14 h 30

Philippe DE GOBERT (1946), LH 2034, 2020, tirage numérique 1/3, 148 x 104 cm. Courtesy Galerie Aline Vidal. © Philippe De Gobert © Adagp, Paris 2021
Philippe DE GOBERT (1946), LH 2034, 2020, tirage numérique 1/3, 148 x 104 cm. Courtesy Galerie Aline Vidal. © Philippe De Gobert © Adagp, Paris 2021

Découvrez l'exposition Philippe De Gobert. Du merveilleux en architecture au conte photographique, en compagnie d'une médiatrice culturelle du musée.
Véronique ELLENA (1966), Lever de lune, porte Océane , 2007, photographie, 80 x 100 cm. Le Havre, Musée d'art moderne André Malraux, achat de la Ville, 2010. © MuMa Le Havre / Véronique Ellena
Véronique ELLENA (1966), Lever de lune, porte Océane , 2007, photographie, 80 x 100 cm. Le Havre, Musée d'art moderne André Malraux, achat de la Ville, 2010. © MuMa Le Havre / Véronique Ellena

Événement sous réserve de l’évolution de la situation sanitaire

Venez en famille découvrir les œuvres du MuMa accompagnés par une médiatrice du musée à travers l’accrochage renouvelé des collections permanentes - l’occasion de faire connaissance avec certaines peintures, gravures ou photographies jusqu’alors gardées au chaud dans les réserves.

EXPOSITION TEMPORAIRE

Depuis 2013, le MuMa propose de façon systématique pour chacune de ses expositions temporaires, des visites commentées traduites en Langue des Signes Française. Une médiatrice du MuMa, accompagnée d’une interprète LSF, vous accompagne à cette occasion, à la découverte des œuvres présentées, dans un esprit d’échange et de dialogue
. © Droits réservés
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Entre cuivres, pierres et peaux, bruissements de fougères et souffle incandescent, percussions et saxophones puisent l'organicité de leur chant à la source d'une nature en pleine vibration. Du vent dans les arbres à l'eau ruisselant sur les roches, leur imaginaire se nourrit de paysages et dissipe dans l'instant la fulgurance poétique de résonnances immédiates aussi furtives qu'essentielles.
 
Avec :
Mathieu Bec et Guy-Frank Pellerin Saxa Petra : percussions, saxophone
 
A savoir : au moment du concert, le montage de la nouvelle exposition du MuMa battra son plein. Le concert pourrait de ce fait être programmé en salle de conférence en fonction des conditions d’avancement du montage.

Dans le cadre du festival PiedNu
© Ken Ueno & Vincent Daoud
© Ken Ueno & Vincent Daoud

« Sound artist, compositeur et vocaliste, Ken Ueno s'est spécialisé dans les techniques permettant d'étendre les possibilités de son instrument : chants diphonique, de gorge ou circulaire, multiphoniques, registres extrêmes... De son côté, le saxophoniste Vincent Daoud, qui travaille étroitement avec de nombreux compositeurs, enrichit ses recherches sonores par une pratique régulière de l'improvisation. Ensemble, ils considèrent l'espace architectural du MuMa, font entendre le musée d'une manière inouïe en y occupant des endroits spécifiques et en développant une pratique instrumentale innovante. Par la qualité de leur collaboration, tant humaine que musicale, ils souhaitent célébrer à travers cette performance et dans l'espoir d'une société meilleure le potentiel d'empathie du genre humain. »
Joël Pagier
 
Biographies
Lauréat du prix de Rome et du prix de Berlin, Ken Ueno est compositeur, vocaliste, "sound artist" et enseigne actuellement la composition à l'université de Californie à Berkeley. En tant que vocaliste, il s'est spécialisé dans les techniques permettant d'étendre les possibilités de son instrument (chant diphonique, "chant de gorge", "chant circulaire", multiphoniques, registres extrêmes...), Sa musique a pu être entendue ces dernières années en Amérique du nord (Lincoln Center et Metropolitan Museum of Art à New York, Kennedy Center à Washington...) en Europe (MusikTriennale Köln Festival, Muziekgebouw Amsterdam, Ars Musica à Strasbourg, Warsaw Autumn...) et en Asie (Thailand Philharmonic Orchestra, Murai Masanari Memorial Museum, Tokyo, Phoenix Hall, Osaka...). Ken est au bénéfice d'un diplôme de doctorat de l'Université de Harvard. Un CD monographique de ses trois concertos a été produit par le label Bmop.
 
Vincent Daoud, saxophoniste, est passionné par le processus de création. Il travaille étroitement avec de nombreux compositeurs pour la réalisation et la diffusion d'un nouveau répertoire incluant le saxophone, en Suisse (son lieu de résidence) et à l'étranger. Dans le même temps, des projets d'improvisation viennent ponctuer et enrichir ses recherches sonores. Le quintet d'improvisation libre «Ensemble 5», a récemment vu la sortie de son disque «Solstice» (Leo records) salué par la critique. Des concerts avec des musiciens venus d'horizons divers (Gilberto Gil, Zaz, Mathieu Chédid, Marcel Khalife, George Lewis, Ramon Lopez, Garth Knox, Steve Potts, François Janneau, Christian Wolff, Ken Ueno, Jonas Kocher, Dragos Tara, Jacques Demierre, Big Band de l'Université de Lausanne...) permettent de renouveler son intérêt pour ce mode d'expression. Vincent est diplômé des Conservatoires de Boulogne-Billancourt, Lausanne et Berne. Par ailleurs, il est au bénéfice d'un Bachelor en Sciences Politiques de l'Université de Lausanne, et termine un Master en Sociologie.
 
En partenariat avec le Festival PiedNu
Retrouvez toute la programmation du festival sur piednu.fr
© Maroussia Vossen
© Maroussia Vossen
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A l’occasion de la présentation de « Still », exposition consacrée à l’œuvre photographique de Trine Søndergaard, le MuMa convie la danseuse Maroussia Vossen à explorer les espaces du musée pour dialoguer avec les photographies de la jeune artiste danoise.

Maroussia Vossen, un parcours
« Après avoir découvert la danse à l’âge de 5 ans, comprenant dès lors que c’est dans le mouvement plutôt que dans la parole que résiderait son langage, Maroussia Vossen est formée à la technique classique auprès de Lucien Legrand de l’Opéra de Paris, puis dans le cadre de l’association « Danse et culture » créée par Jean Dorcy, mais elle s’imprègne également d’autres techniques avec des personnalités aussi diverses que Ginette Bastien, Linda Diamond, Trudy Kressel ou Herns Duplan. (…)
Le travail et le parcours de Maroussia Vossen sont surtout marqués par son dialogue ininterrompu avec des artistes extérieurs à la danse.
Habituée sans doute dès son enfance, durant laquelle elle côtoie les nombreux créateurs, écrivains et intellectuels qui entourent sa mère, à tisser des liens entre son imaginaire personnel et d’autres univers poétiques, la danseuse tout au long de sa carrière nourrit des fidélités remarquables tant avec des musiciens qu’avec des plasticiens, écrivains ou des cinéastes souvent très réputés dans leurs domaines respectifs.
C’est ainsi que Maroussia Vossen, depuis près de 40 ans, au fil de ses rencontres artistiques, improvise des danses en solo à l’invitation d’autres créateurs et interprètes, dans les lieux les plus divers. Elle vient offrir – souvent dans des espaces atypiques, jardins, places ou cloîtres, galeries et musées -, ses correspondances, au sens baudelairien : gestes, pas, regards, sons et couleurs grâce à elle se répondent, « comme de longs échos qui de loin se confondent ».
(…)
Invitée par les plasticiens – Nicole Nicolas, Patrick Lefèvre, Tony Soulié, Jill Galliéni ou Michelle Knoblauch, par exemple –, Maroussia Vossen chaque fois sait finement souligner leur geste plastique ou les formes créées par la peinture ou la sculpture, et livrer en échange sa chorégraphie improvisée qui, dans un jeu subtil entre proximité et distance avec les œuvres exposées, en propose au public une perception unique et privilégiée.
Enfin, on ne peut omettre de mentionner le cinéaste et photographe Chris Marker qui fut jusqu’à sa récente disparition une figure marquante de la vie de Maroussia Vossen et a souvent capté sa danse de son œil aiguisé.
« Danser toujours », se promettait la petite fille. Même pour soi seule. Même en silence. Même sans effet. De fait, la danse pour Maroussia Vossen est moins une action qu’un mode : sa manière d’être au monde, en noir, en rouge ou vêtue d’une robe dessinée par Sonia Delaunay, et d’y traverser le temps. « Poésie de l’instant – dit-elle – , elle est l’intention, la magie. L’instant ne s’apprend pas, il est vie pure. C’est un jeu éphémère, une naissance, le partage du moment présent. » Une naissance jamais totalement accomplie et donc toujours à revivre ou à susciter de nouveau. Comme la marche toujours s’impose, conduisant sans cesse ailleurs cette « danseuse piétonne », libre de tout encombrement et même, pourrait-on croire, de tout passé. » Laurent Sebillotte, janvier 2013
 
Gustave COURBET (1819-1877), La Vague, 1869, huile sur toile, 71,5 x 116,8 cm. © MuMa Le Havre / Charles Maslard
Gustave COURBET (1819-1877), La Vague, 1869, huile sur toile, 71,5 x 116,8 cm. © MuMa Le Havre / Charles Maslard

Fin d’année avec Gustave Courbet !
140 ans après sa mort, le 31 décembre 1877, retrouvons ce fou de peinture et de liberté à travers ses mots et ses tableaux…
Honoré DAUMIER (1808-1879), Eh! bien en regardant ce tableau de près on finit par y découvrir des qualités, on voit que la couleur est bonne, 1865, dessin. Marseille. Ville de Marseille
Honoré DAUMIER (1808-1879), Eh! bien en regardant ce tableau de près on finit par y découvrir des qualités, on voit que la couleur est bonne, 1865, dessin. Marseille. Ville de Marseille
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A l’occasion du Week-end Télérama, le MuMa vous propose des visites à deux voix qui rythmeront votre découverte du musée. Laissez-vous accompagner par un comédien et une médiatrice, et par ce qu’ils vous raconteront de l’impressionnisme.
Si aujourd’hui la peinture impressionniste fait assez largement l’unanimité, il est intéressant de se rappeler que les artistes de ce mouvement n’ont pas toujours joui d’un tel engouement, notamment à leurs débuts. Grâce à ces visites, replongeons-nous dans la critique d’art de la fin du XIXe siècle, entre plumes acerbes et discours élogieux.

Rendez-vous à l’accueil du musée
Gratuit sur présentation du pass Week-end Musées Télérama ou sur présentation du billet d’entrée
Emmanuelle Marquis. © Droits réservés
Emmanuelle Marquis. © Droits réservés
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La Compagnie Carré blanc sur fond bleu vous propose une plongée dans l’univers de Lyonel Feininger.

En famille, suivez la comédienne Emmanuelle Marquis et laissez vous raconter des histoires par les différents personnages spécialement imaginés par elle pour vous parler de « l’arpenteur du monde ».
Sabine MEIER (1964), La Fièvre, série « Portrait of a man », 2011-2014, photographie. © Sabine Meier
Sabine MEIER (1964), La Fièvre, série « Portrait of a man », 2011-2014, photographie. © Sabine Meier

Le MuMa invite la photographe Sabine Meier pour une déambulation dans son exposition « Portrait of a man » : l’occasion de découvrir son œuvre, sa démarche… et d’échanger avec l’artiste.

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