Le défi du nuage

Eugène BOUDIN (1824-1898), Grand ciel, ca. 1888-1895, huile sur bois, 26,8 x 21,8 cm. © MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
Eugène BOUDIN (1824-1898), Grand ciel, ca. 1888-1895, huile sur bois, 26,8 x 21,8 cm. © MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
  • CONFÉRENCE
Peindre le ciel

Peindre le ciel de la Renaissance à l’impressionnisme.

Rencontre avec Anouchka Vasak, spécialiste de littérature notamment, pour approcher l’œuvre d’Eugène Boudin au détour d’une histoire du rapport des peintres… aux nuages !
 
Maître de conférences en littérature française, Anouchka Vasak co-dirige le réseau « perception du climat » de l’EHESS et la collection MétéoS aux éditions Hermann. Elle est l’auteure de Météorologies. Discours sur le ciel et le climat, des Lumières au romantisme (Champion, 2007) et, avec Emmanuel Le Roy Ladurie, de deux livres d’histoire du climat. Elle a dirigé plusieurs ouvrages sur la météorologie au croisement de la science, de l’esthétique et de la littérature (avec J. Berchtold et J.P. Sermain, Canicules et froids extrêmes. L’événement climatique et ses représentations II, Hermann, 2012 ; avec T. Belleguic, Ordre et désordre du monde. Enquête sur les météores de la Renaissance à l’âge moderne, Paris, Hermann, 2013). Le nuage est devenu un de ses objets de réflexion privilégiés: elle a édité On the Modifications of Clouds, l’essai de Luke Howard, qui en 1803 inventa la classification des nuages. Saluée par Goethe, « l’invention des nuages » interrogea la pratique des peintres de paysage.