduit les ombres dans un déplacement invisible et implacable.
Pas vraiment de silence tant la soufflerie du musée est bruyante, mais un calme vraiment particulier.
L’espace vierge.
Un appel à la transgression.
Glisser dans cet espace sur des rollers est la première idée qui vient. Fendre l’air, nue. S’emparer d’une liberté bridée par les contraintes de la pandémie. Reprendre son souffle comme après une apnée prolongée.

Le nom de l’exposition « Voyage d’Hiver » a immédiatement ravivé le souvenir de ma confrontation à la neige, la montagne, le ski… une horreur. J’avais 5 ans.
Je suis partie de cet épisode puis j’ai remonté le fil vers des souvenirs plus anciens. J’y ai trouvé l’insouciance, la nature, les promenades avec les animaux, des champs immenses pour une petite fille qui passait ses journées à faire des expériences physiques simples et captivantes, les sens ouverts. La liberté.
Il s’est dégagé de ce cheminement un langage tout nouveau pour moi, un corps libre, alerte, détendu, solaire, plein.
Paradoxalement, ce langage qui m’apparaît comme nouveau semble en réalité être mon premier langage, le plus profondément ancré, ma nappe phréatique.
Une danse première que j’espère danser encore longtemps.

 
Conception et réalisation : La BaZooKa, Sarah Crépin & Etienne Cuppens
Interprétation : Sarah Crépin
Musiques :  Paisaje Cubano Con Rumba (Leo Brouwer), Elf dance (Moondog), Für Fritz (Moondog), Tout l’Amour (A. Salvet/B. Botkin/G. Garfield/G. Bertret/P. Murtagh).
Production et diffusion : Emilie Podevin
Administration : Diane Ribouillard
Communication : Louise Lorieux
Production : La BaZooKa
Résidences : MuMa, Musée d’art Moderne du Havre
Remerciements :  Le Phare, Centre Chorégraphique National du Havre-Normandie (dir. Emmanuelle Vo-Dinh) / Kiddam Riidim Collectif 1.6
La BaZooKa est conventionnée pour l’ensemble de son projet artistique par la Ville du Havre, la Région Normandie & le Ministère de la Culture (DRAC Normandie).
Festina Lente. © David Flores Rubio
Festina Lente. © David Flores Rubio

Une Installation chorégraphique interactive… Qui est spectateur ? Qui est interprète ? Une performance où les frontières oscillent… Le public donne des impulsions aux danseurs et les met en mouvement. Ce qui apparait au début comme un simple jeu, révèle, au fur et à mesure que la pièce se déroule et que le temps et l’espace se matérialisent, différentes manières de faire face aux attentes… Avec une joyeuse facilité, Festina Lente génère sa dynamique dans l’instant.
 
Dans cette recréation de Festina Lente avec les élèves du Conservatoire Arthur Honegger, les chorégraphes Malgven Gerbes & David Brandstätter, en collaboration avec les élèves, intègreront des aspects des peintures de l’artiste Raoul Dufy pour une correspondance visuelle entre les gestes et l’exposition qui aura lieu.

Processus :
« En Corée, alors que nous étions professeurs invités par la Korean National University of arts, nous nous sommes retrouvés lors d’une pause en compagnie de notre ami et collègue Makoto Matshushima. Celui-ci évolue depuis toujours entre danse, théâtre et arts visuels. Il nous introduit alors à un jeu de compte : dans un groupe, une personne annonce un numéro à la fois ; si 2 personnes énoncent un nombre en même temps, le jeu repart à zéro, et le décompte recommence avec le chiffre 1, l’objectif étant d’arriver à 100. Ce jeu est régulièrement utilisé pour échauffer la qualité d’écoute et la clarté des interventions entre acteurs. Nous avons immédiatement été séduits par la qualité d’attention résultant de cet exercice, et quelques mois plus tard, à la fabrik Potsdam, avec 10 danseurs et amis, nous avons utilisé ce décompte pour construire des trames de jeux, entre compositions et improvisations. Suite à une présentation informelle, nous avons décidé que ce serait finalement le public qui devrait compter et ainsi faire intégralement partie de la pièce ; Festina Lente - Se hâter lentement est née. » Malgven Gerbes & David Brandstätter

Presse :
« La danse peut être subversive de façon subtile: le croisement de regards entre le public et les danseurs dans la pièce Festina Lente - se hâter lentement crée une communauté temporaire qui doit être toujours renégociée (...). » Tanz Raum Berlin
« Festina Lente, est une pièce chorégraphique magique qui laisse le choix au spectateur de s’écouter, d’écouter les autres et de se laisser porter par le rythme de la danse (…) Pour le public, c’est comme une nouvelle histoire qui recommence à chaque fois. » La Dépêche, Normandie

En partenariat avec Le Phare et le Conservatoire Arthur Honegger
 






Projet, chorégraphie : Malgven Gerbes et David Brandstätter, shifts - art en movement
Musique : Ruth Wiesenfeld
Suivi de production : Alix Pellet
 
Avec les élèves : Chloé Lopez, Ilona Pauvreau, Audrey Delamare, Zélie Dos Santos, Juliette Lallemant, Juliette Leblond, Isaé Lecarpentier, Quentin Pons et Anna Wozniak
Collaboration pédagogique : Tania Croquet et Céline Quédeville, Conservatoire Arthur Honegger
 
Coordination : Laëtitia Passard , Le Phare Ccn du Havre Normandie
 
Festina Lente - Dufy est une re-création à partie d’une PRODUCTION shifts – art in movement
réalisée dans le cadre de l’association d’artistes 2019-2021 avec Le Phare, Ccn du Havre Normandie

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