MuMaBox - Nouvelle saison
Les projections reprennent avec un film choisi en écho à l’exposition LE VENT, un film documentaire, un hommage à Jonas Mekas, figure du cinéma expérimental… et bien d’autres choses encore.
Le programme :
“Le film a été tourné depuis la petite cabine d’un bateau amarré près de l’embouchure de la rivière Keyhaven. C’est un endroit que je connais bien depuis mon enfance et qui a été le lieu de plusieurs de mes peintures, films et photographies.
La caméra est fixe mais suit les mouvements du bateau engendrés par le vent et la marée. Les changements de lumière et de météo, les variations de hauteur liée à la marée et les changements soudains de la direction du vent sont accentués par les intervalles qui séparent les prises. Le son a été enregistré selon le même principe, et a ensuite été "coupé" pour correspondre à l'image. Avec ce dispositif, le film enregistre non seulement les changements de lumière et de temps sur une période de trois semaines, mais aussi, de manière très directe, l'interaction entre les forces des vents et de la marée.”
Chris Welsby
Chris Welsby, "Estuary", 1980 (16mm / couleur / sonore / 55' 00)
Dans le cadre du mois du film documentaire “Dans les yeux de son petit-fils, Manette, belle femme aux longs cheveux blancs, apparaît comme une princesse de conte de fées. Recluse au fond des bois, elle vit en harmonie avec « les choses » (plutôt que « la nature », indique-t-elle), écoutant le bruit du vent dans les tilleuls et des airs d’opéra qu’elle sut chanter jadis. Baptiste lui demande de raconter sa vie, ses amours, ses peines, à toute heure du jour et de la nuit, dans le salon ou sur la terrasse surplombant un pré. Elle évoque des déceptions, le désir et sa dissolution, les rêves illusoires. Baptiste la regarde broder, l’écoute lire de vieux journaux intimes, lit lui-même un conte qu’elle a écrit. Il tord la perspective pour accueillir cette femme dure et majestueuse dans ses cadres, pour faire entrer plus de choses auprès d’elle. L’indéfinition de la photographie DV nimbe d’un voile vaporeux le bric-à-brac domestique, décor baroque qui apparaît tantôt comme un écrin, dans lequel Manette semble confortablement engloutie, tantôt comme un piège qui l’enserre.”
Olivia Cooper-Hadjian
Baptiste Pinteaux, Nachtlied, 202 (vidéo / couleur / sonore / 73’00)
“Né en Lituanie, chassé de son pays par les troupes soviétiques, Jonas Mekas est interné plusieurs années, avec son frère Adolfas, dans un camp de travail de l'Allemagne nazie, puis dans des camps de réfugiés au sortir de la guerre, avant de pouvoir rejoindre les États-Unis en 1949. Plongé dans la jungle new-yorkaise, il s'achète une caméra Bolex, qui ne le quittera plus, et commence à tenir un journal filmé. Des instants de vie, la solitude des exilés ou l'effervescence de la contre-culture des années 60, autant d'archives de l'intime, où se croisent Allen Ginsberg, Andy Warhol et le Velvet
Underground. Walden, Reminiscences of a Journey to Lithuania, Lost Lost Lost... Des films qui révolutionnent le monde cinématographique et participent à l'épanouissement du cinéma underground, érigé en parallèle à l'industrie hollywoodienne. Poète et « filmeur », Mekas est aussi journaliste, critique, programmateur et conservateur. Portevoix d'un cinéma alternatif et expérimental, l'un des grands cinéastes qu'a connu l'Amérique, mort à 96 ans, et dont nous célébrons le centenaire en 2022.”
Cinémathèque française
Programme détaillé :
Jonas Mekas, Walden (1ère bobine), 1964-1969 (16mm / couleur / sonore / 30' 00)
Jonas Mekas, Notes on the circus, 1966 (16mm / couleur / sonore / 12' 00)
Jonas Mekas, Happy birthday to John, 1995 (16mm / couleur / sonore / 18' 00)
- "ESTUARY" de Chris Welsby || Mercredi 19 octobre à 18h
© LIGHT CONE
La caméra est fixe mais suit les mouvements du bateau engendrés par le vent et la marée. Les changements de lumière et de météo, les variations de hauteur liée à la marée et les changements soudains de la direction du vent sont accentués par les intervalles qui séparent les prises. Le son a été enregistré selon le même principe, et a ensuite été "coupé" pour correspondre à l'image. Avec ce dispositif, le film enregistre non seulement les changements de lumière et de temps sur une période de trois semaines, mais aussi, de manière très directe, l'interaction entre les forces des vents et de la marée.”
Chris Welsby
Chris Welsby, "Estuary", 1980 (16mm / couleur / sonore / 55' 00)
- "NACHTLIED" de Baptiste Pinteaux
Dans le cadre du mois du film documentaire
© Baptiste Pinteaux
Olivia Cooper-Hadjian
Baptiste Pinteaux, Nachtlied, 202 (vidéo / couleur / sonore / 73’00)
- Hommage à Jonas Mekas || Mercredi 7 décembre à 18h
© LIGHT CONE
Underground. Walden, Reminiscences of a Journey to Lithuania, Lost Lost Lost... Des films qui révolutionnent le monde cinématographique et participent à l'épanouissement du cinéma underground, érigé en parallèle à l'industrie hollywoodienne. Poète et « filmeur », Mekas est aussi journaliste, critique, programmateur et conservateur. Portevoix d'un cinéma alternatif et expérimental, l'un des grands cinéastes qu'a connu l'Amérique, mort à 96 ans, et dont nous célébrons le centenaire en 2022.”
Cinémathèque française
Programme détaillé :
Jonas Mekas, Walden (1ère bobine), 1964-1969 (16mm / couleur / sonore / 30' 00)
Jonas Mekas, Notes on the circus, 1966 (16mm / couleur / sonore / 12' 00)
Jonas Mekas, Happy birthday to John, 1995 (16mm / couleur / sonore / 18' 00)
Informations pratiques
Projections gratuites - RDV à l'accueil du musée
EN SAVOIR +
LIEN EXTERNE
Billet de blog du mercredi 19 octobre 2022
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